✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici. ✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6. ✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés ! ✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir. ✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous: rebelles. liam hemsworth pacificateurs. boyd holbrook district 13. cobie smulders & chris hemsworth vainqueurs. gemma arterton & elle fanning d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !
△ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011△ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
Sujet: VI,2. Départ pour le Capitole (04) Dim 26 Juin - 20:31
La Moisson vient tout juste de prendre fin dans tous les districts. Après avoir acclamé ou pleuré le tirage au sort des jeunes tributs et fait leurs adieux à leurs proches, les tributs se rendent à la gare pour quitter leur district en compagnie de leur équipe de préparation composée de l'hôtesse et des mentors. D'un geste de la main, ou d'un simple regard, les habitants expriment leurs derniers regrets de perdre un proche avant de les voir partir dans le train.
les adieux
Ce sujet est ouvert à tous les habitants du district, ainsi que l'équipe des jeux et les tributs. Vous pouvez poster pour un dernier adieu de la main ou juste une impression du court moment lorsque les tributs sortent de la voiture qui les conduit à la gare pour entrer dans le train.
Egidius Eideard
△ correspondances : 163 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 30/07/2015△ humeur : Moqueuse mes enfants, pourquoi changer les habitudes d'un vieux routard ? △ âge du personnage : 45 années à fouler le sol de ce ravissant lieu de villégiature qui porte le doux nom de Panem. △ occupation : Vainqueur à pleins temps depuis quelques décennies déjà, il a donc aussi déjà endossé le rôle de mentor mais s'occupe aussi en écrivant quelques romans.
can you save me? statut: Qui peut bien vouloir aimer un cynique pareil ? relationships:
Sujet: Re: VI,2. Départ pour le Capitole (04) Jeu 30 Juin - 20:58
Le Départ × ft District 4
Le sort s'était abattu, les sacrifiés avaient été choisis, enfin ils s'étaient choisis en l’occurrence et probablement pour de mauvaises raisons. Egidius nourrissait une pointe d'intérêt pour les raisons de la demoiselle qui s'était désignée, il avait capté quelques effusions à l'hôtel de ville qui semblait trahir une situation complexe mais presque imaginable dans l'esprit de notre quarantenaire expérimenté. Posé nonchalamment contre un mur dans le hall du bâtiment officiel, il avait attaqué un autre paquet de cigarettes dans un réflexe apparemment motivé par l'ennui mais qui se révélait plutôt être une arme contre ce qui allait advenir par la suite.
Cette suite finie d'ailleurs par arriver car bientôt l'heure du départ sonna et toute leur petite troupe de joyeux comparses se regroupa pour filer vers la gare où les derniers curieux et autres visages anxieux les attendaient. Tenant sa position d'observateur et jouant du prétexte de sa canne, Egidius fermait la marche pour garder un œil discret sur ce duo qui ne semblait guère fait pour s'accorder. La balle était à présent dans leur camp, ils pourraient tout aussi bien s'effondrer, comme se draper de fierté pour la jouer solitaire, ou bien ils tenteraient de trouver de l'aide. Ce n'est que dans ce dernier cas où ils auraient affaire à lui, notre mentor en avait trop vu pour perdre du temps à chaperonner des âmes qui ne savaient pas demander et s'affirmer. Et s'ils voulaient se réfugier dans les jupes de Dalhia... Ils allaient devoir esquiver quelques-uns des coups de pieds bien placés de la miss. Non les tributs du District 4 n'avaient jamais été véritablement choyés, à quoi bon dorloter une créature sous prétexte qu'on la guidait vers l'abattoir ? Ce n'était pas comme s'ils avaient une conscience à supporter.
Dans sa réflexion, Egidius ne portait pas grand intérêt aux badauds mais à l'approche du train son regard finit tout de même par se lever. Sa conscience s'éveilla à ce qu'il observait lorsque ses yeux en croisèrent d'autres juvéniles qui avaient échappé à la sélection de cette année. Il ne connaissait pas beaucoup de gamins du District, il préférait que cela soit ainsi pour ne pas se heurter à des problèmes qui auraient pu devenir émotionnels et dont inutile mais celle-ci il la connaissait. Il aurait presque pu se demander ce qu'elle venait faire là mais est-ce que cela avait une véritable importance ? Egidius l'observa ainsi un bref instant avant de reporter son attention sur la porte du train qui l'attendait, on ne faisait pas attendre le Capitole n'est-ce pas ?
Sujet: Re: VI,2. Départ pour le Capitole (04) Ven 1 Juil - 15:39
Départ pour le Capitole
You know her since she was a girl. Now watch her become a woman.
