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Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille. • SKYE EVANS
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Sujet: Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille. • SKYE EVANS Mar 15 Avr - 18:26
Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille
Le train avançait à une allure phénoménale, j'avais une boule au ventre parce que cette journée n'allait pas être comme les autres. J'allais filmer le district 4 pour un de ces énièmes reportages sur les métiers qui font de Panem ce qu'il est aujourd'hui. Je n'aimais pas le fait qu'on exploite ainsi les districts, tout ça pour en retirer le moindre bout qui fera du Capitole, un endroit où la méchanceté règne en maître et où cela parait normal d'être ainsi. Je n'aime pas ça, la plupart des Capitoliens devraient être honteux d'être ainsi. Je conçoit que l'on me voit ainsi puisque j'y suis également au Capitole, mais je ne suis pas comme eux... j'aide mon prochain et même si mon prochain et une personne d'un district. Quoi qu'il en soit, j'avais suivi l'équipe technique et le journaliste silencieusement comme à mon habitude, le tournage s'était déroulé sur la matinée et il était maintenant l'heure de la pause. Contrairement aux autres de l'équipe, je ne me suis pas réfugiée dans l'hôtel parce que pour une fois que je pouvais voir l'océan, j'avais envie d'en profiter. Un pacificateur m'avait accompagné, ils ne laissaient jamais les Capitoliens se déplaçaient seuls dans un district de peur de les voir morts, tabassés ou je ne sais pas quoi d'autres. J'ai acheté un sandwich avec du poisson dedans à une dame charmante, je l'ai grassement payé pour son service et je me suis rendue sur un banc face à l'Océan. J'ai mangé doucement en soupirant de bonheur, ravie d'avoir une pause face à cette merveille de la nature. Des pêcheurs travaillaient, le regard dans le vide et là, je suis revenue sur Terre en me rendant compte une fois encore que j'avais de la chance d'être au Capitole. Je suis allé les voir quand j'eus finis mon sandwich, je n'étais pas habillé de façon flash, habillé sobrement, avec des couleurs noirs, ils ne m'ont pas repérés à cause de moi... Mais à cause du pacificateur qui me suivait comme un toutou. Ils ne m'ont pas regardés d'un très bon œil mais, je ne voulais pas venir les embêter. Je leur ai demandé si ça mordait bien en ce moment et après avoir hésité à me répondre, ils m'ont répondus qu'ils avaient déjà eu pire. J'ai sorti quelques pièces de ma poche, me voulant encore une fois gentille, j'ai tendu la monnaie. Ils ont cru que je me moquais d'eux et après avoir insisté que je faisais ça par gentillesse, ils ont acceptés mon geste. Je suis ensuite partie de leur endroit, en me retournant j'ai vu une silhouette qui semblait être la personne que j'espérais voir au district 4. Papa m'avait décrite cette personne, de profil elle avait des airs à papa justement. Je ne pouvais pas me tromper sur ce coup là, c'était ma demi-sœur, celle que papa avait eu avec une femme d'ici. J'ai couru après elle pour la rattraper, le pacificateur à mes trousses évidemment. Il commençait à m'énerver à me suivre partout, je ne craignait rien, puis je savais me défendre et crier si besoin. Avant de crier le nom de la personne après qui j'en avais, je me suis arrêté un instant pour parler au pacificateur sur mes talons. Je lui ai glissé quelques billets pour lui ordonner d'aller voir plus loin si je n'y étais pas et il accepta sans se faire prier. Je ne lui demandais pas de fermer les yeux, juste d'être plus distant pour me foutre la paix et il fut d'accord puisqu'il pouvait garder un œil sur moi et je lui avait donné assez dans sa poche pour le convaincre rapidement. J'ai rattrapé la jeune fille, elle n'étais pas très loin elle avait peut être pas remarquée que je l'avais suivie? Quoi qu'il en soit, je pouvais maintenant lui tapoter l'épauler pour lui faire savoir que j'étais derrière elle. « Skye? » Je savais son prénom grâce à mon père, il me l'avait indiqué quand nous avions eu notre discussion, ce qui était utile pour éviter de partir d'un mauvais pas et l'appeler machin. Une fois que j'avais eu son attention, j'ai alors continué un instant ma phrase. « Je... J'ai entendu parler de toi. » J'affichais un sourire, gênée parce que la situation était délicate.
