pantalaimon thêta ganymède bluechain

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

Sûrement abattu par un civil fou du capitole. Dorénavant, je me vois mal revenir chez moi aussi facilement et je crois bien que si ma vie devait se finir, ça serait après avoir faire une mauvaise gourde en exécutant un ordre avec maladresse... Peut-être pas assez vite. En tout cas, je sais que ma vie est comptée, qu'après avoir arraché ma langue, ils m'arracheront rien d'autre pour laisser ma vie sauve. C'est une chance que je ne dois pas gâcher à faire n'importe quoi... Et pourtant, je ne sais pas combien de temps j'arriverais à tenir, l'échine courbée ! Et puis, ce sont tous des gens malades ici ! Ils parlent bizarrement, ils agissent bizarrement... J'ai la sensation d'avoir été enlevé par des extraterrestres. Enfin... C'est triste à dire, mais je sais donc que je crèverais seul, et que l'on se débarrassera de mon corps sans prendre la peine de contacter ma famille. Après tout, qui oserait connaître un muet ? Pfff. J'finirais dans une poubelle comme les plantes mortes et les animaux de compagnie mort aussi.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Beaucoup de choses. Quand je vois ce que je suis devenu dorénavant, je dis que ma vie ne vaut plus grand chose, aussi, j'ai été prêt à mourir pour les rebelles comme je pourrais encore l'être aujourd'hui. Certainement, je pourrais également me sacrifier pour mes proches, ce que je trouve logique, néanmoins... C'est toujours plus facile à dire qu'à faire et je sais pertinemment que je ne saurais réellement comment je pourrais réagir dans une situation délicate même en m'y préparant un minimum. Ainsi, je ne suis qu'un petit muet à la botte du Capitole, mais un muet qui a toujours malgré tout un peu de fierté en sa petite personne.

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE ?

La discrétion, l'agilité, la rapidité. Trois qualités qui m'étaient surtout utile autrefois où il fallait fuir et échapper à l'ennemi. Surtout lorsque l'on a pas vraiment la carrure pour se battre alors que j'eus toujours été aussi fin qu'une brindille. À présent, je dirais que je n'ai plus vraiment besoin de courir et de me montrer aussi aussi agile qu'un chat, mais la discrétion est quelque chose qui reste encore assez important, surtout en tant que muet. Les habitants du Capitol nous remarquent déjà à peine malgré nos tenues semblables aux leurs, c'est justement grâce à la discrétion que l'on sait faire preuve... D'ailleurs, il ne vaut mieux pas se faire repérer si l'on ne veut pas se faire sermonner... Ne pas causer des tracas, appliquer les ordres à la perfection.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Oui. Et ils sont tous morts. Moi aussi d'ailleurs j'ai faillis y participer, au plus grand désarroi de mes parents. Mais heureusement qu'un jeune homme a prit la décision de prendre ma place au vu de mon jeune âge... Peut-être s'était-il dit aussi qu'un moment, mes parents ne pourront plus avoir de bébés et qu'ils voudraient bien fonder une famille ? Et dire qu'actuellement ils se retrouvent une nouvelle fois tout les deux... À moins qu'ils aient une nouvelle fois prit la mauvaise décision de me remplacer par un autre marmot, qui sait... C'est triste quand même de se dire qu'ils ont été obligés d'avoir plusieurs enfants afin de prospérer leur lignée et avoir au moins un petit qui aurait lui-même des enfants sans être malgré tout assuré qu'ils survivront également. Plus malheureux encore, je n'ai pas eus le temps de me mettre en couple avec qui que ce soit. D'ailleurs, je ne l'ai jamais voulu à cause des jeux.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

drôle de question. Je me battais autrefois pour que cet acharnement s'arrête enfin. Que l'on ait plus à pleurer le décès de plusieurs enfants servant seulement à divertir nos maîtres insouciants.. Si je trouve que songer à mettre en place une telle boucherie, je trouve qu'il est encore plus cruel d'obliger les parents à voir leur progéniture se faire massacrer sans vergogne. Notre génération ne mérite pas se sort. Ils n'auraient pas mit ce genre de pseudo-divertissement, il y aurait eut alors moins de personnes qui auraient cherchés à se révolter... Sans doute moi parmi les premiers. D'ailleurs, peut-être ne serais-je pas né s'il n'y avait pas eut les jeux qui a arraché la vie de mes frères et sœurs.

QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ÉCHOUÉE ET DES REBELLES ?

Garder l'espoir. Je pense qu'il ne faut pas abandonner malgré les pertes humaines énormes, les emprisonnements ou les langues coupées... Pour moi, il n'y aurait pas pire que finalité de voir un peuple qui finit par abandonner définitivement après tout ces efforts menés. Et que les massacres recommenceront de plus belle sans que l'on puisse de nouveau espérer se relever à nouveau. Le Capitole prendrait des mesures plus drastiques encore afin de s'assurer que l'on ne chercherait plus à se dresser contre lui. La difficulté serait plus grande et la génération future, plus oppressée encore. En bref, si je n'ai plus la possibilité de crier haut et fort ce que je pense tout bas, je suis encore de tout cœur avec les rebelles, en espérant qu'ils chercheront à se battre encore.

➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ?

Meilleur endroit au monde. Enfin j'imagine...? À vrai dire, j'y passais que très rarement afin que le Capitole et mes parents ne se doutent de rien... Et du coup, que mes parents ne soient pas embarqués dans une histoire qui ne les concerne pas. Mais quand je vivais au District trois, rien nous assurait une sécurité totale... De plus, c'est encore pire alors que je me trouve dès à présent au Capitole en tant que Muet... Si un jour j'arrive à aller dans le district treize, je n'aurais pas à m'inquiéter de l’oppression du gouvernement, ou du moins... Pas autant que dans le District Trois ou à la Capitale.

➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ?

Ça dépend. D'un côté, je me dit qu'ils ne sont que de simples enfants qui ont eut la malchance d'être envoyé aux Jeux mais qu'ils ont finalement eut le bonheur d'être le dernier survivant à la fin de ces horribles divertissements. Ceux-là, je ne les déteste pas. Mais il y en a malheureusement qui accepte ouvertement les Hunger Games et qui s'en amuse... Habituellement, ce sont les carrières. Et cela, je les hais. En définitive, il y a aussi ces personnes qui ont tué les membres de ma famille dont je ne saurais jamais pardonné... Qu'ils soient également ensuite mort pendant les Jeux ou qu'il soit un gagnant d'ailleurs !

➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS ÉVÉNEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ?

Un peu. Il y a peut, j'étais encore avec les révolutionnaires qui se battent pour leur liberté. Vous pensez donc forcément que j'ai dû participer à quelques uns des évènements, ayant un rôle important ou non afin de combattre l'ennemi, le Capitole. Pas tout le temps, mais parfois... Et c'est malheureusement lors de d'une petite escapade basique que l'on a finit par me chopper... C'est misérable de ma part, je l'avoue. Mais j'ai un peu trop sous-estimer le Capitole.

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

Minable. Et pourtant, je n'étais pas un si mauvais travailleur, au contraire, je faisais même peut-être parti des meilleurs dans mon domaine. Seulement, j'ai jamais été reconnu pour mes capacités et cela ne m'a donc aucunement poussé à croire en mes compétences. Aussi, on me confiait aucunement de grands services au sein des rebelles, songeant du coup que l'on ne devait pas se risquer à assigner des missions suicides même s'il arrivait, lors des temps de crise, que mes aptitudes soient usées à des fins plus préoccupant sans que je ne créais pourtant de gros problèmes. On faisait seulement en sorte à prendre un minimum de danger. Autrefois, je pouvais donc dire que ma vie était pas si horrible que cela mais dorénavant, c'est différent. Je me sens honteux alors que l'on m'a fringué comme une poupée et je sais que ce n'est que les prémices d'une éternité de supplices.

➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR RÔLE, LEUR COMPORTEMENT ?

