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Sujet: (Nasuada Family) + shoot me to the ground Ven 16 Mai - 21:26
shoot me to the ground
Tywin Nasuada & Lilas Nasuada
Depuis les récentes révélations qui furent faite, j’avais pris la tengante au domicile avec ma fille. Tywn n’avait plus le droit de nous voir depuis une semaine et je restai le plus souvent cloitrée à la maison d’en face pour regarder par la fenêtre. Tirant sur ma cigarette, je posai ma fille dans son berceau avant de la border pour finalement voir que tout le monde semblait continuer sa petite vie. La sœur de Tywin était venue me voir pour savoir ce qu’il y avait car nous n’avions jamais été autant en crise. « Vois ça avec ton frère. » ça ne me ressemblait pas de l’envoyer paitre. Elle était tout de même ma meilleure amie. Je restai seule dans ma chambre avec mon bébé. Allongée sur le lit, je pleurai toutes les larmes de mon corps lorsqu’on toqua à la porte. Je me relevai pour voir Emmett ouvrir la porte avec une bouteille. « Là, tu me parles. » Je commençai à boire avec lui pour rigoler jusqu’à en perdre la tête. « Tu sais… Je savais qu’il finirait par te briser le cœur. » Ouais, mais c’est Tywin. Tywin est mon âme sœur et je le sais. Je défis mes chaussures pour m’allonger de nouveau et il se mit contre moi. « Je t’aime Lilas. » Je le savais aussi. Mais malheureusement, je ne pouvais pas lui rendre. Je me tournai vers lui pour inspirer avant de passer ma main dans ses cheveux soyeux. « Tu m’aimes à quel point ? » Il se releva et me releva aussi. Je lui pris la main avant de le regarder. « A en perdre la tête. » Il se pencha pour m’embrasser et je lui rendis son baiser. Puis je finis par le repousser. « Non, c’est trop… » Je pris une nouvelle gorgée de vodka avant de me lever en petite tenue pour aller fermer les rideaux. C’est là que je le vis. Tywin se tenait en face. Je restai un moment à le regarder en déglutissant péniblement puis, je fermai les rideaux.
Que je vous rassure, nous n’avons rien fait. Je ne mange pas de ce pain-là. Me réveillant cependant à ses côtés dans son pyjama en pilou qu’il m’avait prêté pour la nuit, je partis nourrir Eve avant de me mettre de nouveau devant la fenêtre. Le haut du corps dénudé à cause du fait que je donnais le sein à ma fille, je restai plantée là jusqu’à voir Tywin. Puis, détournant le regard, je fermai à nouveau les rideaux.
Qu’est-ce que je faisais ? Je faisais du mal à la seule personne que j’aimais réellement. Je suis un putain de monstre. Enfilant mes affaires de rebelle, je sortis de la maison en pleurant avant de partir au trot jusqu’à la forêt. Une fois dedans, je me mis à hurler avant d’entendre du bruit et de grimper dans un arbre. Là, je vis des pacificateurs venir jusque-là et me voir. « Bah alors ma jolie, tu fais quoi dans les arbres ? » Je restai sans voix tant c’était la même phrase, la même voix. Non. L’un d’eux tira sur le côté et je me mis à hurler. Puis d’un coup, je tombai à la renverse avant de me retrouver sur le sol.
Je ne me souviens malheureusement pas de la suite. Je sais juste que je me retrouvai à errer dans le village des vainqueurs, couverte de sang à ne plus savoir quoi faire. Machinalement, je me dirai vers la maison de ma meilleure amie. Je ne me souvenais de rien. J’avais tout oublié. « Lilas, qu’est-ce que t’es arrivée ? » Elle m’attira à l’intérieur. « PAPA VA CHERCHER TYWIN. » Assise dans un coin de la pièce, je restai en boule tandis qu’elle essayait d’éponger mes blessures. J’étais clairement en état de choc. Quelqu’un posa une main sur moi et je l’attrapai au vol. « NE ME TOUCHEZ PAS. » Puis, je relevai la tête avant d’apercevoir… De l’apercevoir. Mon mari. Mon ex-mari. Je ne savais plus. Je lui en mis une. Une colère refoulée depuis tellement de temps. Je lui mis alors un coup de poing. « C’est de ta faute tout ça. Je te déteste. Je te déteste. » Boum. « Je t’ai tout donné mon cœur, mon âme depuis le premier jour où je t’ai vu et tu me fais ça ? A moi. Je ne t’ai JAMAIS trompé. Jamais. » Je me relevai en peinant avant de le regarder. « Tu me dégoutes. On a un ENFANT ENSEMBLES. Qu’est-ce que je vais lui dire ? » Clairement en pleine crise de panique, Gyda voulut me prendre par le bras mais non. « T’es un minable, un moins que rien. J’aurai préféré que tu crèves dans cette arène. » Je savais que je lui disais ça uniquement parce que je lui en voulais et que ce n’était pas vrai. Mais dans ce genre de situations, on ne contrôle plus ni ses paroles, ni ses pensées. « Demain, je demande le divorce. Comme ça, tu pourras de nouveau aller baiser tes putes et moi, j’irai… j’irai avec la seule personne qui m’aime vraiment. Notre fille. »
