| Sujet: cold heart beats hard (+) ejh Dim 1 Déc - 21:58 | |
| elliot jaxson howsham❝ THE RULER AND THE KILLER ❞ Son petit nom, c'est Howsham. Elliot Jaxson Howsham, pour être plus précis. Il est âgé de quarante-deux ans, mais, né un soir d'hiver de l'année deux-mille-deux-cent-soixante-dix, il approche donc dangereusement des quarante-trois années. Il est originaire du district un, et y réside actuellement, mais, étant Vainqueur de la cinquante-et-unième édition des Hunger Games, il a vécu près de dix années au Capitole, dont il soutient activement le gouvernement. Civilement parlant, il est actuellement célibataire, même si il a, entre ses vingt-trois et trente ans, été marié pendant sept ans. De cette union est d'ailleurs né une fille, aujourd'hui âgé de dix-sept ans, et pour qui il a de grands projets. Au haut de la liste, qu'elle termine gagnante, elle aussi, d'une édition des jeux de la faim. Connu de tous Panem, et plus particulièrement pour être déterminé, narcissique, cynique, charismatique, souriant, impulsif, perfectionniste et éloquent, il est soit apprécié, soit détesté. Il est d'un caractère entier et, lui non plus, n'est pas du genre à faire dans la demi-mesure. C'est un homme plaisant pour quiconque apprécié la bonne compagnie. Il est convaincu qu'il ne doit ce qu'il a accompli qu'à lui-même, et qu'il ne doit de compte à personne. Il n'a jamais vraiment travaillé de sa vie, ne dirigeant que plus ou moins la société de joaillerie à grande échelle de la famille, et encore, en déléguant les tâches lui incombant. Sa dot de vainqueur ainsi que les revenus ramenés par sa petite affaire lui suffisent amplement à vivre dans le luxe et la richesse, ce qui lui permet d'offrir à sa fille une éducation et un entraînement de haute qualité. Souvent, il se rend au Capitole pour assister à des banquets et soirées organisés en l'honneur de vainqueurs des Hunger Games. A ses heures perdues, il coache d'éventuels tributs de carrière prometteurs, et, une fois par an, enfile avec grand plaisir le costume de mentor. about games and relative.
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ? plus jeune, je l'imaginais violente. fougueuse, douloureuse, lancinante. rapide, de préférence. mais intense. cette mort, j'aurais pu la vivre pendant les jeux, mais à ce moment-là, je n'avais absolument pas comme plan de tester ce que ça faisait, de mourir égorgé, poignardé, vidé de mon sang au terme d'une longue bataille qui aurait tenu tout panem en haleine pendant de longues minutes. au cours du grand final. mais non. j'avais envie de vivre, et, encore plus que de vivre, j'avais envie de gagner. de montrer à tous qu'on ne rigole pas avec moi. et je ne suis pas mort. heureusement. sinon, je n'aurais pas pu grandir, mûrir, je n'aurais pu imaginer une mort plus plaisante, une mort plus lente, dont on peut profiter plus lentement. un empoisonnement, par exemple. que l'on peut sentir s'infiltrer peu à peu à travers chaque minuscule parcelle de son corps. j'aimerais mourir vieux, aussi, si possible. et en pleine possession de mes moyens.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? mon grand-père, en son temps, remporta la seconde édition des jeux, alors que le système, encore fragile, ne faisait que se mettre en place. ce sont les gains amassés grâce à cette victoire qui ont permis de créer l'entreprise de joaillerie familiale maintenant devenue l'une des plus grandes et des plus importantes de panem. mais même si c'est le seul à avoir triomphé, ce n'est pas le seul membre de ma famille à avoir un jour participé aux jeux (bien que c'est un épisode que l'on tente tous d'oublier). il s'agit de ma tante, la soeur de mon père, morte au cours du premier jour de la trente-troisième édition, par pure bêtise. c'est d'ailleurs pour cela que mon père m'a tant poussé à participer, moi aussi. pour faire oublier qu'un tribut du district un, de la famille howsham qui plus est, avait pu se faire avoir si bêtement, dans les premières secondes de jeu.
