| Sujet: IZZY Aberline Malone - society is a cult. Dim 15 Déc - 17:25 | |
| Izzy Aberline Malone❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Izzy Aberline Malone, décrite comme la fille loup dû à son habitude de recueillir et d'évoluer avec les chiens sauvages, baptisée « la hargne » dans le district 10. La hargne parce que l’on sent au premier regard qu’Izzy est une bombe à retardement ; elle est habitée par quelque chose, un soupçon de colère, un torrent de rage qui la maintient droite et en vie. Derrière cette carrure frêle se cache une force qu’ils soupçonnent tous sans vraiment oser la démasquer. A chaque moisson Izzy est guettée comme le loup blanc, les habitants s’attendent à ce qu’elle soit tribut à cause du nombre de terassee qu’elle prend mensuellement, certains s’attendent même à ce qu’elle revienne vainqueur, ou plutôt à ce que « la hargne » revienne vainqueur. Mais à 19 ans elle n’a jamais été tiré au sort. Pour percer à jour Izzy il faut encore pouvoir l’approcher et passer au-dessus de son apparence froide et détachée. Izzy intimide, c’est une jeune fille très méfiante aux premiers abords, un brin arrogante et provoquante, et son arme est un humour cynique et grinçant qu’elle manie à sa manière en remarques acerbes et aiguisées, il ne faut pas se bloquer devant son franc-parler, c’est son propre mécanisme de défense devant les inconnus, Izzy a toujours été très maladroite pour faire la conversation. De nature sauvage elle est difficile à approcher et peut-être comparé à un animal craintif, mais c'est derrière cette carapace épineuse qu'une fois apprivoisée elle dévoile une toute autre facette d'elle, un caractère bien trempé digne d'une tête de mule mais une fidélité sans faille, un humour cynique et grinçant, une part enfantine attachante et désinvolte, une sensibilité à fleur de peau, une nature impulsive et honnête, peut-être même un peu instable. C'est un être un peu décalé, un peu bancal, un peu détaché de la réalité ; qui devient très vite agressif si l'on essaie de le manier avec trop de brusquerie, trop fragile. Depuis sa plus tendre enfant ce qui lui fait défaut c'est de ne pas savoir contrôler ses émotions, ce qui en fait quelqu'un de très sanguin et impulsif. C'est un traumatisme dû à une mauvaise expérience avec des pacificateurs qui est à l'origine de sa crainte singulière. Celle que l’on aperçoit au loin dans les champs, détachée du tumulte du district auquel elle ne se mêle que rarement, c’est Izzy qui est éleveuse et s'occupe de surveiller et de protéger le troupeau de bovins du maire, lorsqu'elle n'est pas avec les chiens qu'elle élève. Izzy est aussi une calculatrice qui entretient sa couverture de jeune fille épanouie au milieu des bêtes pour mieux se rapprocher sans être soupçonnée de son patron, le maire. Elle est en effet une rebelle naît qui a toujours fuit le système, anti-capitole et compte bien se rebeller en participant à la révolte et en devenant une rebelle accomplie, elle rêve de quitter le district 10 afin de mener des actions à plus grandes échelles. Elle vit dans la veine de son district avec sa mère et son demi-frère Ethan, ses premiers accès de fureur qui lui valurent son surnom de la Hargne furent causés par la rumeur véridique comme quoi elle serait le fruit du viol entre un pacificateur et sa mère. Son frère Ethan est lui aussi un rebelle, sa mère est boulangère. about games and relative.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Je n’ai jamais aimé une personne au point de lui donner ma vie. A entendre les gens on croirait que jurer à la vie à la mort est une banalité. On dirait que personne ne leur a dit que se lier à quelqu’un était la chose la plus difficile au monde. Pourtant, si je calquai la norme je pourrais au moins avoir la décence de citer des liens forgés dans le sang, des amours génétiques si j’ose dire. Mais pour moi l’amour a des relents amers, un goût âpre et collant sans être forcément désagréable, même celui que je leur porte est rouillé, fébrile. L’amour que je porte en général est rouillé, fébrile. Comme une machine qui dysfonctionne je ne produis que des sentiments en toc, de vric et de vrac, en pièces détachées. Avant, quand un objet était cassé on essayait de le réparer. Aujourd’hui on le jette. C’est un peu comme ça, l’amour, chez moi. Les gens perdent patience à consolider le peu que je sais donner. Et moi, je ne produits que des sentiments en toc, de vric et de vrac, de vieilles breloques, en pièces détachées. Alors que de nos jours on ne jure que par l’amour je ne suis pas une personne de sentiments, je dysfonctionne. Je pourrais davantage mourir pour une cause que pour une personne. Cela fait de moi une personne anormale, je suppose. Mais mourir pour une cause, mourir pour une idée, je trouve que c’est une bien plus belle mort, étrangement. QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ECHOUEE ET DES REBELLES ? La défaite nous a permi de nous apercevoir des failles de la Rébellion mais aussi de celles du Capitole. Percevoir les faiblesses du régime c’est entrevoir la victoire. Plus les districts sentiront cette vulnérabilité, plus ils prendront de la force ; la population a seulement besoin de confiance pour s’y fier totalement car au final les districts partagent les mêmes idées. C’est seulement la peur des représailles qui empêchent le nombre de rebelles de croître, à tressaillir pour nos amis, pour nos familles plus que pour soi-même ; comme l’âne qui crains le bâton, car c’est comme ça que l’on nous a habitué, à craindre le bâton au point même d’oublier que nous pouvons nous aussi frapper. Mais la rumeur se propage partout, les temps changent, les temps changent, les jours que nous connaitrons ne seront plus jamais les mêmes, et c’est aux rebelles que nous le devrons.
➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ? C’est avoir accumulé les cadavres pour en devenir un soi-même. Ce ne sont que des vies gâchées, que ce soit celles qu’ils ont prit ou celle qu’il pense poursuivre. Aucun mérite à assassiner d’autres gosses, aucun mérite à être le dernier. Qui peut dire si c’est la chance qui les a maintenu en vie ou si au contraire ils vivent pour en payer le prix ? Les vainqueurs ont mon respect tous comme les autres tributs, mais mon admiration pour eux s’arrête là. Qu’on les laisse tranquille, qu’on les laisse souffler, ce sont des gens qui ne trouveront jamais la solution pour se sauver. Ils sont morts dans l’arène. On ne revient jamais de l’arène.
➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ? Trimer sans relâche toute la journée pour un salaire de misère, ce n'est pas une vie. Les pacificateurs qui fouettent à la moindre occasion, ce n'est pas une vie. La famine a chaque coin de rue parce que le peu que l'on a c'est au Capitole qu'on l'envoie, ce n'est pas une vie. De quelle vie vous parler ? Survivre, ce n'est pas une vie.
➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ? Une belle bande de minable. On a le choix, on a toujours le choix de faire ce que l'on trouve juste. Si blâmer la population et la réprimer fait parti de leur idéaux, alors je leur vomis dessus, toujours avec classe. Ils pourraient être nécessaire s'ils jouaient leur rôle de pacificateurs, autrement dit faire régner la paix, protéger le peuple et non pas être contre le peuple. Même en étant à la botte de l'état il faut parfois avoir une prise de conscience et se demander si ce que l'on fait est légitime, chose qu'ils sont visiblement incapables de faire. Ma haine pour les pacificteurs n'est plus objectives depuis que j'ai appris que j'étais le fruit d'un viol de l'un d'eux, en ajoutant à ça un mauvais épisode avec eux.➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? C'est une notion totalement abstraite. Le bonheur chacun le mesure à sa manière. Certain prétendront toujours le fond quand d’autres à leur place auront déjà accéder au paradis. Je pense que nous pourrions être beaucoup plus heureux que ce que nous sommes, ça ne fait aucun doute. Mais pour cela il faudrait tout rebattir, de nouvelles bases, un nouveau régime, sans pour autant approchée une société utopique, mais simplement une société normale. Autant dire qu'à Panem on est pas prêt de l'avoir notre bonheur.
JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A 0 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE éleveuse ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'ça me plaît pas particulièrement. JE SUIS DANS LE 10ÈME DISTRICT. AYANT 19 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson.
