euphemia delysia ulliel

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

Ces images ont souvent embrumée son esprit, engouffrée ses pensées les plus profondes. Elle a déjà imaginée sa mort, s'est demandé comment ce serait. Elle s'est imaginée l'apparition d'une femme toute vêtue de noir - plus communément appelée « La Mort » - qui venait la cherchée alors que son souffle s'affaiblissait, faible bruit brisant l'air. Elle avait cru sentir son coeur manquer quelques battements avant de ralentir dans sa poitrine. Elle ne savait pas si cette sensation était agréable, mais elle se sentait léger ou était-ce lourde, elle ne savait plus trop lequel des deux. La main toute gantée de noir se tendait vers elle et Euphie la saisit. Elle ouvrit les yeux tout de suite après, réveillée par les rayons du soleil. Euphemia ne veut pas mourir, non pas qu'elle la craint. Mais elle veut être prête avant, elle veut une mort sans douleur, où elle n'entendra pas son souffle s'estomper lentement, ni son coeur manquer de plus en plus de battements.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Vous voyez cette petite fille là-bas? Oui, celle qui joue au ballon. Elle a environ quatre ans maintenant. Euphie mourrait dans la seconde pour elle. Et ce garçon qui semble l'attendre là-bas? Oui, c'est Levi, elle mourrait sans doute pour lui aussi. Le reste n'a pas d'importance, le reste ne compte pas pour Euphie. Les conditions de la mort n'ont pas d'importance, elle pourrait mourir dans la prochaine édition des hunger games pour ces deux-là, que ce soit pour empêcher sa petite soeur d'y aller ou d'aider ce Levi à survivre jusqu'au bout. Ces personnes sont à ses yeux plus importante que tout autre chose, peut-être même qu'elle-même.

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

Elle cours, toujours plus loin, toujours plus vite avec subtilité. Elle laisse l'agilité de ses mouvements la guidée parmi les arbres et les différents sentiers de la plaine. Ainsi, les problèmes s'envolent. Ainsi, le Capitole n'existe plus, la révolte n'a jamais eu lieux et tout vas bien. Et quand elle ne cours pas, quand elle doit s'arrêter, les connaissances de la vie sont ses meilleurs alliés, mélangés avec sa débrouillardise acquise de ses parents trop absents. Il y a son courage aussi, c'est celui-ci qui l'aide à se levée chaque matin et à continuer tout ce qu'elle fait chaque jours. C'est toutes ces petites choses qui lui sauvent la vie tous les jours et qui lui sauverait sans doute la vie si elle était sélectionnée pour les jeux de la faim.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Des personnes de son districts son mortes. Elles ne sont pas juste le fruit d'un tournage modifié, elles sont parties pour vrai. Elles ont souffert avant de mourir, elles ont été traînées dans la boue, mais avant tout, elles avaient son âge ou encore étaient plus jeunes. Ces personnes, Euphie ne les regarde pas mourir. Elle ne détourne pas le regard, non, elle s'en va. Elle ne prends même pas la peine de rester devant la télévision, elle court. Elle n'est pas très sensible, Euphemia, mais elle ne supporte pas cet état de faiblesse, elle ne supportait pas de regarder sans pouvoir faire quoi que ce soit. Et tant pis si elle est punie de ne pas avoir regarder, qu'on la flageole de cent coups de fouet s'il le faut, elle ne regardera pas.

