Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: VI,2. Départ pour le Capitole (10) Dim 26 Juin - 20:34 | |
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79th Hunger Games “ départ pour le capitole ”
(c) mockingjaystaff La Moisson vient tout juste de prendre fin dans tous les districts. Après avoir acclamé ou pleuré le tirage au sort des jeunes tributs et fait leurs adieux à leurs proches, les tributs se rendent à la gare pour quitter leur district en compagnie de leur équipe de préparation composée de l'hôtesse et des mentors. D'un geste de la main, ou d'un simple regard, les habitants expriment leurs derniers regrets de perdre un proche avant de les voir partir dans le train.
les adieux Ce sujet est ouvert à tous les habitants du district, ainsi que l'équipe des jeux et les tributs. Vous pouvez poster pour un dernier adieu de la main ou juste une impression du court moment lorsque les tributs sortent de la voiture qui les conduit à la gare pour entrer dans le train.
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Alfie Ellsworth △ correspondances : 44 △ points : 0 △ multicomptes : ava & la compagnie △ à Panem depuis le : 17/06/2016 △ humeur : effrayé △ âge du personnage : douze ans △ occupation : tribut du district dix
| Sujet: Re: VI,2. Départ pour le Capitole (10) Jeu 7 Juil - 22:21 | |
| Alfie était perdu. Il n’avait même pas eu le temps de réaliser et accepter l’absence de sa mère qu’il s’était déjà retrouvé dans une voiture, direction la gare. D’ailleurs, c’était la première fois qu’il montait dans une voiture. C’était bizarre, mais il aimait bien. Il n’était pas beaucoup sorti avant, alors, les voitures, il n’avait jamais vraiment connu. Il en avait bien entendu passer devant chez lui, lors de rares passages de personnes fortunées, mais c’était tout. Un bruit de moteur, voilà ce qu’était une voiture pour lui avant. Mais ce jour-là, c’était autre chose. Quelque chose de beaucoup plus impressionnant. Il était dans une voiture, et tout le monde le regardait. Qu’est-ce qu’il aimait ça. Il se sentait important. Il n’avait plus l’impression d’être un indésirable caché chez lui. Mais ça ne lui faisait pas oublier cette absence. C’était si injuste. Alfie ressentait cette boule au ventre, celle quand sa mère lui refusait de sortir, même pour quelques secondes, en pleine nuit et sans risque. Sauf que cette fois, ce sentiment, c’était parce qu’elle n’était pas là. Tant de fois il avait souhaité ne plus voir que son visage, découvrir le district, mais ce jour-là ce n’était plus le même refrain.
Pourtant, lorsqu’il vit le train, il se remit à penser à la capitale et à ses merveilles. La voiture était devenue bien ridicule à côté. C’était donc ça le Capitole ? Et voilà qu’il avait déjà hâte de le découvrir. Cet intérêt soudain pouvait paraître étrange aux yeux des autres, mais comment ne pas y succomber quand on était habitué à si peu. Ne connaître qu’une seule maison, qu’une seule façon de vivre pendant douze ans, ça donnait envie de découvrir bien plus. Alfie avait envie. Et il aurait accouru dans le train s’il n’y avait pas eu cet espoir de voir un visage connu parmi la foule. Un regard, un sourire, un geste de la main. Alfie n’était pas gourmand. Il ne souhaitait qu’une chose : ne pas partir sans avoir dit au revoir. Et il en a eu, bien plus qu’il aurait pu l’imaginer. Il en a eu, oui, mais pas celui de la personne qui comptait.
Alors, Alfie quitta le district dix, sans doute pour la dernière fois, et sa dernière pensée fut pour sa mère absente. Et si en réalité elle ne voulait plus de lui ?
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