✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici. ✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6. ✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés ! ✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir. ✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous: rebelles. liam hemsworth pacificateurs. boyd holbrook district 13. cobie smulders & chris hemsworth vainqueurs. gemma arterton & elle fanning d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !
Sujet: ❝i can't imagine anything worse than being required to have fun❞ Sam 7 Fév - 18:16
Declan Xander Hollister
❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞
En faisant abstraction de sa haine viscérale pour la cause rebelle, Declan est une crème. C'est un brave garçon que la vie a influencé dans une direction plutôt qu'une autre et qui a le coeur suffisamment vaste pour contenir tous ses proches, pour qui il tuerait si la situation l'exigeait de lui. Ses parents, décédés pour avoir comploté contre le capitole, lui ont donné deux prénoms : le premier, Declan, est son prénom usuel. Le second Xander a eut place plus décorative qu'autre chose, si bien que tout le monde ne le connait pas. Declan ignore les raisons des choix respectifs de ces parents, à ce niveau là et il a apprit à s'en foutre éperdument. Il faut dire que le garçon originaire du district quatre n'aborde presque jamais le sujet de ses parents qu'il a apprit à percevoir davantage comme d'immondes traitres que comme les parents qui l'ont chéri. Il a la rancune tenace, aussi stupide que cela puisse être désormais. Si ses parents n'avaient pas agis ainsi, allant contre tous les principes faisant sens à ses yeux, alors ils seraient toujours en vie et la vie serait bien différente. Différente oui, sans doute et Declan n'est pas sûr qu'une telle perspective l'enchante franchement. Bien sûr, il aurait aimé que ses parents n'eurent pas été pendus devant ses yeux d'enfant, il aurait aimé qu'ils puissent rencontrer sa fille et être présents dans l'assemblée le jour de son mariage, il aurait voulu qu'ils soient présents. Mais alors, leurs idées auraient survécues et auraient sans doute empoisonné l'esprit de leurs gosses. Declan aurait été foncièrement différent et la vérité, c'est que le garçon s'aime tel qu'il est. Oui, il a apprécié son éducation au sein du district deux et a le coeur gonflé de fierté de par son statut au sein de lieutenant-colonel, de pacificateur. Il croit sincèrement, de tout son coeur et de toute son âme, en la nation qu'il défend et éprouve une grande satisfaction à se battre pour le capitole. Il fait le bien, c'est là sa conviction. Sa vie n'est soit pas parfaite, comme en témoigne son divorce à l'âge de vingt-sept ans, mais en somme, il n'a pas réellement de regrets. Si la vie lui offrait la possibilité de recommencer, il ne changerait sans doute rien, car sur le moment, chaque choix qu'il a put faire lui semblait parfaitement justifié. Il est en accord avec ce qu'il est et ce qu'il fait, c'est déjà beaucoup, du moins à ses yeux. Jeune papa d'une adorable petite fille âgée de six ans, il a vu toute sa vie être retournée par cette naissance. Il était déjà fidèle et protecteur, mais la paternité a renforcé tout ça. Quand il aime, c'est de façon inconditionnelle. Il peut être tolérant vis-à-vis des gens qu'il estime, du moins lorsqu'ils ne vont pas trop loin (ainsi, il nourrit toujours une rancune envers ses parents décédés dans ce qui lui semble être une autre vie car il estime qu'ils ont dépassés toutes les bornes humainement dépassables). Dévoué à son boulot et à ses idéaux, Declan est un homme de confiance, un homme réfléchis et un fin stratège, le tout assaisonnée d'une gros lampée d'ambition. Ces derniers temps néanmoins, il semble plus distrait, hors du coup. Pour sa défense, aussi mauvaise puisse-t'elle être aux yeux des gens, son divorce, l'absence de sa fille... Voilà qui lui pompe toute son énergie. Alors il s'enfonce et il boit, lorsqu'il ne travaille pas. Il cherche à combler le manque, le vide qu'il sent véritablement se creuser dans sa poitrine. Physiquement, il tiens toujours le coup bien que ses proches décèlent aisément une fatigue nouvelle dans ses traits. Son regard se fait plus brumeux, trouble et il a toujours un peu l'air malade. Il est pourtant franchement séduisant, dans son genre, avec sa chevelure entre le brun et le doré et son regard chocolat, mais bon, ce n'est pas comme s'il cherchait une nouvelle conquête. La seule fille dont il ai besoin pour l'heure, c'est la sienne.
about games and relative.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?