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Sujet: Re: Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille. • SKYE EVANS Mer 16 Avr - 13:12
❝Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille❞
feat. Skye & Athéna
J'avançais lentement au beau milieu de la rue déserte. Le soleil tapait sur mon dos découvert, mais je m'en fichais, j'étais simplement contente de pouvoir sortir dehors. Mon dernier entraînement avait été plus douloureux que les autres et quand mon coach m'avait enfin libérée, je n'avais qu'une idée en tête : rejoindre la mer, car une baignade serait bien plus agréable que les douches du Centre d'Entraînement. Tout en marchant, je faisais quelques étirements : si il y avait bien une chose que je n'aimais pas, c'était les crampes. Surtout celles aux cuisses quand elles arrivaient au beau milieu de la nuit. Au bout de quelques minutes pendant lesquelles j'étais perdue dans mes pensées, je sursautais violemment. J'entendais des pas juste derrière moi, un bruit de course qui se rapprochait de plus en plus. Instinctivement, j'accélérais. Je n'avais envie de voir personne, et de toute façon je n'avais personne au District Quatre qui aurait voulu me voir moi, la Carrière un peu bizarre qui passait son temps dehors. Cette couverture, c'était moi qui l'avais instaurée toute seule, je préférais la solitude et n'avoir personne à qui rendre de compte. Quand les pas s'arrêtèrent, je me retournais juste à temps pour apercevoir une femme du Capitole parler avec un Pacificateur. Sans réfléchir, je commençais à courir. Rien de tel qu'une course à petite foulée avant de faire trempette. Vu que le soleil était beaucoup trop chaud pour un mois d'Avril normal, je n'allais que plus apprécier l'eau froide de l'océan. En cette période de l'année ill faisait trop frais pour que l'eau atteigne les 16°C, mais j'adorais les bains gelés. La fille me rattrapa quand j'allais tourner au coin de la rue, en empruntant un de mes raccourcis. Je lâchais un profond soupir quand elle me tapota l'épaule, sans me retourner.
«Si c'est pour un sermon, je ne suis pas d'humeur.», grommelais-je sans me soucier d'aucune convenance.
On pouvait facilement dire que je n'en connaissais aucune... Comment en aurait-il pu être autrement alors que je n'avais jamais eu de figure maternelle pour me les apprendre ?
« Skye? »
Je sursautais en entendant mon nom. Depuis quand quelqu'un du Capitole le connaissait ?
« Je... J'ai entendu parler de toi. »
C'est cette phrase qui me décida à me retourner.
« Pardon... On se connaît ?»
Idiote. C'est exactement ce dont j'avais l'air au milieu de cette allée crasseuse, avec mon débardeur usé, devant cette fille du Capitole et ses habits luxueux. Je me mordit la lèvre, fixant cette fille de haut en bas. Qu'est-ce qu'elle me voulait ? Je n'avais jamais participé à aucune édition des Hunger Games, jamais je n'avais été tirée au sort puis remplacée par une Carrière. Comment pouvait-elle connaître mon nom ?
Dernière édition par Skye P. Evans le Lun 2 Juin - 17:55, édité 4 fois
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Sujet: Re: Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille. • SKYE EVANS Lun 5 Mai - 21:08
Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille
On ne pouvait pas se connaître, c'était impossible. Elle avait peut être croisée son père sans le savoir, puisqu'il avait toujours mis un point d'honneur à ne jamais révélé qui il était vraiment pour ne pas risquer sa place. Et me voilà aujourd'hui, bien que je ne révélerai jamais qui était son père réellement, je ne voulais pas que mon père se fasse tuer pour ce manque de jugeote... Bien que je comprenais tout à fait qu'il était voir ailleurs. Je ne savais pas comment j'allais révélé à cette fille que j'étais sa sœur, cela n'allait pas être chose facile puisque nous n'avions pas la même vie et que j'avais aucun doute sur le fait que sa vie avait été un enfer jusque maintenant. Avant de lui révéler tout ça, il nous fallait aller plus loin, loin des oreilles indiscrètes et non loin de la plage se trouvait une ruelle déserte. « Il faut qu'on parle toutes les deux, allons dans cette rue s'il te plait. » Une main sur son épaule, je lui fit une légère pression pour la faire avancer, tout ça calmement. Un Pacificateur derrière moi sur ces gardes, ils ne nous lâchaient jamais et parfois, cela était fort