|
fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
|
| clinic for dolls. (alcyone) | |
| |
Auteur | Message |
---|
| Sujet: clinic for dolls. (alcyone) Mer 5 Aoû - 11:45 | |
| alcyone pink rosenbach❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Il y a 33 ans de cela est née la petite Alcyone Pink Rosenbach. La jeune femme, originaire du Capitole se trouve aujourd'hui dans le District Treize où elle officie en tant que psychiatre. En effet, pour la jolie rousse, impossible de demeurer dans tant de débauche. Il n'y a rien qu'elle déteste plus que les préoccupations des habitants du Capitole, surtout lorsque ceux-ci venaient la trouver pour se plaindre de n'avoir pas l'estomac assez grand pour accueillir toute la nourriture disponible. Néanmoins, on ne peut pas dire qu'Alcyone ait quelque chose à reprocher au gouvernement, lorsque celui-ci était sous le joug du président Snow. Aujourd'hui... Les choses sont bien différentes. Il n'y a rien que la jeune femme désire plus que de voir le président actuel perdre ses fonctions pour qu'enfin quelqu'un de légitime et qui aurait été approuvé par feu le président monte au pouvoir. Quelqu'un qui continuerait de faire briller le Capitole et Panem plutôt que de mener une politique sociale incongrue. L'ancienne Capitolienne aime tout ce qui a attrait à la torture psychologique, art dans lequel elle est passée maître avec les années. Parce qu'Alcyone, c'est une sociopathe dans l'âme. Manipulatrice, elle parvient à faire croire tout et n'importe quoi aux autres personnes. C'est de cette manière qu'en tant que fervante adoratrice du modèle Snowsien elle est arrivée au district treize. Elle peut néanmoins être très loyale, et l'a déjà maintes fois démontré. Ne croyez pas non plus qu'elle soit irréfléchie : tous ses actes sont mûrement pensés avant d'être exécutés. Calculatrice et intelligente, elle a banni de sa vie les imprévus depuis de longues années déjà. Sérieuse et déterminée, rien ni personne ne pourra se mettre en travers de sa route. La rose noire a des épines et, grâce à son doux parfum, grâce à son minois gracile, elle parvient à enjôler pour mieux voir trépasser. Le parfum délicat de la rose noire attire dans ses filets les âmes innocentes pour mieux les dévorer et les voir, abrutis, se jeter sur ses épines acérées. Alcyone, c'est un loup qui se cache derrière un agneau. C'est une poigne de fer dans un gant de velour. Elle n'hésiterait pas à vous faire croire que la Lune est en réalité le Soleil et inversement. Elle paraît avoir une grande confiance en elle alors qu'elle ressent un vide énorme, souhaitant obtenir plus que tout au monde de la reconnaissance. Les basses besognes ne l'effraient pas : elle est prête à tuer et à torturer pour ses idéaux. On peut même dire sans mentir qu'elle apprécie de jouer le rôle du joueur de flûte sur ces pauvres âmes en peine afin d'obtenir leur confiance pour mieux les briser ensuite. Néanmoins, égoïste, il n'y a que ses intérêts qui priment. Physiquement, tout le monde se tromperait : comment croire qu'une femme aussi fine et petite puisse être capable de telles ignominies ? Avec ses grands yeux bleus, son mètre soixante à peine atteint et ses cinquante kilos toute mouillée, elle ne ferait pas de mal à une mouche. Pourtant, on retient ce visage au sourire doux, cette chevelure rousse qui semble étinceler dans les endroits les plus sombres, mais quelque chose détonne dans ce tableau idyllique. La Vénus n'a aucune chaleur dans le regard, et son sourire ne parvient pas à éclairer ses prunelles métalliques. Alcyone est un personnage tout en paradoxe que personne n'a encore réussi à comprendre. C'est un mystère qui demeurera à jamais irrésolu. about games and relative.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Les réponses semblent évidentes à cette question : Alcyone pourrait mourir... Pour elle-même. Pour ses convictions. Pour le Capitole. Parce qu'il n'y a aucun domaine où la rousse soit plus loyale qu'envers son gouvernement... Ou plutôt, l'ancien gouvernement. Elle tuerait et elle mourrait pour retrouver la gloire d'antan de Panem, qui, à son humble avis, a été perdue aux dernières élections. Panem n'est plus l'ombre que de lui-même et Alcyone ne compte pas rester inactive. Ensuite, même si leurs relations sont plutôt chaotiques, Pink est tant admirative d'Hunter Blackbird-Crowley que, si il devait être danger, elle n'hésiterait qu'une petite seconde à l'aider et à se mettre entre lui et une arme à feu. C'est bête, quand même, d'être aussi amourachée qu'elle en viendrait à oublier de réfléchir... Néanmoins, à ses yeux, la question de la mort ne se pose pas encore. Elle a de beaux jours devant elle, et elle ne donnera pas son dernier soupir avant qu'un gouvernement digne de l'ancien président ne voit le jour.