J’allais partir quand d’un coup, Emmett entra dans la maison. « Lilas, qu’est-ce qui s’est passée ? » Je restai un moment devant lui puis, il ouvrit le poing en me tendant mon cachet. « Tu ne l’as pas pris ce matin. » Il savait donc ce qui s’était passé dans le fond. Que je m’étais faite ça moi-même, que jamais il n’y avait eu de pacificateurs et que j’avais tout halluciné en pleine crise de panique. Je le pris à contre-cœur en me rendant compte que mon secret était éventé. Le seul que j’avais pour Tywin. Emmett se tourna vers Tywin. « T’es qu’un pauvre type. Une femme comme ça, on ne la trompe pas. Tellement obnubilé par ta personne que t’as pas vu qu’elle était malade, hum ? Pendant que tu couchais à droite à gauche, c’est moi qui l’ai ramassé, qui me suis occupé d’elle après son viol. Je te l’ai confié mec. Et toi… pfff. Casse-toi au Capitole et reviens pas. T’es qu’un foutu pro-capitole. T’as rien à foutre ici. » Il me regarda doucement avant de se baisser un peu. Répétant les paroles qui pourraient me calmer, répétant ses mots, les mots qui me calmaient. Ceux qu’on avait inventés. Je savais que je devais quitter Tywin, que j’étais la seule chose à faire. « Laisse-nous seuls. » Il partit à contrecoeur et je me tournai vers mon mari. « Pourquoi ? Pourquoi est-ce que tu peux pas juste garer ta queue dans ton pantalon comme tout le monde ? Je te préviens Tywin, si j’apprends que t’as remis ça au Capitole, plus jamais tu ne reverras ta fille. »
Ma vue se brouilla d’un coup.
Et je me réveillai en sursaut. Couchée sur le flanc, près d’Emmett en petite tenue, j’avais halluciné. Ma main tenait toujours la bouteille de vodka. Je le rejetai au sol avant de me lever en titubant et d’enfiler mes vêtements. J’allais partir lorsqu’on sonna à la porte. Je descendis toujours dans le brouillard avant de voir que c’était mon époux qui se tenait devant la porte. Je lui ouvris pour le laisser passer. « Tu me la ramènes ce soir, d’accord ? » Je me tournai pour le regarder avant de… Pis merde. Je me jetai sur lui pour l’embrasser. « Pardon, pardon, pardon. Je suis qu’une imbécile. Pardon, pardon, pardon. » Je me pendis à son cou avant mettre ma tête dans son cou. Ce fut là que j’entendis des bruits et je me tournai pour voir Emmett dans le haut des escaliers. « Tu… Lilas non ? Tu peux pas retourner avec ! Il t’a trompé. » Je baissai la tête, honteuse. « Dégage de chez moi, connard. C’est moi qui la ramasse à chaque fois que tu fais de la merde. Fous le camp et fous lui la paix. »
Sujet: Re: (Nasuada Family) + shoot me to the ground Ven 16 Mai - 21:34
Quel grand moment de gloire dans l'histoire de l'humanité. Dans un premier temps, je n'avais su parer à la guerre froide qui avait prit place dans mon couple que par la colère... or, malheureusement, comme pour tout, ce sentiment était aussi éphémère qu'infertile lorsqu'on cherchait une solution à un problème. Quand à moi, je ne faisais pas exception à la règle. Après m'être énervé à mon maximum au point d'en démolir un objet ou deux, une fois seul à la maison, j'avais finis par lâcher prise pour m'isoler dans un coin, afin de réfléchir... ou plutôt de ruminer ce qui s'était passé dernièrement. Cela faisait ainsi déjà plusieurs jours que les « si j'avais su » me rongeaient jusqu'à la moelle et croyez moi, il n'y avait rien de pire que de construire une réflexion autour du mot « si », lorsqu'on cherchait à aller de l'avant. Car si je n'étais pas resté au Capitole, si j'avais pris la peine de vérifier mes sources avant de croire à la mort de Lilas, si, seulement si, j'avais pu revenir en arrière de quelques mois, voir années, alors on n'en serait pas là. Comme quoi, avec deux lettres, on pouvait littéralement refaire un monde.
Tirant sur ma cigarette avant de la coincer entre mes lèvres, je me penchais distraitement sur mes croquis presque finalisés de pendentifs sur lesquels je planchais depuis deux semaines, y ajoutant minutieusement une touche d'aquarelle pour leur donner du relief. Il fallait que l'on se dépêche de les terminer avec mon père si nous voulions que la nouvelle collection de bijoux soit prête pour la saison des hunger games, mais je n'arrivais pas à trouver l'inspiration et encore moins la concentration pour créer quelque chose d'harmonieux. Tout ce qui ressortait de mon imagination était ainsi imprégné de violence et de tristesse, toutes deux se répercutant forcément sur l'apparence de ce que je dessinais. Noa. Je ne le remerciais pas pour la tempête qu'il avait fait naître sous mon propre toit. Me remettre en question, Moi, après tous les efforts que j'avais déployés pour sa gueule. Qu'est-ce qu'il avait cru obtenir en abordant le sujet de Prudence ici, hein ? Malgré toute mon affection pour le jeune homme et mon inquiétude concernant sa situation actuelle, j'étais à présent amer et pas spécialement enclin à me plier en quatre une nouvelle fois pour l'aider. Assurément, il savait que Lilas trainait toujours à la surface de cette terre bien avant que je l'apprenne et étrangement, il n'avait pas fait l'effort de m'en parler. Voila qu'à cause de ça, j'avais trainé un coeur et une âme vides de sens pendant encore des mois dans les méandres de la Capitale, totalement inconscient du mal que je faisais à mon âme soeur à quelques centaines de kilomètres de là où je me trouvais. Et oui. J'avais merdé alors que je n'aurais jamais agis de la sorte si j'avais su que ma petite-amie était vivante et qu'elle m'observait perdre pied un peu plus chaque jour depuis derrière sa télévision. Contrairement aux apparences, pourtant, j'avais des principes de loyauté immuables. Je n'avais pas bougé une oreille pendant douze ans. Douze ans, bordel !
