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Sujet: what this era should bring us (pandowain) Mer 4 Fév - 17:50
what this era should bring us - pandora & owain -
Elle n'était pas là. Évidemment qu'elle n'était pas là, qu'elle le soit eut été bien plus étrange en de pareilles circonstances, mais pourtant connaître ce fait n'avait pas dissuadé Owain de s'inviter dans la demeure de la jeune femme après avoir parcouru les quelques rues qui séparait leurs demeures respectives. Des rues inhabituellement vidées de la plupart de leurs habitants, à une heure où l'activité – même la plus frivole – grouillait normalement dans la capitale. Normalement. Mais ce qualificatif ne s'appliquait tout simplement pas à un jour comme aujourd'hui, pas à ce genre de journées qui faisaient l'histoire et qui ne ressemblaient à aucune autre, fusse-t-il de manière positive ou de manière négative … Et dans le cas présent, la chose dépendait très certainement de la personne à qui vous posiez la question. Négative vous répondrait pourtant Owain, puisque s'il n'était pas plus capable qu'un autre habitant du Capitole de pouvoir prévoir quelle serait la suite des événements, il n'était pas non plus stupide au point de se prélasser dans une illusion qui voudrait que rien n'allait changer … Les choses avaient déjà commencé à changer. Le Président Snow était mort. A la télévision certains commençaient déjà à parler du dirigeant au passé, et Caesar Flickerman lui ne perdait pas une occasion de se rendre intéressant en versant entre deux reportages nécrologiques des larmes de crocodile qu'Owain hésitait entre qualifier de déplacées ou de simplement ridicules. Comme ces deux femmes que le styliste avait croisé sur son chemin jusqu'à chez Pandora, mouchoirs à la main et sanglots incontrôlables dans la voix ; De son propre point de vue un excès de larmes était le comble de la vulgarité.
Et Pandora n'était pas là, donc. Pas encore, laissant à un Owain le soin de prendre ses aises presque comme chez lui, et de ressasser ses pensées pendant encore de longues minutes. Heures. Il n'avait jamais connu d'autre président à Panem que le Président Snow, c'était ce à quoi il était en train de penser tandis qu'il piochait un nouveau grain de raisin sur la grappe trônant au milieu de la corbeille de fruits du petit salon, là où un muet l'avait abandonné quelques minutes auparavant. Et parce qu'il ne cessait jamais de ramener les choses à lui, pas même dans ce genre de situations, il n'avait pu s'empêcher de se dire que c'était encore un gage de ce qu'il n'était pas si vieux que cela, en fin de compte … tentative désespérée pour celui qui ne supportait toujours pas l'idée d'avoir dépasser le cap selon lui si insupportable des quarante ans. La fin d'une première vie, rien que ça. Il n'avait jamais connu que Snow en effet, arrivé au pouvoir en succédant à son père neuf ans avant la naissance du styliste, un styliste qui comme bon nombre de capitoliens avait fini à tort par s'imaginer leur dirigeant en homme immortel qui aussi longtemps que Panem vivrait s'installerait tous les jours sur le fauteuil présidentiel en passant un doigt soucieux sur sa barbe soyeuse. Et maintenant ? C'était probablement la question sur toutes les lèvres ce matin, celle qui avait traversé l'esprit de chaque habitant du Capitole mais sans doute de Panem dans son ensemble lorsque de la bouche de Flickerman il avait entendu prononcés ces mots lourds de sens. Le Président Snow n'est plus.