tell us your story. - Spoiler:
J'ai l'impression qu'Izzy a du mal avec elle-même depuis trop de temps. Elle est devenue cette silhouette perdue dans l'immensité des paturages, cette ombre d'elle même qui glisse contre les murs avant de s'évanouir. Même dans son regard resté intact, resté furieux, lorsqu'on parvient à la surprendre, la hargne a changé de visage. La hargne a baissé les armes. Pourquoi Izzy ne peut-elle pas se limiter ? On se lève, on trîme, on mange, on se couche. Pourquoi Izzy ne peut-elle pas s'en contenter ? Avant elle vivait à travers les autres, elle vivait à travers le voisin, à travers le petit garçon, à travers nous tous et personne à la fois. Sa vie était une pâle imitation de ce qu'elle voyait chez les autres : un tic corporel qu'elle relevait chez sa tante et qu'elle répéterait à l'usure, jusqu'à ce que le mouvement déjà surjouée paraisse si peu naturel, si usé qu'elle soit convaincu d'en être devenu le parfait reflêt. Une émotion digne de la plus grande terreur chez le petit voisin Billy, une émotion qu'elle voulait sentir frémir dans tout son être, alors elle guettait la peur qui germait à l'intérieur, mais seule une petite trouille pointait le bout de son nez. Une trouille qui avait toujours tapissée le fond de son estomac bien avant que le petit Billy aperçoive l'araignée sur sa cuisse. Elle consacrait sa vie à imiter celle des autres. Pourquoi Izzy ne peut-elle pas exister par elle-même ? Pourquoi Izzy était-elle devenue cette silhouette fuyante ? Avant au moins elle faisait semblant. Aujourd'hui on jurerait qu'elle n'a plus rien à apprendre de rien ni de personne, comme si elle avait eu le déclic, pas de la manière donc on entendrait qu'elle aurait enfin trouvé le moyen d'exister par elle-même, non, comme si elle avait tiré une leçon des gens, comme si elle avait simplement tiré un trait sur les humains. Et ça me rend fou de voir qu'Izzy a accepté de vivre comme ça, c'est-à-dire de ne pas vivre du tout. Elle se déplace avec ses chiens, ces bâtards qu'elle ramasse au bord du district et qui la suivent comme le Messi. On pourrait s'attendre à ce qu'elle s'attelle à la construction d'un Arche avec toutes les bêtes qu'elle récupére. Elle les soigne, les nourrit, les dresse mais ne leur accorde qu'un minimum d'affection. Pour qu'ils apprennent à leur tour. Pour qu'ils apprennent à leur tour que c'est dur d'exister par soi-même au district 10. Elle les dresse afin qu'ils prennent soin du troupeau du maire. De temps en temps, on la voie filer sur le dos d'un vieux percheron le long des chemins sinueux pour gagner les limites du districts, longer les grillages électrisés, jouer avec le feu, regarder bien en face les caméras qui veillent à ce que personne ne s'échappe. D'autres fois, elle apparait au marché noir dans une fréquence irrégulière. Attendue comme le loup blanc, la rumeur se répend. La Hargne est passée. La Hargne est reparti. Du jour au lendemain. Izzy prend le large, Izzy prend le large parce que c'est tout ce qu'elle sait faire. Mais Izzy, ma tendre Izzy, tu n'as pas saisis. Que ce soit ici ou là-bas, au coeur de la veine ou à mille lieux de tes frères, tu auras toujours la sensation qu'on te tire dans les pattes, qu'on te plaque à terre. Izzy, ma tendre Izzy, que ce soit avec nous, avec tes bâtards ou seule avec toi-même, tu ne te louperas pas. Izzy est devenue la Hargne un jour de neige. Comme si le froid l'avait révélée. Les enfants du districts 10 chahutaient sous les premiers flocons, la rumeur avait circulé tôt dans la mâtinée. Le jeune Billy lâcha ça comme on parle de la pluie et du beau temps : "Izzy, parait que son père, le salaud qui a prit la poudre d'escampette, c'est pas son père. Izzy, parait que son vrai père a obligé sa mère... Izzy, parait que son père c'est un pacificateur du district 2." Izzy, parait que quand elle cogne elle fait mal. Izzy, la petite fille discrête qui existe à travers les autres, c'est pas son visage. Izzy, parait que son vrai visage est extrême. Izzy, parait que quand elle cogne elle fait mal. Ce jour-là, Ie petit Billy a perdu l'usage d'un oeil. Ce jour-là, Izzy s'est révélée aux yeux de tous. Tristement. Personne ne connaissait la hargne avant moi, Izzy avait accepté de me la montrer un soir où le monde tout entier lui était tomber sur la tête. Etre le fruit d'un viol d'un pacificateur, elle préférait l'ignorer. Quelques années plus tard, lorsque l'histoire s'est tassé et bien après quIzzy ait pri le large, bien plus tard sont apparus les lettres :
"Izzy Aberline Malone, district 10, 33 LA VEINE.