« Si ».
Noa. C'était une relation à sens unique, au final. Mais même en lui en voulant, je restais éminemment plus en colère contre moi-même. Comment ? Comment est-ce que j'allais bien pouvoir me faire pardonner, maintenant que j'avais touché au corps de femmes, cette dernière année, et ce avec un consentement bien présent? En plus de ça, je savais pertinemment que Lilas n'avait jamais rien fait de son côté et ça n'arrangeait en rien le poids de ma propre culpabilité. Un soupir las m'échappa, puis j'écrasais ma cigarette avant de tourner la tête vers le lit vide d'Eve qui se trouvait avec sa mère. Mon petit ange, seule personne qui ne me jugeait pas. Elle me manquait. Les deux me manquaient, à vrai dire, et ce cruellement. C'était dur à avouer, mais je me sentais comme amputé d'un membre de par leur absence. J'imagine que c'était néanmoins le prix de ma punition. Second soupir, puis je me relevais en passant à côté de la fenêtre pour jeter un coup d’œil en face et y voir, à ma grande surprise, quelque chose qui raviva ma colère profonde. Qu'est-ce que c'était que CA ?! Le temps que les rideaux se refermèrent devant mes yeux, j'avais déjà littéralement explosé le cendrier que je tenais dans ma main sans même m'en rendre compte. Ce ne fut d'ailleurs le cas que lorsque mon sang commença à tâcher mon pantalon et je partis rageusement à la salle de bain pour me soigner, à deux doigts d'aller enfoncer la porte de chez Emmett pour lui casser la gueule. J'en avais marre de tout. Mais surtout de ce connard. Et un cri m'échappa sous le poids de la frustration.
Après une trop longue nuit passée à travailler pour m'occuper l'esprit, je sortis de l'atelier placé en-dehors de mon quartier et me rendis jusqu'à la la porte de l'habitation où se trouvait Lilas en attendant qu'on m'ouvre. Même rituel depuis ce qui me semblait durer maintenant un siècle, nous échangions juste notre tour de garde pour la petite. Lorsque le visage de la rouquine apparut, je me contentais donc de l'observer en silence, ceci avant de pénétrer dans le hall. Puis, je l'écoutais d'une oreille. « Évidemment... » Mon visage se tourna finalement vers le sien pour capter son regard deux secondes, douloureusement, et je sentis aussitôt mon cœur se resserrer dans ma poitrine lorsqu'elle prit la décision de s'approcher de moi. Je ne fis ni un pas en avant, ni un autre en arrière, restant ainsi parfaitement immobile alors qu'elle m'embrassait avant de se confondre en excuses qui commencèrent rapidement à me fissurer de l'intérieur. J'avais la gorge serrée, incapable d'en placer une, mais ma main valide remonta tout de même dans son dos pour l'attirer contre moi.
« Tu… Lilas non ? Tu peux pas retourner avec ! Il t’a trompé. Dégage de chez moi, connard. C’est moi qui la ramasse à chaque fois que tu fais de la merde. Fous le camp et fous lui la paix. »
Mes doigts se crispèrent automatiquement en entendant la voix de l'homme qui venait de faire son entrée et je levais deux yeux emplis de colère sur lui. Il ne fallait pas que je craque ou j'allais être incapable d'être stoppé avant qu'il perde connaissance. Il ne s'agissait pas d'Elyas avec qui je m'étais un peu bagarré récemment, là, mais d'Emmet, et dieu savait que même si je ne m'énervais pas facilement pour de bon, il ne fallait pas me pousser hors de mes frontières. Un peu comme tout le monde... beaucoup comme Lilas. Je me détachais doucement de la demoiselle avant de la contourner pour m'approcher de son ami, lentement. Au dernier moment, ma main vint lui agripper les cheveux avec une vivacité sortie de nulle part et je lui écrasais la tête contre le mur adjacent en le balançant par-là de toute ma force. « Toi, la ferme ! La prochaine fois que tu touches à ma femme, il va te falloir un bon médecin pour te soigner, tu m'entends ?! » J'armais un poing pour lui en mettre une nouvelle dans la figure, mais des bruits de pleurs m'arrêtèrent aussitôt et je reculais en levant la tête, alerte, pour identifier l'endroit où se trouvait ma fille. Mes muscles tremblaient néanmoins et les mots sifflaient comme du venin entre mes dents. Je n'avais pas subis ces longues nuits de solitude pour me faire remettre en place par Lui. Il n'y avait que Lilas qui avait le droit de me dire quelque chose au sujet de mes actes manqués. « Tu ne sais rien de moi... RIEN ! »
