| Sujet: ksenia o'hara (i never watch the stars there's so much down here) Dim 22 Nov - 22:29 | |
| ksenia (adelaïde) o'hara❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Je m'appelle Ksenia. Ksenia O'Hara. Je suis née, et je vis, dans le District 2, vous savez, ce district où l'on vous apprend à tenir un couteau avant même d'être capable de compter, juste pour que l'on puisse rendre notre district fier de nous une fois lâché dans une arène où vingt-quatre gamins essayeront de vous buter. Je suis fille de rebelles. Comme ça, ça sonne plutôt bien non ? En vrai, c'est l'enfer. D'autant plus lorsque vous avez dix ans lorsque vote père se fait arrêté et exécuté et que votre mère en meurt de chagrin. C'est ballot, elle avait oublié qu'elle avait une gosse. Moi dans tout ça ? J'ai été élevée par mon oncle. Je ne vous cache pas qu'au début, c'était pas évident. Faut dire que plus pro-capitole que lui ... il faut y aller. Du coup il m'a pas mal fait payer l'hérésie de mes parents. Coup après coup, insulte après insulte. Y a mieux comme enfance, j'en conviens. Mais ça m'a endurcie. Je vais sur mes 21 ans, ce qui me dispense d'Hunger Games. Ce qui ne m'a pas empêché de voir plusieurs amis y aller, et ne jamais en revenir. C'est le jeu il parait. Moi, le seul jeu que je connaisse pour l'instant, c'est celui de la survie. Oh, y a pire que le deux pour ça. Surtout quand votre oncle, aussi taré puisse-t-il être, est dans le haut du panier. Vous pensiez réellement qu'il n'y avait pas une explication à son fanatisme pour le capitole ? Pour ma part, je me débrouille pas trop mal tandis que je suis apprentie au centre médical, et que je travaille dès que je peux chez un médecin vachement cool. Un peu bizarre, du type savant fou, mais il m'a toujours soignée lorsque mon oncle avait la main un peu trop lourde. Et en dehors de ça ? oh ... et bien disons, pour faire simple, que je suis les traces de mes parents. about games and relative.
QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ÉCHOUÉE ET DES REBELLES ? Je pense qu'il faut continuer à se battre, tout simplement. Mes parents étaient des rebelles, et ils étaient les personnes les plus justes et les plus intègres qu'il m'ait été donné de connaître. Bien sûre, je ne suis pas naïve, je sais qu'il n'en va pas de même pour tous les rebelles. De la même façon, je me doute que tous les habitants du capitoles ne sont pas des psychopathes assoiffés de sang. Quoiqu'il en soit, je soutiendrai toujours la cause rebelle, et ce quoiqu'il m'en coûte.
➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ? Qu'on ne s'y méprenne : j'aime mon district. Je suis extrêmement fière de venir du deux, et peu importe combien je critique les gens qui y vivent. C'est là que je suis née, que j'ai grandi, et que je mourrai peut-être. Par rapport à d'autres districts, je n'ai pas à me plaindre. Quand je vois les tributs du 11 ou du 12 par exemple... je suis heureuse d'être née ici. Après, on ne va pas se mentir : c'est le fonctionnement de Panem que je déplore, c'est le capitole qui me révulse, et de voir les citoyens du deux leur manger dans la main me révolte au plus au point.
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? Non. Purement et simplement, non. Il y a des images gravées en moi pour toujours, des cicatrices qui jamais ne disparaîtront, trop de détails pour un jour espérer être heureuse. Je sais que ces mots désoleraient ma mère, elle qui m'a toujours dit de vivre, et d'apprécier la vie malgré tout. Après, le problème dans ses mots est qu'elle s'est laissée mourir suite à l'exécution de mon père. Niveau exemple, il y a mieux, n'est-ce pas ? Toujours est-il que me concernant, je n'aspire plus au bonheur. Seulement à la liberté.
➺ QUE PENSES-TU DE L'ORGANISATION DE PANEM (DISTRICTS/CAPITOLE) ? La question est d'autant plus délicate que l'organisation semble être chamboulée ces derniers temps. Je parle bien sûr des mesures du nouveau président. Ce que j'en pense ? Du vent, purement et simplement. Je ne serai réellement satisfaite que lorsqu'il n'y aura plus de district, lorsque le capitole sera définitivement tombé. J'aspire à un système plus juste, où chacun aura les mêmes droits, où chacun aura les mêmes chances, et surtout, où chacun sera libre.
➺ SERAIS-TU CAPABLE DE TUER POUR PARVENIR A TES FINS ? La question se pose-t-elle réellement ? Bien sûr que j'en serais capable. Si la vie humaine n'a pas plus d'importance qu'un jeu télévisé aux yeux du capitole, pourquoi aurais-je des scrupules à quelqu'un se dressant entre moi et mes objectifs ? Évidemment, il est toujours plus facile de répondre à ce genre de question que s'y tenir réellement. Serais-je vraiment capable de tuer quelqu'un ? Au plus profond de moi, je le pense oui.
JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE n'est pas rare. DU COUP, MON NOM A 0 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE future médecin ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime énormément mon métier. JE SUIS DANS LE 2ÈME DISTRICT. AYANT 20ans JE ne peux plus PARTICIPE(R) AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story. Le noir. Le noir absolu. Ce noir à la fois angoissant et réconfortant. Celui qui vous envahit quand vous avez une migraine qui vous harcèle depuis plusieurs jours. Celui qui signifie que votre corps ne veut plus, ne peut plus. Celui qui dit merde au monde qui vous entoure. Ce noir où vous vous réfugiez, celui qui calme, qui rassure. Celui qui susurre « Respire. Tiens bon. » Celui qui vous isole du bruit, celui qui vous protège. De l’autre côté d’une porte en chêne bloquée par une armoire, des cris, des hurlements, des beuglements, des insultes, des mots dont le souvenir m’est bien égal. Une voix grasse, lourde, remplie de haine et de ressentiment. Vermine. Il me semble que c’est le mot qui ressort le plus souvent. Allongée sur mon lit cependant, rien ne m’atteint, tenue à l’écart par cette carapace qui m’entoure, cette carapace que je me suis construite au fil des ans. Un. J’inspire. Deux. J’expire. Tout à coup, une violente douleur à la joue vient me tirer de ma torpeur. Le noir, c’était pour cela. Je n’avais pas réalisé sur l’instant, trop sonnée peut-être, trop habituée sûrement. Je me lève difficilement, la gorge brûlante d’une course déjà oubliée. En deux trois pas, je me retrouve face à un miroir fissuré et salit, qui me renvoie une image approximative. Suffisante en tout cas pour dessiner du bout des doigts les contours de l’hématome qui se dessine déjà. Il m’a frappé. Cet oncle qui prétend m’avoir recueillie a recommencé, comme à chaque fois que quelque chose lui déplait. Comme trop souvent de ce fait. Un soupir las franchit la barrière de la porte. L’armoire qui bloque la porte tressaute. Je sursaute. Rien ne bouge. Un dernier coup, puis le silence. Le bourreau s’est lassé et s’en est allé. Je repose mon regard sur le miroir, défaisant le chignon flou qui maintenait mes cheveux au sommet de mon crâne. Les cheveux retombent sur mes images, tel un rideau d’ébène quoiqu’un peu désordonné. On dit que je ressemble à maman. Que j’ai ses yeux, ses lèvres, ses cheveux. Mais là, dans le miroir, je ne vois rien d’autre qu’une gamine qui essaie désespérément d’être adulte. Une enfant fatiguée, qui n’a rien avoir avec la grâce et la douceur de celle qui fut, jadis, madame O’Hara. Mais quelle importance de toute façon ? Elle est morte. Tout comme mon père. Je détourne le regard et le pose sur la commode qui bloque la porte. C’est fou ce que l’adrénaline peut vous faire faire. Mais au moins, je suis à l’abri, ne serait-ce qu’un instant. Ne serait-ce que jusqu’au moment où il va me falloir sortir, manger, travailler, ce genre de choses anodines qui deviennent rapidement pesantes lorsqu’un fou furieux vous hait. Pourtant j’ai appris à vivre avec. Cela n’a pourtant pas toujours été ainsi. Il me semble quand dans de lointains souvenirs, les frères O’Hara étaient liés. Aussi proches qu’ils pouvaient l’être. Puis, tout a vacillé. C’est la faute de ta salope de mère. Maman. Si seulement tu étais là, maman. Tu pourrais me rassurer, comme tu l’as toujours fait. Tu pourrais m’encourage aussi, me dire que je suis sur le bon chemin, que je prends la bonne direction. Celle de la rébellion. Serais-tu fière de moi, maman ? Toi qui étais si belle, si forte, si indépendante ? Je l’espère. Je l’espère sincèrement. Lasse, je me laisse retomber sur mon lit, les yeux fixés sur le plafond défraîchi. Partout ailleurs dans la maison, le mobilier est neuf, les peintures sont vives, les plafonds ornés de magnifiques moulures. Pas dans ma chambre. Pas dans cette pièce, délaissée, abîmée, dont le mobilier semble dater d’une époque lointaine. La pièce est vide. Une commode – qui fait à présent office de bloque-porte –, une table de nuit, une lampe capricieuse, et un lit. Rien d’autre. De toute façon, que faudrait-il de plus ? Un baldaquin gigantesque ? Une tapisserie venue tout droit du capitole ? Des tapis angora ? Oh, tout cela on le trouve. On le trouve de l’autre côté du couloir, chez Lucrezia, ma chère et tendre cousine. Ah, mon oncle l’aime tant, sa fille adorée. Gâtée, aimée, vénérée, idolâtrée, il n’y a jamais rien à reprocher à cette douce enfant. Pas même son comportement hautain, égoïste, égocentrique, frivole, insouciant. Pas même ce venin qu’elle crache dès qu’elle ouvre la bouche. Sa mère