Je te mentirai si je te disais que mille fois je me suis vu rédiger cette lettre. Mille fois je me suis vu y songer, mais tous mes pas me guider hors de cette idée. Je n'ai jamais encore osé saisir la plume de mes doigts et griffoner fébrilement des mots tordus, des mots aussi vide de sens qui n'exprimeront jamais ce que je ressens et ce que j'ai pu ressentir. Je te mentirai si je te disais que je l'avais souhaiter, même secretement. Mais c'est avec mes tripes que je t'écris aujourd'hui, Izzy Aberline Malone, parce que nous sommes fait de la même chair et du même sang. Pourtant ô combien sommes-nous différent ? Si la lune et le soleil se retrouvaient face à face on pourrait les prendre pour siamois face à nous. Nous, c'est une conception nouvelle aussi. Crois-moi Izzy Aberline Malone, de tous les enfants que j'ai engendré sur cette Terre tu es le premier qui vient à moi, pourtant ô combien en ai-je enfanté ? Je te l'avais dis, ne s'expriment que des mots tordus, des mots aussi vide de sens qu'ils n'exprimeraient jamais ce que je ressens. Comprends-tu seulement ce que je tente vainement de t'expliquer ? Izzy, l'autre jour tu es venue à moi. L'autre jour tu m'aies apparue enveloppée dans ce châle dégoutant, les courbes d'une femmes mais la peur d'un enfant. Tu m'es tombé dessus. Qui aurait cru que l'on se retrouverait 17 ans plus tard dans un bureau ovale ? C'est drôle, la vie, quand on y pense, à vouloir nous réunir ainsi. Je te mentirai si je te disais l'avoir souhaité. Mais aujourd'hui je me retrouve à t'écrire. Les tournents que prennent la vie sont parfois supprenants. Hier j'étais un pacificateur du district 2 qui montait la garde à l'ambassade, aujourd'hui je suis le père d'une sauvageonne du district 10. J'ai entendu des histoires sur toi, la fille loup, la hargne. Je voudrais qu'en lisant ces mots tu ne penses pas aux idéologies, au Capitole, aux rebelles, au président Snow... Je voudrais que tu réfléchisses au père que je suis, et seulement à ça. A la seconde où l'on s'est vu, j'ai vu la haine dans ton regard. Ne doit-on pas juger un homme au fond de son âme et non à la deveture de son habit ? Izzy, ne l'oublie pas, c'est toi qui est venue à moi chez le maire bien que sans le savoir, et c'est moi qui t'ai reconnu. N'est-ce pas déjà la preuve qu'un lien plus fort que le sang nous lie l'un à l'autre ?"
Izzy a déchirée la lettre. Pas comme elle avait coutume de faire les choses quand elle était contrariée, brusquement, sauvagement. Non. Izzy a déchiré la lettre délicatement, lamelle par lamelle en imaginant détacher les membres de cet illustre inconnu qui se prenait pour un père. Au fond, je voyais bien que ça lui coûtait, à Izzy, de feinter l'indifférence. Les semaines sont passées, puis d'autres lettres sont arrivées. Izzy ne les ouvraient plus. Alors je les lisais. Le pacificateur s'était pri de passion pour elle en l'ayant croisé par hasard chez le maire un jour où elle venait réclamer son salaire. Le pacificateur avait reconnu l'enfant qu'il avait fait à une femme dont il avait abusé dix ans plus tôt. Comment voulait-il réparé ça ? Un jour, les lettres ont cessées, sans doute lassées de ne pas recevoir de réponses. Cela a apaisé Izzy, mais pas moi. Quelques jours plus tard, Izzy disparaissait.
- Tu penses qu'elle est toujours vivante ? - J'sais pas. Si elle est parti à pieds, chétive comme elle est, elle ne survivra pas dans ce froid. C'est l'hiver maintenant, une fois la nuit tombée les températures chuttent à moins vingts. - Elle n'est pas partie à pieds. Ma voix trompe leur conversation et gronde comme le tonnerre. Jimmy et Charles me fixent, penauds sans trop savoir quoi répondre. Pris sur le fait. - Ma soeur n'est pas parti à pieds, on l'a enlevé. - Ethan, c'est pas qu'on veut la blâmer, mais personne n'a rien vu, et faut dire que ta frangine, beh, c'est pas la plus simple qu'on connaisse pour pas dire anormale... - On l'a enlevé je te dis. Jamais elle n'aurait touché à ses chiens ! Ses cleps, c'est presque plus sa famille que moi et ma mère réuni. Tu tuerai ta famille avant de te casser ? Le silence s'installe. J'ai marqué un point. Izzy n'aurait jamais achevé les bêtes qui l'accompagnaient jour et nuit. Izzy ne les aurait jamais touchées. - Tu vas retourner la chercher ? questionne Jimmy l'air inquiet.
