Elwyn Joy Howsham. Ω UC.

Invité

Elwyn Joy Howsham

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

Née en 2195, cette jeune demoiselle de dix-sept ans porte les mêmes initiales que son père : EJH. Elwyn Joy Howsham. Elle s'est d'ailleurs souvent demandé si l'ego surdimensionné de son père l'avait poussé à la nommer de cette façon dans ce but, ou s'il s'agissait simplement d'un pur hasard. Elle a vu le jour pour la première fois dans le district un, et vit dans le village des vainqueurs de son district. Elle a toujours été choyée, n'a jamais manqué de rien, et s'est accommodée à une vie luxueuse à plein temps. Distinguée, polie, éloquente, elle rentre parfaitement dans le moule de son district.
Lorsqu'Elwyn se regarde dans le miroir, elle ne peut s'empêcher de penser que c'est le portrait craché de son cher papa. En effet, blonde aux yeux très clairs, même sourire, mêmes mimiques, il n'est pas nécessaire de connaître son nom pour faire le rapport. « C'est bien la fille de son père. »
Elle a toujours été curieuse, s'intéressant à tout et n'importe quoi. Elle en a d'ailleurs développé une riche culture générale. Il n'est pas rare d'avoir le plaisir d'observer son sourire angélique, car la petite Elwyn sourit à longueur de temps. Même lorsqu'elle est triste. Surtout quand elle est triste. Elle parvient si bien à cacher ses émotions qu'on croirait qu'elle ne peut en ressentir aucune. Elle respire la joie de vivre malgré elle. Pourtant, elle est loin d'être aussi heureuse qu'elle le laisse croire. En effet, depuis le divorce de ses parents lorsqu'elle avait cinq ans, elle n'a plus jamais revu sa mère. Depuis, elle a du mal à s'attacher aux autres. Toujours sur ses gardes, sa méfiance n'a d'égal, bien qu'elle laisse présager le contraire. Elle semble si douce, si naïve. C'est peut-être pour cette raison qu'elle est fort possessive envers les seules personnes qui ont de la valeur à ses yeux. La peur de les perdre. La peur de la répétition de ce qu'elle considère comme l' « abandon » de sa mère.
Elle s'entraîne depuis longtemps à devenir une tribut de carrière. La douceur et la pureté de son visage peuvent présenter un atout majeur pour les jeux. Qui aurait envie de la blesser, franchement ? Son entraînement a commencé trop tôt à son goût. Ça l'a fait mûrir trop vite. Elle a du mal à s'entendre avec les jeunes du même âge car trop mature pour son âge.
Très solitaire, elle aime avoir des moments rien qu'à elle, pour réfléchir, s'évader un peu. A travers la musique, par exemple. Elle est passionnée d'arts. Elle aime écouter de la musique pour s'apaiser lorsqu'elle n'est pas étouffée par son entraînement, dessiner lorsque l'envie lui prend. Mais ce qu'elle aime par-dessus tout, ce sont les films. En particulier les grosses guimauves à l'eau de rose. Elle rêve du prince charmant, de la relation amoureuse parfaite, comme on peut le voir dans les films. Mais ce n'est qu'un rêve. Elle n'y croit pas. Elle aime simplement y croire. Nuance. Elle n'aime pas décevoir les rares gens qui comptent pour elle, et peut même aller jusqu'à s'oublier soi-même pour leur bien-être.

about games and relative.

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?
Dans la vie, je ne me démarque pas tant que ça. D'accord, je suis loin d'être stupide, je suis polie, souriante, cultivée. Mais je ne pense pas que ça puisse représenter une quelconque aide vitale. A la différence des jeux. Suivant un entraînement depuis mon plus jeune âge pour me présenter en tant que tribut de carrière lorsque je serai prête, et ayant même mon propre professeur à domicile, j'ai su développer certaines aptitudes qui sauront m'être bénéfiques pour les jeux. J'ai entre autres appris tout ce qu'il faut savoir sur la survie. C'est d'ailleurs un élément crucial, je pense. J'ai toujours aimé courir, dès ma plus tendre enfance. J'ai, d'après mon professeur et mon cher papa, une rapidité hors norme. Très pointilleuse et précise, j'arrive à atteindre mes cibles, même au maximum de ma vitesse. Je pense que je miserai tout sur ce "talent" acquis.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?
Oui, mon père. Elliot Jaxson Howsham, vainqueur de la cinquante-et-unième édition des Hunger Games. Mais ça, tout le monde le sait. Je porte son nom, après tout. Il est tellement fier de sa victoire... Je crois que je connais les moindres détails de cette 51ème édition des Hunger Games. Il n'a cessé, depuis ma plus tendre enfance, de me conter encore et encore ses exploits. Et bien sûr, son plus grand rêve serait de me voir gagner à mon tour... Ce que je peux comprendre. Mais ces derniers temps, on dirait que les jeux sont la seule chose qui l'intéresse.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?
Je n'ai jamais vraiment aimé voir des êtres humains s'entre-tuer. Mais avec mon père et son ambition, j'ai bien dû m'habituer à regarder chacun des jeux, pour voir comment avait fait le gagnant pour s'en sortir, analyser les erreurs à ne pas refaire lorsque ce sera mon tour. Mais je ne peux m'empêcher de ressentir de l'empathie pour un défunt tribut lorsqu'il s'agit d'un enfant. Et puis je pense aux familles de tous ceux qui sont morts pour les jeux... Ça doit être horrible. Bref, je n'apprécie pas vraiment le visionnage des jeux, mais c'est devenu une sorte de tradition chez moi.