Ma plus grande peur. C'est de leur faute si aujourd'hui je n'ai plus de langue et que je suis à la botte du Capitole. Autant vous dire qu'ils ne me laissent pas indifférent, bien au contraire. À la fois je leur voue une haine terrible et en même temps, je suis apeuré face à eux... En réalité terrifié également qu'ils viennent à user de nouveaux des techniques de torture sur moi. Maintenant, je fais en sorte à les éviter un maximum et je prie en particulier pour ne pas tomber sur l'horrible monstre qui a osé m'ôter la parole. Je ne sais comment je pourrais me comporter face à ces hommes en uniforme. Sans doute me montrerais-je aussi doux qu'un agneau ! En tout cas, il est clair que je me montrerais beaucoup moins sauvage comme je pouvais l'être autrefois. Cependant, malgré le fait qu'ils incarnent la violence, je me dis que malgré tout, ils ne sont pas les personnes les plus à craindre ou à accuser. Ils ne sont que des pions comme les habitants des Districts. Peut-être même que certains n'ont même pas le choix et se laissent lâchement manipuler comme les gamins que l'on envoie dans les Jeux.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Plus ou Moins. Même s'il est pratiquement impossible pour moi de l'obtenir dans la situation où je me trouve, je me dis que si je me trouvais à la place de ces habitants existant au Capitole, alors j'aurais atteint le bonheur, je ne craindrais plus de ma vie et je choisirais comment les autres devront vivre également. Ça serait au tour des autres de pleurer de leur sort et d'assurer les conséquences de leurs actes. Néanmoins, je ne sais pas si vraiment il est possible d'atteindre le bonheur... Il paraît même que ceux qui se trouvent au plus haut de l'échelle arrivent aisément à s'ennuyer.

➺ QUE PENSES-TU DE L'ORGANISATION DE PANEM (DISTRICTS/CAPITOLE) ?

Elle est injuste, bien évidemment. Les Districts travaillent pour le Capitole et le Capitole ne donnent rien en retour. Encore mieux : ils nous martyrisent, tuent des enfants parce qu'ils trouvent ça cool et font leur maximum pour nous rendre misérable tandis que nous sommes encore là à accepter ce qu'ils font envers nous, juste afin d'espérer obtenir la paix et la sérénité. Et si notre quotidien se résume pourtant à être totalement alarmé de ce qu'il pourrait se passer le lendemain, certains sont encore assez sots pour croire au Capitole. Voilà ce que l'on représente pour eux : de vulgaires animaux qu'ils ont bien cru réussir à rendre docile en les domptant. J'avoue qu'après avoir été torturé et perdu ma langue, je suis bien plus calme, mais cela ne veut pourtant pas pour autant dire que je compte l'être éternellement.

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Moins inquiet qu'autrefois. Avant, j'avais des proches que je devais protéger. Avant, il y avait moi qui devait se présenter. Mais maintenant c'est finit. Plus aucun Bluechain ne se présente à la moisson. Ils sont soient vieux ou morts, pauvres malheureux que nous sommes. Après, je ne dis pas que ça me fait de la peine de voir les Jeux de la Faim continuer d'exister encore et encore en emportant avec lui, de pauvres gamins qui finiront par mourir tristement dans l'arène. C'est toujours difficile de passer par ces moments lorsqu'au Capitole, c'est jour de fête. Mais, bien que cela soit malheureux à affirmer, c'est quand même moins douloureux de savoir que l'on ne perdra plus de proche à cause de cette organisation infâme.

➺ SERAIS-TU CAPABLE DE TUER POUR PARVENIR A TES FINS ?

Totalement. Et même du pire ! Massacrer des enfants du Capitole pour prouver que leurs actes sont infâmes est, par exemple, quelque chose que je n'hésiterais pas à faire, rien que pour secouer un peu cette bande de dingue qui s'amuse à voir les nôtres s'entretuer. De toute manière, dans cette société, soit tu manges, soit tu te fais manger. Il n'y a pas de place pour la pitié et en tant que rebelle, on a dû parfois faire le mal pour obtenir le bien. Une partie de moi crierait que je ne devrais pas m'abaisser au même niveau que ces assassins, mais je me dis que Panem a connu assez d'injustice pour que la situation se retourne à notre faveur, avec la manière la plus forte qu'il puisse y avoir... Ils veulent des combats de coq ? Ils vont nous connaître plus sauvage encore.