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

Se plaindre, ce n'est pas une des habitudes d'Euphie. Elle ne s'est jamais plainte de quoi que ce soit, pas même de ses parents. Elle surmonte tout. Et puis d'ailleurs, la vie n'est pas difficile chez elle. Elle n'a jamais manquée de rien et sa petite soeur non plus. Elles ont toujours eut un toit sur la tête, au moins deux repas par jours, des vêtements propres et des soins adéquats. Elle n'a pas à se plaindre, surtout en sachant que certains district n'ont même pas le luxe d'avoir deux repas complet par jours. Et puis les températures sont assez satisfaisante. Les hivers sont froid et sec, mais le froid est la température qu'Euphie préfère et les étés sont souvent insupportable, mais ce n'est pas pour tout le monde, c'est simplement qu'elle déteste cette période de l'année.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Le bonheur, elle en ressent relativement souvent. Et elle y croit, dur comme fer. Le bonheur, elle le ressent lorsqu'elle sent le vent se glisser dans ses cheveux quand ses jambes se mettent à courir à toute vitesse. Le bonheur, elle ressent lorsqu'elle raconte une histoire à sa petite soeur qui s'endort paisiblement, elle le ressent après un moment passé en compagnie de son meilleur ami. Le bonheur comporte plusieurs points de vus, mais le seul qui est important, c'est celui que nous lui donnons. Il pourrait continuer d'exister même si elle n'avait plus de toit sur la tête, même si elle n'avait qu'un seul repas par jours. Simplement grâce à ces deux personnes et à ces petites choses.

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Euphemia n'est pas nerveuse, ou du moins, elle ne le montre pas. Elle avance la tête haute avec cette petite fille qui se cramponne à sa jambe droite. La seule chose qui lui fait peur, c'est de laisser cette fille ici, livrée à soit-même dans ce monde étrange. Il n'y a pas que ça. Il y a Levi, aussi. Elle ne pourrait pas se portée volontaire pour l'épargner, mais s'il le fallait, elle se porterait volontaire, au moins pour l'accompagner, lui remonter un peu le moral mais surtout pour le maintenir en vie, l'aider. Elle ne sait pas si elle aurait peur de mourir au moment venu, mais mourir pour Levi lui semble être une bonne façon de s'en aller. Néanmoins, elle appréhende toujours un peu le temps de la moisson.

JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est plus ou moins abondante . DU COUP, MON NOM A 6 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE étudiante ET POUR TOUT VOUS DIRE, je n'aime pas cela. JE SUIS DANS LE 5ÈME DISTRICT. AYANT 17 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Tu es assise près de la rivière, la brise caresse doucement ton visage tel une caresse invisible de la nature. Tes yeux bleus regardent le petit nuage blanc que ton souffle créer dans cet environnement hivernal sans réellement le voir. Tes pensées vagabondent ailleurs, tu repense aux dernières années, à toutes ces péripéties qui t'ont suivies jusqu'ici. Tu te cale confortablement contre un tronc d'arbre gelé, tes pensées seront peut-être plus agréables ainsi. Tu remonte à ta naissance, car c'est là que tout a commencer, enfin, c'est ce que tu crois, c'est même évident. Tes parents n'étaient pas très heureux de t'avoir, ils n'étaient pas prêts pour ce genre d'engagements. Ils t'ont nommée Euphemia. Tu as toujours eu une théorie bien à toi à propos de ce prénom, Euphemia, comme l'euphémisme, terme utilisé pour déguiser le désagréable visant un effet d'atténuation de la réalité. Et cet euphémisme, ce terme compliqué en caractères scientifique que la plus part des personnes de ta classe de comprennent pas, c'est toi. Tu es l'euphémisme de tes parents. Tu n'as jamais été étonnée de cette découverte pourtant choquante, ils n'ont jamais fait preuve d'amour, de patience ni même de dévouement envers toi, mais tu t'en moque désormais. Autre fois, tu n'étais qu'une petite fille sans parents, sans famille réelle. Tu prenais déjà sur toi et tu faisais ce que tu devais faire, de toute manière, tu n'avais pas vraiment le choix. Mais un jour, tu as crée ta propre famille avec ce garçon un an plus jeune que toi, il est devenu ton meilleur ami et vous ne vous êtes jamais lâchés. C'était la première fois que tu ressentais le sentiment d'être chez toi, ta maison n'était plus celle que tu partageais avec ces adultes que tu ne connaissais que de nom, de visage, c'était lui, c'était Levi. Envers et contre tout. Et même aujourd'hui, tu sais que c'est encore lui.

