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 I don't trust you, I can't hate you ► Virani

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MessageSujet: I don't trust you, I can't hate you ► Virani   I don't trust you, I can't hate you ► Virani Icon_minitimeVen 18 Avr - 11:25

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I don't trust you, I can't hate you.

PV  Virani


Elle tourna la tête pour éviter un rayon de soleil qui transperçait son oeil droit. Le beau temps était apprécié, bien sûr, mais quand il fallait travailler aux champs l'été sous un soleil de plomb, la journée était dure à tenir. Aujourd'hui il ne faisait pas si chaud, il faisait bon. Un ciel bleu, du soleil et une petite brise. C'était donc agréable pour Taylor de se promener, si l'on pouvait appeler ça une promenade. Elle se trouvait dans une rue non loin de la Grande Place. Elle allait régulièrement faire quelques courses ici pour sa famille. Dans cette rue se trouvaient surtout des commerces d'alimentation mais il y avait un ou deux bazars aux extrémités de la rue. Ce n'était pas une grande rue, c'était plutôt une allée. Il était facile d'y croiser des gens qu'on connaissait et plus simple encore de les aborder quand dix personnes se jetaient sur le même stand. Taylor regardait un stand contenant des fruits et des légumes. Certaines variétés étaient atrocement chères. Elle prit quelques pommes ainsi qu'une salade ou deux puis continua son chemin. Elle pensait pouvoir acheter encore un produit ou deux, peut-être du pain. Ils étaient cinq dans sa famille, il fallait bien acheter de quoi les nourrir régulièrement même si les prix étaient exorbitants et qu'ils devaient toujours travailler plus. Si les cinq membres de la famille ne travaillaient pas au moins à mi-temps, il serait impossible pour eux de se nourrir et de s'abriter. Taylor se pencha sur une table en ferrailles où étaient étalés des babioles en tout genre. Colliers, couteaux, verres... on voyait tout de suite que ce marchand n'était pas honnête, son stand ayant tout l'air d'un marché noir. Et encore, il n'exposait sans doute pas tous ses objets. Son regard était douteux mais Taylor ne s'attarda pas là-dessus. Elle n'avait pas d'argent à dépenser sur ce genre de stand aujourd'hui et surtout, elle n'avait besoin de rien. Taylor n'était pas du genre capricieuse, elle savait très bien que les conditions de vie n'allaient pas s'améliorer en se plaignant et se contentait de ce qu'elle avait. Elle fit quelques pas en avant, regardant toujours derrière elle l'étrange collier qui trônait sur la table. Il lui disait quelque chose mais elle ne l'avait jamais vu en vente. Il avait sûrement été volé mais cette pensée eut à peine le temps d'effleuré l'esprit de Taylor qu'elle s'envola au loin. Ou plutôt, se cogna contre quelqu'un. Elle lâcha un bref « Pardon. » automatique puis releva la tête. Une fille blonde se tenait devant elle. Elle reconnaissait ce visage. C'était une fille qu'elle n'appréciait guère. Elle l'observa pendant quelques secondes, comme vexée de la croiser ici alors qu'elles faisaient partie du même district.

« - Ça faisait longtemps. »


Lâcha Taylor sans joie. On croise souvent des gens qu'on connaît dans cette rue, pas forcément des gens qu'on apprécie.


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MessageSujet: Re: I don't trust you, I can't hate you ► Virani   I don't trust you, I can't hate you ► Virani Icon_minitimeMer 30 Avr - 8:27

Voilà bien longtemps que je n'étais pas venue sur cette place. J'étais vraiment libre, enfin, depuis qu'Elyas était revenu au District et que je pouvais me montrer aux autres habitants. Oh je pense que je les effrayait encore, vu que personne n'osait vraiment me regarder dans les yeux, ni me parler ou s'approcher de moi à plus de un mètre.
Mais je pouvais enfin me balader dans les rues du District, en pleine journée, sans que ce soit plus dangereux qu'au début de mon retour.
Mes bleus et mes cicatrices n'avaient encore pas entièrement disparus, et, quoi que l'on puisse dire ou faire, il resterait toujours des séquelles physiques.
C'est pour cela que je portait un long col roulé noir, un pantalon noir également et des bottines brunes. Mes cheveux dégringolaient en cascade derrière mes oreilles. La peau de mon visage, celle de les mains, et une partie des mes mollets ressortaient alors en un blanc éclatant, mais j'espérais avoir bien camouflé le tout pour que l'on ne voit pas toutes ces marques sur ma peau.

