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 Tapage nocturne +Maxwell

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MessageSujet: Tapage nocturne +Maxwell   Tapage nocturne +Maxwell Icon_minitimeDim 7 Aoû - 17:28


MAXWELL AND HANNIBAL
Just want to punch your face. Now, your going to die.
Hannibal poussa un soupir. Ces temps-ci il soupirait de plus en plus. Comme si le quotidien qui avait bercé sa vie de pacificateur durant toutes ces années devenait bien lassant de nos jours. Peut-être que les mouvements rebelles et son incapacité à faire quelque chose le rendait particulièrement acre... Non pas qu'il était réellement incapable de faire quelque chose mais bien que rien n'était vraiment a faire. Hannibal ne pouvait pas non plus s'inventer des rebelles. Les gens du district 9 étaient bizarrement agréables. Ouais, bizarrement. Non pas qu'il n'avait pas aimé les gens du 4 mais suite à ses gestes pacificateurs pour des parents rebelles, c'était dérangeant. Ici il était juste un pacificateur parmi tant d'autres. Pas de regards de travers lorsqu'il passait, ou bien si, mais le fait qu'il ne connaissait pas les gens aidait particulièrement à ne pas prendre la mouche. De toute manière, un point qu'il appréciait particulièrement dans le fait d'être pacificateur, c'était que les gens n'avaient pas leur mot à dire sur ses agissements. C'était plaisant d'être enfin libre de ne pas penser comme la majorité du monde. Enfin, il n'était pas stupide non plus, un bon nombre de pacificateur était pourri jusqu'à la moelle. Un bon nombre suivait la population des districts comme Hannibal suivait les agissements du capitole. Chacun ses idées. Le seul fait que certaines étaient reconnues néfastes par la loi. Néfaste est un joli mot tout de même. Elles étaient plus que néfastes, elles étaient très mal vues. La peine de mort pouvait parfois sembler douce contre certaines idées. Contre diverses peines que l'on offrait aux coupables. Parce que certains méritaient plus qu'une petite peine sans importance... Non certains méritaient plus violents... Comme ces foutus rebelles. Les rebelles méritaient bien un passage un tabac lorsque on les prenaient sur le fait. Un coup est si vite parti. Un douloureux mais pas trop. Un bien caché.

Enfin, ne partons pas sur le sujet rebelle il y aurait trop à dire. Un soupir sort de la bouche d'Hannibal. Un autre tandis qu'il se gratte à l'arrière du crâne. On le salue un peu plus loin. Il sait très bien que ce n'est pas du respect, il est au courant. C'est de la peur. Les gens ont peur de lui parce qu'il sait se faire respecter. Soit, les bruits de conversations se font fort un peu plus loin et le pacificateur fronce les yeux en s'avançant. Il reconnait quelques visages de personnes qui chuchotent entre elles. Ça sent les secrets. Et les secrets ce n'est jamais bon au sein d'un district. Un peu en retrait, Hannibal observe discrètement les visages tiquant sur le visage d'un jeune garçon. Mauvaise graine la famille MacCormack. A vrai dire, Hanni n'était presque pas étonné. L'autre frère avait disparu alors qu'il trainait avec des gens peu fréquentables. Lui voulait maintenant en faire de même. Le pacificateur se racla la gorge, faisant monter les regards vers lui. Un petit sourire froid prit place sur ses lèvres et il attrapa le col de la chemise de Maxwell pour le tirer un peu plus loin. « MacCormack peut-on savoir la raison de ce rassemblement? » 

acidbrain
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Maxwell MacCormack
DISTRICT 9
Maxwell MacCormack
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△ à Panem depuis le : 19/08/2015
△ humeur : terrifié.
△ âge du personnage : 18 ans.
△ occupation : agriculteur.


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MessageSujet: Re: Tapage nocturne +Maxwell   Tapage nocturne +Maxwell Icon_minitimeMer 10 Aoû - 16:50

TAPAGE NOCTURNE
hannibal & maxwell


Maxwell ne voyait pas grand-chose au-delà de son nez. La nuit était tellement noire que la lune n'était qu'un faible prétexte pour ne pas sortir de torche. D'un côté, c'était mieux ainsi – moins de risques d'être vus et, par extension, capturés. Ryann ne faisait pas le moindre bruit, alors que le jeune MacCormack avait déjà plus de mal à se déplacer dans la nature sans l'aide d'une quelconque lumière. Il faisait de son mieux pour suivre les pas de la demoiselle, se guidant à l'aide de son ouïe, mais ce n'était pas un franc succès. Elle ne lui avait pas expliqué pourquoi elle avait besoin de son aide; ceci étant dit, il ne lui avait pas demandé. Il n'en avait pas eu besoin avant d'accepter. Elle lui avait été d'une aide précieuse, faisant de son mieux pour retrouver le frère du jeune homme dans les milieux rebelles. Bien évidemment, ce n'était pas facile comme tâche. Il n'y avait pas de registre, et certains occultaient leur identité. Alors Maxwell lui avait décrit son frère dans les moindres détails – ou tout de moins, à quoi il ressemblait quand il avait disparu. Ceci avait été inutile; son frère s'était presque volatilisé dans la nuit, tel un nuage qui disparaît sans laisser de trace, exception faite dans la mémoire des hommes. Ce n'était pas pour autant qu'il lui en voulait, ou qu'il avait exigé qu'elle ne ramène son frère avant de l'aider. Elle avait fait de son mieux, et elle avait maintenu sa parole. Alors, il lui faisait confiance. Il la suivait dans la nuit faiblement étoilée, se rendant compte que l'environnement changeait uniquement grâce à ses pieds. Ils étaient passés d'un terrain herbeux et rempli de petites branches à une route isolée, faite en galets irréguliers. Elle n'était pas censé permettre aux voitures de s'aventurer entre les maigres habitations qui les entouraient certainement – rares étaient ces véhicules au Neuf. Elle était tout simplement censée montrer aux agriculteurs quelle route ils devaient suivre pour rentrer chez eux. Leur trajet était tracé, de telle sorte que d'éventuels parias audacieux auraient immédiatement été considérés suspects. Les deux jeunes s'y promenaient, seuls, en direction de la Grande Place. Il ne savait absolument pas ce qu'ils allaient y trouver, ni s'il y avait quelque chose de prévu, de programmé. En même temps, c'était peut-être mieux ainsi. Il savait très bien que Ryann aurait facilement pu se retrouver dans une cage à cause de ses actes. Or, le moins de choses Maxwell savait, mieux c'était non seulement pour lui, mais aussi pour elle. Elle ne lui avait pas expliqué en quoi son aide allait lui servir, mais l'air sombre de son visage lui avait fait comprendre que ça n'allait probablement pas être du joli. Néanmoins, il ne regrettait pas d'avoir accepté. Plus ils se rapprochaient du centre ville, plus l'air était chargé d'une atmosphère grave et lourde. Depuis leur départ, ils n'avaient pas échangé un seul mot. Dans un autre monde, ils auraient peut-être pu se balader dans la nuit en conversant allègrement, ne se souciant pas d'éventuelles répercussions ou attaques. Mais dans un étant dans lequel leur vie ne valait rien aux yeux des hommes et femmes de loi, mieux valait avoir un minimum de prudence. Le silence qui les enveloppait permettait au jeune MacCormack d'entendre le moindre battement de son cœur, de sa poitrine à ses oreilles, jusqu'au bout de ses doigts. Il ne savait pas s'il avait peur. Il ne le fallait pas. Il ne voulait pas. Il s'écrasa contre Ryann, qui s'était soudainement arrêtée sans le prévenir. Il étouffa le gémissement qui comptait sortir de ses lèvres, alors que la jeune rebelle n'avait pas bougé d'un simple pouce, nonobstant la taille et la force de son camarade. Elle se tourna pour lui faire face, une simple moitié de son visage illuminé par des lumières très faibles dont il ne connaissait pas l'origine. Elle ressemblait à une déesse, prête à déclencher sa colère sur l'univers. « Rappelle-toi de ne pas faire le con. Ne prends pas de risques inutiles. Tout ira bien. » Ensuite, elle s'éloigna rapidement, ne donnant pas le temps à Maxwell de lui répondre quoi que ce soit. Il inspira un bon coup, avant de descendre les quelques marches qui le séparaient de la foule chuchotante. Bien évidemment, les quelques agriculteurs qui s'étaient retrouvés ne dansaient pas en pleine lumière. La lumière était assez faible, et leur chuchotement se confondait avec le vent. Cependant, tout était tellement... évident. Comme si... Les quelques pièces du puzzle que MacCormack possédaient s'imbriquèrent en l'espace de quelques secondes. Un rictus aux lèvres, il se rendit compte qu'il n'avait plus peur. Que pour une fois, il était prêt à agir.