utile... sauf aujourd'hui. Quand je me suis retournée sur lui, d'un air insistant il a vite compris que j'avais besoin de distance et de toute façon, je lui donnai tellement de billet, qu'il pouvait bien m'obéir un peu. Une fois dans la ruelle, j'ai soupiré un peu anxieuse de dire ce que je gardais pour moi jusque maintenant, « Tu ne me connais pas, moi si... Tu vas certainement me prendre pour une folle. Je ne t'en voudrais pas mais j'aimerai que tu m'écoutes. Je n'ai pas beaucoup de temps, j'ai bien réussi à convaincre l'autre là bas mais, d'autres vont arriver, je suppose. » J'ai laissé un temps où elle pouvait réagir, je ne voulais pas tout donner d'un coup... je ne savais d'ailleurs pas par quoi commencer au final... Alors j'ai fini par me lancer doucement, en commençant par ce que je savais d'elle. « Tu as été abandonnée à la naissance par ta mère, ton père n'a jamais été reconnu... Je sais que ta vie n'est pas simple, enfin j'imagine puisque je n'ai pas la même vie et je regrette que tu n'est pas pu avoir la vie que j'ai... » Je l'a regardai dans les yeux, le moment était arrivé, il fallait lui dire pourquoi j'étais venue. « Je suis cameraman, je viens souvent dans les districts pour vous filmer bien que je le fasse à contre cœur parfois, j'ai eu l'occasion de te croiser plusieurs fois mais, jusqu'à maintenant je ne savais pas qui tu était. Je suis... Bon... ça va te paraître complètement fou mais, je suis ta demi-sœur. » Je faisais une grimace en prononçant mes derniers mots parce que même dans ma bouche, ça paraissait tellement surréaliste... Mais pourtant, c'était vrai.
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Sujet: Re: Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille. • SKYE EVANS Sam 31 Mai - 11:20
❝Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille❞
feat. Skye & Athéna
Quand elle posa sa main sur mon épaule, j'hésitais entre me dégager violemment comme j'en avais l'habitude, ou me laisser tout simplement faire comme une idiote. Mais évidemment, il n'est pas dans mes habitudes de jouer à la fille facile. Je préfère toujours fuir ou esquiver les coups. Je me terre, je me cache, me dissmule, devient invisible aux yeux de tous. Peu de gens au District Quatre savent que j'existe et cela me convient parfaitement. Non, mieux, j'aurais voulu que personne ne m'ait vue naître. Ainsi, j'aurais été un fantôme, la fille cachée, celle qui jamais n'a été recensée parmi les habitants de Panem. J'aurais échappé aux Moissons, aux Hunger Games, aux tesserae. Je serais peut-être morte de faim, sans possibilité de prendre des tesserae, mais il est toujours mieux pour un enfant de, théoriquement, ne pas exister. Jamais je n'aurais dû faire partie de ce monde, en fait.
« Tu ne me connais pas, moi si... Tu vas certainement me prendre pour une folle. Je ne t'en voudrais pas mais j'aimerai que tu m'écoutes. Je n'ai pas beaucoup de temps, j'ai bien réussi à convaincre l'autre là bas mais, d'autres vont arriver, je suppose. »
Ha, c'est risible. Ces habitants du Capitole se croient toujours supérieurs aux gens des Districts. Ont-ils été confrontés à la réalité de la mort ? A la faim, intense, qui vous prend aux tripes ? Aux joues creuses, aux bras osseux, aux côtes visibles ? Aux toiles de tente qui servent de vêtement aux orphelins du Foyer Communal ? Jamais, certainement. Je la fusillais du regard, retenant de justesse une réplique cinglante. Je l'aurais bien laissée là, j'aurais couru aussi vite que possible si j'avais jamais eu une chance de lui échapper.
« Il faut qu'on parle toutes les deux, allons dans cette rue s'il te plait. »
Le calme qu'elle montrait était factice. Je le sentais, elle était stressée, sur les nerfs. On le voyait facilement à ses mucles tendus, à ses gestes brusques qu'elle essayait en vain de rendre doux. Mais moi, on ne me prenait pas à ce jeu-là.
«Si tu veux. J'ai du temps à perdre de toute façon. Chez nous, les secondes qui s'écoulent ne sont que des secondes supplémentaires qu'on passe le ventre vide.»
Je mettais un point d'honneur à ce qu'elle sente le mépris dans ma voix. Mépris pour le Capitole, pour le président, pour leur mode idiote, pour leur accent affreux. Mépris pour Caesar Flickerman, mépris pour Panem, tout simplement. Dans ma phrase, toute l'amertume de la vie dans les Districts s'entendait. Du moins, je l'espérais plus que tout.