➺ QUE PENSES-TU DE L'ORGANISATION DE PANEM (DISTRICTS/CAPITOLE) ?
Si vous m'aviez posé cette question quelques années auparavant, et si je ne m'intéressais qu'à mon propre bien-être, je répondrais que je trouve cette organisation parfaite, chaque district ayant sa propre production. Mais je pense que tout dépend de la chance de chaque individu. Pour ma part, je suis tombée dans le bon district. Je ne manque de rien, il y fait bon vivre. Mais je ne peux m'empêcher de penser aux districts périphériques. Jusque là, je compatissais simplement à leur manque de revenus, en remerciant le ciel de ne pas m'être retrouvée là-bas. Mais avec le temps, et les récents événements de la rébellion, j'avoue que je vois cette organisation d'un autre angle. C'est un peu comme si on assujettissait les districts les plus pauvres pour enrichir l'élite. Tout ça me dépasse un peu, j'avoue. Mais bon, je suis bien tombée. Alors je n'ai pas le droit de m'en plaindre, et encore moins de critiquer le système. Et puis, mon père semble trouver cela correct, alors il doit sûrement avoir raison...

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?
Pas encore prête. Pas prête à me battre, pas prête à risquer ma vie pour nourrir l'ambition exponentielle de mon père. Pas prête à voler des vies, tout ça pour vivre ensuite une vie de luxe, de célébrité et de récompense. Anxieuse, aussi. Car bientôt, il me faudra me porter volontaire. C'est ce que mon père veut. Je le prépare depuis mon plus jeune âge. Je n'ai pas le droit d'échouer, et encore moins de fuir et d'abandonner. Après tout, peut-être n'ai-je juste pas assez confiance en mes propres capacités? Non, je pense que je tiens simplement bien trop à la vie pour me réjouir de la mettre en danger prochainement. C'est un peu comme aller à l'abattoir, en fait. Et de son plein gré. Quel masochisme.

JE VIENS D'UN MILIEU très favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM N'A pas vraiment de CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. JE N'EXERCE AUCUN MÉTIER MAIS je suis inscrite dans une école spécialisée pour les futurs tributs de carrière ET POUR TOUT VOUS DIRE, Je n'apprécie pas plus que ça. JE SUIS DANS LE 1ER DISTRICT. AYANT 17 ans JE pourrai PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je m'entraîne pour me porter volontaire. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

A bout de souffle, elle avait l'impression que ses poumons avaient rendu l'âme, que ses muscles avaient implosé. Elle ne sentait plus ses jambes, et tremblait trop pour que son couteau atteigne la cible plantée à une vingtaine de mètres face à elle. « Allez Elwyn, t'aurais eu le temps de mourir cinq fois, au moins ! Secoue-toi. » Elle secoua la tête, comme pour chasser ses pensées. Ou plutôt la voix qu'elle venait d'entendre. Celle qui lui en demandait encore et encore. Allez bordel, t'y es presque. C'est la dernière Elwyn, fais-le pour Lui. Malgré la fatigue, malgré le fait qu'elle était à bout de force, elle s'élança de tout son être, plissa les yeux, et lança de toutes ses forces son arme fraîchement aiguisée... « QUOI ?! » Reconnaissant ce ton intimidant et détestable, elle n'eut pas besoin de lever les yeux vers la cible pour savoir ce qu'il en était. « Raté. Tu l'as raté ! Mais qu'est-ce qui t'arrive bon sang ?! Où est passée la guerrière que j'entraîne depuis plus de cinq ans ? Tous ces efforts pour rien. Tout ce temps perdu à entraîner une mauviette. T'es même pas capable de réussir les choses les plus simples. Tu survivrais pas cinq minutes dans l'arène. Gamine. » Et voilà, c'est reparti. Il peut être tellement motivant et confortant quand il s'y met. Gamine. Il recommence. Il essaie de te provoquer, El'. Rentre pas dans son jeu. Remettant sa tresse en place, le visage dégoulinant de sueur, la respiration longue et bruyante, elle s'approcha de lui, et le regarda fixement dans les yeux. « Je pense que mon père n'apprécierait pas de voir que tu te permets de t'adresser à moi de la sorte. » « Ah, tu crois ? Je pense surtout que la fierté exubérante qu'il ressent pour toi en prendrait un coup s'il se rendait compte du niveau si faible dont tu fais preuve, Elwyn. » Elle sourit. Il l'avait vexée, il avait touché là où ça faisait mal. Après tout, si elle endurait tout ça depuis si longtemps, c'était avant tout pour que son père soit fier d'elle, pour qu'il soit heureux. Imaginant la tête qu'il ferait s'il avait été témoin de la scène, elle avait mal. Lire la déception dans ses yeux lui était bien trop douloureux. Mais elle souriait. « Tu as raison, je ferai mieux la prochaine fois. »