Il se trancherait volontier la gorge pour sa fille. C'est impressionnant comme devenir père, ça vous perturbe un homme. Tout ce que Declan sait c'est que la naissance de sa fille a fait basculer tout son univers. Tout à coup, il n'y a plus eut que lui, non, ils étaient deux. Sa fille est nul autre qu'un petit bout de lui, une extension de sa personne sans qui il ne pourrait plus avancer, plus maintenant qu'elle est là. Alors non, il ne peut décemment pas accepter qu'elle puisse être blessée de la main de quiconque et il serait capable de tout pour la protéger, quitte à en mourir. C'est comme ça, il vit désormais pour deux.
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?
Les jeux, cela n'a jamais été franchement sa tasse de thé. Lorsqu'il était en âge d'être moissonné, il se faisait beau, comme tous les autres gamins du district et n'arborez pas l'expression du bétail qui va à l'abattoir. Non, car s'il avait été moissonné, il n'aurait pas été le garçon livide qu'on prend en pitié, avec son regard tout vitreux et son expression horrifiée, sa frimousse de condamné. Il aurait été fier, car ayant été préparé. Il n'aurait pas chialer. Question de fierté, sans doute, mais il a toujours été dans un état d'esprit assez résolu. Les choses sont différentes désormais. Declan qui, en dépit de son allégeance au capitole, n'a jamais vraiment saisit l'intérêt que qui que ce soit puisse retirer de jeux aussi sanglants et désormais pétrifié à l'idée de perdre une personne qui lui est chère. Son frère ne peut plus être moissonné, tout comme lui, mais reste sa fille, son bébé qui va sur ses sept ans. Il a encore quelques années de répit, néanmoins la peur le paralyse déjà. Il ne sait pas comment il réagirait si la roue tournait en la défaveur de la famille Hollister et qu'Opale se retrouvait dans l'arène. Ca semble inconcevable.
QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ÉCHOUÉE ET DES REBELLES ?
Une haine viscérale crachotante qui ne s'émousse jamais. Elle est toujours là, présente en lui, vrombissante. Dieu sait qu'il n'approuve pas toutes les actions effectuées au capitole, mais les rebelles le répugne franchement et il serait capable de les descendre tous un à un si l'occasion devait se présenter. Ainsi, il est toujours sur le pied de guerre, désireux de se battre pour ce qu'il estime être juste. Il ne recule de rien, car c'est ainsi qu'il a été élevé, ou formaté. Peu importe, toujours est-il qu'il est toujours au coeur de l'action. Il n'a notamment pas hésiter à s'infiltrer parmi les anciennes connaissances de ses parents, pour mieux les descendre. Un combattant, un pacificateur. Voilà ce pour quoi il s'est toujours battu. Sa haine envers les rebelles n'est guère prête à faiblir.
➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS ÉVÉNEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ?
De par ses fonctions et y comprend dans les moments pénibles, il se bat toujours, en tant qu'allié du capitole. Il a été envoyé au deux pour recevoir une formation de pacificateur, alors en quelque sorte, il estime que c'est là son devoir. Il doit combattre pour la justice, ou du moins ce qu'elle semble être, à travers son regard voilé. Il a l’habitude d’aimer se trouver au cœur de l’action. Ca provoque chez lui une montée d’adrénaline phénoménale et il aime ça. Il n’a jamais véritablement peur de mourir. Ce n’est pas lui qui doit craindre les autres, mais l’inverse. Il aurait presque l’air d’un fou dans ces moments là, avec ses yeux qui semblent hurler à la mort et son sourire de satisfaction lorsqu’il descend quelqu’un, accomplissant de ce fait son devoir. Cependant, ces temps-ci, il prend nettement moins son pied. Sans doute car sa gamine accapare toutes ses pensées. Opale l’obsède. Il a l’impression de croiser ses grands yeux partout et l’envie de tirer s’émousse, ce qu’il ne pensait pas possible. Il s’est toujours sentit épanouit dans son travail, à sa place et voilà que tout à coup, ce n’est plus si clair. Ca le perturbe sérieusement.
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?