Déjà toute petite, tu devais déjà prendre de grandes décisions, faire des efforts de grandes personnes, apprendre des choses de grandes personnes et même vivre leurs situation. Ton enfance, elle est parsemée de problèmes d'adultes que tu es parvenues à régler toute seule comme une grande, sans jamais demander d'aide si ce n'est qu'à ces bouquins d'école. Quelques images te reviennent en mémoire. Tu retourne au quatre décembre, âgée de huit ans. Tu étais déjà courageuse, tu ne craignais jamais rien. Mais pourtant, quand papa et maman ne sont pas rentré de travailler à la même heure que d'habitude, la petite fille que tu es avais du passer la soirée cachée sous son lit. Tu entendais des bruits suspects qui te faisaient sursauter, voyait des ombres imaginaires qui te faisaient dresser les cheveux sur la tête. Puis papa et maman sont rentrés dans les environs de vingt-trois heures, ils ne t'ont pas embrassée, ne t'ont pas réconfortée, un simple bonne nuit Euphemia et ils étaient déjà endormis. Après tu as cesser de leur demander de l'attention, tu ne leurs parle pas et ils en font de même.

Tout allait bien après cela, tu vivais ta vie sans aucun problèmes. Tu es devenue une grande coureuse, agile et très discrète. Courir est devenu ton remède à tout. Tu cours pour oublier, tu cours quand tu as peur, tu cours quand tu es triste, en colère ou simplement quand tu ne sais pas quoi faire. Tu as de bonne notes partout aussi, une vrai éponge à connaissances. Tu n'as jamais eu le choix, pour vivre, il fallait apprendre. Puis un jours, tu as eu treize ans. Tu étais courageuse, Euphie. Tu l'es encore d'ailleurs, tu n'as peur de rien, tu sais ce que tu veux et la plus part du temps, tu arrive à l'obtenir par toi-même, évidemment cela prends du temps et de la patience, mais ce qui compte est le résultat final. Tu es une boule de vie malgré tout, tu ne te laisse pas atteindre et ne laisse personne te marcher sur les pieds, tu vis pleinement et tu n'as que faire de ce que pensent les autres, bien que tu t'en soucis un minimum. Mais bien que tu es devenue cette jeune fille pleine de controverse et de surprises, une autre est arrivée. Tu avais treize ans lorsque ta mère t'as apprise qu'elle était enceinte. Ce devait être la première fois en une semaine qu'elle te parlais, mais ce n'était pas grave. Tu es heureuse, tu vas avoir une petite soeur, tu en prendra bien soin, car t'es parents n'ont pas l'air enchantés encore une fois. Tu les imagines bien se dire « et voilà un autre problème sur les épaules. » mais tu t'en fous, tu lui en donneras de l'amour, toi. Tu lui donneras tout ce que tu n'as jamais pu avoir, tu t'en fais la promesse. À la fin de tes treize ans, elle est là. Petite fille minuscule semblable à une poupée. Tu te rappelle avoir eu peur de la casser, elle est fragile, tu ne veux pas qu'il lui arrive du mal, alors tu la protège, de toutes tes forces. Aujourd'hui, elle a quatre ans, tu lui as apprise à marcher et à parler, à être propre aussi et elle sait quelques notions importantes aussi. Chaque nuits, tu lui raconte une histoire, n'importe laquelle. Le plus souvent, tu invente, tu laisse ton imagination s'ouvrir sur un monde plus beau et tu les lui transmet pour qu'elle puisse faire de beaux rêves. C'est comme ça depuis toujours, mais cela te plait. Parfois, tu manque tes cours pour aller t'en occuper, pour la divertir un peu. Bien sur, maman la surveille, lui donne ses repas, mais elle ne l'as jamais vue jouer avec cette petite boule de joie en développement.

Au fil de tes pensées, de ces images qui défilent devant tes yeux, tu te dis que tu aime ta vie. Ce n'es pas grave si tes parents ne sont pas présents, si tu n'as pas vraiment d'amis à part ton ami d'enfance car tu es associable. Tu es toi-même, et au final, c'est tout ce qui t'importe.