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Sujet: RUBY&NIAMH ▼ let me be your life-saving buddy Ven 6 Fév - 21:57
let me be your life-saving buddy
« Putain Zola, tu vas bouger ton cul oui ? » Tu grognes, lèves les yeux au ciel, avant d'obéir au chef Pacificateur du District Quatre et de bouger ton cul. Tu te lèves de la chaise peu confortable sur laquelle tu t'étais assis une dizaine de minutes plus tôt, attrape ton casque au passage et le coince entre tes côtes et ton bras droit. On vient de t'apprendre qu'un train de marchandise vient d'être forcé à s'arrêter sur le quai de la gare de ton district et que tu allais faire partie de l'équipe chargée de le fouiller entièrement. Ça te barbait plus qu'autre chose. Passer deux heures à explorer les tréfonds de plusieurs wagons ne t'enchantait que très peu. Mais les ordres était les ordres. Et, malgré le fait que tu étais devenu Pacificateur quelques années auparavant déjà, tu étais encore vu par tes collègues comme un bleu. Alors que tu passes devant la chaise on ton double pouvait continuer de ne rien foutre, tu sentis sa main s'abattre gentiment dans ton dos, et tu te retournes avant de lui adresser un regard du style eh, oh, ça va oui.
Tu quittes la caserne à la suite de ton supérieur, plusieurs de tes collègues marchant à tes côtés. Tu marches dans le District et, sur votre passage, les gens s'écartent, vous laissant passer, vous regardent avec de grands yeux, parfois apeurés. Contrairement à Sören, ce n'est pas ce que tu voulais, en t'engageant en temps que Pacificateur. Être craint. Mais tu dois bien avouer que par moment, tu te sens fier de porter cet uniforme. Fier d'imposer le respect. Et presque fier de faire naître l'inquiétude. Les gens ne te provoquent pas. Ils ne veulent pas avoir affaire avec toi, ton frère et vos matraques.
Vous arrivez à la gare, et le chef Pacificateur s'éloigne quelques instants pour aller discuter avec un de vôtres, déjà présent sur les quais avant que ne débarquiez. Tu les regardes parler pendant quelques secondes avant de jeter un regard à la machine arrêtée devant toi. Ce n'était pas la première fois que tu voyais un train, évidement que non. Mais un train si grand, jamais aucun ne s'était trouvé devant tes yeux, à l'arrêt, immobile. Aussi étrange que ça puisse paraître, cela semblait encore plus puissant quand ça ne fonctionnait pas. Imposant. Un monstre de ferraille. Le chef vous rejoint. Vous vous tournez tous vers lui, les uns à côté des autres, formant une ligne presque parfaite. « Bon, vous avez du boulot, les gars. Viperi, Fran, vous prenez les trois premiers wagons. Grant, Drake, les trois d'après. Helmut, Zola, les trois derniers. Et plus vite que ça, messieurs ! » Vous acquiescez tous, comme un seul homme, et vous vous dirigez tous les six vers les wagons que l'on vous avait assignés. Helmut, le type avec qui tu t'étais retrouvé et que, très sincèrement, tu ne pouvais pas t'encadrer, a décidé qu'il prendrait l'avant-avant dernier wagon, et t'as sèchement demandé de t'occuper de tout, tout, tout dernier. Tu n'as rien dit, changeant simplement de trajectoire pour te planter devant la porte du wagon. Tu plantes tes poings sur tes hanches, et soupire. Quand faut y aller, faut y aller. Alors tu ouvres la porte, dans un vacarme assourdissant, et saute à l'intérieur du wagon.
Il y fait sombre, et les marchandises s'empilent dans un capharnaüm ahurissant. Tu soupires encore une fois, ouvre les premières caisses que tu vois. Quelques minutes plus tard, alors que tu commences ta troisième pile de caisses, tu entends quelque chose tomber, dans un bruit sourd. Tu jures, tend la main derrière la pile en essayant de rattraper ce que tu avais fait chuté. Sans succès. Alors tu retire les caisses de la pile, les empilant derrière toit, pour te faire un passage. Et, alors qu'il ne te reste que deux caisses à bouger, tu sursautes lorsque tes yeux tombe sur quelque chose à quoi tu ne t'attendais absolument pas à trouver dans un wagon de train de marchandises. « Bordel. » Quelqu'un. Une fille, pour être exacte. Pas très vieille, d'environ treize, quatorze ans. Tu n'avais jamais été très doué pour deviner les âges des gens. Et la tâche était des pus complexes dans le cas présent : sa petite taille, ses yeux grands ouverts, sa bouche fine suggéraient sa jeunesse. Mais elle était dissimulée par ses traits tirés, les cernes sous yeux, la saleté sur son visage, et ses tremblements. Elle avait l'air affamée, frigorifiée, complètement perdue. Quelque chose cependant te donner une petite idée de sa provenance. Un trait bleu sur les paupières. Capitole. Qu'est-ce qu'une capitolienne foutait dans un endroit pareil ? Et comment une capitolienne pouvait-elle se retrouver dans une situation pareille, crevant de faim et de froid ? C'était quoi, ce bordel ? Tu retires les deux dernières caisses de devant elle, plus rapidement que quand tu avais bougé les précédentes, avant de t'agenouiller devant son petit corps affaibli. Tu jettes un regard à dehors, t'assurant que Helmut n'était pas dans les parages, avant de reposer tes yeux sur la jeune fille. « Ça fait longtemps que t'es là-dedans ? »