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Sujet: Re: (Nasuada Family) + shoot me to the ground Ven 16 Mai - 22:01
shoot me to the ground
Tywin Nasuada & Lilas Nasuada
En écoutant Tywin, je restai de marbre finalement. Emmett en prenait plein dans la figure alors qu’il ne faisait que de prendre ma défense. Je croisai donc les mains sur ma poitrine après qu’il ait fini. « Ça fait quoi Tywin ? Lançai-je doucement. » Je m’approchai alors de lui pour me mettre à sa hauteur et relever mon ami qui était sur le sol. « Prends ma fille et va faire une promenade avec. Je te rejoins tout à l’heure. » Il hocha la tête avant de cracher sur Tywin. « T’es qu’un enfoiré. On ne trompe pas une femme comme elle. Tu sais rien d’elle non plus connard. » Et il n’avait pas tort. En passant, il me glissa une pilule dans la main et je le remerciai tandis que je me tournai vers mon ‘mari’. « Ça t’a fait quoi quand il m’a embrassé ? Oh que je te rassure Tywin, il ne s’est rien passé entre Emmett et moi. » Je pointai un doigt vengeur vers lui. « Contrairement à toi, je ne suis JAMAIS MAIS ALORS JAMAIS allée aussi loin. » Je secouai alors la tête. Je sentis la rage monter en moi si bien que j’attrapai le seul objet que j’avais sous la main. « ça t’a fait quoi, hurlai-je. Ça t’a rendu fou ? t’avais envie de tuer la personne en face uniquement pour un petit baiser. » J’étais carrément devenue hystérique. « Je viens d’avoir un enfant. J’ai souffert des mois par ta faute. Je ne dis pas que je n’aime pas MA fille mais toi, espèce de salopard de nymphomane… TU ME DEGOUTES. » J’étais en train d’exploser littéralement. « C’est quoi ton excuse ? » Je pris un air faussement condescendant avant de feindre de la tristesse. « Mais… mais… tu étais morte ma chérie, si bien que j’ai fait mon deuil pendant deux jours avant de sauter dans le lit de la première femme qui passe. Et ne me dis pas que tu n’étais pas consentant. Je te connais. »
C’est là que je fis un geste symbolique. Mais l’un de ces gestes qui veut tout dire. Je retirai mon alliance avant de lui lancer à la figure. « Tu l’offriras à Prudence ou l’une de tes pétasses. » J’avais le cœur brisé. Je suis tellement faible devant lui que je pourrais me jeter à son cou et l’embrasser mais je ne devais pas céder. Il devait comprendre le mal qu’il m’avait fait. Il devait comprendre qu’il n’avait pas intérêt à recommencer. Des menaces, voilà comment on faisait avec de la torture. Je savais tout ce qu’il avait subi mais ce n’était pas une raison. « Tu as passé deux semaines dans cette arène, lançai-je en ayant les larmes aux yeux, et tu as changé. Demande-toi ce que ton toi d’avant penserais de tes comportements d’avant. » Je détournai la tête pour sécher mes larmes qui coulaient. Je ne voulais pas lui montrer ma faiblesse. « Tu as certes tué, gagné et j’en passe. J’ai vu mes parents mourir sous mes yeux, mes amis. Je me suis faite violer et tu crois que c’est une raison que j’ai eu pour coucher avec Emmett. J’aurai pû. Je le sais qu’il m’aime. Je le sais depuis le premier jour mais je suis suffisamment bête pour croire… » Je secouai la tête. « C’est fini. » Bam. Le coup de grâce. Je ne pouvais pas le supporter. « Tu ne t’es jamais battu pour nous. C’est moi qui ai fait tout le boulot. Je suis celle qui t’ait couru après pendant 12 ans. 12 ans de ma vie foutue en l’air. Je ne peux pas. Je ne peux pas rester avec un mec qui ira dans le lit d’une autre dès qu’il ira au Capitole. Je ne peux pas. » Puis, je fis un pas en avant pour planter mes yeux dans les siens. Nous n’étions pas des âmes sœurs nous ne le serons jamais. Puis serrant le poing, je le lançai en direction de sa figure avant de me stopper peu de temps avant. Mais c’est autre chose que je fis. Mon genou alla directement se planter dans ses parties intimes. Et une fois qu’il fut au sol, je lui donnai à nouveau un coup de pied dans le ventre. « TU AURAIS DU TE BATTRE POUR NOUS. TU AURAIS DU TE BATTRE POUR MOI. VERIFIER. T’ES MEME PAS REVENU POUR M’ENTERRER. SALE ENFOIRE. » J’en vins carrément à m’acharner. « Tu ne m’as jamais aimé en fait. Sale connard. » J’inspirai un coup avant de sentir mon cœur qui battait vite. Depuis combien de temps n’avais-je pas mangé ? M’occuper d’un nouveau-né prend du temps, de l’énergie. Mes vieux démons.