Il y a un an, la réponse formulée à cette question par Declan aurait put être oui. La vie n’a jamais été particulièrement tendre, soit et voir ses parents se faire pendre pour trahison lorsqu’il était gosse l’a bien prouvé, n’empêche qu’il avait trouvé une sorte d’équilibre. Une femme tout d’abord, dont il était vraiment amoureux. Son Olive, la belle Olivia avec laquelle il vivait tranquillement au cœur du district un. Et puis ce merveilleux bébé, leur adorable petite Opale. Il n’aurait décemment pas put espérer beaucoup mieux. Comme si cela ne suffisait pas, il avait obtenu un bon poste et était un bon pacificateur, du moins selon ses critères. Ses rêves s’étaient réalisés, en quelque sorte, en admettant qu’il en est déjà fait des particulièrement doux. Aujourd’hui, la réponse serait plus mitigée. Le bonheur ? Oui, sans doute qu’il existe, mais il est foutrement dur à attraper. On croit qu’on l’a, durant un instant et durant cet instant, c’est presque parfait. Et puis, sans crier garde, ça part vraiment en live. D’un coup, la femme que vous aimez deviens votre ennemie et votre gamine qui était là tout les matins pour vous réveiller au sautant sur votre lit et loin de vous et vous devez faire des pieds et des mains pour juste un petit bisous en vitesse, pour voir sa petite bouille. Le bonheur, c’est dur à conserver.
➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?
Du temps où il était en âge d’être moissonné, Declan n’était pas particulièrement stressé, ce qui est assez étrange en soit. Tout le monde a peur de mourir et Declan n’a jamais eut la prétention de croire que, dans l’arène des jeux, il ne pouvait que gagner. Disons qu’il a plutôt un rapport particulier avec la mort, tout ça. Il n’a pas peur de mourir. C’est sans doute ce qui se passe dans une société où les décès sont surexposés. On en fait des divertissements et les gens finissent par être déconnectés. On apprend à dédramatiser : tout le monde meurt un jour, alors ce qui effraie vraiment, c’est la douleur qui suit la perte. Declan n’avait pas peur d’être moissonné et de risquer sa peau. Il n’avait pas peur de ne pas être assez fort et de finir sa vie dans l’arène, le souffle court et gisant dans une flaque de sang. Non. Maintenant en revanche, il a peur, car il reste bien une personne qu’il aime, qu’il aime de tout son cœur et qui pourrait se retrouver dans cette arène et cette personne là… Il ne veut pas. Il ne veut pas être forcé de l’observer alors qu’elle meurt, à travers un écran de télévision. Elle ne pourrait pas gagner. Elle est toute petite, trop gentille, trop douce… Elle ne pourrait pas et Declan est terrifié à l’idée de la perdre définitivement, un jour.
JE VIENS D'UN MILIEU on va dire moyen, ça doit être le mot, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE a toujours été suffisante, mais pas de quoi me faire exploser le bidon non plus. J'EXERCE LE MÉTIER DE pacificateur (plus précisément lieutenant-colonel, assigné au district un) ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime ça, faut dire qu'on m'a un peu formaté dans cette optique. JE SUIS DANS LE 1ER DISTRICT. AYANT vingt-sept, vingt-huit cette année, ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je vais redouter chaque future moisson à m'en rendre malade dès lors que ma fille sera assez grande pour être une tribut potentielle. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
reality is here.
Leslie (+) 20 ans (+) amoureuse du personnage de Finnick Odair (voui voui ) (+) a toujours vous rejoindre et semble enfin avoir trouver la perle (+) adoratrice de bouquins de façon générale, avec une préférence pour les dystopies en tout genre (+) la seule histoire que j'aime encore plus que celle que nous a pondu Suzanne Collins, c'est celle de la saga Uglies (+) fan de rp, mais saturant vraiment à fond de tout ce qui est university, city et j'en passe (+) aime raconter sa vie mais va s'arrêter là.