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? Quelle question ! Les jeux, c'est ce qui rythme la vie du Capitole. Les jeux, c'est une grande partie de sa vie. Lorsqu'elle désespérait, coincée au Capitole et n'étant que l'ombre de sa sœur, il n'y avait que durant la période des Jeux de la Faim qu'elle se sentait à sa place, bien dans sa peau et dans sa tête. Voir ces gamins souffrir, s'entre-tuer... C'est peut-être les jeux qui l'ont poussé à devenir si insensible à la souffrance d'autrui. A souhaiter cette souffrance pour les autres. Et puis, autant être honnête : les jeux n'ont pas un intérêt que dans le divertissement. Ils permettent aussi de réguler la population des districts... Et dieu sait qu'il n'y a que de la vermine, là dedans. Alcyone n'a toujours considéré Panem que dans le Capitole, les districts n'ayant pour intérêt que d'apporter aux habitants de la capitale les vivres et les matériaux utiles.
QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ÉCHOUÉE ET DES REBELLES ? Êtes-vous sérieux ? Ce qu’Alcyone pense d’une révolte contre le gouvernement ayant échoué ? C’est pourtant évident : elle s’en réjouit dès lors qu’elle prend deux minutes pour y penser. Voyons, après tout ce que je vous ai raconté plus tôt sur le fanatisme de la belle rousse envers sa patrie, la réponse est logique. Les Rebelles ne pouvaient pas gagner. Ils n’en avaient pas le droit. Mais la rose noire est heureuse que cette rébellion ait été étouffée dans l’œuf : il y a ainsi moins de rebelles, puisque bon nombre ont péri et moins d’habitants à estimer avoir le droit de critiquer ceux qui prennent soin d’eux et les nourrissent. Le peuple n’est franchement jamais content ! Ils ne se rendent pas compte que les choses pourraient être pires…
➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ? La Capitolienne s’y sent à la fois très bien et très mal. Ce n’est pas son monde, et elle se sent comme un oiseau piégé dans une fourmilière (si tant est que ce soit possible). Elle est prise au piège dans un endroit où elle aimerait voir carboniser la population, tous ces crétins qui ne pensent qu’à se plaindre alors qu’ils ont déjà la chance d’être en vie. Mais, d’un côté, on ne peut le nier : les cas dont doit s’occuper professionnellement Alcyone sont plus intéressants qu’au Capitole, et c’est dans les moments où elle travaille que la Rosenbach se sent heureuse d’être là. Parce qu’il n’y a pas à dire : les habitants du District 13 sont tous plus tarés les uns que les autres. Il faut dire, avoir manqué de se faire détruire totalement, éradiquer de la surface de la Terre pour avoir osé dire un mot de travers, ça doit choquer.
➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ? Avant, ils savaient se conduire. Avant, ils n’avaient pas peur. Avant, ils étaient de parfaits petits soldats. Aujourd’hui ? Ce ne sont que des chiots qui ont été castrés. Muselés. Ils sont présents et… Et quoi ? Ils protègent le peuple ? Quelle blague. Ils protégeaient davantage les citoyens en étant violents. C’était pour leur bien, ils auraient dû comprendre. Les changements ayant eu lieu au sein des Pacificateurs ne font que renforcer la hargne que possède la rousse envers le nouveau président. Tout ceci n’est qu’une sombre mascarade, organisée par des clowns incapables. C’est quand même triste que les Pacificateurs, figure de notre nation, soient tombés aussi bas. Mais ils ne font que suivre les ordres, petits pantins désarticulés… Et Dieu sait que les ordres ne sont plus ce qu’ils étaient.