« Tu as été abandonnée à la naissance par ta mère, ton père n'a jamais été reconnu... Je sais que ta vie n'est pas simple, enfin j'imagine puisque je n'ai pas la même vie et je regrette que tu n'est pas pu avoir la vie que j'ai... »
Moi, je ne le regrette pas. Au moins, dans les Districts, on sait ce que c'est, la vie. La vie, c'est se rebeller, ne pas accepter le système en place. La vie, c'est se battre pour survivre un jour de plus, ce n'est pas se faire vomir avec des liquides indigestes pour pouvoir manger jusqu'à ce que l'estomac implose.
«On dirait que tu as bien appris ta leçon, bravo, répliquè-je d'une voix dure. Ta vie, je n'en ai pas besoin, merci.»
Je soutenais son regard, longtemps. On ne me battait pas à ce jeu-là. Je pouvais mentir en regardant les gens droit dans les yeux, répéter cent fois de suite une histoire inventée de toutes pièces sans jamais rien modifier.
« Je suis cameraman, je viens souvent dans les districts pour vous filmer bien que je le fasse à contre cœur parfois, j'ai eu l'occasion de te croiser plusieurs fois mais, jusqu'à maintenant je ne savais pas qui tu était. Je suis... Bon... ça va te paraître complètement fou mais, je suis ta demi-sœur. »
J'éclatais d'un rire neveux, incontrôlable. Je riais, en me tenant les côtes.
«Et j'imagine que tu as pensé que j'allais te croire ? ripostè-je entre deux fous rires. Ce n'est pas complètement fou, c'est complètement dingue, impossible, enfin, choisis l'adjectif que tu souhaites, je m'en contrefous. Mais tu sais, il y a un léger, très léger problème dans ton plan génial. Je suis Carrière depuis que je sais tenir un bâton, et courir assez vite pour qu'on ne m'attrappe pas. D'ailleurs, on ne m'attrappe jamais quand je ne le souhaite pas. Certains me surnomment Skye la chauve-souris, celle qui disparaît comme une ombre au moment où on s'y attend le moins. C'est assez pratique, quand on veut échapper à des cameraman de ton genre. Les journalistes ne remarquent même pas qu'on disparaît.»
Sujet: Re: Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille. • SKYE EVANS Lun 9 Juin - 15:39
Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille
Je savais qu'elle ne me croirait pas, comment le pourrait-elle? Elle avait déjà passé dix-ans dans un orphelinat sans que ses parents ne décident de même d'aller les voir. Je ne pouvais lui dire que son père était l'un des pacificateurs d'ici, je ne le pouvais pas pour la sécurité de mon père mais, qu'est ce que j'aurai bien voulu lui crier haut et fort. Lui dire que c'était celui qui veillait sur elle constamment, celui qui ne lui voudrait jamais aucun mal, celui qui risquera peut être sa place si Skye venait à être dans le pétrin... Tout ça pour réparer son manque d'initiative pour prendre Skye sous le bras et l'emmener au Capitole. Il aurait temps aimer la prendre alors qu'elle était encore toute bébé mais, il n'avait pas su de suite que la femme avait eu un enfant... J'ai souris bien que je sentais que c'était peine perdu, elle ressemblait bien à notre père sur ce coup là: tête de mule. J'avais aussi ce trait de caractère mais, cela ne jouait pas sur la situation actuelle étant donné que j'étais du coté de la persuasion. « Et pourquoi tu ne pourrais pas me croire ? Après tout, tu as été mise dans l'orphelinat, ta mère n'a pas voulu de toi c'est qu'il y avait une raison... On n'abandonne pas son enfant ici, sauf si c'est pour sa propre sécurité? Ne croit tu pas qu'une personne dans le district 4 ai préféré t'abandonner, plutôt que de mourir ? Si on t'as abandonné, c'est peut être pour te donner une chance de vivre bien que la vie d'ici est pénible... Tu crois que je me fous de ta tête alors que je ne vois pas pourquoi j'irais te sortir un truc pareil. J'aurai été un gosse d'ici, peut être que je l'aurai fait juste pour me payer ta tête. Tu ne vois pas que je prends des risques pour venir te dire que tu as une famille? Je ne suis pas comme tu le crois, un vrai Capitolien te cracherai limite dessus après t'avoir demandé de lui cirer les chaussures. » Sentant que je me mettais à m'énerver, j'ai arrêté de parler, je ne voulais pas qu'elle ne parte en courant bien que l'air que je prenais devrais déjà la persuader... En tout cas, déjà plus l'intriguer dans le sens où elle pourrais se dire enfin : Pourquoi pas? Je n'aurai pas pris les risques que je prends