Les deux pacificateurs t'escortent. Vous finissez par décamper de l'hôtel de justice. Et ils te traînent dans la voiture. Tout va vite. Tout va trop vite. En fait, rien ne te convient, parce que toi t'as décidé que ça devait se faire à ta sauce. Le problème, c'est que t'as pas le temps. Ouais, une fois encore t'aurais voulu goûter à la chair d'un poisson cru. Une fois t'aurais voulu en capturer un dans tes pièges artisanaux. Une fois encore t'aurais joui de flairer à pleine narine le nectar enivrant et iodé de cette étendue d'eau exotique et incommensurable nommée océan. Ta mère à toi. Ta mer nourricière et salvatrice. Une fois encore t'aurais voulu arpenter les galeries du marché qui empeste mais que tu choies tant. C'est comme une drogue pour toi, tout ça. Au lieu, ils te jettent, comme un vulgaire bout de viande enclin à la pourriture, qui attire déjà quelques moucherons vagabonds pour y pondre leurs œufs. Un bout de viande jeté dans la cage des fauves. Dans la gueule des fauves. C'est vraiment ce que tu ressens quand on t'enfourne dans cette maudite voiture mortuaire. Une voiture, ce truc ? Un corbillard, plutôt, non ? Quinn Liddell et l'hôtesse ne tardent pas à t'étouffer encore davantage en prenant place sur le siège juxtaposant, alors que t'imaginais l'ambiance déjà à l'apogée de sa médiocrité. Tu leur tourne haineusement le dos. Et tu te concentres sur ton paysage natal qui défile sous tes prunelles impuissantes. Tu sens encore une larme te chatouiller le bout du nez. Une larme qui su échapper à ta froideur givrante. Une larme qui t'a vaincu. Toi, une gosse trop faible qui veut jouer dans la cour des grands. Une gosse précoce qui se croit tout permis. Trop précoce. Une môme qui a pas eu d'enfance, et qui mériterait bien une bonne correction. Mais t'aime tellement être comme ça, tu te trouves extasiante. Et le pire, c'est que tu peux même pas te donner une raison valide à toute cette mascarade. Tout ce cirque. Mensonge éternel, mensonge mortel, jeu de mensonges. Ouais, ça rime vraiment à rien. Te porter volontaire, c'était plutôt égoïste de ta part, bien joué. Tandis que d'autres se disent que cette année une pauvre fille maigrichonne s'est sacrifiée pour le grand bien du peuple du Quatre. Tu parles, toi tu penses jamais pour les autres. C'est pas demain la veille que tu accompliras un quelconque acte généreux ou altruiste. Alors, t'attends simplement d'être dans l'arène pour tromper l'attente, désappointer, décevoir ceux qui y croient encore, à ton cinéma mesquin. Du moins, ceux qui y ont cru au moins une fois. Surtout cette pauvre petite, Anna Weekley, pour qui le sort avait décidé de ne pas être tellement favorable cette année. Totalement pathétique. C'est pitoyable. T'as juste voulu t'échapper de cette pataugeoire, où tu fourrais les pieds depuis trop longtemps. Tes pieds épuisés, calleux, que seule la mort pourront sauver définitivement. T'as vécu trop de choses horribles, t'as déjà provoqué trop de choses horribles pour pouvoir te permettre de rester vivante. Tu seras décimée en direct devant tout Panem, et finalement pour l'âme ignoble à en gerber que renferme ton corps, ta chair, tes os, c'est déjà une trop belle mort. Ouais, et tu t'en accommoderas aisément. De toute manière, le chemin corrosif est tout tracé, et scellé. Tu peux plus faire marche arrière. Et tu repenses à ces quelques vers que ton père chantonnait quand t'étais plus petite, plus mignonne, plus naïve. Ton paternel était alors un homme aimant, il aurait été incapable d'élever la voix contre toi. Encore moins de lever la main sur ton petit corps menu, ou sur ton visage embrumé de vénusté enfantine.