Dernière édition par Declan X. Hollister le Dim 8 Fév - 15:21, édité 17 fois
Invité
Sujet: Re: ❝i can't imagine anything worse than being required to have fun❞ Sam 7 Fév - 18:17
Il n'entendait rien, ses sens semblaient avoir été entièrement émoussés. Il se faisait l'effet d'être enveloppé dans des dizaines de couches de matériaux visant à l'éloigner, tout en se trouvant au coeur de l'action. Se trouvant au côté de son petit frère, il était suffisamment près pour décortiquer les expressions. Son attention, néanmoins, ne s'attardait que sur deux visages. Ses parents se trouvaient bien en évidence, comme tous les autres traitres. Exposés à la vue de tous, pour sentir la honte peser sur eux, avant que le rideau ne se baisse et que tout prenne fin. Enfin, pour eux. Ils allaient être pendus, arrachés au monde et ce devant des regards éberlués. Declan allait assister à l'exécution de ses parents. Il était jeune, mais pas suffisamment pour avoir la chance de ne pas comprendre. Bon sang, il aurait tellement aimé ne pas comprendre, mais c'était limpide. Plus qu'une question de minutes, voir de secondes. La fin. Ses jambes le portaient à peine, elles semblaient faites de coton tout à coup et pour l'oublier, pour puiser une force quelconque, Declan focalisa toute son énergie sur le visage de sa mère. Il n'eut pas à chercher son regard : elle le fixait. Lui et Léo. Comment aurait-il put en être autrement ? Comment ne pas regarder ses gosses lorsqu'on sait pertinemment que c'est la dernière fois ? Declan tachait d'imprimer dans sa mémoire chaque trait du visage de sa mère, car il savait que ce serait nécessaire, à moins que le contraire soit préférable. Peut-être était-ce possible. Peut-être qu'il y avait des remèdes, de sorte à effacer la peine, à effacer la douleur. Le débarrasser des souvenirs pénibles, le débarrasser de ce sentiment de honte cuisante. Car oui, même s'il était clairement encore un bébé aux yeux de ses parents et sans aucun doute aux yeux du reste du monde également, il n'en éprouvait pas moins de la honte. Cette sanction, cette pendaison, elle était justifiée. Forcément. Declan s'efforçait de garder une expression impassible, quand bien même la confusion se lisait en toute lettre dans ses grands yeux. Une énième et dernière fois, il chercha le regard rassurant de sa génitrice et ne vit guère dans son regard l'horreur, le vice, la trahison. Rien que sa mère. Et elle le regardait, clairement. Avec une telle intensité qu'il en avait presque le tournis, mais il ne céda pas. L'amour se lisait dans ses grands yeux, il le percevait mieux que jamais et en dépit de sa honte, il ne parvenait pas à faire taire cette sensation de chaleur. Enfin, il ne pouvait pas cesser d'aimer ses parents et ce même en dépit de leurs actes horribles... Et puis, soudain, ce fut finit. Plus rien. Des regards vides. Le sol qui se dérobe et la vie qui cesse. Declan réprima un sanglot, de sorte à rester de marbre pour Léo dont il sentait la présence rassurante. Il n'y avait plus qu'eux, désormais. Declan avait toujours le regard rivé sur les dépouilles de ses parents lorsque des mains l'attrapèrent, l'arrachant à cette contemplation macabre.
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Declan infligea un coup juste assez bien placé pour qu'il ne blesse pas le garçon avec lequel il s'entraînait tout en s'avérant assez précis pour prouver à son entraîneur que dans une situation différente, ce coup aurait put se résumer à une oeuvre d'art. « Bien Declan, très bien. » Les lèvres de l'intéressé se retroussèrent dans un petit sourire satisfait tandis qu'il se relevait. Rien ne lui semblait plus doux que d'achever ses séances d'entrainement sur un commentaire positif. Voilà qui était encourageant. Declan s'esquiva avec une bonne humeur sans parvenir à faire taire cet éclat dans ses yeux, l'éclat caractérisant les vainqueurs ou du moins ceux qui s'estimaient compter parmi eux. Declan se sentait fort et en train de grimper une pente avec succès. Il poursuivait sa formation de pacificateur au sein du district deux, district devenu son lieu de vie dans le cadre de la poursuite de son éducation. Dès le décès de ses parents, Declan et son frère avaient été placés en orphelinat et avaient bénéficié d'une éducation ne laissant guère germer de doutes au niveau des intentions concernant l'avenir : ils étaient sensés devenir pacificateurs, un destin plutôt courant pour les orphelins au sein de Panem. Ni l'un ni l'autre n'avaient opposés de résistance et Declan se sentait pleinement satisfait de ce chemin emprunté d'un bon pas. Il se sentait à des kilomètres du quatre où sa défunte mère l'avait mit au monde, à des kilomètres de tout ce qui lui rappelait son enfance. Ce n'était pas un mal, loin de là même. Il ne voulait pas vivre au sein du district qui l'avait vu naître. Pas qu'il avait en horreur le quatre, non... Mais il avait ces souvenirs pénibles, il savait pertinemment que l'odeur du sel marin et les routes familières allaient lui remémorer à chaque instant ses parents, parents décédés pour leurs crimes. Ce n'était pas le genre de souvenirs avec lesquels il voulait cohabiter. Il ne pouvait pas les effacer, mais il n'avait pas à les réveiller pour autant, encore et encore. Il y pensait déjà suffisamment comme ça, en dépit de ses efforts. Devenir pacificateur allait donner à sa vie un nouveau rythme. De l'air frais, qu'il allait aspirer goulument, se régalant de sa nouvelle vie. Rien que d'y songer, il en avait l'eau à la bouche. Cela ne tarderait plus, maintenant. Il allait finir son initiation et partir pour un autre district. Peut-être le un. Il n'en savait trop rien, il verrait bien de toute façon. Maintenant qu'il avait passé l'âge d'être sélectionné pour les jeux, la vie s'avérait être plus sécurisée. Enfin, en quelque sorte. Il n'était pas décédé dans l'arène, mais il allait combattre. Il allait défendre ses idéaux. Être une bonne personne. Laver un peu le nom de famille, qui en avait sévèrement besoin, en dépit des efforts des enfants.