La foule se faisait de plus en plus dense, à mesure que j'approchait des stands de marché, qui étaient installés dans cette rue commerçante, que j'arpentais.
J'eu du mal à accéder au stand.
Mes mouvements se voulaient rapides, alors que je n'avais que très peu d'espace.
Mais je tenais bon, bientôt j'aurai traversé cette rue, et me retrouverai dans une autre, beaucoup plus calme.
Dans un mouvement, je finis par me cogner à quelqu'un.
Je prononçais alors quelques excuses, jusqu'au moment où la fille releva la tête et que je pus la reconnaître.

"Ça faisait longtemps."

Une voix glaciale résonna. Je la fixait une nouvelle fois, pour mettre un nom à ce visage qui m'était presque familier. Oh oui, cela faisait longtemps.

"Effectivement." répondais-je, sans me forcer à sourire.
Extérieurement j'étais plutôt sûre de moi, et j'allais continuer la conversation.
Elle devait pourtant bien être au courant que la moindre parole échangée avec moi pouvait amener la personne dans un aller-simple au Capitole, où pouvait tout simplement la mettre en danger. Tous les habitants du Neuf le savaient, maintenant. Elle ne pouvait l'ignorer.
Mais c'était sûrement le hasard qui l'avait poussée à engager une conversation avec moi. Le hasard ou la bêtise.
Cette fille n'a peur de rien, pensais-je.
Mes yeux pouvaient peu être trahir ma peur, je voulais qu'elle s'en aperçoive et qu'elle s'éloigne de moi, je ne voulais le danger de personne et encore moins en être responsable, j'avais déjà assez de culpabilité pour la famille Brigthcourt, et tout serait de ma faute s'il leur arrivait malheur. Je relevais légèrement la tête, et me mettais sur la pointe des pieds, pour vérifier ou étaient les Pacificateurs. À chaque fois que j'en voyais un, depuis mon retour, je baissait la tête et me faisait toute petite, en espérant qu'il ne me remarque pas.
Donc.
Il n'y avait pas de Pacificateurs, ou bien un à la sortie de la fin des commerces, c'est-à-dire très très loin.
La fille ne semblait pas comprendre tout ce petit cirque.
Tu ne comprend pas. C'est moi le danger.

Puis soudain, son nom me revint.
"Taylor..."
Cette fille ne m'avait jamais vraiment apprécié, à l'école. Et je l'avais toujours ignorée.
Un jour mon père s'est occupé de sa sœur, très malade. On ne s'était parlé que ce jour là, le temps nous avait accordé une trêve. Taylor est le genre de personne à faire partie d'une classe assez pauvre, et, depuis la mort de mon père médecin, je pense que lui demander comment va sa sœur serait intolérable.
Et puis, évidemment, elle a dû assister à l'exécution publique de mon père, aux premières loges. Puis elle doit être au courant que le soir même de ce jour, après avoir compris la disparition de notre mère, Elyas et moi avons étés embarqués au Capitole. Le reste... Je préférerai qu'elle croit à ce que raconte les habitants, plutôt que la vérité que je connais, que Lou, Nathael et Elyas connaissent, bien plus horrible que les rumeurs.

"Comment vas-tu ?" Je lâche, platement. Les gens ne s'arrêtent pas pour nous contempler, et tant mieux. Ils ont autre chose à faire qu'écouter notre conversation, et surtout, j'espère, que le montrer au Pacificateur.
Je dois me taire sur ce que j'ai vécu. Je dois me taire, sinon, je ne reviendrais plus au Neuf. Et j'aurais probablement la mort de certaines personnes sur la conscience. Je vais tenir une conversation parfaitement normale, d'habitante à habitante, qui parlera de poireaux, et carottes, de choses banales.
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MessageSujet: Re: I don't trust you, I can't hate you ► Virani   I don't trust you, I can't hate you ► Virani Icon_minitimeJeu 1 Mai - 14:24