➺ QUE PENSES-TU DE L'ORGANISATION DE PANEM (DISTRICTS/CAPITOLE) ? Les Districts travaillent et le Capitole vit dans un luxe indécent et total. Que pourrait-on seulement reprocher à ce système ? En tant qu’ancienne habitante du Capitole, Alcyone ne parvient pas à s’interloquer de la situation. Certes, certains districts sont plus riches que d’autres mais il n’en demeure pas moins que le Capitole est le seul à n’avoir rien à faire pour vivre bien. Si la rose noire n’apprécie pas les frivolités de son habitat naturel et encore moins les préoccupations qui sont celles des Capitoliens, il s’avère qu’elle trouve le fait de profiter du dur labeur d’autres personnes totalement normal et logique. Peut-être devrions-nous nous préoccuper de son mental déséquilibré plutôt que sur ce genre de questions…
➺ SERAIS-TU CAPABLE DE TUER POUR PARVENIR A TES FINS ? Hahaha. Alcyone ? Oui. Bien sûr que oui. Après tout… Elle l’a déjà fait. Et le sentiment de puissance qu’elle en a ressorti a créé en elle un sentiment de manque. Elle aime tuer. Elle aime voir souffrir de pauvres petits agneaux sous ses griffes. La torture peut bien être physique ou mentale. Les mots sont tout autant des armes que les poings ou les couteaux. Elle aime voir ses patients perdre peu à peu l’espoir et trouver, comme par hasard, un scalpel tranchant à portée de main. Elle aime les voir sombrer dans une dépression gluante contre laquelle ils ne peuvent se battre. Mais Alcyone n’est pas idiote : on ne la suspecterait pour rien au monde de participer aux drames de ses patients. Vous comprenez, ils avaient l’esprit trop faible… Et peu importe quels mots rassurants venait à dire la psychiatre ou quelques médicaments elle leur conseillait de prendre, ils n’avaient plus rien qui ne les raccroche à la vie. Et puis, ils ne sont plus là pour cracher à la face du monde les défauts de la Rosenbach… Quel dommage, n’est-il pas ?
➺ QUEL SERAIT LE PÉCHÉ CAPITAL QUI TE REPRÉSENTERAIT LE MIEUX ? L’envie serait sûrement le péché le plus à même de décrire Pink. Parce qu’elle est sans cesse dans l’admiration, que ce soit envers Hunter ou envers les folies toutes plus destructrices de ses patients. Elle est ce docteur fou qui, si elle pouvait, découperait ses victimes pour mieux voir l’effet des névroses dans le cerveau humain. Elle est cet être d’envie de savoir, d’envie d’essayer, d’envie d’être. De plus, c’est bien l’envie d’être qui a prédominé lorsque, découvrant les méfaits de sa sœur et son désir de voir le monde changer (monde qui convenait très bien à Alcyone), la belle rousse a décidé de trahir un membre de sa famille. En même temps, n’avait-elle pas été déjà trahie par celle qui est aujourd’hui décédée ? Toujours est-il que c’est l’envie d’exister qui l’a poussée à faire ça. Parce qu’elle n’était que l’ombre d’une Capitolienne ayant, semble-t-il, tout pour être heureuse. reality is here.
Coucou, moi c'est Absinthe. j'ai 21 ans... et je viens de la France. J'ai lu les trois bouquins, je devrais même dire que je les ai dévorés parce que HG quoi... J'ai pas trop aimé la fin cela dit. Mais sinon j'ai trop adoré. Le forum est magnifique. Je m'y étais déjà inscrite une fois avec un scénario mais c'était il y a longtemps et je ne sais plus pourquoi je n'avais pas pu rester... Mais je n'avais pas fini la fiche de toute façon. En tout cas j'ai hâte de rp parmi vous, le scénario que j'ai pris dépote à mort et vous avez l'air awesome FEATURING bryce dallas howard © COPYRIGHT gifthunterress.tumblr
Dernière édition par Alcyone P. Rosenbach le Sam 8 Aoû - 16:12, édité 5 fois |
| | |
| Sujet: Re: clinic for dolls. (alcyone) Mer 5 Aoû - 11:45 | |