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« J’ai mal, pourquoi ça fait tellement mal… Aaaaah » de toutes ses forces, voilà qu'elle lui serrait la main, si fort qu'il crut un instant que son sang n'allait même plus pouvoir circuler. Enfin, il n'allait sûrement pas lui demander de desserrer un peu, étant donné la situation et l'état de son épouse, il se risquerait sans doute de se prendre une baffe et il y avait eut assez de grognements pour la journée. « Chh.. Tout va bien Olivia, tu t'en sors bien » s'appliqua-t'il à lui souffler d'une voix transpirante de douceur et de tendresse. Il se devait d'être la force calme aujourd'hui de ce couple qu'il n'avait guère vu venir. Non, Declan n'avait jamais songé à tomber amoureux. Dans un monde pareil, si animé, il y avait clairement mieux à faire et pourtant, voilà que les certitudes qui l'avaient animé si longtemps s'apprêtaient à s'effondrer entièrement, pareilles à un château de cartes déséquilibré. C'était franchement flippant. Ah et excitant aussi. Ouais, il en avait des frissons partout et pas seulement car sa chère et tendre, épuisée et en sueur, était en train de lui broyer la main. « Pousses, Olive, pousses » l'encouragea-t'il en se penchant pour déposer un baiser sur sa main avant de s'éloigner légèrement, de sorte à voir le bébé arriver. Et puis, ce fut soudain très rapide. Au prix de quelques efforts supplémentaires, Olivia parvint à arriver au bout du travail et le bébé fut là, tout à coup, sous les yeux du désormais papa. Pour la seconde fois (la première remontant à la pendaison de ses parents), Declan eut la brusque impression d'être à la fois coupé du monde et plus que jamais vivant. Il respirait à la fois mieux et moins bien et son regard était focalisé sur ce petit visage tout fripé et rougeaud. Mince. Sa petite fille. Declan resta tétanisé alors qu'une infirmière s'appliquait à glisser sa fille dans ses bras. Maintenant qu'elle était là, il était assaillit par la peur. Elle était vraiment toute petite, carrément minuscule et, brusquement, il se sentait vraiment gauche. Jamais de toute sa vie il ne s'était perçu ainsi. Il n'avait jamais été maladroit, jamais été celui se prend les pieds dans le tapis ou celui qui est incapable de choisir les bons mots... Non, il avait toujours été assez doué pour ça, en fait et voilà que ce minuscule bébé bouleversait d'ores et déjà tout son monde. Elle pleurait, accentuant son malaise, sa peur de mal faire et il essaya de la bercer un peu alors que la panique se lisait dans son regard. Un tableau franchement adorable. « Hé » souffla la voix fatiguée par le travail d'Olivia. Declan, captivé par la frimousse de sa fille, dut se forcer à en détacher brièvement son regard pour croiser celui de son épouse. Les yeux d'Olivia ne lui avaient jamais parus aussi gigantesques et bien qu'elle fut en sueur et épuisée, sa beauté lui sembla foudroyante, pour la simple et bonne raison qu'elle paraissait irradier. « Tu m'amènes notre fille, papa ? » Declan rit. Enfin plus ou moins, il ne put que lâcher une sorte de petit grognement rappelant un rire, tant il était sonné en ce moment. Il s'exécuta et s'approcha, le petit bébé toujours logé dans ses bras, là où il semblait enfin se calmer un peu. Une fois suffisamment proche d'Olivia, il lui tendit le nourrisson avec une délicatesse extrême dans laquelle des points des maladresses se lisaient. « Elle est vraiment parfaite. » Olivia obtempéra. Son regard comme celui de Declan regorgeait d'amour. L'émotion était si forte qu'ils en avaient le souffle coupé, l'un comme l'autre. Rien ne serait plus jamais pareil désormais, il n'était pas utile de le préciser à voix haute.