Owain pour autant, n'en avait pas perdu l'appétit, et l'on pouvait malgré tout noter chez lui un certain flegme que même le décès de l'homme pour lequel avait travaillé son défunt père presque toute sa vie ne parvenait pas à ébranler totalement dans ses habitudes. C'est que si Snow avait passé l'arme à gauche il n'en était pas de même pour Owain, et ce dernier ne voyait aucun mal au fait de prendre aussi le temps de s'en réjouir un peu. S'il fallait encore une preuve supplémentaire de l'égocentrisme qui était le sien. Si bien que lorsque la maîtresse des lieux était enfin apparue, c'est en ronronnant au plaisir d'avoir un peu de compagnie plus qu'en s'inquiétant de ce que devait être la situation de la concernée qu'il s'était adressé à elle, d'un « Pandora, ma douce. » accompagné d'un baise-main empli de théâtralité. « Je venais voir comment tu te portais, aux vues des … circonstances. » C'est que malgré tout il avait un brin de conscience quant au fait que la situation changeait, dans le présent le plus proche, beaucoup plus de choses pour elle que pour lui, spectateur. Et puis s'il pouvait grapiller une ou deux informations qu'ignorait le commun des mortels, ayant ainsi la satisfaction de la primeur d'une information qui ne sortirait que plus tard pour les autres, il n'allait pas cracher dessus non plus. « J'ai fait apporter un dessert par l'une de mes muettes. » avait-il ajouté en se rappelant soudainement le fraisier disposé sur la table plus loin. Simple marque de politesse, d'autant plus que l'heure était actuellement plus au brunch qu'au dessert.
Invité
Sujet: Re: what this era should bring us (pandowain) Sam 7 Fév - 16:44
new era
La journée a commencé d'une si réjouissante façon. Plus tôt, dans la matinée, je me suis rendue au centre de sécurité du Capitole. Le Capitaine Rivaï et son équipe ont réussi à mettre la main sur un rebelle du District Treize. Il ne s'agit pas d'une prise anodine. Celui-ci serait impliquer dans le kidnapping de la jeune Flickerman. Comprenez donc l'importance de cette capture. Elle démontre également l'efficacité de mon programme, et de nos Pacificateurs. C'est la joie dans le cœur que je savoure mon déjeuner, en regardant les annonces quotidiennes de Capitole TV. Mes muettes assurent le service. En écoutant avec attention ce qui est projeté à l'écran, je déguste mes œufs à la coq. Un plat dont j'avais envie tout particulièrement. Seul la voix du téléviseur se fait entendre. Et je me concentre sur celle-ci. Mes œufs terminés, j'attrape le verre de jus d'orange que l'on m'a servie, et en boit une gorgée, lorsque qu'une interruption des programmes surgit. Le symbole du gouvernement apparait en noir, sur un fond blanc, et laisse ensuite la place au présentateur phare de Panem, Caesar Flickerman. Sa mine est triste, les couleurs de son costume sombres et le ton qu'il emploie, lourd de sens. « Chers citoyens, chères citoyennes. Aujourd'hui est un jour noir pour l'histoire de Panem. Les mots me sont difficiles pour vous annoncer la triste nouvelle qui endeuille notre nation toute entière. Coriolanus Snow, notre adoré et dévoué Président depuis 2262, a trouvé la mort de cause naturelle dans la nuit, à l'âge de 79 ans. » Mes yeux deviennent ronds. L'effroi provoqué par ses mots pétrifie tout mon être. Je reste figée, presque détachée de la réalité, face à l'écran télévisé. « Les Conseillers du Président ont été dépêchés à la résidence présidentielle pour rendre un dernier hommage à l'homme que nous avons tant aimés ainsi que préparer la succession de cet homme qui a marqué Panem par son amour de sa nation. Nous reviendrons sur les événements tout au long des prochains jours, mais en attendant nous vous proposons une rétrospective en l'honneur de Corionalus Snow. » Le visage de Snow se dessine alors et ma colère est immense. À tel point, que je ne la maîtrise plus. Elle s'empare de mon corps, de ma main, qui écrase le verre à pied. Le cristal entaille ma peau et le sang ne tarde pas à couler. Mais qu'importe, je n'exprime pas la douleur. La rage anesthésie ma peine. Mes muettes s'agitent autour de moi pour examiner mes blessures. L'une prend ma main pour constater les dégâts, l'autre s'empresse de nettoyer les éclats et le jus tombés sur le sol. C'est impossible. Inconcevable. Inimaginable. Mes émotions me submergent et j'en viens à bousculer mes domestiques. « Laissez moi ! » Les pauvrettes n'ont pas l'habitude de me voir hurler. Immédiatement elles s'exécutent et me voilà seule dans le grand salon, à regarder les archives que la chaîne nationale diffuse les unes après les autres.
