✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici. ✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6. ✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés ! ✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir. ✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous: rebelles. liam hemsworth pacificateurs. boyd holbrook district 13. cobie smulders & chris hemsworth vainqueurs. gemma arterton & elle fanning d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !
Une gamine colérique du Capitole, une poupée un peu trop extravagante, une peste sans nom… Une chose est sûre, on me connaît plus pour mes frasques que pour mes bonnes actions. Il faut dire que je ne suis pas mère Théresa ni même la réincarnation féminine de Gandhi. Je me rapproche plus de la Dame de Cœur dans Alice aux pays des Merveilles – et qu'on vous coupe la tête bande de Tributs !. Même mon paternel a senti qu'il y avait un truc qui tournait pas rond et après m'avoir fait passer des tests il m'a refilé des sacrés pilules pour calmer mes grosses sautes d'humeur. Petite j'ai abdiqué, adolescente je les ai balancé dans les chiottes dès qu'on me surveillait pas et vers l'âge adulte – j'suis rentrée dans l'âge adulte vers 15 ans, j'ai toujours été précoce – je les ai mélangé à l'alcool. Saches, petit padawan, que si tu te bourres bien la gueule et que tu prends une demi plaquette tu peux voir la musique et entendre parler la faune et la flore. Même qu'un jour j'ai volé... Enfin, failli, Iron m'a empêché de sauter par la fenêtre de ma suite, mais je suis presque sûre d'avoir lévité... Iron dit que non, moi je dis que si... Il maintient que non et je signe qu'il est juste jaloux.
Tu l'auras compris, je suis plutôt du genre exentrico-givrée. Je parle fort, je cris, je râle, je fais de grosse crise de larmes, je frappe les gens aussi... J'ai perdu deux-trois maquilleuses à cause de ça. Mais, je m'en fou, en fait, parce que je suis une Bolton et que bon, la famille Bolton sait comment noyer le poisson – et en l’occurrence, je suis leur poisson depuis 27 piges. On a du fric à outrance, et mes parents ne sont pas radins quand il s'agit de faire oublier que leur fille est folle – même que des fois ils ont peur de moi – ou de faire oublier qu'ils ont une fille, plus simplement... Je crois qu'ils m'ont sincèrement aimé et puis... Et puis j'ai grandi j'ai pas forcément eu les fréquentations qu'ils espéraient, j'ai étalé ma vie privé dans les médias, pour des télés réalités, certes, extrêmement regardées, mais j'crois qu'en tant que parents on ne veut pas de ça pour ses enfants. J'ai pas été la princesse Seetah, la fille prodigue, malheureusement, du coup j'en ai largement rajouté dans mon compteur de conneries. J'suis actuellement au top du top de la fange psychologique ; plus seule au monde que moi, doit pas y avoir, plus mal dans sa peau, non plus.
Mais dans la forme j'suis juste une fille aux milles conquêtes, aux mœurs un peu délurées et à la voix enchanteresse. Grâce à Iron je suis actuellement l'hôtesse du District 2, et comme j'ai toujours eu une fascination morbide pour les Jeux, j'suis plutôt satisfaite de mon poste. J'aime être au plus près de l'action, manière de pas en rater une miette, manière de me sentir vivre dans la mort de mes Tributs... Je suis aussi une mauvaise joueuse, je déteste perdre... J'avoue avoir envisagé de buter les hôtes des Tributs gagnants et en avoir parlé à Iron qui m'en a plus ou moins dissuadé. Alors, à leur contact, je suis simplement arrogante et clairement imbuvable.
Pour les détails futiles de ma personne, je suis une brune aux yeux bleus qui aime à se pavaner avec les plus belles perruques multicolores du Capitole et qui accentue le tout en collant sur ses rétines des lentilles toujours plus claires. Excentrique jusqu'au bout des ongles, je suis une gonzesse plutôt coquette malgré que, bourrée, je ne tienne pas forcément très droite sur mes talons aiguilles... Mais j'ai souvent un cavalier pour me remettre d'aplomb. Je mesure 1m75, pèse 55 kg – en sachant que 40 de mes kg se situe dans mon cul – rentre dans du 34 fillette ; mes parents ont toujours voulu avoir un autre enfant mais ils n'y sont jamais parvenu, je suis donc leur plus grande déception ; je ne suis pas douée pour me faire des amis, la preuve en est que je ne peux compter que sur Iron ; j'ai l'oreille absolue et possède une mémoire photogénique hors du commun, abuse des psychotropes et de l'alcool, suis ambidextre, clairement hyperactive, insomniaque, moins con que ce que je le laisse paraître, je tape aussi plus fort que ce que ma carrure le laisse penser ET j'ai une cicatrice sous le menton -souvenir d'un soir où l'un de mes talons m'a dit merde au même moment que mes réflexes, je me suis étalée sur le sol la tête la première.