Toute couleur disparut de mon visage et je m’éloignai de Tywin. Anorexie, trouble alimentaire. Quelle erreur, j’avais fait de…
Sujet: Re: (Nasuada Family) + shoot me to the ground Sam 17 Mai - 14:38
À genoux. J'avais si mal. Ce qu'elle m'avait dit, ce qu'elle continuait de me dire encore maintenant... chaque mot se plantait dans mon corps et dans mon coeur comme un poignard acéré, transperçant la chair et l'esprit jusqu'à ce que l'hémorragie interne semble impossible à arrêter. J'en avais oublié la présence d'Emmett il y a de cela à peine une minute, c'est pour dire, mais je ne pouvais pas accepter que les choses se terminent de la sorte. 'Je ne l'aimais pas'. C'était faux. C'était complètement faux et je comptais commencer à reprendre chacune de ses attaques point par point pour lui prouver par A et B qu'elle avait tort. Malheureusement, la seule chose qui se produisit au moment où je me redressais, ce fut sa silhouette presque trop fine qui défaillit devant mes yeux, comme si l'on venait de lui tirer une balle invisible en pleine poitrine. Dès que Lilas entama sa chute, je me propulsais littéralement vers l'avant pour l'intercepter dans mes bras afin de l'empêcher de se cogner la tête au sol, puis posais un genoux à terre, et un deuxième, en l'observant attentivement. Contrôle du pouls, ok. Chacune de ses paroles résonnait désormais dans mon esprit en me laissant dans un état où je ne savais même plus si je devais rester ici ou alors partir loin pour ne plus revenir, afin de ne pas faire de dégâts supplémentaires. Mes mains, quand à elles, se mirent rapidement à trembler comme jamais et très rapidement, je me retrouvais à enserrer la jeune femme de mes deux bras avant de baisser la tête, le front contre son épaule, la mâchoire tendue pour contenir des sanglots qui ne demandaient qu'à s'exprimer. Je m'accrochais à elle comme un démon le ferait avec l'âme de son hôte, borné à ne jamais lâcher prise, surtout en pleine séance d'exorcisme... car c'est ce que les monstres faisaient avec leurs proies de choix. Combien de temps avant que je la tue de par ma simple présence, à ce rythme ? Lorsque la boule dans ma gorge diminua suffisamment, sûrement parce que je m'étais encore un peu nourri de l'énergie vitale de cette jeune femme pour me redonner la force de faire un pas en avant, je la tirais un peu plus contre moi et pris une inspiration douloureuse. J'étais un bourreau, mais un bourreau néanmoins épris de sa victime. « Tu as raison. » Je fronçais les sourcils, puis replaçais mon visage sur son épaule en y déposant une joue. « De nous deux, je suis celui qui s'est toujours montré passif... j'ai presque toujours pris les solutions de facilité lorsqu'elles s'offraient à moi. » Je clignais doucement des yeux en déposant mon regard sur le vide. « J'ai changé. J'ai changé, pour le pire. On m'a apprit à réfléchir en fonction de ma peur et non plus du reste, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus que ça en moi. Et chaque jour... chaque jour, lorsque je me lève le matin, à présent, je suis parfaitement terrorisé par ce qui pourrait arriver. » Je déglutis, puis repris la parole d'une voix tremblotante et étranglée. « La Purge. Je... n'ai rien fais, lors de la Purge. Je suis resté au Capitole parce que j'étais paralysé par la peur. Pendant ce temps, des centaines de personnes sont mortes, ici, dans le district. - un silence - J'ai laissé tes parents mourir, des enfants se faire assassiner... je t'ai délaissée, toi, aussi. En détournant simplement la tête du massacre. À présent, c'est mon miroir que j'ai du mal à regarder en face. » Le simple fait de le dire à haute voix me poussa à me redresser pour m'écarter un peu de Lilas, pour son propre bien. « Je ne me suis jamais battu pour personne d'autre que moi-même jusqu'à cette année... je sais que tu ne me pardonneras pas pour ça. Moi non plus, d'ailleurs. » Je levais le regard par la fenêtre avant de sentir des larmes commencer à courir sur mon visage. « Tu le sais si bien... que je suis pourri de l'intérieur... et tu m'as quand même accueilli ici en faisant comme si de rien n'était. (...) Pourquoi ? » Je fixais son visage de porcelaine pâle tandis que les traits du mien se déformaient, littéralement. Mes doigts virent replacer ses longues mèches de feu avec douceur. « Pourquoi es-tu si gentille alors que je ne suis qu'un amas de ténèbres autour de toi ? » Un nouveau temps s'écoula, puis je finis par me décider à prendre la jeune femme dans mes bras pour la porter jusque dans une chambre où je pus l'allonger plus confortablement sur un lit, ceci avant de m'en éloigner pour me poster à l'extrémité, les mains sur le rebord. Elle était si belle. Belle, mais enchainée au cœur par mon poison. « Je t'aime, Lilas. Pour toujours. Mais je ne comprends pas... je ne comprends pas pourquoi tu m'en veux d'avoir finis par essayer de passer à autre chose, alors que ta disparition d'il y a trois ans avait justement ce but là. C'est contradictoire (...) Tu voulais que je cherche à te retrouver malgré tout, n'est-ce pas ? » Ce que... je n'avais pas fait. Mes lèvres