Pourquoi ne m'a-t-on pas prévenu ? C'est inacceptable ! En tant que Ministre, et Conseillère avant toute chose, j'aurais dû être tenue informer de son décès. Comment est-ce possible ? Comment une telle chose a pu arrivé ? Notre bien aimée dictateur a rendu son dernier souffle, emportant avec lui la fragile stabilité que Panem venait de retrouver. Je dois me rendre au Palais, immédiatement, et exiger des explications. Mais je ne peux m'y rendre dans cet accoutrement. Nous sommes en deuil après tout. « Destée ! »
La muette, efficace comme toujours, m'a préparé, soigné, et choisi une tenue adaptée à la situation. Une combinaison noire, très fantaisiste et sobre à la fois. Elle coiffe mes cheveux en arrière, alors que j'observe mon reflet dans le miroir. Mes plans, sont bouleversés. Je n'avais pas pris en compte la possibilité de sa mort soudaine. Snow, l'homme dont j'avais réussi à tirer une once de pouvoir, venait par sa chute, de provoquer la mienne. Il me fallait agir vite, avant que les autres conseillers ne m'éjectent de la partie. Ma toilette enfin finie, je me dirige sans plus attendre, escortée par deux pacificateurs, vers la plate-forme Hovercraft. Cette dernière se trouve au sommet du bâtiment, juste au dessus de mes appartements qui s'étendent sur trois étages. Le premier accueille les pièces communes telle que la salle de réception et les terrasses. Le deuxième est privée. J'y passe le plus clair de mon temps. Il contient les chambres, le grand salon, la salle à manger et les cuisines. Quant au quatrième, il est consacré à mes activités. Un bureau annexe y a été installé à ma nomination. L'ascenseur s'arrête au dernier niveau et j'en sors. Le Commandant Traynor attend, devant les portes coulissantes donnant sur l'Hovercraft en standby. « Conduisez moi au Palais Présidentiel, immédiatement. » Le Pacificateur ne semble pas réagir. Il reste immobile, droit sur mon chemin. « Navrée Ministre Parks, mais tous les déplacements en direction du Palais ont été suspendus, au vue des circonstances. » Je n'ai pas pour habitude que l'on refuse de m'obéir. « En tant que Conseillère de notre Président j'exige que vous me conduisiez au Palais, et ce, sur le champ ! » Traynor ne fait pas un seul geste. Il tient son arme fermement. Deux gardes se placent derrière lui. « Ce sont les ordres. » Je comprends alors que mes inquiétudes sont fondées. Suite à cet entretien peu productif, les Pacificateur me reconduisent dans mes appartements.
Sur mon chemin vers mon bureau, Destée m'informe qu'un visiteur m'attend dans le grand salon. Curieuse, je m'y rends de ce pas pour découvrir Owain, mon très cher Owain, dont la présence pourtant plaisante, n'arrive pas à me faire sourire. « Pandora, ma douce. » Mon fidèle ami se saisit de ma main et y dépose un baiser. Charmant comme toujours. « Owain, que fais-tu ici ? » Non pas que sa venue m'importunait, mais en ce jour, il est bien la dernière personne que je m'attendais à voir dans mes appartements. « Je venais voir comment tu te portais, aux vues des… circonstances. » Mon visage s'assombrit. La fureur qui m'habite ne s'est pas atténuée. Bien au contraire. Je me sens victime d'un complot visant à ébranler mon pouvoir. Je suis blessée dans mon orgueil, incapable d'agir. « J'ai fait apporter un dessert par l'une de mes muettes. » Je ne prête que guère attention au gâteau qu'il a apporté, qui pourtant est mon préféré. Je m'avance jusqu'à l'immense baie vitrée qui fait le tour de la pièce, les bras croisés, je rétorque. « Je me portes au plus mal Owain. C'est, c'est impensable. Le Président est mort. Rien de plus affreux ne pouvait arriver à cette heure. » N'allez pas vous méprendre. Le décès de Snow ne me contrarie en aucune façon. Je n'avais pour lui que le respect qui est dû à notre dirigeant, rien de plus. Ce qui me préoccupe en revanche, ce sont les évènements que sa disparition va engendrer. Gaïa fait irruption, portant un plateau d'argent sur lequel sont servis deux coupes de champagnes, et une bouteille. Elle présente la collation à Owain. « Tu n'imagines pas à quel point, la situation est grave. » Mon ami est étranger aux préoccupations de l'état. Je ne parle que très rarement de ce qu'il se passe dans Panem, mais aujourd'hui, il m'est presque nécessaire de le mettre en garde.