Nonobstant tout cela, Maxwell fut quand-même surpris de l'arrivée des Pacificateurs. Il faillit s'étouffer quand l'un d'entre eux, Hannibal, serra le cou de sa chemise, le traînant vers lui. Certes, il s'était présenté en se raclant la gorge, mais ce n'était pas pour autant qu'il s'y était préparé. En réalité, ce contact était très doux, comme s'il n'était là que pour lui faire un simple coucou, comme s'il n'avait aucune envie de lui faire de mal. Étrange ironie, n'est-ce pas? « MacCormack, peut-on savoir la raison de ce rassemblement? » Le jeune brun ne put s'empêcher de sourire, en dépit de la situation dans laquelle il se trouvait. Le rire qu'il étouffa s'entendit clairement dans la Grande Place. Certains avaient pris leurs jambes à leur cou, sûrement poursuivis par d'autres Pacificateurs. Il espérait seulement qu'ils soient suffisamment rapides pour ne pas se faire attraper. « Rozan. Toujours un plaisir de te voir aussi. » La petite note de sarcasme qu'on aurait facilement pu entendre dans sa voix était tout sauf involontaire. Le jeune homme haletait doucement, et il ne pouvait pas nier que c'était en partie dû à la peur qui lui serrait le ventre. Son cerveau était en ébullition, alors que les mots de Ryann s'y tortillaient. Pas de risques inutiles. Pas de risques inutiles. C'était quand-même bien plus facile à dire quand on était pas coincés face à une armoire à glace. « Et pour répondre à ta question... » Il porta sa main jusqu'au cou de sa chemise, voulant la remettre à sa place – chose qu'Hannibal n'avait pas jugé nécessaire. Les mots de Ryann tournoyaient dans sa tête. Pas de risques inutiles. Soit, ne pas lui donner de raison de faire recours à la violence. « Qu'est-ce que tu veux que des pauvres agriculteurs fassent au milieu de la nuit dans la Grande Place, sachant très bien que personne n'aurait de mal à les attraper? » Il avait levé de façon involontaire l'un de ses sourcils. Il savait très bien ce qu'ils pouvaient faire. Préparer une attaque. Se rebeller. « On a un problème de taupes. » S'il l'avait pu, il aurait éclaté de rire. Bien évidemment qu'il ne s'agissait pas d'un problème de taupes. Mais le jeune MacCormack n'avait pas grand-chose à se reprocher, exception faite pour le fait d'avoir été dehors jusqu'à tard. Ceci étant dit, il n'était pas sûr que cela pouvait être puni avec la mort. « Elles ne sortent que la nuit. Et elles abîment notre récolte. On n'avait pas le temps de demander de l'aide. On a un convoi à remplir pour midi. » Ce n'était pas un véritable mensonge; le Capitole s'attendait vraiment à ce que leur convoi parte le lendemain. Hannibal pouvait très bien vérifier cela dans les archives ou papiers officiels – il aurait trouvé la ''commande'' du Capitole. Entre guillemets parce qu'ils n'avaient pas vraiment le choix. « Tu peux vérifier. Pas d'armes. Pas de bombes. Pas de fourches. On n'a rien du tout... sauf nos poings contre les taupes. » Le jeune se voyait très mal se battre avec ledit Pacificateur, mais s'il fallait en venir jusque-là... Il ne savait pas ce qu'il aurait fait. Il aurait juste fait de son mieux pour survivre.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Tapage nocturne +Maxwell   Tapage nocturne +Maxwell Icon_minitimeMar 16 Aoû - 9:17


MAXWELL AND HANNIBAL

Tiens, quand on pense à mal ça finit toujours par nous tomber dessus non ? C'est pas vraiment comme ça qu'il voulait que les choses se passent. A vrai dire, Hannibal n'avait pas imaginer les choses comme ça. Il... N'avait pas imaginer les choses tout court d'ailleurs. Son idée n'avait pas été de trouver une petite graine de rebelle ici même dans le petit district de la graine. Ouh làlà quel humour. Il aurait préféré ne pas tomber sur quelqu'un à cette heure si tardive. Parce que ça engendrerait un bon grand nombre de choses finalement. Parce qu'il allait devoir s'amuser avec les petits rebelles maintenant... Bon ceci dit ce n'étais pas si contraignant. Parce que bon dieu ce qu'il aimait se croire utile ! Il aurait bien aimé suivre la conversation parce que ça aurait certainement été utile pour sa petite vie de pacificateur. Si il se sentait inutile, découvrir des rebelles dans son district pouvait particulièrement aider. Aider à devenir quelqu'un! Yeupi. C'est motivant comme idée non? Avoir enfin un travail un minimum intéressant. Oh non pas qu'il n'aime pas les gens du district, (de toute façon Hannibal n'arrive pas à apprécier grand monde) mais il aurait préférer de gérer la sécurité au Capitole. Ou s'occuper des rebelles comme Hunter lui avait fait savoir. Il aurait bien aimé bosser autre part. Enfin, on s'éloigne du sujet non? On était en train de parler de nos copains les rebelles. Enfin, est-ce qu'ils étaient des rebelles. A première vue, c'était juste des gamins qui étaient sortis discuter autour de chez eux. Même avec le couvre feu quelques courageux sortaient braver le froid et les dangers pour se retrouver. Hannibal le faisait lorsqu'il était plus jeune. Il passait son temps près du grand lac dans son district. Mais le fait est ici que ce n'était pas des gamins, ou pas seulement des gamins. Et que reconnaitre quelques têtes dans le tas n'était pas non plus avantageux pour eux. Les visages lui auraient été inconnus, ou bien ils auraient été de ceux qu'on apprécie, il aurait passé l'éponge, peut-être réprimander mais rien de bien sévère. Maintenant ça allait être différent. Parfois, ça va ce n'est pas dans la majorité des cas, mais parfois Hannibal se demande quelque lui foutait là. Pourquoi il avait eu l'idée de devenir le pacificateur le plus détesté de son district. Parce qu'il avait été gosse aussi l'Hanni. Il avait déjà eu des rêves de gosses. Mais ça n'avait pas vraiment fonctionné. Et la seule chose qu'il avait fait c'était pleurer sur ses espoirs détruits. Alors, le garçon avait eu d'autres idées, d'autres rêves, d'autres vengeances. Une fois il avait pensé se présenter aux jeux. Personne ne l'attendait à la maison. Si il gagnait c'était beau. Sinon tout le monde s'en foutrerait et les choses de deviendraient ce qu'elles avaient toujours été. De la merde enroulée d'or. Ça aurait été mieux pour eux en cet instant...