En vrac : J'aime : Déjeuner dans le silence, si possible en lisant l'arrière de mon paquet de céréale pour enfants, les HG, quand j'arrive à dormir plus de 3 heures d'affiler, le sexe, faire des esclandre publics – je ne m’embarrasse pas de mon image –, gagner, faire la fête, les parfums masculins, provoquer, râler, jouer à la princesse, être nue -chacun son kiff-... Je n'aime pas : Quand des pétasses tournent autour d'Iron lorsque je suis dans les parages – d'autant plus quand Monsieur répond à leurs avances grotesques et qu'il essaie de m'évincer -- ou comment avoir l'impression qu'il chie sur mon amour propre -, quand on me fait des leçons de morale, manger – c'est le genre de truc que je peux oublier de faire, aussi étonnant que cela puisse paraître -, les silences pesants, l'optimisme, qu'on me mente...
about games and relative.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?
Pour l’amour, la haine, la peur, la trahison, la fierté, la décadence, la perte de contrôle, une bavure médiatique, une baisse dans les sondages, l’anonymat, l’indifférence… Seetah pourrait se laisser mourir pour une tonne de raisons différentes mais ne le fait pas parce qu'elle est trop lâche ; ou plus forte qu'elle veut bien le croire. Derrière son image de guerrière au caractère de feu se cache en fait une petite fille qui a du mal à s'accepter et qui est en constante recherche d'attention. Elle reste fragile et son caractère changeant fait qu'un rien peut la plonger dans un profond mal être, même si ça ne dure généralement pas longtemps - de la coco' et ça repart !
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?
Forcément ! Capitolienne avertie, Seetah a toujours adoré regarder les jeux, comme 99.9% de la population. C'est une distraction qui la fait rentrer dans un état d'hyperactivité particulièrement fatiguant pour son entourage. A l'approche des HG elle se transforme en vraie pile électrique ; ça la rend beaucoup plus bavarde, sociable, et elle a aussi tendance à moins se mettre la tête à l'envers, aussi bizarrement que ça puisse paraître. Petite, déjà, elle était une grande fan, et ce fanatisme n'a eu de cesse de grandir - bien que ses préférés ont toujours tendance à se faire dégommer les premiers, elle est d'ailleurs persuadée qu'elle leur porte la guigne. Le moment qu'elle préfère reste la découverte des nouveaux Tributs.
➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ?
Comme stipulé plus haut, les tributs préféraient de Seetah sont fréquemment perdant... En bonne mauvaise joueuse elle est donc persuadée que les vainqueurs ne méritent pas toute l'agitation qu'il y a autour d'eux parce qu'ils ont eu plus de chance que ce qu'ils ne sont doués. Pour elle, ces derniers devraient retourner dans leur District et se faire oublier, même si c'est le Capitole que les sollicite plus qu'autre chose. Maintenant qu'elle est dans le feu de l'action, et en parfaite hôtesse du District 2, elle est légèrement plus indulgente - de façade - et elle a appris à plus détester les autres hôtes que les tributs en eux même ; parce que, soyons honnêtes, rare sont les tributs qui sont en vie parce qu'ils déchirent tout en art de la guerre... Ils sont juste vivant parce que leurs hôtes ont su cirer les bonnes pompes - argument qu'elle démentira si c'est l'un de ses tributs le gagnant, forcément, lui, il serait juste méritant.
➺ SERAIS-TU CAPABLE DE TUER POUR PARVENIR A TES FINS ?
Sans une once d'hésitation : Oui. Elle en a déjà parlé, et même si ce fut sous le ton de l'humour ou de la colère, Seetah est parfaitement consciente qu'elle serait capable d'aller très loin pour les choses qui la touche. Impulsive, rancunière et particulièrement instable, Seetah est le genre de personne qu'on a pas envie de pousser dans ses retranchements. Le filet qui la garde dans le monde de la raison est assez fragile pour céder à tout moment et même si elle ne paie pas de mine, la descente dans la folie pure pourrait faire mal.