| tell us your story. PROPOSITION 1: 1, 2, 3. Les lumières resplendissent, affichant la nouvelle collection d'un styliste en vogue. Le Capitole est en extase... Mais pas Alcyone. Le visage recouvert d'une pellicule d'ennui profond, niché dans sa main, le coude appuyé sur sa cuisse, elle regarde d'un air distrait les vêtements tous plus loufoques les uns que les autres. La peau, lorsqu'elle apparaît, est recouverte de tatouages tous plus abracadabrants les uns que les autres. Les faciès des mannequins sont peinturlurés à la manière des clowns des anciens temps. Rien n'est trop beau pour le Capitole. Pink s'ennuie comme un rat mort alors que ses parents ne cessent d'applaudir, les yeux révulsés devant tant de magnificence. Sa sœur aînée n'est pas en reste, défilant parmi l'élite du Capitole, accueillant les regards admiratifs rivés sur elle. - Pink, chérie ! Regarde comme Felicia est belle ! Sourire de circonstance, Alcyone se tourne vers son père. Sa bouche est grande ouverte de stupeur et d'exaltation. Il la regarde mais ne la voit pas. Il n'y a que la fierté de voir son aînée si bien placée dans la société qui transparaît. Ca a toujours été comme ça. - Oui, magnifique... Elle soupire. Comme d'habitude, elle se doit d'acquiescer... Et ce n'est pas encore terminé. Parce que dès que le défilé sera terminé, ce sera la même chose à la maison. Il faudra s'émerveiller de la prestation de l'aînée, il faudra la féliciter de s'être si bien débrouillée, de n'être jamais tombé, lui dire à quel point elle est belle. Une vraie Capitolienne. Pink ne se sent nullement à sa place parmi ce monde d'extravagances et de frivolités. Ce n'est pas ça qui l'intéresse, non. Le seul intérêt de ce genre d'évènements pour la cadette, c'est les réactions des gens. La façon qu'ils ont de s'engluer dans l'hypocrisie la plus totale, la façon qu'ils ont de se trahir par quelques mimiques immondes. Ce qui l'intéresse, c'est la psychologie des individus. A chaque évènement, elle répond présente, feint d'être enjouée à l'idée de voir tel ou tel artiste ou de se remplir la panse alors qu'il n'y a que l'analyse pointue qu'elle fait de chaque personne qui parvient à piquer son intérêt.
C'est donc sans surprise qu'Alcyone se dirigea dans la psychiatrie. Elle se souviendra toute sa vie de la réaction de ses géniteurs : - La psychiatrie, hein... ? Mine de dégoût, rictus attristé sur le minois, voilà que le père Rosenbach déclare, la voix éteinte et les prunelles sombres : - C'est... Bien. - Je vois bien ta déception. Argue-t-elle, sans doute plus déçue que lui que son intelligence ne soit pas respectée. - Nous aurions préféré... - Que je sois comme Felicia. Je sais. Coupe-t-elle, tranchante. Elle met fin à la conversation pour aller s'enfermer dans sa chambre et se plonger dans les bouquins de biologie qu'elle est parvenue à dénicher. Elle ira étudier la psychologie, qu'ils le veuillent ou non.
[...]
Elle obtient son diplôme avec les félicitations, malgré la tristesse toujours apparente dans les yeux de ses géniteurs. Sa mère, passive, observe sa cadette prendre un chemin totalement différent du reste de la famille. Mais, comme le père, elle a ce regard qui veut tout dire : tu as fait le mauvais choix. Ce regard qui semble arguer : pourquoi est-elle si différente ?, qui semble n'avoir que critiques voilées sur le bout des lèvres, dans un coin de la tête. Et, bien vite, Alcyone ressent une pointe de regret. Oh, la psychologie l'intéresse toujours énormément et ses études lui ont beaucoup plût... Ce n'est pas le problème. Le souci, c'est que dès lors qu'elle commence à exercer, elle se rend compte que le Capitole - bien qu'elle apprécie plus que tout l'oisiveté dans laquelle elle évolue - n'a toujours aucun intérêt. Elle aime son gouvernement, mais les préoccupations des individus ne concernent que la mode, les Hunger Games (pourquoi n'y en a-t-il pas plus souvent ?) et le fait que leur estomac soit trop petit pour accueillir tous les mets disponibles durant les banquets. Être psychiatre n'avait, vraisemblablement, pas la même signification pour elle et pour les autres. Tout ce qu'ils attendaient, eux, c'était qu'elle leur donne une petite pilule miracle qui leur permette de manger toujours plus, de combler l'ennui et d'être un tantinet plus talentueux. En soit, ils lui demandaient d'être ce qu'elle n'était pas : magicienne.