Coucou, c'est la merde qui vous tombe dessus! Voilà. Pour clarifier c'était un peu ce qui se passait pour les jeunes ici présent. Le fait est qu'Hannibal avait déjà choisit sa cible. Il n'allait pas laisser Maxwell à un autre pacificateur quand-même! Ça aurait été particulièrement du gâchis! Eux deux qui étaient si potes! Potes comme cochons... Comme avec son frère d'ailleurs. C'était une jolie histoire d'amour entre Hannibal et la fratrie MacCormack. Fratrie des plus sympa...« Insupportable... »  Le mot est plus lâché pour lui-même que pour le garçon qui rit en face d'un pacificateur. La plupart du temps Hannibal se demande ce qui le retient de lui foutre une balle entre mes deux yeux à ce petit con de Maxwell. Et puis il se rappelle qu'il représente la loi. Et que malheureusement lui n'est pas autorisé à tuer si facilement... « Tu trouves la situation amusante Maxwell? Pas besoin qu'il réponde à la question pour connaitre la réponse. Le gamin trouve tout drôle. La main se serre sur la matraque qu'il tient à la ceinture. Elle va peut-être servir plus tôt que prévu. Le pacificateur regarde le garçon, il ne partira pas avant un bon moment et dans un état peut-être différent. Pour l'instant tout est calme mais l'énervement commence déjà à poindre chez Hannibal. « J'ecoute... »  Ouh, le pacificateur s'attend à de grandes choses de sa part. Question mensonge, Maxwell ne s'en sort pas trop mal. Hannibal attend donc le mensonge de qualité avec impatience... « Cracher sur le dos des uns les autres, voler l'herbe du voisin, critiquer la façon dont les plantes poussent dans le coin... Ne me prend pas pour un con Maxwell. T'es pas un agriculteur ordinaire. »  La voix commence à monter un peu plus dans les aigus. Il déteste ça au dernier point. Être pris pour un con... Maxwell le sait très bien. « Un... Problème de taupes... »  Le brun le regarde incrédule pendant quelques secondes avant de rire à s'en péter l'estomac. Déçu. Déçu par ce mensonge. Entendu dans la bouche d'un autre il aurait pu être plus crédible. Là il est juste... Ridicule. « Maxwell... Si tu avais suivis en cours, tu aurais apprit que les taupes sont myopes et n'ont aucune conscience du jour et de la nuit. Hors je n'en ai jamais vu une ici. »  Se passant la langue sur les levres, le pacificateur croisa les bras. Le convoi il savait très bien que ce n'était pas un mensonge. Le reste... « On pourrait vérifier avec tes autres "chasseurs de taupes" non? » 

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MessageSujet: Re: Tapage nocturne +Maxwell   Tapage nocturne +Maxwell Icon_minitimeDim 21 Aoû - 7:18