➺ QUEL SERAIT LE PÉCHÉ CAPITAL QUI TE REPRÉSENTERAIT LE MIEUX ?
Seetah ou le combo de tous les péchés capitaux... Mais si nous devions lui en choisir un ça serait certainement la colère, puisqu'elle est assez facile à pousser à bout et que ses sautes d'humeur fréquentes aide à la faire passer pour carrément disjonctée. Cependant elle envie aussi beaucoup les gens qui l'entoure - les filles plus belles qu'elle qui gravitent autour d'Iron par exemple - et il lui ait déjà arrivé d'acheter les mêmes tenues que certaines personnes pour avoir autant de succès... Du moins essayer d'avoir autant de succès et d'attention. Or, ces tentatives désespérées ont souvent été de cuisants échecs.
tell us your story.
Je ne suis pas écrivain, encore moins diplomate. Je suis une sale petite garce qui ne saura jamais bien raconter sa propre histoire. Et puis toutes les histoires commence par " je suis née, j’ai vécue, vue, j’ai réalisé combien la vie était dure, je déteste les gens, les êtres en général, bouhouhou les méchants, le monde entier m’en veut ; je suis mal née de toute évidence, j’ai mal vécue, vue et j’ai réalisé trop tard, ma vie est foutue. "
Je suis donc née en 2286, j’ai vécue comme tout enfant rêve de vivre, dans une bonne famille du Capitole. Mes parents ont toujours bien gagné leur vie : mon père en tant que psychologue averti, et ma mère comme coiffeuse-maquilleuse de renom. Et puis, en fait... J'ai bien vue qu'habiter le Capitole n'était pas synonyme de vie plate et agréable. La poudre sur nos visages ne cachera jamais notre véritable nature.
«Je voudrais courir vers eux et leur dire : « Arrêtez ! Ne faites pas ça. C’est pas la femme qu’il te faut. C’est pas l’homme qu’il te faut. Vous allez faire des choses que vous ne pouvez même pas imaginer, vous allez faire du mal à des enfants, vous allez souffrir comme vous ne pouvez même pas l’imaginer. Vous allez vouloir mourir. » Je voudrais courir vers eux, dans la lumière de cette fin de mois de mai, mais je le fais pas. Je veux vivre.
Je ne sais pas comment mes parent se sont rencontrés, et pour tout vous dire je n'en ai strictement rien à foutre. Mais j'ai rapidement remarqué qu'il y avait un décalage certain entre l'amour qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre, que mon père se serait damné pour ma mère quand elle ne le regardait pas comme il l'espérait. J'ai appris de leur histoire que l'amour est un con, avec des degrés absolument barbares, avec des nuances qu'il n'est pas bon de vivre et avec un mépris certain pour une progéniture que nous n'espérions pas.
Je suis l'unique enfant Bolton et j'ai toujours été perçu par mon père comme une lamentable erreur de parcours. Pas parce qu'il ne souhaitait pas avoir d'enfant de ma tendre mère, seulement parce que la grossesse ne se passa pas aussi paisiblement que ce qu'il aurait espéré. Et il sentit que je ne serais pas une enfant comme les autres lorsque le docteur annonça à sa femme qu'il faudrait qu'elle reste alitée pendant 9 mois si elle ne voulait pas me perdre. Il lutta durant les premiers mois - comme jamais jusqu'alors - pour qu'elle "lâche ce paquet dérangeant au fond des chiottes" et qu'ils retentent, plus tard, l’expérience magique d'être parent. Mais ma mère refusa d’avorter, de peur de gâcher ses seules chances ; de peur que l'avortement ne lui laisse plus le loisir d'être maman. Et chacun resta campé sur ses positions, aussi inhumaines pouvaient-elles être. Alors mon père devint plus imbuvable que jamais, bien qu'il ne mit jamais en péril la santé de l'amour de sa vie, et lorsque cette dernière me donna naissance, dans des conditions toujours plus chaotiques, je mettrais ma main à couper que mon père se promit qu'il me pourrirait l’existence comme j'allais lui pourrir la sienne.
