| Sujet: winter is coming (dana) Mer 29 Oct - 14:55 | |
| dana evangeline haynes❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Dana, elle était la petite princesse du district quatre qui l'a vue naître et grandir, ou du moins, elle était la petite princesse de son frère, Misha. Toujours fourrés ensemble, accompagnés Kash Zola, ils étaient un trio inséparable. Elle se souvient de ces jours sombres où la peur d'être moissonnée lui tordait le ventre, parce qu'elle savait que si c'était le cas, si c'était son nom, ils ne pourraient pas se porter volontaire pour elle, parce que personne ne le ferait. Elle sait que la mort peut faire d'énormes ravages, elle a vécu la mort de Key, le jeune frère de son meilleur ami comme si c'était le sien. Elle travaille depuis presque dix ans dans son propre commerce de poissons et de crustacés, c'était l'idée de son frère, ils avaient passés des mois à transpirer pour retaper un chalutier qui accueille désormais le magasin qu'elle tient seule avec Kash. Seule, elle l'est depuis que son frère a été accusé de trahison et de rébellion face au Capitol. Le choc l'a empêchée, pendant plusieurs jours à se renfermer dans le silence. Jamais elle n'aurait pu pensé que son frère puisse faire partie de la rébellion, il savait pourtant que c'était dangereux et n'avait aucune raison de le faire. Elle aurait pu lui en vouloir mais non, elle voulait garder cette image de son frère : un garçon souriant, courageux et dont elle était très proche, il était son étoile dans la nuit. Et il lui arrive parfois, quand elle n'arrive pas à dormir, du haut de ses vingt-trois ans de sortir regarder les étoiles, adresser une prière silencieuse en espérant que son frère, de là-haut, la regarde et la protège. Elle vit seul dans cette petite maison qu'elle partageait auparavant avec celui-ci, elle se retrouve seule avec ses pensées et ses souvenirs, ses rêves et ses espoirs.
D'ailleurs, ses rêves... Elle en fait un qui est de plus en plus réaliste, elle aimerait tellement qu'il le soit. Cela fait des années maintenant qu'elle sait ce qu'elle ressent pour son meilleur ami, cela a toujours été plus, elle ne sait plus exactement quand ça a commencé, ce qu'elle sait : Elle n'a jamais ressenti une telle chose. Elle est tombée amoureuse comme on tombe d'une chaise, mais elle ne peut rien dire parce qu'elle voit, elle observe et elle comprend. Même si elle est contre le Capitole, totalement opposée, elle ne croit pas en la rébellion : ils sont bien trop peu et la force du capitole est grande, c'est un acte irréfléchi voué à l'échec. Et la mort de son frère n'a fait que renforcer cette idée, les balles ont déchirés le silence sur la place et elle s'est cachée contre son meilleur ami pour ne pas voir son frère mourir. Elle ne l'aurait jamais supporté, ces sifflements ont bien assez nourris ses cauchemars.
Dana, elle observe, elle est curieuse, elle l'a toujours été. C'est dans sa nature, discrète, elle a pris l'habitude de tout observer chez les gens, ces détails qui peuvent tout révéler d'une personne. Et elle s'étonne de ne pas avoir pu percevoir ce changement chez son frère, mais était-ce seulement un changement? Ou avait-il toujours tenu pour la rébellion? Elle n'aura jamais la réponse, elle ne veut juste pas que d'autres de ses proches finissent comme ça, et elle ne veut pas inquiéter donc elle sourit. Elle a réapprit à travailler, à vivre avec ce poids et se demande comment son meilleur ami a pu faire. Elle était un peu l'innocence du groupe, une pointe d'innocence légèrement enfantine qui a disparu. Un éclat dans les yeux qu'elle n'a plu vraiment. Elle reste vigilante, attentive mais elle a gardé ce côté têtu qu'elle a toujours eu en elle, un côté qui ne s'affirme qu'avec ses plus proches amis, il y a aussi un côté généreux, elle aimerait pouvoir aider, si seulement elle le pouvait. Si cela lui était encore possible, elle a de plus en plus de mal, elle le fait moins qu'avant mais elle continue. Elle ne peut pas laisser tomber, c'est sa force. Ils sont tous sa force, c'est grâce à ça qu'elle survit.
about games and relative.