TAPAGE NOCTURNE
hannibal & maxwell


Le jeune agriculteur regardait le grand Pacificateur, déjà prêt à partir en courant s'il le fallait. Bien évidemment, il espérait s'en sortir sans problèmes. Cependant... il n'était pas sûr de pouvoir compter sur Ryann si lesdits problèmes venaient à lui. D'un côté, il le savait très bien et il n'avait jamais demandé à son amie d'être là pour lui. De l'autre, il devait quand-même avouer que ça l'aurait rassuré de pouvoir compter sur une aide extérieure dans une telle situation. Pendant ce temps, Rozan s'amusait à faire une liste des défauts du jeune brun, chose qu'il trouvait très amusante. Son expression restait cependant sarcastique, presque blasée, comme si ce ''contrôle'' était quelque chose de courant, qui n'avait rien d'impressionnant ou intimidant. Fort heureusement, il était étrangement doué quand il s'agissait de mentir – chose que le Pacificateur semblait avoir compris. Comment, il l'ignorait – le hasard, sûrement. « Cracher sur le dos des uns les autres, voler l'herbe du voisin, critiquer la façon dont les plantes poussent dans le coin... Ne me prend pas pour un con Maxwell. T'es pas un agriculteur ordinaire. » Il avait presque envie de lui répondre que suis-je, alors? Un loup garou? Un vampire? Le jeune n'était rien de tout cela. Il s'agissait d'un simple citoyen comme tant d'autres – pas une grande menace pour un état tel que Panem. Même s'il avait appris à utiliser de son cœur, ce n'était en rien un danger pour le gouvernement. Ça, il le savait très bien. Ceci étant dit, il risquait quand-même sa vie à cause de la chasse aux rebelles. Même s'il n'en était pas un, il n'était pas sûr que cela change grand chose. Après tout, pourquoi garder en vie quelqu'un sur lequel on a des soupçons sachant qu'ils pourraient être justifiés? « Un... Problème de taupes... » Maxwell afficha son sourire le plus étincelant et innocent. Des taupes, il en avait vues. Ce n'était absolument pas la raison pour laquelle il se trouvait entouré d'autres agriculteurs cette nuit-là, mais ça, Hannibal n'était pas obligé de le savoir. La vérité n'avait pas sa place dans son cas – tout ce qui comptait était de rentrer chez lui en vie. Il était presque sûr qu'il pourrait partir sans problèmes s'il dénonçait Ryann et ses camarades mais... il préférait se retrouver couvert de sang plutôt que de la trahir. Il ne savait pas ce qu'il aurait fait s'il avait eu le choix entre la mort et la trahison. Il espérait ne pas avoir à l'apprendre. « Maxwell... Si tu avais suivi en cours, tu aurais apprit que les taupes sont myopes et n'ont aucune conscience du jour et de la nuit. Or, je n'en ai jamais vu une ici. » Ses joues rougirent. Fort heureusement, il était beaucoup trop foncé pour que qui que ce soit le remarque. Il avait tout simplement sauté sur la première excuse qui lui était venue à l'esprit. Il ne s'était pas attendu à ce qu'Hannibal soit autre chose qu'une armoire à glace sans cerveau. Nonobstant tout cela, il refusa de rester en silence. Cela aurait voulu dire qu'il était coupable, et qu'il n'avait rien à répondre. Or, il préférait éviter cela. « Tu sais... les animaux sont bien plus intelligents que les humains. Les taupes ne sortent pas le jour car elles sentent qu'on est là. Or, elles n'ont pas envie de crever, donc, elles ne sortent pas. Assez facile comme concept, non? » Pour une fois, il devait avouer que les taupes avaient un clair avantage sur lui. Certes, s'il était sorti, c'était pour une très bonne raison, mais ce n'était pas pour autant que c'était plus judicieux. À vrai dire, il devait aussi avouer que la plupart de ses choix ne l'étaient pas du tout. Mais ça ne servait à rien de se plaindre dans sa tête – il était dans le pétrin, et il devait s'en sortir aussi rapidement que possible. Si possible sans perdre de membres, ou pire, sa tête. « Et quant au reste... c'est tout sauf étonnant. Pour voir ce qu'il se passe dans les champs faudrait y travailler – et ce n'est pas ton cas, fort malheureusement. » Ce dernier point n'avait rien d'un mensonge inventé sur le champs pour s'en tirer d'une mauvaise passe. La vie des champs était extrêmement dure, et à ses yeux, on ne pouvait la comprendre que si on était l'un des agriculteurs concernés. Ni le Capitole, ni les Pacificateurs pouvaient ne serait-ce qu'imaginer quel genre d'existence ils menaient – en partie à cause d'eux. Hannibal ne semblait pas démordre, cependant. « On pourrait vérifier avec tes autres "chasseurs de taupes" non? » Le jeune était sûr que le petit ton sarcastique n'avait rien d'involontaire. Il baissa son regard le temps d'un instant, souriant d'incrédulite. Assez rapidement, cependant, ses yeux étaient à nouveau fixés sur Hannibal, tels des chiens de faïence prêts à sauter l'un sur l'autre. Pour l'instant, par contre, Maxwell ne voulait pas avoir à se battre. Si les mots pouvaient l'aider à s'en sortir, alors tant mieux. Si ce n'était pas suffisant... « Ce serait avec plaisir s'ils n'avaient pas été effrayés par ta présence. J'pense... Je pense qu'ils n'avaient pas envie d'être punis pour des crimes qu'ils n'avaient pas commis. Tu sais, comme la plupart de vos ''coupables''. » Il avait repris exactement le même ton sarcastique que Rozan, ni plus, ni moins. « On peut aller voir si tu veux. Mais à ta place, je resterais ici. Une fois la nuit tombée, c'est assez dur de s'y repérer, et ce serait dommage qu'on t'arrache une jambe tout simplement car t'as pas vu où tu mettais les pieds. » Le jeune brun était parfaitement conscient des sous-entendus dont il venait de charger l'air. Mais comment aurait-on pu prouver qu'il était en train de menacer le grand Pacificateur? Après tout, il était vrai que certains dangers se cachaient dans les hautes herbes dans lesquelles ils disparaissaient pour travailler. Ce n'était pas pour rien que beaucoup d'entre eux avaient de grandes cicatrices avec toute une histoire derrière. « M'enfin, à toi de voir. Ce serait dommage de gâcher une soirée toute entière pour des simples soupçons infondés. Y'a des gens qui travaillent, demain. » Il avait très envie de croiser ses bras, tout en levant un seul de ses sourcils – c'était presque naturel pour lui d'exprimer son mépris d'une telle façon. Cependant, il ne le fit pas. Il n'avait pas envie de pousser le bouchon trop loin – même s'il savait que son approche n'était pas des plus pacifiques – et, encore plus important à ses yeux, s'il croisait ses bras il n'allait pas forcément pouvoir se défendre. Or, être sans défense face à un Pacificateur enragé ne l'enchantait pas des masses. Bien évidemment, Hannibal n'était pas censé faire recours à la violence si ce n'était pas nécessaire – mais cette dernière notion était étonnamment floue, et de toute façon, le jeune MacCormack préférait jouer la carte de la sûreté, histoire de ne pas creuser sa tombe pour quelques minutes de moqueries. Un bruit assez fort fit sursauter Maxwell, qui se retourna dans la direction d'où il venait. Il n'y avait pas de doutes quant à son origine – il s'agissait de coups de feu, incontestablement. Une simple goutte de sueur glacée coula très lentement le long de son dos. Il espérait de tout son cœur que Ryann – ainsi que ses amis – était en sûreté, et qu'elle n'était pas en train de se vider de son sang sous le regard sadique des collègues à Rozan. Assez rapidement, cependant, il se retourna, toujours en fixant Hannibal. Tant qu'il ne savait pas ce qu'il s'était passé, il devait le garder avec lui dans la Grande Place. Cela faisait toujours un pistolet pointé sur Colt de moins. Entre-temps, sa main s'était serrée sans qu'il ne s'en soit rendu compte. S'il n'avaient tordu qu'un simple cheveu à son amie, il était prêt à enfumer lui-même leurs habitations. Il lui serait sauté dessus, s'il l'avait pu. Mais les derniers mots de Ryann tournoyaient dans son esprit. Pas de risques inutiles. Pas de risques inutiles. Il fallait bien respecter son – peut-être – dernier vœux.
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MessageSujet: Re: Tapage nocturne +Maxwell   Tapage nocturne +Maxwell Icon_minitimeMar 23 Aoû - 0:50