➺ A QUOI ASPIRES-TU LE PLUS DANS LA VIE ?

Maintenant ? Être libre. Je crois que c'est le rêve de tout ceux qui ont eut le malheur de naître dans les districts. Espérer un jour que l'on ne sera plus les esclaves du Capitole. Pire dans mon cas alors que je joue dorénavant les soubrettes muettes, constamment humilié, peut-être même considéré encore plus bassement que les citoyens des districts. J'ai constamment la sensation que l'on me surveille bien plus que l'on ne faisait autrefois alors que je représentais un simple civil bon à être usé au boulot... Et que le moindre écart pourrait me faire couper la tête.

➺ QUEL SERAIT LE PÉCHÉ CAPITAL QUI TE REPRÉSENTERAIT LE MIEUX ?

L'envie. Il fut un temps où je ne cessais de rêver du Capitole et d'en faire partie en plus d'avoir les mêmes avantages que ses habitants. Lorsque j'étais petit, je les admirais même puis, au fil du temps, je me suis mit à questionner pourquoi ils avaient le droit à plus de choses que nous autre, habitant du District. Encore aujourd'hui, j'aimerais que les rôles s'inversent et que ces fous sachent à quel point il est difficile de faire le deuil d'un proche ou de se maudire sur cette société qui se permet de dérober des enfants pour ses jeux malsains. Et ô combien j'aimerais être l'heureux élu qui posséderait le muet que je présente, plutôt que d'être une nouvelle fois, un pantin de Capitolien.

(originaire du district trois, survit au capitole.)

JE VIENS D'UN MILIEU DE CLASSE MOYENNE, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE ARRIVAIT PAR MOMENT. DU COUP, MON NOM A AUCUN RISQUE D'ÊTRE TIRÉ AU SORT GRÂCE À MON ÂGE. J'EXERCE LE MÉTIER DE MUET ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'AIMERAIS ME RÉVEILLER ET ME DIRE QUE CE N’ÉTAIT QU'UN CAUCHEMAR. J’ÉTAIS DANS LE TROISIÈME DISTRICT AVANT D'ALLER AU CAPITOLE. AYANT VINGT-HUIT ANS JE NE PEUX PLUS PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET TANT MIEUX. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

J'AI SI PEUR. Je cours le plus vite possible sans jamais regarder derrière moi, sans jamais chercher à savoir où je vais réellement. Il faut que je fuis le plus loin possible bien que j'ai l'impression d'être un petit poisson dans son bocal. J'ai beau tourner pour chercher à échapper aux griffes de l'hovercraft, je sais qu'ils m'auront de toute façon un jour. Et si ce n'est pas cette machine volante, alors se seront les Pacificateurs... La fatigue me tiraille, mon souffle se fait de plus en plus court, mes pas sont bien plus maladroits, et mon cœur est prêt à exploser tant il fait d'effort pour suivre ma course. Mais je finis par trébucher et les griffes m'emprisonnent inélégamment. Je me mets alors à piailler, à crier, tel un oiseau en cage et je tente de gesticuler mais je m'arrête alors que je constate qu'en dessous, c'est le vide et que le moindre faux gestes pourrait me faire tomber et me tuer. Je cesse subitement, bien je redoute le pire. Je sais que le Capitole ne risque pas d'être tendre avec moi...