J'ai eu une belle enfance, vu de l'extérieur, toujours. Mais j'ai surtout eu une enfance minable vu de l'intérieur. Si ma mère m'a certainement aimé pour de vrai, mon père m'a toujours profondément hais - comme personne devrait haïr sa propre fille. Pour lui, je n'ai jamais existé, et je pense que je n'existerais jamais. Je n'ai jamais eu son attention, ni sa compassion... Ni la moindre marque d'affection. Il m'a ignoré comme on ignore un clochard dans la rue, comme on ignore quelqu'un qu'on déteste, comme on ignore les districts ou qu'on ignore la mort de tributs - et encore qu'il était toujours plus touché quand l'un de ses chouchous passait l'arme à gauche qu'à toutes mes premières fois. Son regard m'a toujours traversé, douloureusement... Tellement bien que j'ai fini par croire que je n'existais pas, vraiment, et que j'ai vrillé. Il m'a rendu folle, moi l'enfant qui pensait être complètement transparente. Je passais des heures devant le miroir, à hurler et à me pincer, puis à pleurer et me lamenter. Devant lui je me donnais en spectacle, et quand j'ai commencé à me griffer le visage jusqu'au sang, et que ma mère lui a demandé de faire quelque chose avant que je ne me flingue, il m'a vu... Il m'a fait écrire des devoirs, il m'a posé des tonnes de questions bizarres, auxquelles j'ai répondu sans réfléchir... Tout ça pour que mon propre père me décrète barge et ne me mette sous traitement. Mais c'était cool, même si les pilules administraient me shootaient, mon père commençait à prendre conscience de mon existence - certes comme une patiente, mais je me suis contentée de ça.
Mais en fait non. Dès que je devins plus calme tout recommença, et le cercle vicieux de ma transparence me tua à petit feu. J'ai fini par jeter ces putains de pilules dans les chiottes, et ma mère tenta de combler le vide en moi - elle essaya de me donner, en vain, l'amour de deux personnes en même temps. Mais elle s'y perdit, et elle m'étouffa plus qu'autre chose en me traînant un peu partout avec elle, jusqu'au plateaux télé où elle travaillait. J'ai vite côtoyé le gratin du Capitole, lascivement... Avant de le voir, Lui.
Le Flash:
- Tu es sage ma puce, hein ? Je lance un regard lourd de sens à ma mère, qui ne le remarque même pas. Elle a déjà les mains chargées de ses poudres et de ses fars et s'apprête à faire son travail... Elle pense que me traîner avec elle m'aide à me sociabiliser, mais ça me bande plus que ça ne me fait du bien. Tous ces gens qui me pincent la joue et qui me demandent faussement comment je vais me donne la gerbe. Mais je m'exécute passivement en me disant que je suis toujours mieux là que chez moi à jouer à Miss Invisible.
Comme d'habitude je me vautre sur une chaise et je regarde l'effervescence ambiante ; les gens qui trottinent partout, leur éclat de rire ou leur coup de gueule. Moi je suis une spectatrice muette.- Seetah, c'est ça ? entend-je sur ma droite. Je lève la tête avec la ferme intention de répondre quelque chose d'intelligent mais... Tous mes mots restent bloqués sur ma langue qui, elle, les écrase contre mon palais ; et même si mes lèvres écarlates s'ouvrent dans l'espoir vain de paraître moins bête, aucun son ne se fait entendre. Contre ma volonté, mes yeux de poupée s’écarquillent quand l'homme qui me fait face m'envoie un sourire entendu- je sais qu'il sait qu'il me plait. Mais à qui ne plait-il pas ? Avec sa gueule d'ange, son regard d'acier et ce charisme naturel - il put l'assurance à des kilomètres, je me demande comment je n'ai pas remarqué qu'il s'approchait de moi.
Mais je ne me laisserais pas m'avoir. Ah ça non ! Parce que la réputation de ce Flickerman là n'est plus à faire... Iron J. Flickerman, faites vos courbettes à d'autres cruches.
Iron a vite compris que je n'étais pas une fille comme les autres, et j'ai vite compris qu'il n'était pas non plus un homme comme les autres ; qu'une réputation n'était rien d'autre qu'une pure invention des médias. Je ne dis pas que je n'ai pas été méfiante, que je n'ai pas essayé de me protéger, que j'ai cru qu'il se moquait de moi, mais je pense que dès le départ il a su, lui, que nous pourrions faire de grandes choses ensemble - l'expérience, sûrement. Il m'a prise telle que j'étais, il ne m'a pas jugé, pas trouvé folle - il emploiera le mot originale - il m'a vu.