Il se posa bien vite la question de la suite. Allait-elle passer sa vie à s'occuper de cas aussi triviaux et aussi dénués d'intérêts ? Avait-elle étudié si ardemment pour n'avoir aucun intérêt ? Non, certainement pas. Elle qui désirait si ardemment être utile au gouvernement s'en mordait les doigts. Et un évènement particulier entama de la décider de partir.
[...]
- ... ce soir. Apporte la bombe. [...] Il faut que vous rentriez. Je te tiens au courant. Alcyone arrive dans la pièce pour entendre la fin de la conversation de Felicia. Incertaine d'avoir bien entendu, elle fronce les sourcils. Son aînée tient un communicateur dans la main et n'a pas le temps de le cacher avant que la cadette ne le remarque. Pink n'a jamais vu d'appareils de ce genre auparavant. Le président Snow n'est pas très apprécié dans les Districts, bien qu'Alcyone n'ait jamais compris pourquoi... Mais qu'aurait bien son aînée à lui reprocher ? Parce qu'elle n'était pas dupe : les bombes servent à la rébellion... Et ça fait déjà quelques temps que les choses ne vont plus vraiment. Felicia est moins engagée dans son travail, les Districts se font réprimander pour avoir manifesté l'envie d'avoir plus de liberté et les Pacificateurs sont encore plus présents. Felicia ne serait quand même pas... ? Et pourquoi ne bouge-t-elle pas ? Pourquoi ne dit-elle rien ?
Alcyone tourne les talons, avec l'idée ferme d'aller trouver quelqu'un à qui partager ses soupçons. Peu importe que ce soit sa sœur : elles n'ont jamais été proches, ne se sont jamais aimé. Et le Capitole, Panem, tout ça compte davantage qu'une seule personne. Le gouvernement ne peut pas tomber. Néanmoins, Felicia se met sur sa route, l'empêche de passer. Alcyone revêtit son masque d'innocence, alors que son aînée lui demande : - Tu vas où ? Je peux venir ? - Felicia... J'ai envie d'être un peu seule. Ma journée m'a épuisé, tu comprends ? Sa sœur pince les lèvres, visiblement contrariée. - Ca fait un moment que nous n'avons pas passé de temps ensemble... - Pas ce soir, s'il te plaît. - Tu ne veux pas m'en parler ? Peut-être que ça te soulagerait ? - Secret médical. Serment d'hippocrate. Je ne pourrais pas même si je le voulais. Siffle-t-elle, un peu mauvaise. Elle passe une main dans sa chevelure et sur son visage fardé pour exagérer la fatigue qu'elle feint de ressentir. - Excuse-moi, je ne voulais pas être méchante. J'ai juste besoin de passer un moment seule. Elle affiche une mine désolée et Felicia lui sourit. Elle a l'air soulagée... Sans doute pense-t-elle qu'Alcyone n'a rien perçu de son appel. Elle se trompe lourdement. - Repose-toi bien petite sœur. Elle l'embrasse sur la joue et une bonne partie des paillettes recouvrant ses lèvres viennent se coller sur la peau de la cadette qui grimace légèrement. Elles n'ont jamais fait ça et Felicia achève d'être suspecte. Elle sourit à son aînée et s'en va dans sa chambre. Elle attend, encore et encore, d'être certaine que Felicia ne soit plus dans les parages pour sortir.
Finalement, ne tenant plus, elle se rend dans le salon : - Où est Felicia ? - Sortie. - Depuis combien de temps ?! Panique Alcyone. - Hmm... Dix minutes ? Pourquoi ? Monsieur Rosenbach continue de regarder son téléphone et, lorsqu'il lève les yeux, sa cadette n'est plus là. Pink se dépêche d'aller jusqu'au siège du gouvernement, un endroit où elle n'a nullement sa place. Elle arrive devant une femme froide, au regard tout aussi glacial que sa voix. - Je dois voir quelqu'un. C'est important. - Vous avez rendez-vous ? - Non. C'est important vous dis-je ! - Alors vous ne pouvez voir personne. - Mais c'est à propos d'une rébellion ! La garce perd peu à peu son air suffisant, une étincelle de peur dans ses yeux acier. - Qu'avez-vous dit ? - Ma sœur... Felicia Rosenbach. Elle a parlé avec quelqu'un d'une bombe. Elle tenait un objet très bizarre de forme ovale. Je pense qu'elle est actuellement en train de rejoindre son contact ! Il faut faire quelque chose ! La femme, âgée physiquement d'une trentaine d'années mais semblant beaucoup plus âgée, appuie sur un bouton et entre en contact avec des Pacificateurs. Il n'en faut pas plus pour qu'ils aillent à la recherche de l'aînée des Rosenbach, et en une quarantaine de minutes, elle est retrouvée. La catastrophe a été évitée.