tremblèrent au fur et à mesure que je comprenais ce qui se passait réellement. « Je ne l'ai pas fais... j'ai passé deux ans à m'enfoncer dans les regrets avant de tenter un nouveau mouvement dans la vie... mais j'en suis incapable. C'est toi ou personne d'autre. » Un temps. « Je ne peux pas changer ce que j'ai fais de faux... je peux pas effacer tes cicatrices, mais... » Mes doigts s'agrippèrent au bois, je me retrouvais momentanément muet. « Je suis désolé, mon amour. Je suis... tellement désolé. » Ma main lâcha. Ma tête lâcha. Puis tous mes muscles. Je me laissais alors glisser au sol pour commencer à trembler comme je ne l'avais jamais fais auparavant, suppliant le pardon à plusieurs reprises jusqu'à ce que mes larmes sèchent d'elles-même. C'était ridicule, peut-être bien, mais jamais ne m'étais-je excusé pour quoi que ce soit en près de quinze ans, moi qui avais un millier de choses à me reprocher. Je n'avais aucune idée de comment les choses pourraient s'arranger, désormais. J'avais tout gâché en revenant dans le district. Après m'être relevé, je contournais discrètement le lit pour venir prendre une main à Lilas et y déposer un long baiser. « J'ai honte de mes actes autant que tu as honte de moi, Lilas. Je sais que je peux sembler être un clown... mais je suis revenu ici pour toi et pour personne d'autre. Je t'ai fais une promesse en Janvier et je la prends très au sérieux (...) La seule chose... la seule chose que je voudrais encore... c'est juste de te revoir sourire. Rien qu'une fois... m'assurer que la vie continue et que tu vas bien, même si je dois mourir juste après pour te libérer de ma présence toxique. Tu pourrais être heureuse et je voudrais être la personne qui te permette d'atteindre ça, mais... je ne fais que te blesser depuis des années. De nous deux, c'est sans doutes moi qui aurait du disparaître. » Une fois son bras reposé sur le matelas et la couverture tirée, je sortis de la pièce pour descendre attendre le retour d'Emmett, presque comme un chien de garde, mais sans plus aucune agressivité en moi. Lorsque le médecin revint, notre échange fut froid, mais sans plus. J'indiquais l'étage d'un mouvement de tête, puis le laissais monter avant de prendre Eve contre moi en m'asseyant sur un fauteuil. La petite passa quelques minutes à jouer avec mes doigts, puis finit par s'endormir en se tenant à mon index, tandis que je l'observais avec bienveillance. La vie continuait.
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Sujet: Re: (Nasuada Family) + shoot me to the ground Mer 11 Juin - 16:43
shoot me to the ground
Tywin Nasuada & Lilas Nasuada
J’étais… J’ignorai depuis combien de temps j’étais endormie. Lorsque je me réveillai on me colla à manger sous le nez. Je plissai les yeux avant de détourner le regard, un air dégouté sur le visage. « Lilas, il faut que tu manges. » Emmett… Ainsi donc l’autre avait encore pris la fuite. Comme d’habitude. Il ne s’est pas battu pour moi donc il ne resterait pas à mes côtés après un petit malaise. Par sa faute en plus. La faim me rendait méchante, comme toujours. J’attrapai le morceau de pain pour rejeter les couvertures et voir l’heure. Nom de dieu. Je devrais déjà avoir nourri le bébé, l’avoir filé à la mère de Tywin et limite me préparer à aller bosser. J’essayai de me lever mais j’avais la tête qui tournait. Alors je me remis en position assise pour prendre le temps de manger et d’attraper mes pilules qui me redonneraient un peu de peps. Une vraie droguée. Je soupirai avant d’aller me regarder dans le miroir en oubliant la présence d’Emmett.
Puis le reste se passa tellement vite. Assise derrière la coiffeuse, j’attrapai la paire de ciseaux pour –clac- couper dans le tas. « MAIS LILAS ARRETE, hurla Emmett. » Mais non. Je me souvenais quand on m’avait coupé les cheveux de force pendant la purge. Je me souvenais m’être réveillée avec le crâne rasé. Une paria. J’avais porté des perruques comme ses pétasses du Capitole pour chasser ma honte mais plus maintenant. Je continuai de couper dans le tas laissant tomber les larges mèches sur le sol. Je l’avais vu cette fille. Elle avait les mêmes cheveux que moi. Ça me rendait malade. Lilas, tu pètes un plomb. Oui c’est ça, j’étais en train de péter un plomb. Parce que je me souvenais tout ce que j’avais enduré. Le fait qu’il m’ait abandonné. Ce sale con s’était porté volontaire pour me quitter. Ensuite, j’ai eu la mort de mes parents, tout. Je ne peux pas en supporter plus. « Tu es forte Lilas, m’avait donc dit Emmett. » Alors que je regardai le désastre de ma nouvelle coupe à la garçonne, mon ami vint poser ses mains sur mes épaules. « Il est en bas avec la petite. » Je déglutis. Je ne voulais pas le voir, je ne voulais plus le voir. Je fermai alors les yeux pour me réveiller des années en arrière. Jeune, épanouie avec mes parents. Mais non, la réalité ne changerait pas. Je me mis donc debout cette fois-ci avant de ramasser mes cheveux que je tenais d’une poigne assez ferme. Je ressemblai maintenant à un garçon. Il ne pourrait plus me désirer mais je m’en fichai. Déjà balafrée, j’étais maintenant asexuée.