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ? C'est pas facile de répondre à cette question pour la simple et bonne raison que je n'y ai jamais pensé. Ce n'est pas quelque chose à laquelle on aime penser ici, on n'est pas au capitole, on n'a pas la certitude de vivre encore dix ans dans la paix, dans le calme, avec une famille et un travail. Je suis du district quatre mais ce n'est pas pour ça que je peux affirmer, en ces temps sombres, que je vais vivre jusqu'à trente ans, que je pourrais un jour me marier et avoir des enfants. Il y a quelques années, je m'imaginais mourir dans l'arène, dans le bain de sang. Certainement pas plus loin, je n'ai pas les capacités physiques pour y résister. Maintenant, j'imagine avec cette rébellion que le capitole va prendre des précautions et, j'imagine que si la rébellion arrive ici, j'ai de fortes chances de finir dans le massacre, dans la cohue et les cris. Je ne sais pas trop. Mais si je pouvais choisir, ce serait de vieillesse mais dans un monde en paix, je ne demande que ça. Je ne peux pas, alors je me tais, les murs ont des oreilles.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Pour une cause qui me serait très chère, comme tout le monde je suppose, sinon pourquoi les rebelles existeraient-ils et continueraient à exister malgré leurs échecs face au capitole ? Ils ont du courage et je trouve ça bien, malgré que pour moi, ils soient voués à l'échec. Mais je pense que je pourrais sacrifier ma vie pour les gens que j'aime, ma famille et les seuls amis que j'ai, ils sont ce qu'il y a de plus important et je ne peux pas les laisser mourir sans rien faire. Parce que je suis persuadée que ce serait la même chose dans le sens contraire. Je suis quelqu'un de très ouvert et je ne peux pas laisser les gens dans le besoin, je suis incapable de voir des gens souffrir et de passer à côté d'eux sans réagir.
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? C'est une bête question, personne n'aime le visionnage des jeux, sauf les carrières et les habitants du capitole, il faut avouer que ces derniers n'ont pas tellement à s’inquiéter puisque ce ne sont pas leurs enfants qui sont à la merci d'autres tributs sanguinaires. Je déteste voir ces enfants mourir, se dire que j'aurais pu être à leur place et mourir dans cette arène, sans avoir pu dire au revoir à leur famille, passer leurs derniers instants seuls et abandonnés, leurs dernières pensées vers leurs parents, leur famille. Je supporte encore moins de voir la mort des enfants de mon district, enfin tout dépend quand je dis enfant, il y a les tributs volontaires qui restent jusqu'à la fin et ceux qui meurent au tout début, trop jeunes pour être jetés là. C'est un cauchemar et j'aimerais que ça s'arrête.
QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ÉCHOUÉE ET DES REBELLES ? La rébellion n'est pas une cause que je soutiens, je ne suis pas contente qu'ils soient venus détruire la paix et la calme de ma vie, en me prenant d'abord mon frère et en essayant de me prendre mon meilleur ami. Ils n'arriveront pas à battre le capitole parce qu'ils ont des espions partout, dans chaque district, que ce soient les pacificateurs ou les habitants craintifs. Jamais je ne rejoindrais cette cause pour ces raisons : c'est simplement voué à l'échec dans ma tête. J'ai peur, terriblement peur que cette révolte ne me vole ma vie. Mais, en même temps... Ne pourrait-elle pas me sauver? Me permettre de vivre une vie où je serais tranquille, heureuse et où je n'aurais plus jamais peur de mourir, de voir mourir mes enfants dans les arènes des jeux pour l'amusement du capitole.
➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ? Je n'ai plus vraiment à me plaindre de la vie dans mon district, je tiens un commerce de poissons et de crustacés, je vis dans une petite maison tranquille, seule. Je n'ai pas tenu à retourner vivre chez mes parents lors de la mort de mon frère, je suis hors de danger, je ne peux plus être choisie pour les jeux, alors de quoi je pourrais me plaindre ? A part le fait que la vie dans mon district n'est pas mieux que celle que j'ai connue durant toute mon enfance. J'ai vécu dans l'inégalité avec les gens du capitole et les plus riches et pourtant, ça ne me dérange pas, ça ne me dérange plus puisque je ne peux rien y changer.
➺ QUE PENSES-TU DE L'ORGANISATION DE PANEM (DISTRICTS/CAPITOLE) ? C'est inégal et c'est vraiment mal fait mais puis-je vraiment m'opposer à ça? C'est comme ça depuis trop longtemps pour être changé. Et encore, je ne suis pas née dans les districts les plus pauvres, j'ai donc encore de la chance. Mais pourquoi, par exemple, ne prenons pas deux enfants du capitole pour participer eux aussi aux jeux? Bien sûr que non, ils sont les plus riches, ils sont l'élite dirions-nous. Est-ce que c'est logique? Pas du tout. Qu'ont-ils de plus que nous? L'argent, la chance d'être né là-bas et pas ici. Oui, peut-être. Et je veux que ça change. J'en ai marre que le capitole ait autant d'emprise sur nous, simplement parce qu'ils ont été obligés de nous séparer pour ne plus être menacés.