actuellement pour aller lui raconter une chose pareille, moi j'en était certaine. Je n'aimais pas laisser les gens dans l'ignorance alors que moi, je savais la vérité. Papa espérait de son coté qu'elle accepte cette possibilité pour qu'elle ai une chance d'être plus heureuse, moins perdue. De mon coté, je cherchais déjà à comment la faire sortir de là, je ne pouvais pas laisser ma sœur dans le district... Bien qu'elle n'accepterai jamais avoir ma vie, c'était clair. « En ce qui concerne les cameraman, je suis certaine que l'on est pas venu t-harceler pour un reportage sur quoi que ce soit, je suis la cameraman envoyée sur le terrain et jamais, on ne t'a demandé une quelconque interview. Mais là n'est pas la question, tu n'as pas besoin de me cracher ton venin à la tronche, je ne suis pas celle qu'il faut haïr ! Tu ne dois pas ranger les personnes dans le même sac, chacun est différent. J'ai juste eu plus de chance que les autres, tu n'aurai pas la même vision des choses si cela avait autrement. Tout comme moi je les verrai autrement si j'étais à ta place, je te demande juste d'être plus ouverte! D'arrêter deux minutes de pester contre tout le monde. »
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Sujet: Re: Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille. • SKYE EVANS Lun 9 Juin - 18:13
❝Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille❞
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J'étais blessée. Ouvertement, intérieurement, physiquement. De toutes les façons possibles et imaginables. Comme si je venais d'être tirée au sort. Je venais d'échapper une année encore à la Moisson, j'avais (encore) raté ma chance d'améliorer peut-être ma vie et le point de vue que les autres du District avaient sur moi en participant aux Hunger Games, et il fallait qu'elle déboule dans ma vie, comme ça, sans prévenir ? Il fallait que j'accepte un coup pareil, sans rien dire, sans réfléchir, sans même prendre un instant à songer à l'impact que cela aurait sur moi ? Je me fichais bien que celui qui avais commis l'erreur de me permettre d'exister aie des problèmes après que je sache cette histoire. Il n'avait qu'à pas s'être laissé avoir par les avances de cette femme, ou n'avait pas dû user de son statut de Capitolien en lui promettant richesse, nourriture ou je ne sais quoi d'autre, pour qu'elle le rejoigne dans son lit. Je trouvais ça abject au possible. C'était de la faute de cet homme, du père de la fille qui se tenait devant moi, que tout cela était en train de se passer. Sous ses propres yeux, peut-être. Ca expliquerai l'acharnement du Pacificateur à suivre cette cameraman. Moi au Capitole ? Jamais, au grand jamais. Toute ma vie, je l'ai vécue dans la peur. Peur d'être envoyée dans l'arène, peur des surveillants de l'orphelinat, peur de tous les habitants du District Quatre qui me considéraient comme une folle -leurs idées n'ont pas changé-, peur du Capitole, des Pacificateurs, cruels dans le District. Vivre au Capitole n'arrangerait rien. Oh si, peut-être que j'aurais moins faim, que je regarderais les Hunger Games en riant, les prenant comme une fête, prenant les tributs comme des animaux alors qu'ils ne songent qu'à rentrer chez eux. Mais jamais je n'oublierais ma vie ici. Jamais je ne me sentirais chez moi là-bas, tous me rappelleraient d'où je viens. Jamais je ne pourrais m'adapter à ce monde... Et elle ne veut pas le comprendre. Moi au Capitole ? Impensable. Je ne voyais pas comment elle avait pu se mettre une telle idée dans la tête. Personne ne m'aurais aidée à m'adapter à vivre là-bas. Personne n'aurait accepté mon arrivée, on m'aurait considérée comme «La pouilleuse du District Quatre» ou «La souillon» ou que sais-je encore. J'aurais été suivie par ces surnoms toute ma vie, humiliée par ses semblables. Même si la vie ici n'était pas tendre, au moins les gens étaient comme moi. Eux avaient parfois un peu de pitié pour celle que je suis même si aucun d'eux ne venait m'adresser la parole à part mon coach. Et si celle qui m'avait mise au monde était encore en vie, jamais elle n'avait essayé de me voir. Et bien sûr, au Quatre, il y avait l'océan. L'océan, une partie de moi. Mon élément, mon âme, mon réconfort. Sentir la pluie, le sel, le vent trop rapide, entendre les vagues, le vent hurler contre les arbres. Jamais je n'aurais pu abandonner cela...
