Taylor Elisa Jynn

❝ I'm a liar, you are the truth. ❞

about games and relative.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

C'est une question qui me paraît difficile à répondre à l'oral mais dont la réponse me vient tout de suite à l'esprit. Elle me parait évidente. Je mourrais pour elle, ma meilleure amie. On se connait depuis notre plus jeune enfance. Je ne me souviens pas de ne pas la connaître et je donnerais ma vie pour elle. Je ne sais pas si elle ferait de même, je pense. Mais ce qui est sûre, c'est que je ne la laisserais jamais se porter volontaire pour moi, il en est tout simplement hors de question. C'est la seule personne pour qui je n'hésiterais pas à mourir.

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

Je ne sais pas si je suis vraiment forte, agile, ou guerrière. Je sais tout de même ce qui est judicieux de faire la plupart du temps, j'ai souvent une solution rapide aux problèmes. Et si elles paraissent étranges aux premiers abords, sachez que je persuade très bien de s'y tenir. Je fais attention aux détails, pour trouver la bonne solution. J'ai parfois tendance à aller droit dans le mur mais cela uniquement pour elle.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Ma réponse va vous sembler égoïste, mais tant pis. Je me fiche totalement de ce que vous pouvez penser. Oui et non. Oui, si elle n'est pas dans les Jeux. Non, si jamais elle était moissonnée. Et alors, je me porterais volontaire donc en fait elle ne devrait pas y être. Donc, si nous sommes toutes les deux saines et sauves, je me fiche un peu de qui se fait tuer là-bas. Les visages que l'on voit à la télévision sont pour la plupart inconnu, je ne ressens aucune honte à ne pas les pleurer.

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

Le District Neuf est un joli endroit. Je dis ça mais je n'ai jamais rien vu d'autre. Je sais que j'aime la vue du lac ensoleillé l'été, que j'aime voir les flocons de neige tomber sur les bords en bois de ma fenêtre de chambre. Je sais que le Soleil reflétant le champ de blé et ses cheveux blonds est la chose la plus magnifique qui soit. Dommage que la beauté soit rare. Nous manquons tous de vivres, nourriture et fournitures. Je pense que ma vie là-bas est pâle et qu'il me manque la peinture pour lui donner des couleurs.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Oui. Simplement, du moment qu'elle reste à mes côtés. Avez-vous déjà eu peur de perdre quelqu'un ou quelque chose au point d'en devenir fou dès que cette chose est menacée ? C'est dingue, non, de protéger à tout prix cela ? De ne pas apercevoir de vie sans cette chose ? C'est pourtant compréhensible, quand on ne connait rien d'autre que cette vie. La seule chose que j'aimerais est d'arrêter d'avoir peur des lois qui nous entourent, parce qu'elles pourraient emmener la seule chose qui compte loin de moi.

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Je fais la danse des blés sur la place publique, youhou ! Non, sérieusement, comment devrais-je me sentir ? Oui, oui, je devrais avoir peur, c'est ça. Et j'ai peur d'ailleurs. Mais pas pour moi, ça vous l'avez compris. Pendant des années c'est la même chose, chaque année l'on doit recommencer le même rite monstrueux, humiliant et dégradant l'espèce humaine. Enfin, l'espèce humaine... je ne sais même pas si on pourrait la définir aujourd'hui. Tout ça pour dire que la pression monte à l'approche des Jeux, à un point que j'apparais probablement rose fluo quand il pleut.[/spoiler][/size]