Vous vous demandez alors sans doute, qu'est-ce que j'avais bien pu faire pour me retrouver ainsi dans une telle situation. La réponse est simple ; je me suis rebellé. Et tout le monde sait bien que les conséquences peuvent être terrible en cas de rébellion. C'est pourquoi d'ailleurs, les Hunger Games ont été créé. Pour nous rappeler qu'il ne fallait jamais se révolter contre le Capitole. Que la sentence pouvait être horrible. Néanmoins, bien que j'eus dépassé l'âge pour participer à ces Jeux, pour moi, les Hunger Games avait comme signification simplement un massacre. Une boucherie simplement pour nous faire peur, détruisant des familles comme cette malédiction avait su détruire la mienne. Autrefois, nous étions en effet une famille assez nombreuse composée de mon père, ma mère ainsi que trois frères et deux sœurs - dont l'aîné qui mourut avant même ma naissance - et puis moi. A la fin, il ne restait plus que mes deux parents et moi-même... J'eus l'occasion de me faire tirer qu'une seule fois alors que j'avais douze ans et qu'un autre garçon s'était proposé à ma place, me jugeant donc trop jeune, concluant que cela était injuste de m'envoyer dans l'arène et qu'il aurait plus de chance que moi de s'en sortir...

Surtout un gosse comme moi à cet âge : je n'étais pas bien gros, voir même plutôt maigre même si ma taille élancée compensait. J'avais des membres si fins que l'on aurait pu croire qu'il serait facile de les briser... Et ils auraient sans doute raison. Le jour de la moisson, avant de m'y rendre, je n'étais loin de là stressé. Je savais qu'à présent, je risquais d'y participer à tout moment mais je me rassurais en me disant qu'après tout, je n'étais pas le seul garçon dans mon District, des tonnes d'autres gamins pouvaient être choisis à ma place, même si, ce jour là, ce fut aussi à ce moment que mon nom fut tiré. Je pleurais comme une madeleine, j'étais tombé sur le sol, et les Pacificateurs ont du me trainer jusqu'à la scène même s'ils furent prit de court alors qu'un autre garçon âgé de 18 ans, s'y était précipité, calmant par ailleurs, la foule qui criait le mot "injustice" envers l’escorte. Je n'avais jamais vraiment assimilé ce qui m'était arrivé ; je devais mourir mais un autre garçon m'avait sauvé. Et il était mort à ma place... Je ne sais encore aujourd'hui comment je pourrais le remercier ou sa famille. Sans lui, je ne serais pas arrivé à un tel niveau alors qu'à cet époque, j'étais un jeune garçon insouciant et rêveur, préférant encore se bercer d'illusion que d'accepter la dure réalité ; nous étions les bétails du Capitole. Je passais mes journées en dehors des cours à chanter, tel un oiseau guilleret... D'ailleurs, on me comparait souvent à ces volatiles ou aux papillons... J'allais de rue en rue, en sifflotant bien que l'ambiance n'était pas si joyeuse que cela. J'arrivais alors par mon innocence à redonner le sourire à quelques personnes dans la dépression et à aider les plus démunies, ma famille et moi, nous situant plutôt dans la classe moyenne et faisant du mieux que l'on pouvait pour faire nos deuils rapidement...

Bien évidemment, suivant les autres moissons et mûrissant, je n'étais plus si optimiste que je ne l'étais alors que j'étais encore un simple petit garçon. Je n'approuvais pas ces massacres, tout ça parce que un District avait foiré et s'était rebellé. Mais je ne fis rien pour autant afin de changer les choses. Au fond, peut être que j'étais lâche alors que mes autres frères et sœurs s'étaient battus vaillamment dans l'arène. Et puis, j'étais aussi le dernier enfant encore en vie de mes parents. Pouvais-je donc me permettre de faire la moindre bêtise pour qu'ils perdent leurs derniers fils, stupidement, alors que j'étais passé de prêt à être moissonné ? Non, bien sûr que non. Je préférais encore trouver rapidement une profession et m'y consacrer sérieusement... Surtout qu'en tant que petit génie, il m'est souvent arrivé à faire plusieurs boulots à la fois... Et c'est en informatique ainsi qu'en tant qu'inventeur que je finis par devenir, n'abandonnant pas pour autant ma passion de chant à côté, chantant pour le simple plaisir de chanter bien que je faisais bien attention à mes paroles, le moindre mot pouvant faire croire à l'ennemi que vous êtes contre lui... J'étais donc un bon petit esclave de Panem et surtout du District 3 alors que je me perfectionnais dans de nombreux domaines. Tout ces capacités qui pouvaient tout aussi bien intéresser le Capitole pour son bon fonctionnement que - mais aussi et surtout - les Rebelles qui, d'ailleurs, n'hésitèrent pas à venir me voir dans la plus grande discrétion alors que j'entrais dans une sorte de crise d''adolescence. J'étais devenu incontrôlable et je n'hésitais pas à commettre des actions contre le Capitole. Possédant à ce moment là une haine que je crachais à la figure des puissants dans des instants de folie avant de me raviser avec quelques coups de fouets. J'avais enfin ouvert les yeux. Ce monde maussade ne pouvait changer si on faisait rien. Et même s'il fallait mourir pour que la génération suivante puisse bénéficier de la paix, et bien soit... Je décidais donc bien évidemment à rejoindre les Rebelles sans jamais le dire à qui que ce soit d'autre. Pas même mes parents afin de ne pas les mettre en danger. Je me spécialisais en tant que pirate informatique même si je faisais des nombreuses missions qui différaient de ma fonction première afin d'aider au mieux mes alliés. Cela me semblait bien trop facile avec ma ruse. Tellement facile que cela en devenait presque inquiétant. Et puis, vient aujourd'hui...