Environ cinq jours après la révélation de la trahison de Felicia Rosenbach à tous les habitants du Capitole, une exécution est programmée. Personne ne sait qu'Alcyone a dénoncé sa sœur mais, lorsque la famille est obligée de se rendre dans la pièce où aura lieu le massacre d'une des leurs, Felicia ne cesse de la regarder d'un air mauvais. Ses prunelles hurlent un "tu m'as trahie" mais Alcyone soutient son regard, impassible. Intérieurement, elle jubile : toutes ces années, elle a été comparée à la parfaite Felicia, si belle et si formidable. Toutes ces années, elle n'a jamais existé. Et finalement, c'est elle qui faute. C'est elle qui meurt. Alors quand le venin des guêpes tueuses est injecté dans son sang et que son corps est persécuté de spasmes, Pink a le cœur en joie. Si ses parents tournent le regard, les prunelles embuées de larmes, Alcyone elle regarde jusqu'à la fin, avec un enjouement morbide, la fin de sa sœur. Elle n'a jamais été plus heureuse qu'en cet instant, alors que l'aînée rend son dernier souffle.
[...]
Peu de temps après cet évènement… tragique, la jolie rousse demande à être mutée dans les Districts. - Ce n’est pas que je ne me sens pas à ma place ici… argue-t-elle, mettant sur la table ses arguments. Parce que l’on ne part pas du Capitole pour faire une petite balade : les choses sont carrées. Planifiées. Simplement, je préférerais exercer dans les Districts où je me sentirais plus utile. Le responsable la jauge, l’analyse. La vie dans les Districts peut paraître simple vue du Capitole mais il n’en est rien. Beaucoup s’en mordent les doigts. Néanmoins, il a entendu parler de son dévouement envers le gouvernement et de sa trahison envers son propre sang pour le bien de la patrie. Il la sait forte et c’est pourquoi il accepte sa requête. Avec un sourire triomphal, Alcyone rentre chez elle. Ses parents ont toujours la mine sombre et n’accordent que peu d’importance à leur unique fille restante. Si, il y a quelques temps, cela aurait miné le moral de la psychiatre, aujourd’hui elle n’en a plus rien à faire. Elle n’a jamais compté à leurs yeux. Ils vont simplement perdre le seul enfant qu’il leur reste… Et c’est bien fait pour eux, pense-t-elle. - Je pars dans le District Deux. J’ai été mutée. Ca devrait faire l’effet d’une bombe… Mais il n’y a aucune réaction. La maison est sans vie, les parents se retournent pour lui faire face. Toujours rien. Pas même un mot. Pink a envie de tout détruire et elle perd peu à peu son calme. Elle soupire, prend sa respiration lentement pour recouvrer son sang froid. - C’est tout ce que ça vous fait ? Elle rit, jaune. Puis elle ajoute, sournoise : Vous venez de perdre votre fille aînée et vous n’êtes même pas dépités de voir votre cadette s’en aller ? Le monde marche sur la tête. Toujours rien. Ils la regardent mais ne la voient pas. Comme d’habitude. Elle tourne la tête de droite à gauche, le cœur lourd, et va préparer ses affaires. Elle se rend aux cachots de la capitale de Panem, décidée à regarder souffrir une dernière fois les rebelles emprisonnés. C’est là qu’elle le rencontre. Hunter. Quand elle arrive à une cellule (les gardiens étant habitués à la voir fureter dans les environs, toujours plus avide de connaissance sur les déviances mentales ; parce que la rébellion ne peut qu’en être une), elle perçoit des cris. C’est bien la première fois. Elle entre pour surprendre un homme en pleine séance de torture. Ce spectacle la laisse sans voix. C’est macabre, mais tellement beau. Les couteaux et autres armes que manipule l’homme sur sa victime ont l’air de faire partie de lui. Aclyone est fascinée. Elle s’approche, interrompt le bourreau. Et voilà que le serpent commence à insuffler son venin : elle débute la torture psychologique. Si Hunter paraît décontenancé par l’intervention de la rousse, il se rend bien vite compte qu’il peut continuer à jouer sur son pantin tandis qu’elle achève, par des phrases habiles, de le rendre complètement fou. Elle lui murmure qu’il est inutile, qu’il n’a jamais servi à rien. Que ses desseins ne se sont jamais réalisés, que ses parents ne l’ont jamais aimé ni respecté. Elle vient chercher en elle toute la rancœur qu’elle ressent pour ses propres géniteurs afin de la déverser sur une âme déjà brisée. Une chose est sûre : elle voue une admiration sans faille à l’homme qu’elle a rencontré ce soir. Et demain, sa vie ne fera que commencer.
