Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: VOLUME 5. réactions aux événements Dim 8 Mar - 17:53 | |
| Volume V. " réactions aux événements " Comme vous l'avez sûrement lu, à partir de maintenant il n'y aura qu'une sujet unique de réactions aux événements par Volume. La raison est assez simple : c'est principalement pour éviter la multiplication de sujets, qui sont pour la plupart déserts. Ainsi, nous espérons que ces sujets mis à votre disposition seront un peu plus remplis. Un petit message rp ne vous prendra pas beaucoup de temps, et vous pourrez ancrer au mieux votre personnage dans les événements qui se déroulent et que vous n'avez peut-être pas le temps ou la possibilité de développer dans un rp complet.
Cependant, il vous faudra suivre quelques petites règles pour éviter que le sujet soit complètement désorganisé. Pour chaque message, vous devrez préciser quel événement votre rp commente. C'est pourquoi nous vous demandons de suivre le formulaire afin que vous n'oubliez pas !
- exemple a écrit:
- Chapitre 0
le 00 mai au district 00 - Code:
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<center><span class="urname">[size=16]Chapitre ...[/size]</span> [size=11]le ... au ...[/size]</center> |
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Alexiane R. Hawthorne △ correspondances : 11154 △ points : 75 △ multicomptes : hunter, pepper-swann (leevy, ivory) △ à Panem depuis le : 08/05/2011 △ humeur : indifférente △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : mentor
| Sujet: Re: VOLUME 5. réactions aux événements Mer 22 Juil - 0:40 | |
| Chapitre 05 le 15 juillet 2314 au district onze
(…) Cette première et grande décision sera, est, d'annuler les Hunger Games cette année (…).
Au loin, à l’extérieur, tu peux déjà entendre les hurlements de joie de tes concitoyens. Si tu tends un peu plus l’oreille, tu peux même les entendre déboucher des bouteilles d’alcool hors de prix pour eux, qui valent une broutille pour toi. Mais l’annulation, même temporaire, des Hunger Games n’est-il pas une raison suffisante pour festoyer, quitte à le regretter lors de l’état des comptes à la fin du mois ? Il faut croire que oui. T’imagine assez bien la scène. Ça hurle, ça saute partout, ça sourit, ça se prend dans les bras, ça se réjouit, tout simplement. Et toi, ça t’énerve. Plus qu’il ne le faudrait.
Isolée dans ta maison au village des vainqueurs, ta main droite se crispe autour de ton canapé luxueux, tandis que tu envoies valser de l’autre la télécommande au centre de la pièce après avoir pris soin d’enlever ces images de ta vue. Tu l’as jamais senti, ce Président, y compris durant sa campagne. T’avais de préférence pour aucun des candidats, toi t’es au-dessus de tout ça, peu importe les règles que chacun met en place, t’arrivera toujours à passer à côté de celles-ci de par ton statut de grande gagnante des Hunger Games, personnage suprême et intouchable. Mais ce Ulysses, quand il a été élu, t’as vu ça d’un mauvais œil. De tous les candidats, ça se voyait à des kilomètres que c’était le plus susceptible de changer Panem, mais pas de la façon dont tu le voulais. Toi, tu veux faire payer à tout le monde ce que tu as subi. Un par un, tu veux les voir souffrir, regretter d’exister. Et lui ? Il veut juste rendre le monde meilleur. Mais à Panem, ce terme n’a pas de raison d’être. Le monde ne peut pas être meilleur, plus maintenant que tout a déjà été détruit et qu’il n’y a plus rien à rattraper. Snow a fait du bon boulot, le roi est mort, mais le roi est toujours présent dans les mémoires et dans l’essence même du pays.
Les Hunger Games sont annulés. T’arrive pas à y croire. De toutes les décisions que pouvait prendre cet incompétent dénigrant le titre de Président, celle-ci est la pire. Les Hunger Games sont annulés. Temporairement, peut-être, mais annulés tout de même. C’est la porte ouverte à un énième chaos. Comme si vous n’en aviez pas assez vécu. La rébellion. L’incertitude du pays. Et maintenant l’annulation des Jeux qui parviennent encore, un minimum, à contrôler la population. Prépare-toi, Alexiane. Prépare-toi à fermer la porte, à te faire oublier, à disparaitre. Prépare-toi à te faire tuer, aussi. Prépare-toi à ce qu’Avery y passe également. Plus personne n’est en sécurité. Ça va donner des idées à ces révolutionnaires qui vont saisir cette belle occasion. Et toi, t’appartiens à aucun camp, t’es d’aucune utilité. Ça va sombrer, à nouveau, quand tu pensais t’en être enfin sortie.
Au-delà de la possibilité de voir le pays sombrer à nouveau dans une guerre civile, t’es surtout en colère contre ces jeunes qui parviendront à avoir la vie sauve une année de plus. Pourtant, tu devrais pas être aussi haineuse envers eux. Tu devrais plus être un amas de colère et de haine, le temps est passé, le temps est supposé effacer les blessures et cicatriser les plaies. Mais cette annonce se contente de les rouvrir et d’y saupoudrer du sel, pour les raviver comme il se doit. Toi, t’as pas eu cette chance. Toi, on t’a pas donné de sursis. Pourquoi d’autres devraient en bénéficier ?
(…) Dans d'autres mots, ces tesserae auront été « gratuits » pendant une année (…).
Le clou du spectacle, surplombé par les cris qui se rapprochent. Écoute-les, Alexiane, écoute-les te narguer. Écoute-les se répandre de joie quand toi tu souffres de la situation. Les tesserae. Gratuits. Ce ne sont pas des termes faits pour aller ensemble, ils ne devraient pas coexister. Personne a jugé nécessaire de t’offrir des tesserae, à toi, pas vrai ? Et pourtant on peut pas dire que tu n’étais pas une cliente fidèle. Chaque année, le petit soldat était fidèle au poste, pour inscrire son nom pour toute la famille, se retrouvant avec une trentaine d’inscriptions au moment de la moisson qui a changé sa vie. Et là, personne a jugé utile de t’en enlever une ou deux, pour le geste, hein. C’est rageant, n’est-ce pas ? C’est rageant de voir qu’à quatre ans près, quatre misérables années, tu pouvais être une petite chanceuse, une de celle qui connaîtra Panem sous un meilleur jour, le ciel dégagé, un avenir envisageable. Mais t’as pas eu cette chance. Non, alors t’estime que personne ne devrait la connaître. Qu’ils doivent continuer à envoyer leurs gosses à l’abattoir, à enregistrer leurs identités pour les assurer – ou presque – d’être les heureux élus le jour de la moisson. De les voir se battre, de peut-être les voir revenir au district et subir le même sort que toi. C’est ça qui t’aurait plu. Pas de les voir épargnés le temps d’une année, le temps d’une année que l’on ne t’a pas donnée, à toi.
Ulysses Devell parlera chaque mercredi. Chaque mercredi, tu t’installeras bien confortablement sur ce fauteuil et t’écouteras son ramassis de connerie. Les Jeux sont annulés. Et la prochaine fois, ce sera quoi ? Les Pacificateurs seront destitués ? On lancera des pâquerettes par hovercraft pour rendre la vie plus douce ? Non, mieux. Le Capitole sera accessible à tous. C’est n’importe quoi. Tu lèves les yeux au ciel. Tu sens tes muscles se crisper. Tu sens la colère monter. Et t’espère qu’une chose ; que la vie te fasse cadeau de la mort pour ne plus avoir à supporter ce nouveau monde ou, manifestement, tes idées n’auront pas leurs places. Mais t’es une survivante, Alex. C’est bien ça le problème.
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