Iron ne m'a jamais menti, Iron a toujours sincèrement fait attention à moi.
Il m'a toujours poussé à me révéler, à me foutre de la pensée collective. Il m'a donné cette sensation magique de ne plus être transparente, d'être importante pour quelqu'un ; pour un homme. Il m'a, inconsciemment, forgé. On a bu ensemble, on a gouté aux effets magiques de mes pilules pour cinglée ; il m'a donné envie de vivre comme jamais. Malgré nos 12 ans de différences nous sommes devenus des amis inséparables - même si je sais que je le saoule souvent, même s'il croit que je ne le vois pas.
Forcément, ma mère n'a jamais vraiment apprécié Iron, mais elle m'a excusé de le fréquenter... Lorsque j'ai commencé à trop me faire connaître - surtout pour mes frasques - elle m'a aussi excusé, même si elle aurait, bizarrement, préféré pour sa fille une carrière anonyme... Mais lorsque je suis passé dans une émission de télé-réalité, elle a fait une overdose de moi et j'ai compris qu'il était temps de prendre mon indépendance. Partir du cocon familial n'a pas eu un effet hyper positif sur moi, je me suis légèrement enlisé dans l'alcool, les psychotropes et le sexe ; mais j'ai au moins profité de la vie. Des regrets, j'en aurais que peu, je pense...
Toujours est-il que, j'ai aussi eu une réputation sulfureuse, une réputation de sale garce. Je fus la bête noire des émissions télé, toujours à gueuler, râler et personne n'était jamais sûr que j'allais véritablement monter sur scène. Mais je faisais de l'audimat, au final, et mes relations avec le haut du panier Capitolien ont aidé beaucoup de présentateurs à calmer leur envie de meurtre. Ils m'ont toléré par obligation, puis ils ont eu tout le loisir de se foutre de moi quand je me suis finalement lancée dans la musique. Mon single fit un vrai flop - quand une fille comme moi se met à chanter, forcément, on n’écoute pas vraiment parce qu'il y a 99% de chance que ce soit de la merde... Mais mon album fit un véritable carton.
Puis, pour mon plus grand plaisir, on me proposa le poste d'hôtesse pour le District 2 - ancien District d'Iron... Un poste parfait pour une fanatique des Jeux comme moi, j'ai accepté le poste avant de fêter ça comme il se devait.
«Tu me baises puis tu me snobe. Tu m’aimes puis tu m’détestes. Tu te montres sensible puis tu te conduis comme un parfait salaud une parfaite salope.
Désillusion :
- Hiii, soufflé-je d'une voix onctueuse. - On t'as déjà dit que tu serais parfaite pour faire du téléphone rose ? Je souri malgré moi en m'arrêtant devant l'une des vitrines de la grand rue. - Si tu as d'autres idées de reconversions à me soumettre je suis toute ouïe, je te sens vachement inspiré aujourd'hui. - Et bien, justement Cheetah... Un bip sonore fait vriller mon tympan et coupe Iron sur sa lancée. Je l’entends légèrement râler et faire une remarque cynique sur la puissance sonore de mes doubles appels. - Attends, je te reprends. - Non no.... Trop tard, mon doigt a déjà glissé sur l'écran I-Tech pour laisser apparaître le nom de mon médecin et sa voix nasillarde me salut avant même que je n'ai eu le temps de recoller le mobile contre mon oreille. Je lève les yeux au ciel, déjà gavée de devoir prendre la conversation au vol et de la prolonger en le faisant répéter. - [...] révèlent que vous êtes enceinte, félicitations Made...
Pause La voix nasillarde me paraît loin. Je ne l’entends plus. Je n'entends que mon cœur. Mon cœur contre mes tempes, dans ma tête, dans ma gorge.
J'ai envie de vomir.