[…]
Voilà quelques années qu’Alcyone officie dans les Districts, passant de l’un à l’autre, se montrant utile partout. Enfin, elle s’occupe de vrais cas. Et être proche de ces pauvres gens ne la fait qu’être plus dure et déterminée : ce ne sont que de la vermine qu’il faut annihiler. Alors, en même temps qu’elle feint de soigner les maux psychologiques, la marionnettiste siffle les mots qu’il faut, ceux que ses patients attendaient pour se décider à en finir. Ils trouvent la lame de rasoir acérée dans l’une de leur poche en la quittant ou un poison sévère… Et elle n’a plus qu’à regretter leur perte. Néanmoins, il ne faut pas croire qu’Alcyone agisse à l’aveuglette et par envie de vengeance : chaque meurtre est savamment réfléchi au préalable afin que jamais on ne puisse la suspecter.
Il y a peu de temps, la rousse est parvenue à se rapprocher du District Treize. Ils ont besoin de plus de psychiatres et autres médecins, a-t-on dit. Alors Alcyone, calculatrice et futée, s’est proposée. Ils firent subir maintes épreuves et tests avant de l’accepter enfin. Parce qu’il faut avoir une âme de rebelle pour intégrer cet endroit. Il n’y a rien qu’ils ne détestent plus que le Capitole, qu’ils exècrent. Mais Pink est maligne et, depuis le temps qu’elle se trouve dans les différents Districts, personne ne pourrait la soupçonner de n’en être pas originaire. Elle s’est forgée un passé, une histoire : Fille du District Un et rebelle depuis des années malgré tout, elle s’est faite attraper par le Capitole. Elle est cependant parvenue à s’en échapper, un soir, mais demeure persuadée que ce n’était qu’un plan du gouvernement. Elle feint la paranoïa mais demeure d’une douceur sans égale, animée par l’envie d’aider et, ment-elle, de renverser ce gouvernement despotique. Personne ne se doute du loup qu’ils ont accueilli dans la bergerie. Alcyone prendra le temps qu’il faudra mais elle parviendra à faire imploser le District Treize.
Dernière édition par Alcyone P. Rosenbach le Lun 10 Aoû - 14:51, édité 7 fois |
| | |
| | | | Egidius Eideard △ correspondances : 163 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 30/07/2015 △ humeur : Moqueuse mes enfants, pourquoi changer les habitudes d'un vieux routard ? △ âge du personnage : 45 années à fouler le sol de ce ravissant lieu de villégiature qui porte le doux nom de Panem. △ occupation : Vainqueur à pleins temps depuis quelques décennies déjà, il a donc aussi déjà endossé le rôle de mentor mais s'occupe aussi en écrivant quelques romans.
| Sujet: Re: clinic for dolls. (alcyone) Mer 5 Aoû - 12:23 | |
| Welcome demoiselle ! ! Et bonne chance pour cette fiche |
| | | Julian K.Kennedy-Fawkes △ correspondances : 268 △ points : 0 △ multicomptes : Reed, Charlie & Gold △ à Panem depuis le : 30/03/2014 △ humeur : Anéanti. △ âge du personnage : 31 ans. △ occupation : Chef rebelle du District 7, incarnation de la Rébellion dans tout Panem.