MAXWELL AND HANNIBAL


Maxwell se doutait sûrement que les choses ne se passeraient pas aussi bien qu'il le voulait. Non pas qu'Hannibal le pensait aussi, trouver des gens en pleine nuit e n'était pas souvent bon pour eux, surtout lorsque c'était la perche qui les trouvaient. (Déduisez que notre cher pacificateur ici présent, Rozan c'est la perche). Parce qu'en fait il aimait ça, que les gens n'osent pas vraiment le regarder. Il inspirait la peur chez les gens, et pour cela les gens le respectaient (ou du moins le craignaient) il n'y a pas grande différence entre les deux. On a souvent craint les gens que l'on respecte. D'une façon ou d'une autre d'ailleurs. Ceci dit, Maxwell ne le craignait pas. Ou bien, si il le craignait mais il ne le montrait pas et quelque part ça plaisait au pacificateur. Parce qu'il avait d'autant plus de raisons de frapper le jeune homme comme ça. Violence abusive *kof kof* il n'était pas le seul ceci dit. Mais non... Il avait eu une discussion avec les autres pacificateurs. Chacun tapait plus ou moins fort... Et chacun avait sa victime préférée. Maxwell gagnait la palme. Il était la personne qu'Hannibal préférait emmerder. Le fait est qu'il l'aurait bien fait arrêté mais, personne ne s'était encore plaint pour le procès à son compte... Il n'était pas le moment de faire arrêter quelqu'un sans avoir des preuves concrètes... Et même si Maxwell avait tout de cette petite graine de rebelle, Hannibal n'avait jamais réussi de le prendre sur le fait. Il n'avait jamais réussi à avoir la preuve concrète qu'il était un rebelle. Et c'était carrément décevant. Un ascenseur émotionnel à chaque croisement. Ceci dit, ce soir il avait peut-être moyen de le coincer... Disons que ça dépendait de sa compagnie. Et comme il s'était concentré sur le garçon et non pas les autres, c'était un mystère. Il pouvait peut-être interrogé les taupes? Heu... Il y avait un contre-sens ou pas? Question taupe on pouvait traduire par rebelle. Bon, ce n'était sûrement pas ça le sujet mais disons que les paroles de Maxwell lui avait tiré un petit rire. Décidément, les deux hommes avaient une relation bien étrange. On sentait bien qu'il voulait lui taper dessus, pourtant un sourire était planté sur les lèvres du jeune homme tandis que le pacificateur riait comme un abruti. Vu de l'extérieur ils devaient être assez gênants comme personnages... Et d'ailleurs, au sujet des taupes, pourrait-on savoir d'où vient le savoir du pacificateur à ce sujet? Comme si les taupes était le sujet le plus intéressant à écouter en cours. En plus, ce n'est pas comme si il venait de ce district là. Connaitre les sujets des taupes lorsque l'on allait en cours dans le 9, ça paraissait plus logique. Lui il venait du district du poisson... Il s'y connaissait surtout en poisson... Mais où était cette putain de logique... « Assez facile pour qu'apparemment tu ne le comprenne pas. Ecoute pour reprendre ta métaphore, tu es une taupe. Tu sors pas le soir parce que tu n'as pas envie de te faire buter. Ça ne te dis rien Maxwell?»  Le pacificateur lui lança un fin sourire. Aussi bizarre que ça puisse sembler (et tout était bizarre avec le garçon), son excuse semblait correcte. Du moins elle pouvait vraiment fonctionner et quelque part ça le mettait en rogne. Il se demandait si il disait la vérité. Une bonne grosse partie de lui criait que non et que le garçon était un menteur né. Ce qui était vrai apparemment, mais quelque part il se disait que c'était aussi possible les taupes... « Comme si ce n'était pas un travail de surveiller ta sale gueule au quotidien Maxwell. Si tu te crois seul travailleur tu peux peut-être l'écraser un peu. »  Oh oh, le jeune homme venait de piquer le pacificateur. Nombreux étaient ceux qui pensaient qu'être le "gardien de le paix" n'était pas un boulot entier. Hannibal riait souvent au nez des septiques. Peut-être que d'autres avaient des boulots plus physiques, mais nombreux étaient ceux qui ne bossaient pas non plus. Et ça le mettait parfois dans une rage folle de voir les gens critiquer. Parce que lui aimait la loi. La plupart ne faisait que passer outre. Ne pas venir cracher sur les pacificateurs après... « Oh Maxwell, la plupart de nos coupables sont punis pour une raison. Tu sais, comme le sera ton frère lorsque l'on aura mis la main dessus. Ne me fais pas croire qu'il n'est pas rebelle. Quoi t'as juste pas eu le temps de t'enfuir avec lui c'est ça? Triste histoire comment il s'est débarrassé de toi en te laissant ici... »  Le pacificateur lui offrit une mine triste en papillonnant des yeux. « Oh c'est vrai ce serait bête que l'un d'entre nous tombe, les chutes ça peut parfois être fatale...»  Encore une fois le pacificateur employa sa petite tête de chien battu. « Mais suis-je bête, je suis sûr que tu te ferai un plaisir d'ouvrir la voie non?»  Le brun soupira. Maxwell était peut-être un petit con mais dans ce cas là il marquait un point, Hannibal était habitué de marcher à l'aveuglette dans les marécages, il était capable de nager sans lumière mais le terrain ici était totalement différent de celui qu'il avait eu chez lui plus jeune. Il n'y avait pas vraiment de moyen de se repérer sans soucis. Et ça pouvait être mauvais pour lui. C'est pour ça qu'il soupira une seconde fois. « Oh, ce serait vraiment très bête alors de finir la nuit ailleurs que dans ton lit, arrête de faire chier Maxwell, tu sais très bien ce qui peut te tomber dessus. »  Franchement, franchement, Hannibal faisait de grands efforts pour se contenir. Il sentait bien le ton de voix et la posture qui voulait sortir mais pour l'instant Maxwell ne l'avait pas assez provoquer. Pourtant il le poussait à bout et l'homme respira un grand coup pour justement ne pas laisser ses coups sortir. C'était une mauvaise idée si 'on voulait voir la cargaison partir tranquillement demain. Ce qui pouvait poser problème avec un Maxwell cassé. Un bruit résonna aux oreilles du pacificateur et un fin sourire prit place sur ses lèvres. Ce bruit il le reconnaîtrait sûrement entre de nombreux bruits. Ce n'était pas des éclats de voix ou ce genre de bruits qui proviendraient d'une bagarre quelconque. C'était un coup de feu. Un bon vieux coup de feu. Hannibal secoua la tête en se reculant un peu pour sourire au garçon. « Oh, je crois bien qu'on a retrouvé ces taupes. Et que quelqu'un ne se lèvera pas pour travailler demain matin. Triste convoi... Alors Maxwell, tu vois je suis plutôt patient moi... Vous faisiez quoi sur la place tout à l'heure?» 

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Maxwell MacCormack
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△ occupation : agriculteur.


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MessageSujet: Re: Tapage nocturne +Maxwell   Tapage nocturne +Maxwell Icon_minitimeVen 26 Aoû - 17:27

