AIDEN BREGSTONE

featuring HUNTERPARRISH © hparrish(tumblr)

NUMBER ONE .

NUMBER TWO .

TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Quelle question étrange... et plutôt pessimiste. C'est vrai, qui s'est déjà attardé sur les conditions de sa mort ? Je préfère me concentrer sur le présent et les enjeux présents, que cette fin inexorable, suspendue au dessus de nos têtes. Mais, en y réfléchissant, je crois que mourir en héros serait une fin enviable. Je ne m'attends pas forcément à une mort héroïque, regrettée de tous, bien que cela me donne la chair de poule, quand j'y pense. Ouais, mourir en héros, ça, ça aurait du chien.

POUR QUOI OU POUR QUI POURRAIS-TU MOURIR? Mourir pour les choses auxquelles on croit dur comme fer et qui régissent nos actions et nos pensées. J'aimerai mourir en voyant choir le Capitole, mais surtout, j'aimerai contribuer à cette chute, qui, je l'espère, nous permettra à tous de vivre dans un monde meilleur, un monde libéré de leurs entraves malsaines et ô combien cruelles. Mais avant de penser à mourir, j'aimerai vivre le plus longtemps possible, me battre jusqu'à ce que je doive rendre les armes, et cela signera inexorablement mon traité de mort.

NUMBER FOUR .

Bonjour, je suis Jean-Philippe, alcoolique anony... Nooon, c'est pas vrai. Je suis une jeune fille de 15 ans, n'aimant pas son prénom, alors je me contenterai de mon pseudo, à savoir ÉQUINOXE. ~♪ Je viens droit de la planète Bazzart. Non, je n'ai pas lu le livre, mais j'ai épluché mon ami WIKIPEDIA, et ça m'a mis l'eau à la bouche. 'Faudra que je le choppe, ce bouquin... Bref, sinon, le forum est tout bonnement m-a-g-n-i-f-i-q-u-e, j'adore ce genre de forum quouah.

NUMBER THREE .

Ne vous êtes vous jamais demandé pour quelles raisons vous agissiez ? Pour quelles raisons vous vous remettiez en cause et tentiez de rendre ce monde un peu meilleur ? Ces questions, Aiden n'avait pas pis la peine d'y penser. Il savait ce qu'il devait faire, et pourquoi. Son but était de libérer le peuple, son peuple, des chaînes du Capitole, qui les emprisonnaient tous, les étouffaient, les faisaient dépérir à petit feu, cruellement. Vaguement, cela lui rappelait ce qu'auparavant les Romains faisaient déjà. Ces jeux cruels, dans les arènes, dans lesquels les empereurs offraient aux spectateurs un spectacle cruel, léguant des esclaves à des lions affamés, ou des combats mortels de gladiateurs. Ce schéma se reproduisait, et ce plusieurs siècles après. Comme quoi, la mentalité des hommes n'avait pas vraiment évoluée tout au long de ses siècles de progrès et d'inventions.

Aiden sortit de ses pensées en secouant légèrement la tête. Il devait se reconcentrer sur ce qu'il était en train de faire. Il descendit de la Jeep qui était arrivée dans un des quartiers reculés du district que son père administrait, et se dirigea vers la remorque, où des sacs de provisions étaient entassés. Quelques personnes vinrent à sa rencontre, et il commença à décharger les sacs et le leur tendre. De la nourriture sur laquelle les gens se ruaient, ces personnes démunies, qui pour la plupart avaient été victimes des "pacificateurs". Aiden s'arrêta un moment, s'appuyant sur le bord de la remorque. Il commença à dévisager ces personne, dont la joie peignait leurs traits fatigués, tirés par le désespoir. Il se sentait mal, de vivre à côté d'eux, dans des conditions plus favorables, et c'est en se dévouant à ces personnes qu'il essayait d'expier sa faute, malgré lui. Ce qu'il voulait, c'était rendre la vie de son district meilleur, de redonner de l'espoir, de s'unir pour vaincre le Capitole, qui prenait de plus en plus d'importance, qui devenait de plus en plus menaçant, redoublant d'actes malveillants envers les populations qui se montraient rebelles. Le jeune homme secoua la tête en soupirant, essayant de chasser cette pensée exécrable, ces images qui affluaient à son cerveau, celle de ces terribles jeux nommés HungerGames, et qui ravageaient chacun des familles, rongées par la peur de voir leur enfant partir à ces combats mortels, dont un seul en sortirait. Il se rappelait d'ailleurs de cette famille, déchirée par ces jeux, et à qui il avait offert toute l'aide et la compassion qu'il possédait. Aiden était persuadé que cela changerait un jour, que ces distractions morbides seraient abolies, et cela libérerait tous les gens de ces maux qui croissaient à vue d'oeil.

Le jeune homme reprit sa tache, aidant les habitants à entreposer les sacs de nourriture dans leur remises. Il pensait, à ce qu'il pouvait encore faire pour changer les choses, imaginant des stratégies pour contrer les pacificateurs, qui se faisaient de plus en plus présents et pressant dans les environs. Mais il n'imaginait pas un instant qu'un de ces envoyés du Capitole le regardait faire, à moitié caché derrière une maison, scrutant ces actions avec un œil mauvais. Aiden paierait un jour pour les actions insurgées qu'il comptait organiser.