| Sujet: Re: clinic for dolls. (alcyone) Mer 5 Aoû - 14:58 | |
| Super choix d'avatar Bienvenue sur MJ |
| | | Adonis Nightsprings △ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
| Sujet: Re: clinic for dolls. (alcyone) Mer 5 Aoû - 15:06 | |
| Bryce, my love. Ahem. Bref, bienvenue à toi \o/ !! Bon courage pour ta fiche ! |
| | | Avalon R. Sweenage △ correspondances : 13212 △ points : 2 △ multicomptes : dely, ridley, dahlia △ à Panem depuis le : 23/04/2011 △ humeur : mélancolique △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : garde d'enfants
| Sujet: Re: clinic for dolls. (alcyone) Mer 5 Aoû - 16:47 | |
| Bienvenue sur MJ Très bon choix de scénario et d'avatar Je vais te la réserver, bonne chance pour ta fiche |
| | | Raven H. Abernathy △ correspondances : 2104 △ points : 1 △ multicomptes : thybalt, gwendal, eurydice (denahi) △ à Panem depuis le : 22/01/2012 △ humeur : la mort de Coin, dont les idées commençaient à lui déplaire, a donné un nouvel élan à son implication dans la lutte contre le Capitole △ âge du personnage : trente-six ans △ occupation : lieutenant-colonel dans l'armée du 13 (chef de section, tireur d'élite) ~ membre du conseil de décision post-Coin
| Sujet: Re: clinic for dolls. (alcyone) Mer 5 Aoû - 17:01 | |
| |
| | | Hunter Blackbird-Crowley △ correspondances : 700 △ points : 0 △ multicomptes : alexiane, pepper-swann (leevy) △ à Panem depuis le : 13/07/2011 △ humeur : opportuniste △ âge du personnage : trente-quatre ans △ occupation : général et connard en chef de panem
| Sujet: Re: clinic for dolls. (alcyone) Mer 5 Aoû - 19:55 | |
| - Citation :
- Ensuite, même si leurs relations sont plutôt chaotiques, Pink est tant admirative d'Hunter Blackbird-Crowley que, si il devait être danger, elle n'hésiterait qu'une petite seconde à l'aider et à se mettre entre lui et une arme à feu. C'est bête, quand même, d'être aussi amourachée qu'elle en viendrait à oublier de réfléchir...
Mais non, c'est très bien J'ai sorti monsieur pour l'occasion bienvenue officiellement parmi nous bonne chance pour cette fiche qui me plait déjà |
| | |
| Sujet: Re: clinic for dolls. (alcyone) Jeu 6 Aoû - 9:40 | |
| Bienvenue à toi Très bon choix d'avatar |
| | |
| Sujet: Re: clinic for dolls. (alcyone) Jeu 6 Aoû - 13:14 | |
| merci beaucoup à vous tous. je suis trop flattée par vos compliments. owi j'ai carrément le droit d'avoir Hunter ET Raven sur ma fiche. mes hormones décèdent. j'avance doucement mais sûrement : j'ai fait la gourmande avec les questions, j'ai voulu en garder plein qui me semblaient intéressantes pour développer Alcyone donc... ça prend du temps à remplir. |
| | | Bloom Rajaël △ correspondances : 699 △ points : 35 △ multicomptes : Siwan △ à Panem depuis le : 27/07/2015 △ humeur : Perdu △ âge du personnage : 24 insomnies △ occupation : Styliste du district 7
| Sujet: Re: clinic for dolls. (alcyone) Ven 7 Aoû - 14:32 | |
| Une sociopathe Bienvenue à toi !!! |
| | | Aiden S. Bregstone △ correspondances : 1696 △ points : 2 △ multicomptes : - j. baÿs-galor △ à Panem depuis le : 09/10/2011 △ humeur : - découragé, désemparé et plein d'autres rimes tarées. △ âge du personnage : - vingt-quatre ans. △ occupation : - (ancien?) chef rebelle du district neuf, pilier d'infirmerie
| Sujet: Re: clinic for dolls. (alcyone) Dim 9 Aoû - 10:21 | |
| Très très bon choix d'avatar et de scénario ! Il nous faudra un lien dès ta validation Bon courage pour le reste de ta fiche ! |
| | | Jaime F. Walker △ correspondances : 856 △ points : 0 △ multicomptes : alaska t. rhodes : pearl i. whything △ à Panem depuis le : 05/03/2014 △ humeur : contrôlé par la folie de la mort △ âge du personnage : 39 ans
| Sujet: Re: clinic for dolls. (alcyone) Dim 9 Aoû - 10:24 | |
| bienvenue |
| | |
| Sujet: Re: clinic for dolls. (alcyone) Dim 9 Aoû - 14:33 | |
| Super choix de scénario Bienvenue parmi nous ! |
| | |
| Sujet: Re: clinic for dolls. (alcyone) | |
| |
| | | | clinic for dolls. (alcyone) | |
|
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 2 | Aller à la page : 1, 2 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|