« Et pourquoi tu ne pourrais pas me croire ? Après tout, tu as été mise dans l'orphelinat, ta mère n'a pas voulu de toi c'est qu'il y avait une raison... On n'abandonne pas son enfant ici, sauf si c'est pour sa propre sécurité ? Ne croit tu pas qu'une personne dans le district 4 ai préféré t'abandonner, plutôt que de mourir ? Si on t'as abandonné, c'est peut être pour te donner une chance de vivre bien que la vie d'ici est pénible... Tu crois que je me fous de ta tête alors que je ne vois pas pourquoi j'irais te sortir un truc pareil. J'aurai été un gosse d'ici, peut être que je l'aurai fait juste pour me payer ta tête. Tu ne vois pas que je prends des risques pour venir te dire que tu as une famille ? Je ne suis pas comme tu le crois, un vrai Capitolien te cracherai limite dessus après t'avoir demandé de lui cirer les chaussures. »
Je soupirais et serrais les poingts alors qu'un cri montait dans ma gorge. Serrée, celle-ci me faisait horriblement mal. Ses paroles étaient injustes, un véritable venin qui venait me ronger petit à petit.
«Abandonner plutôt que de mourir, ça je peux le concevoir, je ne suis pas idiote, répliquais-je d'une voix tremblante. Mais crois-tu que ça n'a pas de conséquences ? Je suis peut-être égoïste, mais ça n'a rien à voir avec ce qu'a fait ton père. C'est dégueulasse, de sa part. On n'abandonne pas son bébé sans le regretter toute sa vie. Elle doit le haïr pour l'avoir forcée à faire ça. Dans les Districts, on ne veut pas avoir d'enfants, parce que c'est participer à l'engrenage des Hunger Games... Et avoir une famille, je ne... Ca ne m'intéresse pas. Il aurait mieux valu pour toi que tu ne fasse pas toutes ces recherches. Tu t'es mise dans les ennuis toute seule en cherchant qui j'étais, et moi tu me fourre dans un bordel pas possible. Tu crois que c'est simple, de passer de la vie d'un District à celle du Capitole ?»
J'arrêtais ensuite de parler pour reprendre mon souffle. Peut-être que lui lancer tout cela en pleine figure, c'était mal, mais venir me parler comme ça c'était mal aussi. Un crime presque en soi. En me recherchant, elle avait mit tout le monde en danger. Moi, son père, ma mère si elle était encore vivante. Elle aussi. Et à présent je sentais des larmes de colère me monter aux yeux. J'étais blessée dans mon amour-propre et ça, je ne pourrais pas lui pardonner.
« En ce qui concerne les cameraman, je suis certaine que l'on est pas venu te harceler pour un reportage sur quoi que ce soit, je suis la cameraman envoyée sur le terrain et jamais, on ne t'a demandé une quelconque interview. Mais là n'est pas la question, tu n'as pas besoin de me cracher ton venin à la tronche, je ne suis pas celle qu'il faut haïr ! Tu ne dois pas ranger les personnes dans le même sac, chacun est différent. J'ai juste eu plus de chance que les autres, tu n'aurai pas la même vision des choses si cela avait autrement. Tout comme moi je les verrai autrement si j'étais à ta place, je te demande juste d'être plus ouverte! D'arrêter deux minutes de pester contre tout le monde. »
Là, je me contentais d'essayer de ne pas faire un geste de travers, qui lui ferais comprendre que j'abandonnais, que j'étais touchée par ses arguments. Oui, je l'étais, mais je ne voulais pas le laisser paraître. De quoi aurais-je eu l'air ?
«Tout le monde est différent, exact. Et justement on est trop différentes pour pouvoir réussir à se comprendre.»
Deux solutions s'offraient maintenant à moi. Je pouvais fuir en courant, rester, et me tourner au ridicule, ou continuer de lutter même si je n'en avais pas vraiment la force. Si je restais, j'allais devenir violente. Fichue personnalité.