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PV  Virani


Elle observa longuement Virani qui semblait préoccupée. Elle avait répondu un simple "Effectivement" avant de se mettre à regarder autour d'elle. Taylor se demandait pourquoi elle faisait ça, si cette fille n'avait pas des tendances paranoïaques. Apparemment, elle se souvenait de Taylor. Aussi bien que Taylor se souvenait d'elle. Certes Taylor ne l'appréciait pas mais elle n'avait pas oublié que son père avait sauvé sa grande soeur. Sachant que ce dernier était mort exécuté publiquement et qu'elle avait assisté à l'exécution, elle ne pouvait pas s'arrêter de penser à quel point ça avait dû être horrible pour Virani. Elle avait entendu de nombreuses choses sur elle et sa famille mais n'y avait jamais prêté attention. Elle n'avait jamais voulu écouter quoi que ce soit sur les autres, c'est dire à quel point elle s'en fichait. Et aujourd'hui elle se demandait pourquoi Virani agissait bizarrement. Elle n'agissait pas comme ça avant ou alors Taylor n'avais pas dû faire attention.

"- Comment vas-tu ?"


Avait demandé Virani sans paraître tant intéressée. Taylor regarda le sol pendant quelques secondes puis se mit à regarder le ciel, perdue dans ses pensées. Elle répondrait simplement que tout va bien, que rien n'a changé et qu'elle a la belle vie. Bien sûr, elle mentirait. Sa vie était assez stable mais loin d'être normale. En tant qu'habitante de District, il était difficile d'avoir une vie normale, le Capitole se mêlait toujours de tout et chacun finissait toujours pas être blessé par l'éclat de sa lumière. Il n'y a pas d'étoile sans obscurité après tout, sinon celle-ci ne serait pas visible.

"- Toujours aux champs, apparemment. Et toi ?"


Dit-elle, consciente que le retournement de question était assez déplacé. Elle se doutait bien que ça ne serait pas de bonnes nouvelles. Taylor observa longuement Virani, à la recherche d'indices sur les raisons de ses agissements. Elle se dit qu'elle aurait peut-être dû écouter les rumeurs mais effaça rapidement cette idée de son esprit, les rumeurs sont toujours fausses de toute façon.

"- Et... ton frère ?"

Demanda-t-elle ensuite. Elle ne savait pas vraiment quoi dire et elle hésitait entre choisir de partir ou de suivre sa curiosité. Dans la foule, elle était assez proche de Virani, trop même à son goût. Pendant que cette dernière s'était mise sur la pointe des pieds pour regarder par-dessus la foule Taylor avait pu apercevoir quelque chose sous son col roulé qui s'était abaissé. Elle porta une main calme et se permit d'abaisser légèrement le col roulé pour apercevoir une drôle de marque. Peut-être se ferait-elle rembarrer mais elle s'en fichait. Elle retira sa main après avoir remit le col roulé et comprit une des raisons pour lesquelles Virani agissait ainsi, ou du moins elle pensait avoir compris.

"- Très joli ton pull, il fait si froid que ça ? fit-elle à voix normale avant d'ajouter à voix basse : C'est quoi ces marques ?!"

Sûrement cette question n'était que rhétorique car Taylor se doutait bien que Virani ne s'était pas fait ça toute seule. Surtout que Taylor avait vu assez de marques sur son propre corps pour ne pas en reconnaître une mauvaise quand elle en voyait une. Son expression avait changée, l'antipathie et la curiosité avaient tournés en amertume, ce qu'elle essayait de cacher. Combien de fois allait-on lui rappeler qu'ici rien n'était sûr ? Qu'il fallait toujours craindre pour sa vie ? Elle baissa le regard, faisant mine d'être honteuse de se mêler de ça mais ne l'étant pas du tout. Peu importe ce que c'était, elle voulait savoir. Elle ne voulait pas aller écouter les rumeurs. Il était vrai qu'elle n'avait pas vu Virani depuis longtemps, elle ne pensait pas qu'il pouvait y avoir une bonne raison à ça.