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? bien sûr. depuis tout petit, du plus loin que je m'en souvienne, j'en ai regardé toutes les éditions. je me passionnais pour chaque minute, chaque rebondissements. applaudissais les carrières revenant victorieux au district un. mon père, presque depuis l'âge du berceau, m'apprenait à me battre, pour qu'un jour, moi aussi, on m'applaudisse. en tant que son fils unique, il avait mis tous ses espoirs en moi. je savais que je n'avais pas droit à l'erreur. mon grand-père avait lui-même gagné l'une des première éditions des jeux, avant de (malheureusement) décéder d'une crise cardiaque quelques années plus tard. sa fille, la soeur de mon père, avait voulu marcher dans les traces de son paternel, et s'était portée volontaire à l'âge de dix-sept ans. elle était morte lors du premier jour, des suites de blessures lui ayant été infligées pendant le bain de sang. quelle cruche. pour tous, elle avait déshonoré le nom de la famille. et c'était à moi de le redorer, ce que j'ai fait. depuis, je regarde avec plaisir les jeux, prenant d'ailleurs mon rôle de mentor très à coeur.
➺ QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ECHOUEE ET DES REBELLES ? je n'en pense qu'un seul mot, en résumé: pathétique. que croyaient-ils, sérieusement, en affrontant le gouvernement d'une telle manière ? les rebelles et leurs vains espoirs me fatiguent. ils pensent agir dans l'ombre, convaincus d'avoir une longueur d'avance sur le capitole, or j'ai l'intime conviction que c'est plutôt le capitole qui en a une bonne dizaine sur eux. si parfois je ne me préoccupe pas d'eux, je dois avouer que, parfois, ils me dérangent, fortement. ils n'ont aucune chance d'arriver à leurs fins, et tout le monde (sauf eux), semble le savoir. je serais plus qu'embêté s'ils tentaient une fois de plus de renverser le régime, et que l'on soit obligé de les aligner en rang sur la place de leur district pour les abattre d'une balle dans le crâne (quoi que panem se porterait sans doute bien mieux sans eux). mais je ne vais pas combattre contre eux, non. j'ai bien mieux à faire. qu'ils retournent donc jouer dans le bac à sable, du moment qu'ils ne viennent pas s'occuper des affaires des grands.
➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ? j'ai pour la plupart d'entre eux beaucoup de respect. ils ont accompli un exploit (à mon sens, on peut appeler ça comme ça, oui...) similaire au mien, et c'est pourquoi j'ai la plupart d'entre eux beaucoup de respect. je m'entends bien avec certains, en méprise d'autres. mais que voulez-vous, on ne peut pas apprécier tout le monde, et je pense qu'aucun d'entre vous ne serait prêt à me contredire. ceci dit, lorsque je les rencontre, tout se passe dans la courtoisie. pour ce qui est de ceux que je porte plus ou moins dans mon coeur, j'apprécie toujours être en leur compagnie, à l'occasion de banquets, ou à chaque nouvelle édition des jeux.
➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ? je ne manque de rien, et cela presque sans rien faire. c'est l'un des avantages à être vainqueur des jeux. je vis entre le district un, où je m'occupe de ma petite entreprise de joaillerie, revenus à la clef, et le capitole, dans lequel je me rends souvent pour de nombreuses raisons et profite de la vie fastueuse et luxueuse qu'elle offre. la dot de vainqueur et la maison spacieuse dans le village des vainqueurs en deviendraient presque des bonus, des cerises sur le gâteau. bien que je ne crache pas dessus, car j'apprécie vraiment pouvoir en profiter chaque mois, et surtout d'avoir la garantie de les recevoir périodiquement jusqu'à la fin de ma vie. je ne sais pas ce que vous, vous en pensez, mais moi, je trouve cela plutôt plaisant.
➺ QUE PENSES-TU DE L'ORGANISATION DE PANEM (DISTRICTS/CAPITOLE) ? je pense d'elle qu'elle est très juste, et permet à tous de trouver sa place dans la société, volontairement ou non. les plus censés se satisfont de ce qui leur est offert, alors que les autres se rebellent. libre à eux, car leurs démarches sont vaines, mais je n'en vois ni l'intérêt ni l'utilité. panem offre à tous une vie plaisante, à certains plus qu'à d'autres, certes, mais une vie quand même. à chacun d'accepter sa place dans la société. c'est tout. en attendant, l'organisation de panem est selon moi très efficace. il suffit juste de se plier à ses exigences afin de profiter de ses avantages. mais beaucoup n'ont pas la maturité nécessaire pour s'en rendre compte. mais, après tout, ce n'est pas mon problème.
JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM N'A plus aucune CHANCE D'ÊTRE TIRE AU SORT. JE N'EXERCE aucun METIER ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime assez bien. JE SUIS DANS LE premier DISTRICT. AYANT quarante-deux J'ai déjà PARTICIPE AUX HUNGER GAMES ET je garde un assez bon souvenir de cette expérience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story. CHILDHOOD : 2170 – 2185
C’est au cours d’une froide soirée d’hiver que le premier et unique fils de la Howsham voit le jour, au beau milieu d’une Tournée du Vainqueur. C’est un beau bébé, joufflu, aux joues rosies par le froid. Il pleure, sans arrêt. Rien ne semble pouvoir le calmer. Sa mère le berce doucement, fredonne l’air d’une chanson dont elle seule connait les paroles. Il s’arrête un instant, puis reprend de plus belle. Le père du nouveau-né, assis dans un coin de la pièce, croise les bras en soupirant. S’il avait tant voulu cet enfant, c’était dans l’espoir qu’il puisse un jour participer aux Jeux de la Faim, et faire oublier la monumentale erreur de sa sœur, qui, la faute à une seconde d’inattention, s’était froidement fait trancher la gorge au beau milieu du bain de sang, trois années auparavant. La perte humaine de sa sœur n’avait pas été trop difficile à surmonter pour ce jeune homme âgé de la petite vingtaine. Le préjudice apporté à son nom, Howsham, celui d’un des plus gros entrepreneurs du District Un, et par extension, de Panem tout entier, lui, n’était toujours pas oublié. C’était pourquoi il avait décidé d’avoir un enfant, un petit garçon de préférence, qui deviendrait grand, fort, au mental d’acier, qui remporterait à coup sûr une édition des Jeux et qui redorerait par la même occasion le blason familial. Et trois ans plus tard, alors que son fils vient de naître, il en est toujours au même point. Il n’en a jamais voulu, d’un gosse faiblard, la peau sur les os presque, petit et pleurnichard. Il n’est âgé que de quelques heures à peine, mais déjà, il ne semble pas avoir de grandes chances de faire quoi que ce soit de bien. Et sans même vraiment lui accorder un regard, son père quitte la pièce, pris d’une violente migraine réveillée par les cris de l’enfant que tenait sa compagne dans les bras.
En grandissant, le petit ne s’était pas vraiment renforcé. Entre l’âge de quatre et dix ans, c’est à peine s’il quittait les jupes de son père pour se rendre à l’école. C’était un petit timide, tacite, renfermé sur lui-même, bon élève pour ce qui était des matières scolaires, beaucoup moins pour tout ce qui touchait à l’entraînement physique qu’il suivait quotidiennement en vue d’une éventuelle participation aux Jeux. Maladroit, il ne parvenait jamais à saisir ses armes correctement, et encore moins à s’en servir. A la lutte au corps à corps, c’était encore pire. Son frêle petit corps supportait mal de se faire fracasser au sol à longueur de journée. Pourtant, le petit, il s’appliquait, il faisait tout ce qu’il pouvait. Mais rien n’y faisait, il n’avait pas la force, pas l’habileté nécessaires. Son père le poussait, mais ne lui accordait qu’un faible intérêt. Seul un miracle pouvait sauver ce petit, qui s’isolait souvent pour pleurer. Qui se faisait taper dessus par ses camarades, et qui, incapable de se défendre, se recroquevillait sur lui-même. Les espoirs que nourrissait son père depuis de nombreuses années se mourraient peu à peu, s’effritaient un peu plus par jour. Il ne parlait jamais vraiment à son fils, jouait les hommes occupés. Il laissait son éducation à la charge de sa compagne, devenue presque folle depuis, sans raison. Elle non plus ne parlait pas beaucoup. Mais le petit Elliot la comprenait. Et c’était le principal.
Ce n’est que vers l’âge de onze ans que tout changea pour ce frêle jeune homme en devenir. Un matin de juillet, et le grand final de la quarante-sixième édition des Hunger Games. Plus que trois tributs en lice. Un tribut inconnu, d’un district secondaire de piètre importance, et deux tributs de Carrière. Le petit Elliot ne reconnaissait que le garçon, Trevor. Un des jeunes gens les plus prometteurs de son école. Il s’était porté volontaire pour le District Un, et personne, à ce stade, ne doutait de sa victoire. Grand, puissant, charismatique, il avait tout de ce que Panem avait jamais attendu d’un tribut. Elliot suivait attentivement chacun de ces mouvements. Et pour cause, car il avait eu à plusieurs reprises l’occasion de lui parler. Il l’avait consolé un jour qu’il avait encore une fois passé une très mauvaise journée. Il lui avait expliqué que rien n’était impossible, il lui avait dit que s’il le voulait, il pourrait faire de grandes choses. Puis il s’était porté volontaire. Et il était arrivé là, enfin, dans le trio de tête. Et Elliot était sûr qu’il allait en sortir vainqueur.
