Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: ATELIER N.7 - maniement d'armes Mer 11 Juin - 13:39 | |
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entraînements des tributs “ atelier 7 ” Vous n'avez pas le temps de lancer un sujet, vous ne trouvez pas de partenaires ou tout simplement vous ne souhaitez pas développer plus les activités de votre personnage dans cet atelier ? Vous pouvez poster à la suite les actions/impressions de celui-ci à la suite de ce sujet pour en garder tout de même une trace.
Ici vous apprendrez à tenir et utiliser une arme correctement pour viser juste. Vous trouverez le lancer de couteaux, de javelot/lance, le tir à l'arc ou arbalète ainsi que l'utilisation de l'épée, ou de masses. Maniez-les bien et vos chances de sortir vainqueur décupleront. Mais n'oubliez pas que la violence n'est pas toujours la meilleure arme dans l'arène.
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| Sujet: Re: ATELIER N.7 - maniement d'armes Mer 18 Juin - 19:00 | |
| J’allais commencer mon nouvel atelier, la manipulation des armes, je savais que j’avais déjà une bonne maîtrise des couteaux du fait d’avoir aidé mon père dans l’atelier depuis toujours. Il n’y avait pas de miracle, pour maîtriser un arme, il fallait la pratiquer, car même si on était doué dans l’analyse des combats, il fallait connaitre le poids des armes, et surtout la technique qui leur est liée. Un couteau était une arme plutôt simple, son poids n’était que de quelques grammes et pourtant, il pouvait faire de lourds dégâts. J’avais déjà taillé du cuire épais avec une très petite lame alors je savais qu’ils pénétraient bien dans les chaires. Ils seraient probablement mes meilleures armes, car l’épée nécessitait beaucoup de force, et j’en manquais, les lances aussi pour réussir à être envoyé. Et ne parlons même pas des haches. L’arc aurait aussi été une option mais je n’avais jamais utilisé cette arme alors prendre le risque de l’apprendre quelques jours avant l’arène ne me semblait pas être une option logique. Ainsi, il y avait deux aires de combat, la première, sur cible immobile et à distance, le second en combat rapproché face à un entraîneur. Je terminerais par cette deuxième phase. La première nécessitait moins de physique et plus de concentration, je voulais être à mon maximum pour la réussir. Il y avait posé sur une tablette une dizaine de couteaux. Je les sous pesais, ils étaient plus légers que ceux de l’atelier. Ils allaient être faciles à lancer. Moins de poids faisait moins de force, ainsi, il n’y avait qu’à viser correctement pour pouvoir atteindre sa cible. Les couteaux étaient tous en métal, brillant sur la tranche et mate sur le dessus. Ils étaient de très bonne facture et surtout immaculés. J’avais en main le premier couteau que j’allais devoir lancer
Les cibles allaient s’allumer dans un ordre aléatoire et j’allais devoir toucher les cibles avant qu’elles ne s’éteignent. Face à moi j’avais six possibles adversaires. Je devais me concentrer. Je n’avais aucune idée du nombre de fois ou j’allais devoir le faire, par précaution, je glissais trois couteaux dans chacune de mes poches pour avoir des provisions au cas ou. La première cible s’alluma, ma main partie d’instinct et lâchais le premier couteau. Il volait et sifflait dans les airs, avant même que j’eus le temps de regarder si il avait touché, une seconde cible s’allumait, de nouveau, je lançais dans sa direction une arme de jet. Puis les deux cibles les plus aux extrémités s’allumèrent en même temps, je devais donc lancer simultanément mes deux armes, je ne l’avais jamais fais mais cela ne devait pas beaucoup différer. Je m’exécutais de nouveau. Cette fois, le bruit des armes volant montrait une légère différence. Alors que je cherchais à reprendre mon équilibre, les deux cibles centrales s’allumèrent en même temps, voulant être le plus efficace et surtout voir laquelle des deux fonctionnait le mieux, je lançais consécutivement de la même main les deux armes, pas facile de réajuster son regard et sa main en si peu de temps. Il ne m’en restait plus qu’un seul, je l’avais déjà replacé dans ma main et pourtant, aucune cible ne se ralluma, je ne savais pas combien de cibles s’étaient allumer, mais en comptant les couteaux utilisé, il n’était pas difficile de se rendre compte qu’il s’agissait d’une série de six. Deux duos de cibles et deux cibles simples. Je regardais les cibles, celles en rouge étaient celles que j’avais loupé, celles en vert les réussies, sur six, j’espérais en avoir eut trois voir quatre, mais je fus surprise, je n’en avais loupé qu’une seule, la seconde, le couteau était planté à quelques centimètres de la silhouette mais pas dessus. Plutôt bien, alors que satisfaite de moi, je m’autorisais un sourire, une voix résonna derrière moi
« Tu es bien meilleur ici qu’à l’atelier du corps à corps » Je reconnaissais cette voix, il s’agissait de l’instructrice qui m’avait entraîné au corps à corps, elle me regardait, sans sourire, comme toujours mais je voyais que son regard était bienveillant à mon égard. « Bon maintenant on va s’affronter en face à face. J’espère que tu es prêtes ». Je l’étais, j’avais déjà pris la position qu’elle m’avait apprit et dans chaque main je m’étais armée d’une dague.