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MessageSujet: Re: I don't trust you, I can't hate you ► Virani   I don't trust you, I can't hate you ► Virani Icon_minitimeLun 12 Mai - 18:40


"Tout va très bien, merci !"
Je répondais rapidement en souriant.
Je ne voulais pas rester ici, dans la foule, à craindre pour un rien, alors qu'au départ j'avais pensé que tout ce passerait bien.
Je m'étais préparée, ce matin. Essayer de ne choquer personne, parler très peu, paraître en forme et en bonne santé.
Sourire.
Paraître heureuse, alors que, la Moisson approchait, je venais de perdre mes parents, et que je mettais en danger des personnes innocentes, par ma faute.
J'étais rongée par la culpabilité. Chaque matins, je me réveillais avec les questions "et si j'avais fait ça, si j'avais pu...?"
Mais j'en terminais à la même conclusion, répétée des centaines de fois, douloureusement.
Je finis par me mettre sur la pointe des pieds une dernière fois, histoire de vraiment m'assurer, puis je redescendis à ma hauteur normale.
Mais Taylor, par je ne sais quelle rapidité, avait eu le temps de rabaisser légèrement mon col roulé. J'avais senti la légère pression de sa main sur mon cou. Je me figeais alors, raide et amère.
Que venait-elle de découvrir ?

Ma gorge se resserra. Et si elle avait vu les marques, que mon cou possédait ?
Le souvenir de mon petit aller-retour au Capitole me revint en mémoire.
Les cris.
Les larmes.
La douleur.
Et le fait que ça recommençait toujours, que le temps était indéchiffrable et que je m'était retrouvée seule, en pensant qu'Elyas était mort.
Puis mon retour, où on m'avait endormie, jusqu'à ce que la douleur se réveille. Lou m'avait soignée, aidée. Mais depuis ce jour, j'avais tout le temps peur.

"- Très joli ton pull, il fait si froid que ça ? fit-elle à voix normale avant d'ajouter à voix basse : C'est quoi ces marques ?!"

Je la fusillais du regard. Elle aurait dû se taire, rester muette comme le silence que je devais représenter dans le District.
"-Merci."commençais-je. Il fallait que je change de sujet, que je lui fasse oublier ce qu'elle venait de comprendre.
"Ce pull vient du Capitole, je l'ai acheté quand j'y suis allée, lorsqu'il a ouvert ses portes."
Je ne savais pas si elle essayait ou non de décrypter mes paroles, mais j'en avais déjà peut-être trop dit, si elle cherchait des sous entendus.
Puis je m'éloignais d'elle, me dirigeant vers un stand de bijoux.

Une large perle colorée. Plusieurs minuscules chaînes éventrant la perle. Des couleurs argentées, roses, blanches, des pointes de doré.
Un collier unique parmi tout les autres. Mais je connaissais celui-ci. Celui-ci venait du Capitole. Celui-ci appartenait à ma mère.
"Où avez-vous eu ce collier ?" Demandais-je au vendeur. Ma voix tremblait. Le souvenir de ma mère me revint en tête, portant le collier étincelant. Elle le mettait souvent. Très souvent. Trop souvent. Elle ne l'a pas mis le jour où elle a disparu.
Je me rappelle des jours où le soleil tapait contre le bijou étincelant, où quand, pour chaque mouvement, les chaînes ondulaient autour de son cou.
Ce collier représentait ma mère. Il venait d'elle, il devait encore porter son odeur, il était ce qu'il me restait d'elle, et de la dernière journée où je l'avais vue, le jour où tout avait basculé.

L'homme ne me répondait toujours pas, il l'observait.

Tout le monde a peur de moi. Personne ne veut me parler. Ils se taisent tous, restent muets, comme moi, comme si, du jour au lendemain, je n'existais plus.

"Monsieur ? S'il-vous-plait..." Il fallait qu'il me réponde. Je savais qu'il était à ma mère, elle nous avait répété assez de fois que c'était un exemplaire unique, q'elle s'était battue pour l'avoir. Que c'était son bijou préféré.
J'était bien naïve de penser, qu'à notre embarcation au Capitole, en laissant la porte ouverte, personne ne viendrait chez nous, chez les Chesterfield.
Qu'on ne viendrait pas nous voler, la famille dont le médecin avait guéri une grande partie du District.
Je me trompait.
Ma gorge me brûlait, la colère montait en moi. Je sentais mes larmes au bords des yeux, prêtes à s'écouler à flots.
Ce collier appartenait à ma mère.

J'aurais pu le payer, si seulement j'avais pris de l'argent avec moi. Mais je n'avais rien, encore une fois, et c'était tout ce qu'il me restait d'elle jusqu'à maintenant.
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