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A nombre de RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER D'agricultrice ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE SUIS DANS LE 9ÈME DISTRICT. AYANT 15 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Je suis née un 7 avril. Mais ça, on s'en fiche un peu. Ce qui compte vraiment viens après. Elle est née la même année, un 25 janvier. Nous sommes entrées à l'école ensemble lorsque nous avions trois ans. Oh, qu'est-ce que l'école aujourd'hui ? C'est surtout une crèche où nous apprenons peu à peu que le rêve dans lequel nous vivons n'est qu'un pâle cauchemar. Longtemps j'ai cru vivre dans un monde normal, avec des lois pour nous protéger, avec des parents pour m'aider et des sœurs pour  m'embêter. Je ne voyais pas la noirceur qui se cachait derrière ces lois et ces tirages au sort qui chaque année emmenaient deux de nos habitants. Pourtant, je comprenais, en voyant pleurer les mères sur la grande place, que ce n'était pas normal. Je ne disais rien, comme personne n'osait le faire.
J'étais tout le temps avec elle, à l'école, au travail. J'ai commencé à aider mes parents aux champs à sept ans parce que je voyais leurs visages fatigués rentrer le soir et préparer le dîner avec peu. Ma grande sœur, âgée de trois ans de plus que moi se plaignait souvent de ce manque de nourriture. Ma petite elle, pleurait à chaque fois qu'elle entendait ma sœur se plaindre. Moi, quand j'avais faim, quand mon bout de pain paraissait si petit dans ma main, j'allais la voir et nous le mangions ensemble. Elle aussi ramenait parfois quelque chose à manger, parce que ses parents s'en sortaient mieux que les miens et qu'ils avaient toujours du blé pour faire du pain. Mais ce qu'elle ramenait, je lui disais toujours de le manger. Je ne mangeais pas cinq fruits et légumes par jour, déjà la moitié était énorme pour moi, et je ne voulais pas être malade alors je travaillais encore plus pour avoir de la nourriture. C'est bizarre, ça, d'empêcher la faim par le travail. Mais pour être honnête, il y avait des familles pires que la mienne, qui hurlait en pleine nuit pour un quignon de pain et qui se faisait battre par les pacificateurs pour se taire.
Je me souviens d'un jour où j'ai commencé à comprendre. J'avais neuf ans, elle aussi. Un jour où nous travaillions dans les champs elle a essayé de prendre quelques épis de blé pour ma famille. Elle s'est faite prendre. Elle allait se faire battre, peut-être même emprisonnée pour la nuit dans des conditions pire que la famine et la fatigue, alors je me suis dénoncée, disant que je l'avais obligée. Disant qu'elle ne pouvait pas me désobéir, que je la frappais si elle osait. Ils m'ont cru, ils m'ont emmenés. J'ai passé la pire soirée de ma vie, je suis rentrée chez moi à la tombée de la nuit. Pleine de bleus, de sang. Le lendemain quand elle m'a vu elle m'a crié dessus en voyant mon état, elle essayait de m'en vouloir pour ça mais je lui ai dit de la fermer et elle l'a fait parce qu'elle voyait bien que je ne voulais plus en parler, qu'ouvrir la bouche était déjà assez douloureux comme ça. Ce genre de choses, ça m'est arrivé bon nombres de fois. A l'école, au travail, dans la vie quotidienne. Je ne pouvais pas m'empêcher de la protéger et de tout faire pour qu'elle n'ait rien à craindre. Plus le temps passait plus je la protégeais et lui sortais des excuses pour nier le fait que je me prenais toujours ses coups à sa place. En plus des miens, vous n'imaginez pas la cata. Elle a fini par arrêter d'essayer de m'en empêcher et fit comme si ce n'était pas le cas. Comme si ça n'avait jamais été le cas. Elle était intelligente aussi, agile et travailleuse. Je ne lui laissais juste pas l'occasion de prouver sa force de caractère au District entier. On sait tous à quel point c'est dangereux de jouer au dur.
Mon histoire entière se résume à elle et moi, comme des sœurs. C'est comme ça qu'elle le voit sûrement. Un jour, avant notre première moisson, on a fait un pacte. Je lui ai promis que si elle était moissonnée, je me porterai volontaire pour elle. Elle a promis l'inverse, mais je ne lui laisserai jamais faire ça. Heureusement, le sort nous a été favorable jusque-là. On sera encore ensemble pour notre troisième Moisson. Les meilleures amies ne se quittent jamais, comme elle m'a déjà dit. Si seulement elle pouvait voir plus loin que le bout de son nez.
Il nous reste encore sept ans de Moisson, espérons que le sort lui sera favorable.

Tu viens d'être validé(e), mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent.

Pour commencer, pour les vainqueurs et les membres ayant des proches morts aux jeux, n'oubliez pas de les recenser ici. Si tu fais partie des potentiels tributs, va inscrire ton personnage dans les registres ici. Il faudra ensuite que tu recenses le métier de ton personnage ici. Si ton personnage est de la famille du maire de son district, tu peux le recenser ici pour éviter toute incohérence. Il est tout à fait possible que ton bonhomme soit un rebelle. Nous avons mis en place un registre avec leur hiérarchie. Tu le trouvera ici.
Tu peux ensuite recenser le district de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici.
N'oublie pas de vérifier que ton avatar est bien réservé dans le bottin ici, des oublis peuvent parfois être faits. Tu pourras aussi créer un scénario ici.
Il ne te reste plus qu'à passer de bons moments sur mockingjay