TAPAGE NOCTURNE
hannibal & maxwell


Le vent se levait peu à peu dans la noirceur de la nuit et Maxwell tremblota légèrement – il essayait de se persuader que c'était uniquement à cause de la température, et non pas de la peur. Il ne pouvait pas se permettre d'être paralysé par la peur. Quelques simples mots tournoyaient dans son esprit, tel un mantra qui installait cette conviction dans son esprit. Son nom était Maxwell MacCormack, et il n'avait pas peur. « Oh Maxwell, la plupart de nos coupables sont punis pour une raison. Tu sais, comme le sera ton frère lorsque l'on aura mis la main dessus. Ne me fais pas croire qu'il n'est pas rebelle. Quoi t'as juste pas eu le temps de t'enfuir avec lui c'est ça? Triste histoire comment il s'est débarrassé de toi en te laissant ici... » Le jeune agriculteur serra sa mâchoire, tout en baissant son regard. Ses dents s'enfoncèrent dans sa lèvre, faisant couler le sang dans sa bouche. Il avait envie de le plaquer au sol. De lui écraser le crâne. De lui faire littéralement avaler les mots qu'il venait de cracher. Mais il ne fit rien de tout cela. Il avala sa rage, remontant tant bien que mal son regard, décidant de faire face à Rozan. Ce dernier l'avait incroyablement aidé, nonobstant la cruauté de ses mots. Parce qu'ils n'avaient pas encore tué Alexander. Son frère... il avait passé des mois entiers à craindre de croiser son cadavre dans une ruelle du Neuf. Après tout, le corps d'un rebelle ne méritait pas d'être dignement enterré, pas vrai? Hannibal ne lui avait pas appris la localisation de son frangin, mais ce n'était pas grave – son frère était en vrai, et c'était tout ce qu'il demandait. « Oh c'est vrai ce serait bête que l'un d'entre nous tombe, les chutes ça peut parfois être fatale... Mais suis-je bête, je suis sûr que tu te ferai un plaisir d'ouvrir la voie non? » En réalité, Maxwell n'avait aucune envie de lui montrer ses champs. Toute cette violence n'avait pas sa place dans son monde. Il ne voulait pas qu'elle en ait. Il ne voulait tout simplement pas de Rozan chez lui. « Oh, ce serait vraiment très bête alors de finir la nuit ailleurs que dans ton lit. Arrête de faire chier Maxwell, tu sais très bien ce qui peut te tomber dessus. » Il le savait bien. Peut-être mieux que Rozan même. Mais il n'avait pas l'intention de le laisser gagner. Et puis... il y eut les coups de feu au loin. Et le jeune MacCormack crut apercevoir de la joie dans les yeux de son ennemi – ce qui ne l'étonnait absolument pas. Après tout, il avait le doigt appuyé sur la détente. Pourquoi se serait-il soucié du bien-être de ses victimes? « Oh, je crois bien qu'on a retrouvé ces taupes. Et que quelqu'un ne se lèvera pas pour travailler demain matin. Triste convoi... Alors Maxwell, tu vois je suis plutôt patient moi... Vous faisiez quoi sur la place tout à l'heure? » Le jeune homme ne se laissa pas abattre par le poids que les mots du Pacificateur avaient posé sur ses épaules. Sa tête était bien haute, comme s'il s'apprêtait à partir à la guerre – ce qui n'était pas trop loin de la réalité, à vrai dire. Sa voix était pleine de confiance, comme s'il avait été le maître du jeu. Encore une fois, il avait de la chance de bien savoir mentir. « Tu serais étonné de savoir qu'il n'y a pas que les taupes dans la nature. Les forêts du Neuf sont tassées d'une énormité d'autres animaux – bien plus dangereux parfois. Or... j'espère pour tes chers amis qu'ils ne leur sont pas tombés dessus. Sinon, faudra demander des renforts du Capitole. » Maxwell ne pouvait pas en être sûr, puisqu'il était étranger à la manœuvre, mais il croyait dur comme fer à ses mots. Les rebelles n'étaient pas idiots, Maxwell le savait très bien. Il savait qu'ils ne pouvaient tout simplement pas avoir laissé une telle faille dans le système. Tout du moins, il l'espérait. Sinon, il ne voulait pas vraiment savoir ce qui se passait dans ces collines éloignées. Vraiment, vraiment, vraiment pas. « Et pour ton info... on ne faisait absolument rien d'illégal. N'a-t-on plus le droit de discutailler?» Un rire aussi faux qu’étincelant sortit des lèvres du jeune MacCormack, comme s'il avait fait la meilleure blague de la journée. Qu'est-ce qu'ils s'amusaient tous les deux ensemble. Il aurait presque eu envie que ça continue un peu plus si l'épée qui pendait au-dessus de sa tête n'avait pas été là. Après tout, ça aurait été quelque peu embêtant de se trouver dessous une fois le fil brisé. «On pourrait presque croire qu'on en est réduits à obéir à une autorité abusive. Ce serait absurde, non? » Sa voix était montée dans les aigus à la fin de sa phrase, de telle sorte que n'importe quel inconnu aurait très facilement compris que le jeune homme ne souhaitait qu'une chose: se moquer du grand et méchant Pacificateur. Il savait très bien que Ryann l'aurait giflé si elle avait été sur place – il était presque sûr que cela rentrait dans les risques inutiles qu'elle lui avait dit d'éviter. Mais... elle n'était pas là. Peut-être même qu'elle était en train de se vider de son sang pendant qu'ils causaient joyeusement. Alors, tout ce que Maxwell pouvait faire, c'était canaliser la violence de Rozan pour qu'il oublie de rejoindre ses chers amis. Du moins, c'est ce qu'il devait faire aussi longtemps qu'il le pouvait, pour que Colt ait suffisamment de temps pour prendre ses quelques os encore entiers et coure aussi loin que possible. Et s'il fallait le faire... Il était prêt à rentrer chez lui le crâne fracassé. « Tout aussi absurde que de savoir qu'un jeune agriculteur est mort à cause d'un pacificateur un peu enragé. Je ne pense pas que les taupes seraient très contentes. Heureusement que c'est juste une absurdité dont on a jamais été témoins, eh? » Le jeune homme s'était approché du Pacificateur, de telle sorte que la distance qui les séparait était extrêmement petite. S'il avait fait un ou deux pas de plus, il lui serait rentré dedans. Il sentait que l'air était chargé de tension – n'importe qui l'aurait ressenti. Il ne savait pas si la violence allait être de la partie. D'un côté, il ne le souhaitait pas vraiment, ne voulant pas vraiment voir son sang couler. De l'autre... il devait avouer que voir celui de Rozan ne l'aurait pas dérange tant que ça. « Et malheureusement je pense qu'on devra attendre avant d'aller voir nos amies les taupes. Elles courent un peu trop vite pour nous. Pour toi, surtout. Dommage, hein? » Ses poings étaient serrés, prêts à frapper là où il le fallait. Ses pieds étaient prêts à courir, insouciants des obstacles qu'il pourrait rencontrer sur son passage. Il ne savait pas vraiment ce qu'il comptait faire – ce qu'il devait faire. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il n'avait pas l'intention de finir à la morgue avant le lever du soleil.
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MessageSujet: Re: Tapage nocturne +Maxwell   Tapage nocturne +Maxwell Icon_minitimeDim 28 Aoû - 9:29