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Declan enroula ses bras autour du petit corps de sa fille de six ans, l'estomac noué. Comment ça pouvait dérailler à ce point, franchement ? Peut-être qu'il s'était marié trop jeune. Sans doute que oui. Il était tombé amoureux d'Olivia alors que sa vie au coeur du district un, à l'issu de sa formation de pacificateur, débutait à peine et ils avaient mis cet enfant en route sans que declan eut vraiment le loisir d'y penser longuement. Rapidement, ils ne furent plus deux, mais trois et jusque là, Declan n'avait jamais éprouvé de regret. Comment aurait-il put ? Sa fille, sa petite Opale, était toujours aussi parfaite qu'au premier jour et il l'aimait avec une telle intensité qu'il lui était désormais difficile d'imaginer la vie sans elle et pourtant, voilà qu'on lui mettait des bâtons dans les roues. Il allait devoir se battre pour elle et dieu sait qu'il n'avait pas peur de se battre (il valait mieux, étant donné ses fonctions au sein de Panem), mais cette fois-ci, l'enjeux lui semblait plus important que jamais. Son bébé, c'était toute sa vie. La voir partir loin de lui constituerait sa mort, en quelque sorte. Il ne pourrait pas vivre en sachant qu'elle n'en faisait plus autant et c'est pour cela qu'il était tout bonnement incapable d'avaler quoi que ce soit à l'approche de la moisson, tous les ans. (Quand bien même Opale ne serait concernée que dans plusieurs années) Declan s'était toujours imaginé que seuls les jeux étaient susceptibles de l'éloigner de sa fille. Il ne s'était jamais figuré un divorce. Il n'avait envisagé que l'amour puisse s'effriter et que les rapports puissent devenir si durs, si acides, entre lui et Olivia. Ils étaient sensés rester ensemble, bordel ! Et Declan était pétrifié. S'il n'obtenait pas la garde, Opale grandirait loin de lui et c'était tout bonnement impossible, elle ne pouvait pas... Non. Néanmoins, Declan ne perdait pas le nord. Le dénouement de cette histoire pourrait être monstrueux et en attendant qu'il lui tombe dessus, Declan se devait de profiter goulument de chaque instant passé avec sa précieuse petite poupée. Il embrassa sa petite tête, le coeur au bord des lèvres, avant d'aller ouvrir à l'obstiné qui frappait à la porte. Il s'avéra que l'obstiné en question n'était autre que Léo et Declan en fut ravis. Il s'était débrouillé pour que son petit frère, qui avait comme lui reçu une formation de pacificateur, soit rattaché un minimum au district un, afin de l'avoir en l'oeil. Léo pouvait être si impulsif, si coléreux et Declan s'estimait être l'une des seules, si ce n'était pas la seule, personnes aptes à le tempérer un peu. Ainsi, il le surveillait, que ça plaise à ce dernier ou non. Pour l'heure cependant, il était tout bêtement heureux de voir son petit frère, il l'étreignit en deux-deux avant de le faire entrer. Avoir Léo dans les parages aurait entre autre le mérite de détourner un peu son attention du divorce qui se profilait à l'horizon. « Viens embrasser ton oncle, mon coeur » héla Declan. Sa fille, tout bonnement adorable ne se fit pas attendre et apparut bien vite dans le champ de vision des deux frères. Elle semblait détonner tellement avec tout ce qui l'entourait, avec le monde en général. Elle était si mignonne avec sa chevelure toute soyeuse bien que maladroitement tressée par son paternel peu expert en nattes et son sourire éclatant. Pas le moins du monde timide, encore moins lorsqu'il était question de la famille, elle fonça embrasser Declan avant de détaler dans sa chambre à la gentille demande de son papa. Pour ce dont ce dernier s'apprêtait à parler, il ne tenait pas franchement à ce qu'elle soit là, laissant traîner ses petites oreilles. Declan servit à boire à son frère avant de s'installer avec lui dans le salon, bien décidé à lui parler du divorce quand bien même ce simple mot semblait lui bruler la langue dès qu'il le prononçait. « Olivia et moi, nous divorçons » lâcha-t'il sans grand ménagement, trop désireux de se débarrasser de ce poids. Comme toujours lorsqu'il abordait le sujet, il sentit ses yeux se faire humide et se mordit farouchement la lèvre. Quand bien même son frère l'avait déjà vu pleurer, il se refusait de fondre aussi ouvertement. Il était plus fort que cela, la vie l'avait endurci. Alors, il maîtrisa tant bien que mal son regard devenu un brin vitreux et haussa les épaules, l'air de dire qui vivra verra. Vivre n'avait jamais été la chose la plus aisée en ce monde cependant et les deux frères le savaient aussi bien l'un que l'autre.