en est si fière, elle est si belle, dit-elle, avec ses boucles blondes et ses joues roses. Une vraie poupée. Une poupée qui n’a de cesse de me rappeler d’où je viens, et de la façon dont ma vie a été réduite à néant. Mon père, arrêté par les pacificateurs alors que je n’étais qu’une enfant, la balle logée à tout jamais à l’arrière de son crâne, ses yeux vides, morts tandis qu’il gisait sur le sol et que ma mère me serrait tout contre elle, tremblante, perdue, condamnée elle aussi sans même que nous le sachions. Un rebelle punit selon la loi de Panem. Il n’a eu que ce qu’il méritait. J’inspire un grand coup, tentant de me remémorer les souvenirs heureux, ceux du temps où nous étions ensemble. Une maison pas bien grande, mais chaleureuse. Une maison dans laquelle on riait, on chantait. Je ne peux que me souvenir des bons petits plats dans la cuisine, dont l’odeur embaumait tout l’intérieur. Un temps révolu, détruit, fichu par quelques envieux, quelques idiots. Des gens qui ne comprennent pas que les méchants, c’est pas nous. Mais dans le deux, les gens ne comprennent jamais rien de toute façon. Ils se contentent d’acquiescer à ce que le capitole leur ordonne, sans savoir de quoi il s’agit exactement. Ils me répugnent, tous autant qu’ils sont. Des gens qu’il faut anéantir. Pour le bien du district. Pour le bien de Panem. Des gens qu’il faut enfermer, tuer, mettre hors d’état de nuire. Mes mains se crispent, ma gorge se noue, la haine remonte, prête à se déverser telle une nappe de pétrole. Mais il ne faut pas. Dans ce théâtre hypocrite, il faut jouer son rôle, ne jamais s’en éloigner. Ne pas prendre de risques, jamais. Ou en tout cas, les calculer. S’assurer que chaque expédition nocturne, que chaque planque, que chaque message transmis, que chaque rebelle ne se fasse jamais prendre. Vivre une double-vie. Sourire aux pourris, tendre la main aux insurgés. Tenir le coup. Mentir sans faillir. Il ne s’agissait pas simplement d’un but égoïste, anarchiste, individualiste, mais de l’espoir d’un monde meilleur, repensé pour donner à chacun sa chance, pour laisser aux districts le droit d’exister, pour ne plus jamais voir un enfant tuer un autre enfant dans une arène artificielle, pour ne plus avoir à supporter les discours moralisateurs, tantôt répressifs tantôt progressistes d’un nouveau président élu par un processus pseudo-démocratique, pour ne plus avoir à se taire lorsque ses idées sont contraire au système en place, pour pouvoir s’exprimer, parler, dessiner, crier, chanter, pleurer, librement, sans craindre les gardiens de l’ordre, ceux censé nous protéger mais payés pour nous tuer. Panem aujourd’hui, Panem demain, Panem Toujours. C’est ce qu’ils disent. Mais demain n’a en rien besoin d’être similaire à aujourd’hui, encore moins à hier. Demain peut être différent. N’en déplaise à ces clowns parés d’or et d’argent, drapés dans de la soie et du satin. Il est temps pour Panem de se relever, de lutter contre l’oppresseur au lieu de courber la tête et attendre, l’air malheureux, que la Capitole daigne avoir un acte rassurant, affectif, envers ses districts battus, humiliés, martyrisés. Panem demain n’aura rien à voir avec Panem hier.
reality is here.
Bijour Alors, moi c'est Aahor. Aka Virginie. Aka feu Enora. Aka neverborn Hemera. Je ne suis donc pas nouvelle dans le coin, mais bon, je me présente quand même ( #JeSuisNarcissime) Vous le constaterez très rapidement, je suis belge (donc je dis des choses bizarres genre nonante, farde, plumier, drache, et parfois je jure en wallon did'ju !) mais rassurez-vous ! Je ne suis point une terroriste ! même si j'ai déjà volé des bonbons, mais chut. À part ça je suis étudiante en info-com, et accessoirement une workaholic, donc ne vous étonnez pas si je me plains constamment, faut bien relâcher la pression (mais plaignez les gens qui vivent avec moi en revanche.) Concernant HG, je suis fan, j'ai lu tous les bouquins, et vu tous les films. Même que j'aime Peeta d'amour, et que mon district préféré c'est le 2 :D Parce que Cato notamment. Ouais, je suis de ces gens chelou qui ont toujours pitié des méchants. Niveau RP, je rp depuis que j'ai 11 ans. J'en ai 21. Je vous laisse faire le calcul (vous pouvez sortir la calculette, je ne vous jugerai point. Enfin, si, un peu quand même.). Sinon, je fais partie de plein de fandoms, je suis sûre que l'on peut s'entendre sur plein de points J'ai fini de papoter. Adieu. Je vous aime. FEATURING anna christine speckhart © COPYRIGHT google & tumblr
Dernière édition par Ksenia O'Hara le Lun 30 Nov - 15:35, édité 7 fois |
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