Stovan Belvedere

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

 Comme tout le monde peut le remarquer je suis plutôt costaud et ce n'est pas qu'en apparence. J'ai une vrai force physique et peut soulever des poids trois à quatre fois plus lourd que moi. Cela me sert dans la vie de tous les jours quand il faut que j'emmène la viande que nous avons produite chez le boucher. Et puis, je suis aussi rapide. Il est vrai que les gens plutôt musclés ne sont pas réputés pour se déplacer rapidement mais, le fait que je coure tous les jours m'entraîne en quelque sorte. Et puis, j'ai du apprendre à éviter de justesse les coups de mon père.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Non, les seuls proches que je possède encore sont ma mère qui ne me considère que comme un poids de plus à porter sur ses épaules, et ma grand-mère dont je m'occupe car elle n'a plus personne d'autre. Mon père n'était pas un rebelle à proprement parler mais, il fournissait de temps en temps de la viande au district Treize. Il fut alors considéré comme coupable de rébellion et fut exécuté en avril comme beaucoup d'autres dans notre district.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Non, je déteste cela. Je pense que c'est affreux d'obliger les gens à regarder leurs enfants se faire tuer, ou les regarder devenir quelqu'un d'autre sous leurs yeux. Je ne sais pas si quelqu'un pense aux tout jeunes enfants qui voient leurs grand-frères ou grande-sœurs mourir dans de grands éclats de sang.

QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ECHOUEE ET DES REBELLES ?

Je pense que s'était quelque chose de vraiment inutile qui n'a fait qu'empirer les choses et créer beaucoup plus de problèmes qu'il n'y avait déjà dans les districts et surtout dans les districts pauvres.

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

 On voit tout le temps les mêmes paysages et les mêmes visages tristes et épuisés. Il y a des animaux à perte de vue et de la bouse vous rentre dans les chaussure. Et puis à force de côtoyer des bêtes au quotidien on attrape beaucoup de maladie. J'ai la chance d'aller à l'école alors que certains qui sont plus jeunes que moi ont déjà abandonné l'idée pour pouvoir subvenir aux besoins de leur famille. Mais, je ne pense pas que je vive dans le pire district de Panem donc j'ai appris à m'habituer à cet environnement.  

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Je ne sais pas vraiment comment l'expliquer. J'espère.  Mais, je ne sais pas si j'espère ne pas être choisis ou si au contraire je trépigne d'entendre mon nom pour pouvoir devenir un nouveau vainqueur bien trop attendu au district Dix. Cela fait six années que je reste debout parmi les autres jeunes de mon âges à regarder les écrans pour voir si les visages qui y apparaîtront me seront familier et parfois je m'imagine quelle serait mon expression si mon nom était appelé.

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE n'est présente que par les tesserae. DU COUP, MON NOM A 30 RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER D' éleveur de vaches à viande ET POUR TOUT VOUS DIRE, je ne suis pas passioné par ce métier. JE SUIS DANS LE 10ÈME DISTRICT. AYANT 17 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Je suis né un jour tout à fait normal dans une étable. Quoi de plus banal pour un enfant destiné à travailler ici toute sa vie. Je ne pense pas avoir vraiment été voulu par mes parents. Après tout, j'allais être une bouche de plus à nourrir et la nourriture n'était clairement pas ce qui affluait le plus ici. J'ai grandi avec mon père, ma mère et ma grand-mère dans une toute petite maison assez sale dont les murs moisissaient à vue d’œil. Mais, ce n'était pas une vie si pénible. Après tout, vivre parmi les animaux n'était pas la chose la plus affreuse qui puisse exister.  J'allais à l'école comme tous les autres enfants et le soir je rentrais à la maison et j'allais nourrir les vaches. Dès tout petit il 'arrivait de voler un peu de viande que nous produisions quand j'avais très faim. Bien sûr, je me faisais punir par mon père. Souvent en recevant des coups. Alors, je me faufilais dehors et je regardais les pleines que l'on pouvait voir à perte de vue dans notre district Dix. Je courais longtemps, jusqu'à ce que je ne vois presque plus notre petite maison. Alors, je m'asseyais au milieu de l'herbe verte et je regardais l'horizon, rêvant à une vie différente, à ce que j'aurais fait si j'avais vécu dans un autre district, ou au Capitole, jusqu'à ce que le couvre-feu arrive. Puis, je rentrais à la maison.

Plus tard, alors que mes douze ans étaient arrivés ma mère m'annonça que j'allais avoir un petit frère ou une petite sœur. Cela me mis en colère, car je pensais qu'elle voulait un autre enfant au cas où mon nom soit tiré au sort cette année. Mais, je finis par accepter l'idée et même, par être impatient qu'il ou elle arrive. Six mois après, alors que l'on pouvait déjà voir depuis longtemps le ventre de ma mère grossir tandis que ses joues se creusaient de fatigue, elle s'écroula sur le sol. Elle s'était évanouie avait dit le médecin du district. Il en avait conclu que le bébé lui prenait trop d'énergie et ne pouvant être nourris tous les deux correctement, il était mort dans son ventre. Une fausse-couche. Elle ne s'en remis jamais vraiment. Elle essaya de m'empêcher d'aller à la Moisson pour ne pas perdre un autre enfant. Je pense que ce fut le déclencheur de qui je suis aujourd'hui. Que je suis devenu froid avec tout le monde pour me préserver de la tristesse, de la douleur.

Tous les ans j'y allais. Maman serrait ma main tellement fort qu'elle aurait pu m'en briser quelques os mais, elle me laissait toujours partir. Mamie, reprisait des vieux vêtements de mon père pour qu'ils soit à ma taille. Et puis mon père, lui, ne m'accordait même pas un regard et s'éclipsait de la maison alors que tous les ans j'avais de plus en plus de risques d'être appelé. Je n'avais pas peur, j'attendais juste debout parmi les autres et j'écoutais les noms appelés. Mais, je ne rentrais pas chez moi. Je partais courir dans le district et j'attendais, je ne sais pas quoi mais, j'attendais quelque chose avec espoir. Je finissais par me rendre compte que  cette chose n'arriverait jamais alors je rentrais et reprenais ma vie là ou je l'avais laissée.

En avril 2312, des Pacificateurs débarquèrent dans la maison. Ils renversèrent tout ce qui les empêchaient de passer. Du haut de mes dix-sept ans qu'est-ce que j'aurais pu faire pour protéger mon père. Qu'est-ce que j'aurais pu faire pour sauver sa peau. Comment j'aurais pu deviner que ces Pacificateurs venaient pour l'emmener sur la grand-place pour se faire exécuter. J'avais préféré aller chercher ma mère et ma grand-mère et les emmener dans l'étable et laisser mon père être emmené et être tué. Le pire dans tout cela est que lorsque j'ai vu le chef des Pacificateurs tirer une balle dans le crâne de mon père, je n'ai pas pleuré. Je n'ai pas versé une larme pour lui.  Ma seule pensée à été que c'était injuste d'obliger les autres membres de ma famille à regarder. Ma mère sombra dans la dépression mais moi, je devais continuer à vivre comme si rien de tout cela n'était jamais arrivé. Je devais faire en sorte de pouvoir continuer à vivre, faire en sorte de survivre.