L’échange commençait, cette fois, elle n’avait pas de désavantage sur moi, nous nous battions d’égale à égale, mais je savais qu’elle y allait doucement, mes premières estocs n’eurent aucun effet, les siennes non plus tombant soit sur ma garde soit j’arrivais à les esquiver. Puis elle passa à la vitesse au dessus, elle était plus offensive, je sentais ses coups plus forts, plus sure. Elle me faisait reculer, j’avais toujours remarqué que lors d’un duel reculer était souvent un signe de désavantage et dans cette situation j’en avais la confirmation, j’étais aculée par ses assauts, j’avais beaucoup de mal à éviter chaque coups, s’était difficile de la contenir. Je devais casser la distance pour pouvoir espérer reprendre l’avantage. Je profitais d’un coup en demi lune de sa part pour faire un grand bon en arrière mettant plus de distance entre nous.. Je transpirais à grosse gouttes alors qu’elle était fraîche comme un gardon. Je devais mieux analyser la situation et ne pas me laisser submerger une seconde fois. Visiblement elle attendait que je passe à l’attaque. Je ne savais pas par où commencer.. Courir s’était se jeter dans la gueule du loup, je devrais plutôt essayer de me servir d’un moyen de distraction avant de fondre sur elle. Je m’étais entraîné juste avant au lancé, j’avais peu être la chance de trouver une ouverture en combinant les deux. Ainsi, je commençais ma course vers elle et lança un des deux couteaux. Elle l’évita me permettant de me rapprocher d’elle. J’avais une ouverture dans sa garde, juste de quoi peu être la déstabiliser suffisamment. Lorsque je fus à sa portée, je la percutais de toutes mes forces mon épaule en premier en plein dans son abdomen. Elle basculait en arrière et se retrouvais sur le sol. J’avais retenu ma leçon, je ne devais pas lui laisser de répit maintenant que j’étais en position de force. Je bondis sur elle pressant ma lame contre sa gorge. J’étais en position de domination, mais je sentais que quelque chose n’allait pas, en effet, ses deux couteaux étaient maintenant contre mon ventre, je sentais la pression des pointes, ainsi, je n’étais pas en position d’avantage, nous étions toutes les deux dans la même situation, dans l’arène, cela aurait signifié la mort des deux tributs très probablement. Si je la tuais, elle aurait le temps de me planter ses armes, de son coté, si elle tentait de me vaincre, j’aurais le temps moi aussi de la tuer… Un match nul donc… Elle commença à parler
« Et bien, tu as fais de beau progrès ma petite, peu être, je dis bien peu être qu’en fin de compte tu tiendras quelques jours dans l’arène.. » elle affichait un sourire narquois « Tu sais, tu devrais vraiment mettre ce talent en avant car, de prime abord, tu n’es pas une fille qui semble douée avec des armes et pourtant tu as réussi à tirer l’avantage de ton type d’arme pour me faire baisser ma garde un court instant, suffisamment pour percer ma défense en tout cas » Nous nous relevions maintenant « Tu as cassé la distance au bon moment, et effectivement, reculer est un signe de faiblesse si tu ne le fais pas de ton propre chef. Avec ce type d’arme, ça t’offre une possibilité d’utiliser tes lames à distance et peu être que tu pourrais te débarrasser de ton adversaire ainsi.. » J’étais morte, essoufflée et surtout je ne savais pas vraiment si j’avais été bonne ou pas. « Je vais finir car je dois retourner à l’atelier du corps à corps. Alors continue à toujours réfléchir pendant les jeux, ton cerveau est plus affûté que ces couteaux. Et surtout, n’hésite pas si tu dois tuer quelqu’un car comme tu l’as encore vu, si tu ne profites pas de chaque chance, tu ne sais pas ce qui sera possible de faire quelques secondes plus tard. Sur ces paroles, bon entrainement, j’espère que tu t’en sortiras pas trop mal durant les jeux, tu as un peu de potentiel alors profite en… »
Il ne me restait que l’atelier de survie, je voulais terminer par ce dernier pour avoir les souvenirs les plus fraies possible pour dans l’arène, mais je ne le ferais que demain car pour aujourd’hui j’avais atteint mon maximum entre cet atelier et la course d’obstacle, je n’avais plus tellement d’énergie.. J’allais retourner dans mes appartements… |
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