Une fois en bas, je m’approchai de lui après l’avoir observée avec mon enfant. Je me penchai alors pour prendre la petite de ses bras et la remettre dans le berceau. Déposant un baiser sur son front chauve, j’inspirai alors. Je ne pouvais pas faire ça à Eve. Je devrais continuer. Je m’approchai alors de mon (ex ?) mari pour lui tendre mes mèches de cheveux. « Puisqu’apparemment tu aimes les rousses aux cheveux longs. » Je plissai les yeux méchamment. Il était rare que je le regarde de la sorte. Après avoir appris qu’il avait fait semblant d’être amnésique, j’avais feint ma mort, et nous en étions là. « Je ne veux pas que ma fille grandisse sans son géniteur. » Je ne disais plus notre enfant, je ne disais plus son père. « Tu me dégoutes. » Ses mots furent tranchants, cassants. « Pendant que je prenais soin de ta famille, que j’assistai ta sœur, tu… couchais avec tes gosses. Tu es… l’homme le plus immonde que j’ai jamais connu. » Je fis une mine de comme si j’allais vomir mais à la place je détournai le regard. « Tu as jusqu’à la moisson. Si à la moisson, tu n’as pas fait quelque chose pour… disons… faire en sorte que je t’accueille de nouveau dans le lit conjugal. Je demanderai le divorce. En attendant, je reviens habiter avec toi mais on fait chambre à part. » Rien que l’idée qu’il me touche. J’avais envie de gratter ma peau à vif. « Est-ce que tu te… est-ce que tu te rends compte ? T’as été le seul homme que j’ai laissé me toucher. Et j’en ai eu des propositions. J’étais la jolie petite institutrice. Lilas, la fille qui s’occupe des enfants comme une maman. Je t’ai choisi toi… » Ma voix se perdit dans le vide tandis que des images se déroulaient sous mes yeux.
Je me revoyais jeune avec lui à mes côtés. Je me revoyais entrain de lui dire au revoir en lui demandant de me revenir. Nous étions si insouciants. Je ne lui en avais pas voulu, jamais. Bien au contraire. Je l’avais soutenu, supporté. Avant d’apprendre la nouvelle de l’amnésie comme sa mort. J’aurai pu faire mon deuil mais à la place, je me suis engagée dans la rébellion avec Noa et mes parents. Je n’étais qu’une enfant, je ne savais pas. Puis, il y a eu cette fois où je l’ai croisé, où… bref, je passerai les détails. La purge. Je revoyais mon père mourir sous mes yeux, hurlant, hurlant, hurlant à en perdre la voix tandis que du sang éclaboussait mon visage. Un pacificateur m’a vu, m’a plaqué au sol pour… Lorsque je me suis réveillée, mes beaux cheveux avaient disparu. J’ai cru que c’était Emmett. On m’a appris que j’avais été violée et je me suis mise à hurler.
Je ne me rendis même pas compte qu’en fait, je hurlai en réalité.
Sujet: Re: (Nasuada Family) + shoot me to the ground Mer 6 Aoû - 9:13
Qu'est-ce que... ?Je crois qu'elle avait définitivement perdu la tête. Il n'y avait pas d'autre explication possible à son comportement, son apparence radicalement changée ou encore ses paroles, face auxquelles je dus me faire violence afin de garder un air à peu près neutre. Ca n'allait pas du tout. Elle s'était vraiment coupé les cheveux à cause de ce qui s'était passé avec Prudence ? Et qu'est-ce qui lui passait vraiment par l'esprit pour m'en vouloir avec autant de véhémence ? Je ne lui avais pas porté préjudice une seule fois depuis mon retour au district, bon sang ! Quand est-ce qu'elle finirait par comprendre ça ? Ainsi, j'aurais facilement pu m'écraser pour ne pas faire empirer la situation et ainsi calmer l'atmosphère, mais vous me connaissez, ce n'était pas mon genre. D'ailleurs, je ne touchais même pas aux mèches qu'elles me tendit. Malheureusement, même si j'avais voulu placer un mot pour répondre à ses nouvelles reproches, c'aurait été impossible, vu la manière dont elle monopolisait l'espace ainsi que la conversation. Sans doutes qu'elle n'avait même pas envie de m'écouter ou de m'entendre, vu que je la dégoûtais. C'était blessant... son état actuel ne pouvait pas être « juste » mit sur mon dos, si ? Plus le monologue avançait, moins je parvenais à suivre la logique de la jeune femme, ceci jusqu'à ce que finalement, son regard se perde dans le vide comme à chaque fois qu'une crise menaçait d'exploser à l'intérieur d'elle-même. Je ne connaissais que trop bien ce comportement pour l'avoir observé en tant que spectateur de nombreuses fois, mais aussi pour l'avoir vécu moi-même, alors, quasi instantanément, mon esprit se dégagea de toute la brume qui le recouvrait suite à ce que la rouquine m'avait dit et je lançais un rapide coup d'oeil à Eve qui me semblait déjà nerveuse. Pauvre gamine... je me sentais incompétent vis-à-vis d'elle, il ne fallait même pas s'étonner de son agitation régulière, lorsqu'on voyait comment les choses se passaient entre ses parents. Elle devait être terrifiée de vivre dans un univers aussi hostile.