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« Je veux voir ma fille, Olivia. Tu étais sensée l'amener. » Lâcha Declan, cinglant alors qu'il se félicitait d'être bien plus pacifique que son cadet. Dans le cas inverse, il aurait eut toutes les peines du monde à se contenir. Olivia le considéra avec un froncement de sourcil désapprobateur. « Tu n'as vraiment pas l'air bien. » Releva-t'elle, une vague once d'intérêt se percevant dans sa voix refroidie par le divorce fraichement prononcé. Ils étaient officiellement séparés et restaient tous deux ébahis face à la mince frontière entre l'amour et la haine. Ils étaient sensés être amoureux toutes leurs vies (enfin, s'ils vivaient dans un roman d'amour particulièrement mièvre, mais tout de même) et voilà qu'ils semblaient ne même plus réussir à s'adresser la parole sans que cela tourne au drame. Declan fit la grimace, irrité avant de s'employer au sarcasme. « Sans rire ? Oui, je ne vais pas bien car je n'ai vu ma fille depuis près d'un mois. UN MOIS. J'étais sensé la voir aujourd'hui » lui rétorqua-t'il en essayant de ne pas prendre un ton trop geignard, mais c'était difficile. Il était vraiment blasé et tellement désireux de revoir son bébé. Pourquoi devait-il batailler à ce point pour voir sa fille ? C'était vraiment pas normal, cette situation. « Tu sens l'alcool, Declan » contra Olivia avec une grimace. Il aurait put la frapper en cet instant. Elle évitait sa question, fuyant le problème, préférant le déprécier au passage, comme si, pour sa part, elle pouvait prétendre à la perfection. Tss. Bon soit, il sentait un peu l'alcool. Il avait descendit un frère en rentrant du boulot et en attendant de voir sa fille, fille aux abonnés absents. Olivia ronchonna d'un air désapprobateur, comme si elle avait affaire à un gosse livré à lui-même et non à son ex époux. Sérieusement ? « Où est Opale ? » S'acharna Declan. Lui aussi avait le droit d'ignorer les questions auxquelles il ne souhaitait pas répondre. Ouais, très mature, ils étaient pas sortis, quoi. « A la maison, elle était fatiguée et puis j'ai visiblement bien fait de ne pas l'amener. Tu es tout pale, fatigué et cette odeur... » Declan se massa nuque, désemparé et énervé. « Débrouilles-toi, mais je veux la voir, c'est ma fille » termina-t'il avant de décamper, le coeur en vrac.
Dernière édition par Declan X. Hollister le Dim 8 Fév - 10:07, édité 44 fois
Jaime F. Walker
△ correspondances : 856 △ points : 0 △ multicomptes : alaska t. rhodes : pearl i. whything △ à Panem depuis le : 05/03/2014△ humeur : contrôlé par la folie de la mort △ âge du personnage : 39 ans
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Sujet: ❝i can't imagine anything worse than being required to have fun❞ 
Sam 7 Fév - 18:16
) (+) a toujours vous rejoindre et semble enfin avoir trouver la perle 
(+) adoratrice de bouquins de façon générale, avec une préférence pour les dystopies en tout genre (+) la seule histoire que j'aime encore plus que celle que nous a pondu Suzanne Collins, c'est celle de la saga Uglies (+) fan de rp, mais saturant vraiment à fond de tout ce qui est university, city et j'en passe 
(+) aime raconter sa vie mais va s'arrêter là.
xavier est genre ghaghaghagha 
bonne chance pour ta fiche et amuses-toi bien 
*pan*