MAXWELL AND HANNIBAL

L'homme pencha la tête doucement sur le côté en laissant un petit sourire tordre ses traits. Il n'avait pas froid lui. Ce genre d'équipement que l'on offrait aux pacificateurs était particulièrement solide, et particulièrement bien isolé. Fait par le Capitol, lors de fortes températures il était réfrigéré de manière à ne pas avoir trop chaud. Et lorsqu'il faisait froid il donnait bien chaud. Malheureusement, le petit Maxwell ne possédait pas tout ça... Oh, l'attaque frontale faisait apparemment son effet, même si le pacificateur était trop grand pour suivre le regard baisé du jeune homme, l'attitude de ce dernier venait de changer plutôt radicalement. La confiance qu'il avait, légèrement entamée n'était malheureusement pas assez blessée pour qu'il se taise définitivement. Mais, Hannibal fêtait tout de même sa petite victoire. Ça le faisait réfléchir pendant quelques temps tout du moins. Et Maxwell n'ouvrait pas la bouche pendant ce temps là. Dictateur Hannibal trouvait ça très bien comme ça. C'était une assez grosse victoire que de coincer des "possibles" rebelles sur la place en pleine nuit, mais c'était une plus grosse victoire que d'imposer le silence à l'un d'entre eux. Particulièrement lui en fait...  Et Maxwell était un dur à cuire. Si le but d'Hannibal était de le pousser jusqu'à bout pour qu'il fasse une faute, c'était compliqué. Le gamin n'était pas stupide, il savait bien que les limites existaient, et qu'il ne fallait pas les dépasser en cas de présence d'un représentant des forces de la loi. Les coups de feu tombent particulièrement bien et le sourire qui fend encore plus son visage est carnassier, immonde, immoral. Comme le personnage. Hannibal ne fait pas dans la morale. Ni dans le social. Lui il gère la manipulation. Et pour l'instant il s'entraine sur l'esprit d'un jeune garçon sûrement assez tourmenté comme ça. C'est vrai que les taupes, grand dieu ça doit être vachement dur à gérer! Pendant un court instant, les sourcils de lhomme se rejoignairent. Il était cassé le Maxwell? Non pas que l'idée n'était pas sympathique, mais lancé des pics à un mur ce n'était pas particulièrement agréable pour ne pas dire rapidement soulant. Il avait l'impression de parler dans le vide. Mais finalement monsieur se réveilla. Au plus grand bonheur (ou pas) du pacificateur. " - Ahu... Dis moi Maxwell est-ce qu'il y a moyen de faire disparaître un corps dans les forets du district 9? Parce que je connais quelqu'un qui y ferait bien un tour... Et si les renforts du Capitol ne viennent pas, ça peut toujours est utile n'est-ce pas? » Les renforts ne viendraient pas avant un long moment, et puis ce n'était pas si grave si ils ne venaient pas finalement? On ne s'amusait pas tous ensemble à chasser le petit rebelle sur la place publique à pas d'heure? Surtout quand s'en suivait une discutions si passionnante avec un gamin si passionnant. Roh, les renforts? Inutiles. " - Non en effet vous N'avez pas le droit quand le couvre feu a été annoncé". Hannibal plissa les yeux. Parce que couvre feu il y avait non? Peu de gens osaient s'aventurer en dehors de leurs domiciles la nuit tombée dans n'importe quels districts. A part les plus téméraires et les plus stupides. Devinez quelle catégorie se tenait là, il n'y en a pour longtemps. " - absurde en effet. ". Il n'aime pas reconnaitre sa défaite mais ici et maintenant, le point revient à Maxwell qui trouve le moyen de lui clouer le bec. En effet le pacificateur est incapable de répondre à cela. Il ne veut pas être victime dun procès et le ton qu'emploie le jeune garçon est tout sauf innocent. Et ça peut vite lui retomber dessus. C'est pour ça que le silence lui parait être une meilleur option, et que, se redressant, Hannibal glisse sa main à sa ceinture, douce pression de la matraque contre sa cuisse. Ça le ramène à la réaliser. Connard de Maxwell... " - Dans tes connaissances on voit bien que la barrière entre agriculteurs et rebelle est bien trop mince... Qui sait, si la foret est dangereuse ça peut aussi être un animal? Les pacificateurs me semblent d'accord.". Son horrible envie d"m'envoyer la matraque contre la nuque du garçon s'intensifiait... " - Les taupes ça va bientôt ramper à même le sol...". Hésitation. Est-ce qu'il allait frapper? Son poing répondit à sa place en partant à la rencontre de la joue de monsieur.

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MessageSujet: Re: Tapage nocturne +Maxwell   Tapage nocturne +Maxwell Icon_minitimeLun 5 Sep - 14:42