Le temps que mes yeux se posent sur la petite fille, un hurlement déchirant venait cependant déjà de me percer les oreilles. C'était la douleur des souvenirs, et dieu sait que je n'aimais pas ça. Sans prendre le temps de réfléchir plus que nécessaire, je m'approchais donc de Lilas et lui attrapais les poignets avec fermeté pour éloigner ses mains qu'elle avait posé de chaque côté de sa tête. « Lil's, calme-toi ! » Mais bien sur, Ty', c'était le meilleur moyen de tranquilliser une furie comme elle... dans le meilleur des cas, j'allais me recevoir un coup de genoux entre les jambes et comme c'était quelque chose dont je me doutais, d'ailleurs, je m'étais positionné de manière à pouvoir anticiper ce genre d'attaque et ainsi continuer à maîtriser 'l'animal' pour lui éviter de s'arracher la peau du visage.
Allez... réfléchis, bon sang, mon gars. Lilas, mais pourquoi me faisais-tu subir ça ? Toi qui m'as toujours fais confiance jusqu'à maintenant. En réfléchissant à la situation, je pris conscience que si je n'arrivais pas à lui faire retrouver les esprits sans qu'elle perde connaissance une nouvelle fois, alors c'est que je ne lui servais plus à rien. Que notre ancienne amitié n'avait plus de sens, qu'il ne restait que les cendres d'une relation à enterrer dans le passé.
Après avoir fermé les yeux un instant en fronçant les sourcils, j'entamais finalement un petit air en sifflant doucement et en relâchant peu à peu ma prise sur ses avant-bras.
I’ll swim and sail on savage seas with never a fear of drowning No scorching sun nor freezing cold will stop me on my journey and I would keep you from all harm. for the dancing and the dreaming through all life’s sorrows and delights I only want you near me
Invité
Sujet: Re: (Nasuada Family) + shoot me to the ground Mer 6 Aoû - 11:02
shoot me to the ground
Tywin Nasuada & Lilas Nasuada
Mes parents me manquent. Je pense à ça tout en me coupant les cheveux parce que la dernière fois que je les ai eu aussi court, je venais de me réveiller de longs jours d’incertitude après avoir assistée à l’assassinat d’un des membres de ma famille. Je regardai alors les mèches rousses qui tombaient sur le sol tandis que je me demandai ce qu’en aurait pensé ma mère. Ce qu’elle aurait dit de tout ça. Je me souviens encore de quand j’étais rentrée de l’école après avoir croisé mon mari pour la première fois. Je n’étais qu’une enfant insouciante qui grimpait dans les arbres et qui balançait des boules de neige sur tout le monde. Une pirate comme disait ma grand-mère alors qu’elle tricotait sans relâche dans un coin de la pièce. J’ai façonné cette boule avec mes petites mains froides avant de la lancer sur ses cheveux blonds. Il s’est retourné et m’a jaugé d’un regard mauvais. Le fils chéri des Nasuada. Sa sœur était une amie à moi, on faisait les quatre cents coups ensembles. Et puis au bout d’un moment, on fut mis ensembles sur le banc de l’école dans la cour juste avant le sport et on s’est taquinés. J’ai dit à ma mère qu’il était beau et elle m’a souri. Je pense qu’elle a toujours su au fond. Quand elle m’a pris dans les bras à l’adolescence alors que je venais de fondre en larmes parce que Tywin avait une copine. Quand j’ai échangé mon premier baiser avec l’un de ses copains pour le rendre jaloux à l’arrière du cours d’entrainement. C’était un carrière, il fut choisi l’année d’après Tywin et est mort. Mes amis. Nous fumes soudés après l’école. Surtout que tout le monde a compris que j’aimais mon mari actuel plus que tout. Portant le deuil alors qu’il était en vie. Mon père venait souvent dormir avec moi la nuit parce que je pleurai. J’ai souffert. Mais mes parents étaient là. Puis brusquement, ils ont disparu et ce fut comme si une partie de moi était partie à jamais.
La nuit, alors que Tywin dormait à poings fermés, je partais de la maison en kimono pour aller au cimetière me recueillir devant leurs tombes pour leur parler de ma journée. Je ne me voyais pas ne pas le faire. Alors que je hurlai sans m’en rendre compte, je me griffai le visage comme pour m’arracher la peau. Je levai alors les yeux vers lui pour l’implorer. Il avait de la chance et ne s’en rendait même pas compte. Ses parents étaient en vie, il avait sa sœur et les jumeaux. Alors qu’il me chantait une chanson, je me laissais aller contre lui, les yeux grands ouverts. « Je suis désolée. » Je pris doucement sa main. J’avais été immonde et injuste. Après tout, il croyait m’avoir perdue car même s’il ne m’avait pas cherché, c’était de ma faute. Je me calmai donc en pensant à ça. La vie est trop courte. Je m’approchai de mon bébé pour la prendre alors qu’elle s’était mise à pleurer. Puis, je revins m’asseoir près de lui. « Tu m’aimes toujours ? » Je me tournai vers lui, le regardant avec une certaine peur dans le regard. Je berçai doucement le bébé. « Tu as de la chance tu sais. Tu as encore ta famille. Moi, mes parents n’ont pas assisté à mon mariage, ils ne connaitront jamais, Eve. Jamais ses… » Je me tus un moment. « Je veux un autre enfant. Fais-moi cette promesse que tu me feras un autre enfant. »