Invité
Sujet: Re: RUBY&NIAMH ▼ let me be your life-saving buddy Ven 20 Mar - 23:27
Let me be your life-saving buddy
Feat Niamh Zola-Romanov
Le train ralentit. Ruby se tasse sur elle-même. Elle sait que son visage peut être reconnu de certains. Que faire si elle est découverte ? Plaider la crise d'adolescence, sans doute. Revendiquer une envie de parcourir Panem pour savoir à quoi ressemble le monde. Oser aller jusqu'à arguer que la carrière de Pacificatrice lui aurait plu, qu'elle veut savoir ce que ceux-ci font au quotidien hors du Capitole. Et tout s'éteint dans le compartiment. Les lumières, les pensées d'une jeune fille, et ses espoirs. Nous sommes entrés en gare. Le crissement caractéristique, un ralentissement qui se fait de plus en plus sentir, et le paysage qui défile par la fenêtre, la lumière du Soleil, le bleu du ciel, laissent place à un abri : oui, nous sommes entrés en gare. Ruby se tasse, oui. Elle ignore s'il s'agit du terminus. Elle n'a pas pu demander. On ne demande pas ce genre de détails quand on s'infiltre clandestinement dans un train. Elle inspire. Elle hume l'air poussiéreux, tapie derrière des caisses remplies de choses dont elle ne connaît pas la nature. C'est alors qu'il y a ces voix, qui lui parviennent. Masculines. Il y en a un qui beugle plus fort que les autres, son ton empreint d'une autorité que ses subordonnés ne sauraient contester. Rien qu'à cela, Ruby se sait en situation délicate : de pacificateurs. Il y a des caisses partout, Ruby en a poussé quelques unes et empilé quelques autres pour rendre l'inspection du compartiment plus fastidieuse, espérant que cela en décourage certains. Il ne lui avait pas fallu trop de plusieurs heures pour donner l'illusion d'un joyeux bordel sans air suspect. On ouvre le wagon : le glissement caractéristique de la porte coulissante en témoigne. Ruby retient son souffle. Elle espère que tout se passe correctement, qu'il s'agisse d'un tire-au-flanc faisant mal son travail, ou ne le prenant pas trop à cœur. Les pas se rapprochent au fur et à mesure que des caisses sont déplacées. La jeune Capitolienne peut l'entendre. Les voilà tout proches. Trop proches. Un petit objet posé sur une des caisses protégeant Ruby tombe dans un bruit mat, juste sur la cuisse de la jeune fille. Les battements de son cœur s'accélèrent tandis que le Pacificateur lâche un juron. Elle espère qu'il laisse la chose à sa place, qu'il abandonne... mais il glisse sa main vers elle. Ruby se contorsionne et tente de retenir chaque petit son, chaque léger souffle susceptible de la trahir. « Bordel. » Ce n'est pas une façon de s'adresser pour la première fois à une inconnue, mais Ruby n'est fait pas toute une histoire. Elle baisse les yeux instantanément, masquant son visage à l'aide de ses cheveux. Mais très vite, cette attitude de soumission lui pèse et elle relève la tête pour regarder le Pacificateur dans les yeux. « Pacificateur ». Le terme même est une hérésie. Qui a dit que les Pacificateurs œuvraient pour la Paix ? Le contrôle, oui. La pérennité d'un ordre établi, certes... Mais comment oser parler de paix quand de jeunes gens sont envoyés à la mort au nom d'un conflit passé ? Ruby sent de légers tremblements la secouer. Elle se fout de la faim qui lui tiraille le ventre plus que de raison. Elle s'en fout totalement. Ce qui la secoue, c'est la vue d'un de ces pantins du Capitole. L'espace d'un instant, elle songe à attraper quelque chose pour le frapper. Gratuitement. Mais ce n'est pas judicieux du tout. Alors elle reste immobile. C'est alors qu'il s'agenouille face à elle pour se mettre à sa hauteur. Ruby fronce les sourcils, soupçonneuse et quelque peu irritée par cette attitude. Un simple geste change pourtant la donne : il jette un coup d’œil vers l'extérieur. Ruby espère alors n'être pas si mal tombée que cela. « Ça fait longtemps que t'es là-dedans ? » La question désarçonne l'adolescente. Ruby se ressaisit et ramène se genoux contre son ventre d'un air un peu plus résolu. Elle ne peut pas se laisser amadouer par le premier type pas trop brutal qui passe. D'ailleurs, rien n'indique qu'il ne la dénoncera pas. « Assez pour que j'aie faim et soif, mais pas suffisamment pour être désespérée au point de te raconter ma vie. » C'est Ruby. Elle ne peut décemment pas lui faire de cadeau. Pas avec tout ce qu'elle a fait pour arriver là. Et puis, au moins, selon sa réaction elle pourrait déterminer quel genre de personne il est. Plutôt vecteur de problèmes ou d'une aide pouvant s'avérer précieuse.