Sujet: Re: what this era should bring us (pandowain) Jeu 12 Fév - 19:51
Comme la quasi-totalité des habitants du Capitole la vie d'Owain était rythmée par la vie mondaine de la cage dorée qui était la leur. Il se souciait assez peu des questions de politique, tout comme la vie des habitants dans le reste de Panem ne l'intéressait pas non plus, et à vrai dire n'étant tout de même pas assez vieux pour avoir connu la gouvernance de Snow senior il ne s'était jamais posé la moindre question quant à la place ou la légitimité du fils à diriger le pays. Il avait toujours eu une vie qui lui convenait et n'avait jamais cherché plus loin. Là se situait la raison pour laquelle il ne réalisait pas vraiment ce que signifiait à moyen terme la disparition de leur chef d'état, il ne connaissait qu'un seul Capitole et qu'un seul Panem, et l'idée que la mort d'un seul homme puisse être un grain de sable dans cette machine si bien huilée ne lui traversait même pas l'esprit.
Pour autant, qu'il s'agisse de flegme ou de naïveté de sa part ne changeait rien au fait qu'il en savait Pandora dépourvue, et pour cette raison presque autant que pour sa propre curiosité il n'avait pas eu besoin d'y réfléchir à deux fois avant de se décider à se rendre chez elle. Il n'avait aucun doute sur le fait qu'il la trouverait oscillant entre souci et contrariété, parce qu'assurément elle se souciait de ce genre de choses bien plus que lui ; Peut-être même appréciait-elle Snow personnellement et pas simplement comme étant son employeur le plus direct, il ne lui avait jamais demandé. Et la réponse à cette question ne l'intéressait en réalité que très peu. « Je me porte au plus mal Owain. C'est, c'est impensable. Le président est mort. Rien de plus affreux ne pouvait arriver à cette heure. » Se gardant bien de faire le moindre commentaire de nature à exprimer son propre avis sur la question, puisque la mort de Snow le rendait de son côté tout au plus songeur, il avait traversé la pièce avec nonchalance et était venu se poster devant la baie vitrée, une main machinalement rangée dans la poche de son pantalon et le regard attiré par l'étendue de buildings environnants. Il enviait beaucoup la vue du penthouse de Pandora, et la vue partielle sur les jardins presidentiels qu'il offrait. Orienté au nord, les appartements d'Owain donnaient eux sur l'artère principale de la capitale, et sur les montagnes qui en arrière plan séparaient le Capitole du district un. « Tu n'imagines pas à quel point, la situation est grave. » Avait finalement repris la conseillère, d'un ton tout aussi grave. Loin de lui la volonté de la contredire, après tout il se souciait de la politique probablement autant qu'elle se souciait de la mode, et elle maîtrisait son sujet. « Alors explique-moi. » Quittant des yeux le paysage qui s'étendait devant eux il avait reporté toute son attention sur Pandora, espérant par la présente la brosser dans le sens du poil en se positionnant en personne ayant besoin de ses lumières à elle pour l'éclairer, pour ne pas aggraver une humeur déjà exécrable.
Se saisissant de la coupe de champagne présentée par la muette il avait trempé ses lèvres dedans, ses yeux ne quittant plus Pandora. Bien que fort peu démonstratif l'état de la conseillère ne le laissait pas de marbre, et il sentait bien au ton de sa voix que quelque chose se tramait, ou se tramerait sous peu. La curiosité était humaine, celle d'Owain était maladive. « Et ne t'en fais donc pas autant. Tu es influente, tu as une place de pouvoir. Peu importe ce qui s'en suivra de tout cela, tu y auras ta place. » Il ne voyait pas pourquoi il en serait autrement, et par conséquent il ne lui voyait aucune raison de s'en faire. Parce qu'il voyait les choses de son point de vue, et en ce qui le concernait du moment que son petit confort n'était pas chamboulé il ne voyait jamais de raison de s'en faire.
Spoiler:
désolée c'est court
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Sujet: Re: what this era should bring us (pandowain)