TAPAGE NOCTURNE
hannibal & maxwell


L'envie de partir en courant était de plus en plus forte, tout comme la tension qui étincelait dans les airs. Il s'agissait de l'option la plus sensée pour quelqu'un dans un tel pétrin, mais... MacCormack ne voulait pas se rendre. Fuir, c'était ce qu'un coupable aurait fait. Ce que quelqu'un de peureux aurait fait. Et Maxwell n'était rien de tout cela. « Ahu... Dis moi Maxwell, est-ce qu'il y a moyen de faire disparaître un corps dans les forets du District 9? Parce que je connais quelqu'un qui y ferait bien un tour... Et si les renforts du Capitole ne viennent pas, ça peut toujours est utile n'est-ce pas? » Le jeune brun ne put s'empêcher d'étouffer un rire. Il savait très bien qui était le mystérieux inconnu dont Hannibal parlait. Or, il ne comptait absolument pas finir de la sorte – il refusait de le laisser gagner. « Pour quelqu'un qui les connaît suffisamment bien, oui. Un étranger en serait tout simplement incapable. Pas très difficile à saisir comme concept, non? » Il accompagna son sourire narquois d'un deuxième geste tout aussi méprisant; il croisa les bras, prenant Rozan du haut nonobstant les quelques centimètres qu'il avait de moins. Ensuite, l'étranger lui rappela les lois auxquels ils étaient censés obéir, tel un bon petit pantin du Capitole. « Non, en effet. Vous n'avez pas le droit quand le couvre feu a été annoncé. » Son ennemi soupira, las des arguments de l'autorité qui se tenait devant lui. Il savait très bien que s'il était en train de le retenir, ce n'était pas uniquement à cause du couvre feu. Maxwell le savait très bien, Hannibal l'ayant pratiquement avoué plus tôt au cours de leur conversation. Encore une fois, il l'avait l'avantage de l’autochtone face à l'étranger. Cet avantage n'allait pas le protéger du fouet s'ils en arrivaient là, mais ça lui permettait de prendre sa revanche sur Rozan. Elle n'était que verbale, certes, mais il avait besoin de tout le pouvoir auquel il avait accès. « Dans mes souvenirs, on n'a jamais autant insisté pour une telle infraction. C'est vraiment pas la peine de rester debout toute la nuit pour quelque chose d'aussi futile, non? Surtout quand lesdits coupables ont un casier parfaitement vierge. » Il savait qu'on n'avait rien à lui reprocher exception faite pour ce petit ''accident'' de couvre feu. Il y avait la question de son frère, certes, mais on ne pouvait pas vraiment lui reprocher les pêchés d'une personne autre que la sienne, n'est-ce pas? Dans tous les cas, Hannibal ne semblait pas partager son avis. « Dans tes connaissances on voit bien que la barrière entre agriculteurs et rebelle est bien trop mince... Qui sait, si la foret est dangereuse ça peut aussi être un animal? Les pacificateurs me semblent d'accord. » MacCormack aurait préféré passer directement au combat, au lieu de tourner au pot de la sorte. C'était un peu lassant, pour ne pas dire parfaitement inutile et quelque peu fatiguant. « Les animaux sont dangereux uniquement quand on s'y prend mal. Après tout, ce n'est pas étonnant qu'ils s'en prennent à des brutes qui envahissent leurs terres, n'est-ce pas? » Son air narquois était toujours là, mais il avait depuis longtemps décroisé ses bras, ne souhaitant pas être en position de désavantage au cas où le combat se soit concrétisé. Hannibal ne semblait pas bien content, et sa réplique suivant ne fit que confirmer ses doutes. « Les taupes ça va bientôt ramper à même le sol... » Maxwell ne pouvait pas véritablement dire qu'il avait prévu le coup. Certes, il y avait pensé et il était pleinement conscient du danger qui planait au-dessus de sa tête. Ceci étant dit, il y avait toujours eu la possibilité qu'Hannibal décide de le laisser rentrer sans lui tordre ne serait-ce qu'un cheveu. La surprise ne dura pas longtemps, rapidement remplacée par un cynisme inhabituellement terre-à-terre pour le jeune garçon, ainsi que la douleur. Rozan était un Pacificateur entraîné, et ses coups n'avaient rien de la rigolade. Le jeune brun porta sa main à sa joue, tout en prenant un air faussement surpris. Il savait qu'il risquait gros, mais pourquoi s'arrêter maintenant que la machine était déjà en route? « Voyons Hanni. Au vu de ton arrogance, je pensais que t'était un brin plus doué en sciences animales. Quand les taupes rampent au sol, c'est uniquement pour mieux sortir – et détruire – après. » Cependant, Maxwell n'avait pas l'intention d'en venir aux mains. Même s'il était pratiquement aveuglé par la rage, il se rendait quand-même compte de la supériorité physique de Rozan. Mais peut-être que lui, il n'allait pas avoir besoin de frapper. Pas avec ses mains en tout cas. Et ça l'aidait pas mal pour le coup. « A moins d’en pousser un à bout… quitte à se faire cogner dessus, j’entends » Les mots que Joshua avait prononcé lors de leur réunion avec d'autres rebelles tournoyaient dans son esprit. Il chassa rapidement son visage de son esprit, ne souhaitant pas vraiment fondre en larmes dans une telle situation. Maxwell avait témoigné lors d'un procès parmi tant d'autres, mais la coupable avait été acquittée – mais cela ne le décourageait absolument pas. « Et pourtant, je croyais qu'en tant que Pacificateurs vous protégiez les citoyens? Pour le coup... c'est plutôt raté. On arriverait presque à en croire que les rebelles ont raison parfois! Ce qui est complétement absurde, bien évidemment. » Les mots qu'il venait de prononcait lui auraient probablement causé bien plus d'emmerdes qu'un bras cassé si d'autres avaient été présents. Le jeune MacCormack ne savait pas grand-chose des groupuscules rebelles qui s'agitaient dans le coin, mais il savait – grâce à Ryann – qu'il n'y avait pas de registre des rebelles. Si cela lui avait empêché de savoir si son frère les avait ''officiellement'' rejoints, pour le coup ça l'aidait pas mal. Parce qu'Hannibal n'avait aucune preuve d'une éventuelle trahison de la part du jeune homme, dont le seul pêché avait été de sortir après le couvre-feu. « Et... je ne crois que malmener un ami des animaux soit de très grande aide. C'est comme les araignées, tu vois? » De plus, cela voulait dire qu'il ne pouvait absolument pas savoir s'il était un membre important ou non de la rébellion. Après tout, pour ce que Rozan pouvait en savoir, Maxwell aurait très bien être à la tête d'un groupuscule ou deux au sein du grand mouvement. « T'en tues une, et ses confrères viennent se venger. Plutôt sympa comme espèce, non? Pas autant que les taupes, certes. » Bien évidemment, il n'en était rien. Sa mort n'aurait pas entraîné de vengeance rebelle – il aurait été une simple victime du processus comme tant d'autres. Un cadavre anonyme, en somme. Dans tous les cas, il était sûr de ressortir gagnant du duel; soit Hannibal le laissait partir, et tant mieux pour lui, soit il s'acharnait sur le pauvre homme, lui donnant d'éventuelles raisons de le dénoncer si jamais l'occasion se présentait une deuxième fois. Son sourire étincelait de confiance. Même si le sang coulait dans sa bouche, il était sûr de s'en sortir, d'une façon... ou d'une autre.

///////

Maxwell essayait de marcher aussi dignement que possible – ce qui n'était pas forcément évident dans son état. Au moins, il pouvait marcher – ce que d'autres ne pouvaient pas forcément dire cette nuit-là. M'enfin, à vrai dire, il n'en savait rien. Il n'avait aucune idée de la situation dans laquelle Ryann s'était trouvée ou si d'autres agriculteurs étaient tombés sur leurs propres Hannibal – il était un peu trop occupé avec le sien pour faire coucou aux autres. Son cœur battait bien trop rapidement, et il sentait son pouls dans ses tempes; le sang coulait peu à peu le long de sa mâchoire, et chaque battement envoyait une nouvelle vague de sang sur ses joues. Néanmoins, son visage était serré dans la neutralité. Non pas qu'il n'éprouvait pas de souffrance, loin de là – mais il n'avait pas envie d'avaler le sang de qui que ce soit, encore moins le sien. Non pas qu'il ait fait saigner le Pacificateur qui l'avait attaqué, bien au contraire. Il essayait de se dire qu'il n'avait fait qu'être prudent, mais il savait très bien qu'il n'avait aucunement eu le courage de baisser sa main de la même manière dont Rozan l'avait fait. Outre cela, bien évidemment, il n'était pas vraiment entraîné à la lutte, et il n'aurait pas su comment riposter. M'enfin, au moins il pouvait marcher, n'est-ce pas?

Il avait depuis longtemps dépassé le lieu où Ryann et lui s'étaient retrouvés, sans jamais apercevoir la fille aux longs cheveux bruns. Il ne savait pas ce qu'il en était d'elle, et ils ne s'étaient pas mis d'accord sur un éventuel moyen de se retrouver si... si les choses ne se déroulaient pas comme prévu. Il n'avait pas essayé de l'attendre; non seulement cela l'aurait exposé à d'éventuelles attaques – quelle meilleure cible qu'un agriculteur malmené et souffrant, à moitié endormi sous un arbre? – mais en plus de cela, il avait vraiment besoin de rentrer. Il était plus ou moins sûr qu'aucune de ses blessures n'aurait pu être fatale, mais il fallait tout de même avouer que si non-traitées, elles auraient pu devenir bien plus embêtantes qu'elles ne l'étaient déjà. Il ne savait pas comment expliquer tout cela à sa sœur, mais il comptait penser à ce dernier souci une fois rentré: cela n'aurait servi à rien d'y penser avant d'être chez lui... et penser au destin de Ryann était encore plus inutile. Alors, la mâchoire serrée, il avançait dans la nuit, accompagné par la lune et les pierres du sentier.
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