Mais ce ne fut pas le cas. Et c’est ce qui décida finalement Elliot à s’entraîner, d’arrache-pied, pour se muscler, rattraper son retard sur les autres jeunes de son âge. Pour lui aussi, un jour, se porter volontaire. Et gagner.
ADULTHOOD : 2187 – now
Pendant les sept ans suivant sa victoire, Elliot profita au maximum de sa nouvelle vie de vainqueur, dans le luxe et la célébrité. Adulé par le Capitole pour ses idéologies portant totalement en faveur du régime en place, mais détesté par d’autres car réputé trop arrogant et radical, il se fit plus ou moins rapidement à sa nouvelle notoriété, et remarqua avec dégoût, que, alors que son père ne lui accordait aucune attention lorsqu’il était gosse, il s’était soudainement découvert une passion sans faille pour son fils, mais surtout pour son nouveau statut de vainqueur. Après avoir claqué la porte de chez lui, regrettant tout de même un peu de laisser derrière lui sa mère qui avait toujours été là pour lui, afin de s’installer, seul, dans sa nouvelle maison au Villages des Vainqueurs. A l’âge de vingt-trois ans, il se maria avec une jeune femme aussi gentille que jolie, qui lui donna une fille, deux ans plus tard. La petite était belle comme tout, une petite blonde aux yeux clairs, qui courait partout dans le jardin de la petite famille, et jouait avec ses cheveux juste après avoir déterré une bonne dizaine de vers de terre. Elle souriait tout le temps et faisait le bonheur de ses parents. Même si secrètement, de son côté, Elliot espérait lui aussi, tout comme son propre père, faire de sa fille une gagnante. Alors, lorsque, cinq ans après sa naissance, le couple décida de divorcer, et qu’Elliot récupéra la garde de la petite (non sans manipuler un peu le jugement…), il l’inscrivit presque immédiatement dans une école spécialisée, afin de préparer au mieux sa future vocation de carrière. Au cours des douze années suivantes, et jusqu’à l’heure actuelle, son éducation est payée par la dote de vainqueur d’Elliot, ainsi que les revenus ramenés par la société familiale. Aujourd’hui âgée de dix-sept ans, la petite fille, maintenant devenue jeune femme, est la fierté de son père. Une machine, comme il aime l’appeler, sans se rendre compte que ses paroles la blessent. Il ne se rend pas compte non plus que la relation qu’il entretient avec sa fille ne cesse de se dégrader. La petite se sent oppressée par son père, sans doute. Elle aimerait pouvoir vivre sa vie, un peu. Elliot, lui, voudrait qu’elle vive la sienne, à lui, celle qu’il a vécue, dans cette arène enneigée, où sans arrière-pensée, il avait tué 5 personnes, dont deux de ses alliés. Il n’en fait pas de cauchemar, la nuit. Quand il y repense ne lui viennent à l’esprit que le bonheur qu’il avait ressenti en se débarrassant du dernier tribut restant. Il en est si fier. Tellement fier qu'il ne rêve que de faire vivre la même chose à sa fille, qu'il aime, pourtant. Qu'il aime, justement.
reality is here.
Je m'appelle Margaux, je suis âgée de quinze ans, et si je suis ici c'est parce que j'ai bel et bien lu les livres et que j'en suis trèèèèèèèèèèèèès fan. En ce moment je ne peux pas être très présente (je suis en session d'examens début décembre, mi-avril et fin juin), mais le reste du temps, je suis présente entre trois et cinq jours par semaine. sinon, je suis une énorme fangirl de marvel, tribut déchu du district un lors des soixante-quatorzième Hunger Games, et de Gale (mais surtout depuis la sortie des films omg). En revanche, je déteeeeeste Katniss (mais, encore une fois, un peu moins depuis la sortie des films héhé). J'espère que je me plairai bien ici, et puis voilà, des bisous sur vous. ♥
FEATURING simon baker © COPYRIGHT blue romance
Dernière édition par Elliot J. Howsham le Sam 7 Déc - 19:04, édité 13 fois |
|