JE VIENS D'UN MILIEU très moyen voire défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est plus ou moins abondante. DU COUP, MON NOM AVAIT une vingtaine CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE pêcheuse ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE SUIS DANS LE 4ÈME DISTRICT. AYANT 23 ans JE ne peux plus PARTICIPE(R) AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende même si je ne peux plus être moissonnée. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT. [/size]
tell us your story. PROPOSITION 1:
Cette femme aux allures excentriques plonge sa longue et fine main dans la boule contenant les noms des filles du district. Une boule se forme dans mon ventre alors que sa main plonge et replonge, prend un papier et le lâche, elle s’amuse alors que pour nous, ce n’est que de la peur qui règne dans nos esprits. Mon regard accroche un groupe de jeunes qui jubilent à l’idée que ce soit leur nom qui soit pioché. Je ne peux pas comprendre qu'ils ressentent le besoin vital de répandre le sang des autres sur le sol de l'arène. Le temps paraît s'étirer, inlassablement, les secondes semblent durer des heures, et elle remonte doucement sa main, un papier entre ses doigts pâles. Elle le déplie lentement, ses yeux se plissent alors qu'elle déchiffre le nom de la pauvre victime du capitole.
« Dana Haynes ! »
Oh la pauvre petite, un enfant peut-être ? J'observe la foule en cherchant la victime du capitole du regard et c'est en voyant les regards de mes amies sur moi que je me rends compte ; ce nom qu'elle vient de prononcer, c'est le mien... C'est moi qui doit monter sur cette estrade et rejoindre cette femme avant qu'elle ne pioche le nom de mon coéquipier. Je monte sur cette estrade et croise le regard de mon frère. Je ne le lâche plus, pendant un moment interminable, combien de temps avant que je n'entende la voix aiguë de la présentatrice, je ne sais pas comment l'appeler.
« Et chez les garçons, ce sera... Misha Haynes ! »
Je hurle.. et me réveille, en sueur, je passe une main dans mes cheveux et aperçoit les murs rassurants de ma chambre plongée dans le noir. C'est demain matin qu'aura lieu, encore une fois, la moisson et chaque année la peur de perdre mon frère est forte. Il y a à peine un an, Kash a perdu son petit frère de treize ans et je ne supporterai jamais que cela m'arrive, parce que je ne pourrais pas me porter volontaire pour lui. Et si l'on tombe tous les deux dans la même édition? Comment ferait-on? Cette idée me terrifie.
Je me lève sur la pointe des pieds, espérant faire le moins de bruit possible et rejoint la pièce attenante à la mienne, la chambre de mon frère.
« Psssst. Misha... »
Il grogne et se relève sur les coudes, je le vois plisser les yeux en essayant vainement de reconnaître la personne qui vient d'entrer dans sa chambre. D'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours eu cette habitude ; lorsque je me réveille ou que j'ai peur, je cours rejoindre mon aîné, le seul qui peut me calmer en toutes circonstances. Je m'approche de son lit et y entre sans permission, je n'en ai pas besoin. A peine m'a-t-il reconnu qu'il me serre dans ses bras et je ne mets pas longtemps à me rendormir, protégée par ses bras.
Le silence est pesant, attablés, seuls tous les trois. Il ne se mariera jamais avec une belle femme du district, il n'aura jamais d'enfants. Je joue avec la nourriture présente dans mon assiette, la tête reposant négligemment sur ma main. J'en ai marre de ce silence pesant, j'ai les yeux rouges, depuis ce matin ça n'a pas changé, tout comme ceux de ma mère. Seul mon père a su retenir ses larmes, en tant qu'ancien pacificateur, il a arrêté dès qu'il a eu l'argent pour mettre ma mère à l'abri de tous besoins. Ils vivent sobrement, c'est tout ce qu'on a toujours fait.
« Il est mort. »
Depuis l’exécution, je n'en ai pas parlé. Qu'est-ce qu'ils voudraient que je dise ? Mon coeur s'est brisé, mon monde s'est simplement arrêté de tourner quand les balles ont sifflé dans l'air pour se loger dans la tête de mon frère. Je sais bien comment cela se termine lorsqu'on fait partie de la rébellion, mais jamais je n'aurais cru que mon frère puisse me faire ça. Il m'a abandonnée. Cette pensée entêtante tourne en boucle dans ma tête comme une perpétuelle litanie. Je sais pourtant que j'ai tort. Il a fait ce qu'il pensait être juste, il a voulu se venger du capitole et du sang qu'il fait couler chaque année, de la tristesse qui s'abat sur les familles, et il n'a pas pensé à notre famille, à moi.