« Puissions-nous nous retrouver, Sur nos sentiers étroitement liés, Nos cœurs fiévreux d'amour, nos regards larmoyants, Et nos corps renoueront comme deux vieux amants. »
Ça te fait sourire quand tu souffles sur la vitre, et qu'une buée opaque s'offre à elle, comme une putain offre son corps impudique et angélique. Du bout des doigts, t'y dessines un petit poisson, comme les animaux que tu griffonnais de tes ongles encrassés sur la porte de la remise, où ton père t'a enfermée durant dix ans. Dix longues années. C'est ta maison que t'abandonnes. Pour toujours, t'imagines. C'est ta maison ton amant dans la comptine de ton père. Mais c'est ton choix, à toi seule, de partir. Ce dessin simplet c'est ton adieu à toi, exaucé à ta façon. Tu ris nerveusement. Tu pètes les plombs à pas savoir ce que tu veux. T'aurais pu être peinarde là, au marché, à la mer, chez ton cousin. Mais tu te souviens que tu supportes plus cette vie monotone. Cette vie de péchés entamée non modestement. T'es plutôt du genre avide du mal. Y a que les jeux qui pourront te rassasier. Quand tu descends de la voiture à la gare, le train se dresse face à toi. Imposant, luxurieux, jouissif. Mais tu trembles pas. Tu ploies pas. Tu cilles même pas. Non, tu lâches rien face aux quelques caméras qui se livrent en duel pour éterniser le moment. Ce moment présent. Où la psychopathe Siwan Joráh pénètre dans le train pour s'envoler vers le trépas. Alors t'ignores toujours ton équipe, ton petit camarade carrière qui te répugne déjà, et tu franchis tout sourire le mur de caméras pour t'engouffrer dans le véhicule sur rails. Un sourire sincère à t'en crever la mâchoire, un sourire de joie, un sourire d'allégresse. Oui, t'as vraiment fait le meilleur choix.
△ correspondances : 263 △ points : 4 △ multicomptes : yorell t. moon (✝) △ à Panem depuis le : 26/05/2016△ humeur : d'outre-tombe △ âge du personnage : dix-huit ans △ occupation : tribut (79th)
can you save me? statut: célibataire et c'est très bien comme ça relationships:
Sujet: Re: VI,2. Départ pour le Capitole (04) Sam 2 Juil - 22:51
79th Hunger Games “Départ pour le Capitole ”
Les adieux ne furent pas bien longs. Je n'y avais pas apporté grande importance, puisque seule ma famille était venue voir, avec Abigail. Je restais concentré sur mon objectif: les regards insistants de mes instructeurs sur la grande place m'avaient suffi à ne pas perdre de vue ma mission première de tribut. Je devais faire bonne impression pour le Capitole et m'attirer les faveurs des sponsors. La clé, c'était ça. Ni plus, ni moins. Et il était hors de question que je passe à côté de ces précieux parachutes qui pourraient me sauver la vie dans l'arène. Je me projetais trop vite, j'en étais conscient. Quand je dus quitter la salle où j'attendais pour les adieux, je ne pensais pas encore à tout ce qui m'attendait. La seule chose à laquelle je songeais, c'était Hazel, mon amie. Elle n'était pas venue aux adieux. Je ne comprenais pas. Je ne savais pas quoi en penser. Peut-être qu'elle m'en voulait de m'être porté volontaire aux jeux. Elle n'avait jamais accepté mon statut de carrière. Elle tenait à moi, je le savais. Et aujourd'hui, j'avais signé mon propre arrêt de mort.
Sur le chemin, alors que la foule nous acclamait l'autre fille et moi, je ne parvenais pas à rester tranquille. Mon regard se baladait entre les visages que je connaissais de près ou de loin. Je me souvenais de mon père qui m'avait une fois de plus sous-entendu que je devais faire honneur à notre famille, mais aussi tout le district quatre. En voyant mes mentors, après, je m'étais dit de ne jamais pouvoir arriver à leur niveau. Ils étaient si cyniques et antipathiques. Mais ce n'était pas bien grave. Je les respectais, et je comptais bien ne pas être un poids pour eux. Je cherchais Hazel des yeux. Le train nous attendait tous. Nous, l'équipe pour cette année. Les portes étaient ouvertes. L'hôtesse était toute souriante et impatiente. Vite vite, il fallait se dépêcher ! Non, je refusais de partir sans retrouver Hazel du regard. Je grimpai les marches du quai. Encore quelques secondes, et je dirais adieu à ma terre natale. Je me pinçai les lèvres. Je tournai une dernière fois la tête. Et la chance voulut que le premier visage sur lequel je tombai fut celui de Hazel. Automatiquement, elle m'apaisa. Mais elle n'était pas heureuse. Elle avait les sourcils froncés, les lèvres pincées. Elle était en colère, et elle était malheureuse. Parce qu'elle savait que je ne reviendrais jamais. Et qu'elle allait devoir se débrouiller sans moi désormais. Mais elle restait peut-être en sécurité au district quatre, elle ne quitterait jamais mes pensées et mon coeur. Et lorsque les portes du train se fermèrent devant moi, je regrettais déjà de ne plus voir son si beau visage.