Lui non plus n'a pas envie de se frotter aux pacificateurs d'autres districts, remuer ciel et terre pour une fille qui a rendu son petit frère malvoyant. Charles à côté affiche la même perplexité. - Oui, moi je vais secourir une habitante du 10. Ca leur met bien en travers, que je dise une habitante du 10. L'un des deux fait craquer ses articulations, gêné. Il y a autre chose. - Quoi à la fin ? - C'est que... y'a des rumeurs. - Quelles sortes de rumeurs ? - Certains disent qu'elle se serait enfuie le rejoindre. Le pacificateur, son père qui l'inondait de courrier. - Des rumeurs. - Sans doute, mais mets-toi un peu à sa place. Habitante du 10, on peut pas dire qu'elle a grand monde ici. Ta mère et elle ne parle pratiquement jamais, toi tu te prends toujours la tête avec elles, le peu d'amis qu'elle a vit au fond du district sans que personne ne les connaisse et elle passe la plupart de ses journées avec ses molosses ou les vaches du maire. Ce serait pas étonnant si au retour de son père, pacificateur ou pas, elle se barrait, non...? - Elle ne partirait pas. Pas comme ça, pas sans moi. Enfin, pas sans les cleps. Tu la prends vraiment pour une débile. - Ethan, c'est que y'a quoi se poser davantage de question. Et si elle ne voulait pas qu'on la retrouve , t'y as pensé à ça ? - Et puis merde, pourquoi je perds mon temps à discuter avec vous ? je grognais en me levant d'un bond. En quelques foulées j'atteignis la bute. La nuit tombait sur le district 10. C'est là que je la vis. A quelques mètres de là, soutenue par deux garçons, ses cheveux blonds poisseux de sang. Quand on parle du loup. Ou plutot, quand on parle de la fille loup. Elle était faible et agard et ne sembla rien réaliser lorsque je la prie dans mes bras. Izzy était revenue. Mais la Izzy qui était revenue était différente de celle que je connaissais. Celle-la ne parlait plus, ne mangeait plus comme si pendant son exil quelqu'un avait coupé le fil de sa pensée. Au Capitole elle s'était trouvée face à son père un brin optimiste quant à leur relation. Izzy ne m'a jamais raconté les détails de cette période, ni à qui que se soit. Elle s'est muré dans le silence pendant six mois durant, jusqu'à ce qu'un jour, au coin du feu, elle murmure comme si elle reprenait le fil d'une conversation où elle s'était perdue : - Le Capitole ne lâchera rien, quitte à nous retourner le cerveau un par un. Je vais intégrer la rébellion.
Personne n'a rien commenté, ni maman, trop émue de reconnaître la voix d'un enfant trop longtemps effacé, ni même moi, trop choqué du vrai sous-entendu de sa remarque. Qu'avait fait le Capitole à la hargne ?
reality is here.
BONJOUR BONSOIR ! Je m'appelle Léna, j'ai 16 ans et je viens de Nice dans le sud de la France en espérant de bien m'intégrer à votre petit (petit ? grand !) groupe. Mon petit puf est Melancholia, mais en tant qu'amatrice de surnoms bizarres appelez-moi comme vous voulez ! Pour ce qui est des Hunger Games, j'ai lu tous les livres -il faudrait que je les relise dailleurs- et j'ai tout simplement adoré cet univers futuriste et son contexte, ce qui explique pourquoi je me retrouve ici. Ah et j'ai aussi vu les films, c'est dailleurs le dernier que je suis allée voir il y a trois jours qui m'a décidé à m'inscrire sur un forum rpg sur ce thème (hé oui, je suis faible...). Quant au forum, non seulement le contexte m'a tout de suite séduite, mais surtout l'implication du staff dans les annexes, intrigues etc... je trouve que c'est vraiment du beau boulot et que tout est très complet et approfondi, les quelques rps que j'ai lu ont l'air vraiment pas mal aussi, reste plus qu'à voir si les membres ne mordent pas, mais pour l'instant c'est un sans faute !
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Dernière édition par Izzy A. Malone le Mer 18 Déc - 22:03, édité 24 fois |
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