Depuis le divorce de ses parents, elle ne vivait que pour ces foutus entraînements. Ça semblait pourtant être une bonne idée, au départ. Lorsque son père l'avait inscrite dans une école spécialisée pour les futurs tributs de carrière, elle s'était appliquée à se démarquer, pour que son cher papa soit fier de sa fille chérie. Sa seule et unique fille. Mais avec le recul, elle sait maintenant qu'elle n'avait pas saisi toute l'ampleur à l'époque. Elle était loin d'imaginer que l'entraînement et les jeux allaient prendre une si grande place dans sa vie, pour peu qu'ils n’effaçaient pas tout le reste. Quand elle n'était pas à l'entraînement avec son professeur particulier, c'était pour n'entendre parler que de ça par son père. Elle était coincée. Et commençait à regretter. C'était bien beau de tout faire pour plaire à son père, mais elle le perdait par la même occasion. Leurs rapports se dégradaient de jour en jour. Elle estimait qu'il ne remplissait plus son rôle paternel. C'était une sorte de mentor, purement et simplement. Et pourtant, elle l'aimait tellement. C'était douloureux. Surtout qu'elle ne pouvait pas lui en parler, elle savait bien ce qu'il répondrait. Mais ma puce, c'est pour ton bien. Après, tu seras comme moi. C'est notre plus grand rêve à tous les deux n'est-ce pas? Ce à quoi elle répondrait « Oui papa. » Le problème, c'est qu'avec tous les événements grandissants, elle commençait sérieusement à douter. Elle n'avait pas envie de se porter volontaire. Elle ne voulait pas ôter la vie de pauvres innocents tirés au sort, alors qu'elle avait eu la « chance » de suivre un entraînement depuis son plus jeune âge. Elle n'en voulait pas au Capitol. Elle n'en voulait pas à son père. Mais elle n'en pouvait plus. Elle trouvait ces jeux de plus en plus stupides et inhumains. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle n'avait personne. Personne à qui parler de tout ça, personne avec qui parler d'autres choses, en fait. Mais c'était surtout le manque de sa mère qui la submergeait. Certes, elle n'avait que cinq ans lorsque son père obtint sa garde. Mais grandir sans mère, c'est dur. Alors en un sens, elle ne peut contredire son père lorsqu'il dit d'elle être une machine. En effet, il en a fait une machine. Mais il a oublié l'affection et la tendresse qu'un père se doit d'apporter à sa fille, surtout lorsqu'il faut en apporter double dose.

Voilà, ses dix-sept années se résument à très peu, en fait. On peut même les résumer en deux simples mots : les jeux. Elle se sent seule, très seule. De plus en plus. Mais bon, son père ne se rend compte de rien. Et ce n'est pas pour lui déplaire : elle n'a tellement pas d'autre alternative qu'elle s'investit de plus en plus dans son entraînement, qui touche bientôt à sa fin. Elle sera bientôt prête.

reality is here.

Bonjour/bonsoooooir. Alors moi c'est Debbiscuit. J'ai 19 ans, et je viens du Nord de la France. Là où il fait froid, très froid. Surtout en ce moment. J'A-DO-RE ce forum. Je connais son existence depuis longtemps, mais je n'ai jamais eu le courage de m'inscrire auparavant, n'ayant pas l'envie d'inventer un personnage et cherchant la perle rare dans les scénarios. Enfin trouvée. Le design du forum est SPLENDIDE, l'organisation semble vraiment parfaite. Bref, tout est parfait. Oui oui ! Bravo aux créateurs de ce petit bijou. I love you