« Il était un rebelle, Dana. »
Mon père n'a pas levé les yeux pour me le dire, je sais qu'il l'était, je l'ai su en même temps qu'eux. Mais ne reste-il pas mon frère et un enfant choyé dans cette famille? J'ai l'impression que pour mon père, c'est comme s'il n'avait jamais existé. Bien que ça ne devrait pas m'étonner, il s'agissait tout de même d'un pacificateur à son époque et je pense bien que ces gens sont de purs monstres, j'en ai eu la preuve cette après-midi ; ils ont tirés sans aucune hésitation, je n'ai pas pu dire au revoir correctement à mon frère.
« Peut-être. Mais il se battait pour quelque chose. Toi aussi, tu faisais ça ; ne voulais tu pas faire régner la justice, celle du capitole évidemment, sans avoir peur d'utiliser l'intimidation, la peur et la mort comme armes ? Il reste ton f- »
« Ce n'est pas mon fils. Il ne l'était plus, comprends-le. Il avait changé. »
Je ne peux en supporter plus, je me lève de table sous le regard désolé de ma mère et celui emplit de colère de mon père, il veut essayer de m'imposer de rester à ce dîner. Si cela marchait quand j'étais plus jeune, j'ai pris mon envol au moment où je me suis installée seule avec Misha, et avec ça, il a perdu tout le pouvoir exercé sur moi. Je savais que je pouvais être punie si quelqu'un m'avait entendu parler ainsi, mais j'étais chez moi et jamais ma mère ne permettrait de perdre sa fille, en plus de son fils dans un si court laps de temps. Je sors de la maison en vitesse, et court jusqu'à la maison de mon meilleur ami, Kash. Sur qui d'autre puis-je compter maintenant? Je m'accroche à lui, de toutes mes forces pour ne pas sombrer. A peine a-t-il ouvert la porte que je fonds en larmes.
« Kash... »
Il n'a pas besoin de plus, il me prend dans ses bras et referme la porte derrière nous. Merci d'être là...
Je me réveille en sueur comme toutes les nuits depuis un petit moment déjà, cela doit faire une semaine maintenant. C'était l'anniversaire de Key, j'ai confectionné une couronne de fleurs, ça m'a prit du temps, tellement que je suis arrivée en retard au travail mais ça va. C'est pas comme si j'allais me faire engueuler. J'avais continué à travailler avec Kash, c'est ce que mon frère aurait voulu que je fasse et puis, vu les sentiments que je nourris pour lui, j'aurais trop de mal à m'éloigner. Là n'est pas la question. Depuis ce jour-là, où on a failli s'embrasser pour la première fois, je rêve de ce baiser chaque nuit. Ca me hante comme jamais. Et je me doute bien qu'il y a une raison pour qu'on ne cède ni l'un ni l'autre à nos pulsions, à ce que nos coeurs nous hurlent. Je me prépare en vitesse, j'ai à peine le temps de me sécher les cheveux avant de partir en courant pour aller travailler. Il faut que je le vois. Et le plus vite possible. Lorsque j'arrive, il n'est pas encore là. Je rentre et je m'assieds, les jambes croisées. J'ai tout mon temps et je suis bien déterminée.
« Salut. »
Il vient d'entrer, je me lève et me dirige vers lui pour lui faire la bise, ce que je fais chaque jour depuis tellement longtemps que je ne m'en souviens plus. Je ne sais pas comment c'est venu, ce que je sais c'est que je le fais. Il est déjà prêt à partir, il me dit qu'il espère qu'on aura du travail aujourd'hui. Il me frôle et je le retiens par la main, restant dos à lui. Si je le regarde, je ne suis pas sûr de pouvoir parler sérieusement, d'une voix ferme comme je voudrais le faire.
« Il faut qu'on parle. C'est important. »
reality is here.
Hello tout le monde ! Kalispera, dans ce cas-ci ! Je m'appelle Audrey et en vérité, je ne parle pas un seul mot de grec. J'ai déjà dix-huit ans, roh la la que le temps passe vite. Ca fait un moment que je regardais le forum à la recherche du scénario parfait et celui de Kash m'a tout de suite sauté aux yeux malheureusement, il était tenté. J'ai quand même bien fait de ne pas abandonner, non? Je sais que je me suis peut-être un peu trop appropriée Dana, j'espère que je la dénature pas pour autant. Je sens que je vais facilement m'intégrer et je vous aime déjà tous énormément ! FEATURING celebrity © COPYRIGHT frostingpeetaswounds.tumblr
Dernière édition par Dana E. Haynes le Dim 23 Nov - 15:13, édité 16 fois |
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