Ce qu'Iron n'a jamais su c'est que de lui, je me suis faite avorter deux fois. Une fois j'étais trop jeune, et puis je suis retombée enceinte mais pas de lui et puis je suis devenue hôtesse du District 2 et puis... On m'a appris que j'étais de nouveau enceinte, d'Iron. Celui-là, j'ai senti qu'il fallait que je le garde, vraiment. J'ai même arrêté de boire et de m'enfiler des plaquettes de pilules magiques. Je me suis dit qu'avec un enfant, Iron ne serait qu'à moi, qu'il m'aimerait vraiment, plus comme une amie. Je me suis dit que cet enfant était la chance de ma vie, qu'avec lui je pourrais devenir quelqu'un de bien, une fille un peu moins délurée, plus cadrée ; que je pourrais grandir, enfin ; que je pourrais être vraiment importante et essentielle à quelqu'un. J'ai voulu le gardé ce gosse pour des tonnes de raisons purement égoïstes, pour acheter l'amour d'un homme qui, visiblement, ne m'aimerait jamais comme je le voudrais ; je voulais le garder comme j'aurais voulu adopter un chien. Iron me trouva plus bizarre que d'habitude, mais rien d'alarmant puisque j'avais eu un sacré briefing sur mon caractère de merde, mon super poste d'hôtesse et l'incompatibilité entre les deux... Et après une réflexion intense et une vision sinistre de ma vie j'ai réalisé comme avoir un bambin serait stupide, alors je suis allée me faire avorter. Mais rien ne se passa comme prévu ; ma décision était tardive, je suis tombée sur quelqu'un d'incompétent que ne le remarqua pas, il y a eu de grosses complications qui se sont transformées en hémorragie interne, on m'a tellement shooté que j'étais incapable de prendre une décision par moi-même, ils ont essayé des trucs et des machins avant de se rendre compte qu'il était possible que je crève, alors ils ont appelé ma famille pour leur proposer une solution alternative à l'ablation de mon bel utérus de fille facile... Malheureusement ils sont tombés sur mon père qui leur a sommé de tout retirer "pour le bien de sa tendre enfant", ils lui ont expliqué qu'il existait une autre solution, moins radicale, moins traumatisante, mais mon père est un Bolton... On ne dit pas non longtemps à un Bolton...
Et puis, je me suis réveillée, et le verdict fut douloureux : je n'aurais jamais d'enfant.
Je ne pensais que ça me déprimerait autant, de devenir stérile... Mais la vie continue et j'ai donc continué de sourire - même si je dois avouer que je bois peut être un peu plus que d'habitude... Et que j'ai de plus en plus de mal à voir Iron dans les bras d'autres femmes quand j'ai moi, divisé par 2 le nombre de mes conquêtes.
reality is here.
Hi tout l'monde ! J'vais tenter de faire cours : Moi c'est... Moi, une fille du Sud - ouais j'ai l'accent qui chante et j'appelle une chocolatine une CHOCOLATINE et pas un pain au chocolat u_u - qui taffe depuis déjà une certain temps dans l'immobilier mais JE SUIS ACTUELLEMENT EN VACANCES, congratulations . A part ça j'fais un tas d'autres trucs - du sport, du poney... des fêtes qui mettent mon foie à rude épreuve mais la preuve en est que je suis sur la même longueur d'alcoolique onde que See' - et avec tout ça j'ai jamais trouvé le temps de lire les bouquins de Miss Collins... Mais j'ai au moins vu les films, manière de pas être complètement inculte du contexte.
△ correspondances : 186 △ points : 26 △ multicomptes : Reed, Charlie & Julian. △ à Panem depuis le : 09/09/2014△ humeur : Angoissée. △ âge du personnage : Vingt-cinq ans. △ occupation : Styliste pour le Quatre, je possède ma propre boutique au centre-ville.
Si cette Seetah est le scénario d'Iron, tu vas faire une heureuse !
Bienvenue parmi nous
Yorell T. Moon
△ correspondances : 757 △ points : 0 △ multicomptes : / △ à Panem depuis le : 10/01/2014△ humeur : un mort n'a pas d'humeur △ âge du personnage : dix-sept ans pour l'éternité △ occupation : héritier de l'empire stylistique de ma mère
can you save me? statut: mort, éternel célibataire relationships:
Bonsoir / Bonjour tout l'monde ! Et merci pour votre accueil !
C'est bien la Seetah d'Iron que je convoite mais j'attends d'avoir le feu vert de la joueuse pour pouvoir changer d'avatar et commencer la fichette (oui oui, savoir quelle frimouse je prends est essentiel pour faire ma fiche comme il se doit )