Les pacificateurs et les hovercrafts sont arrivés alors que nous nous trouvions en pleine mission afin de nous arrêter en grand nombres... Et nous ne les avions même pas vu arriver ! Notre petit groupe, si ordonné habituellement, fuyait partout et n'importe où ; tout ce qui comptait à présent était de sauver notre peau. Mais comme un bon lot d'entre nous, je me suis fait capturer et emmener avant d'être torturé pour qu'ils récoltent un maximum d'informations sur nos alliés. Jamais j'ai voulu dire quoique ce soit. Je suis resté claustré sur moi-même, pour mes frères et sœurs, pour ce garçon qui s'était désigné pour moi, pour tout ces gens qui sont morts dans l'honneur, pour Panem. Oui, j'ai voulu bon nombre de fois me montrer lâche. Cracher des prénoms pour cesser cette souffrance horrible afin de me soulager, mais je me suis ravisé en me disant que sans doute, ils n'hésiteront pas à me tuer ensuite. L'individu qui m'interrogeait s'est mit alors à sourire bien que je pouvais déceler en même temps la haine et l'impatience dans son regard tandis que je n'avais cessé de le fixer avec l'affolement semblable à un animal tremblotant, et ressentant son prédateur pas bien loin. Mais je n'avais piper mot ni même implorer le pardon - sans doute l'aurais-je fais si je savais que cela allait être mes dernières secondes à pouvoir ouvrir mon clapet. -. Il est repartit et il est revenu avec une lame.

Ensuite... Ensuite je me suis mis à me débattre alors qu'il m'eut saisit la langue. Je me suis enfin mis à gémir, à essayer de me défaire de son emprise sur moi, mais il abattit sa lame sur ce pauvre bout de chair qu'il balança sur la table tel un boucher découpant la viande et choisissant les bons morceaux tandis que je me laissais retomber sur le sol, les yeux humides alors que la torture reprenait. Jamais auparavant j'avais eus aussi mal et je crus un instant que j'allais perdre conscience. Mais on m'aida à me relever d'un geste brusque. On m'obligea à me déshabiller pour porter des vêtements entre le blanc et le gris, communs aux muets...

On me tire à présent autre part... Devenu à mon tour un Muet. J'ignore aujourd'hui ce qui m'attend. Quelles tâches ingrates va-t-on bien me donner ? Je ne sais pas... J'ai si peur...

Tu viens d'être validé(e), mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent.

Très cher habitant du Capitole, il te faudra premièrement recenser ton métier à cet endroit. Si jamais tu fais parti d'une équipe de préparation pour les Hunger Games, tu ferais bien de recenser ton poste ici pour éviter de te faire chiper ton rôle.
Tu peux ensuite recenser le lieu de vie de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici.
N'oublie pas de vérifier que ton avatar est bien réservé dans le bottin ici, des oublis peuvent parfois être faits. Tu pourras aussi créer un scénario ici.
Il ne te reste plus qu'à passer de bons moments sur mockingjay