WILHELMINA KALLAN MORIARTY

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

reality is here.

Oyé oyé. Je m'appelle Doomsday, âgée d'un siècle et demi. Je peux pas révéler mon sexe parce que je travaille au KGB. Mais à la pause clope je fais du RP. J'ai jamais lu le livre mais c'est m libraire qui m'en a parlé pendant des minutes et des minutes par une chaude journée d'été. Quand j'ai vu le forum, me suis dit, pourquoi pas ? Soyons fous. Donc me voilà, surtout que je voulais prendre un sacré scénario et ma route a croisé celle d'Hunter et me voici. Le forum, j'en pense qu'il est sacrément beau et que j'ai l'impression qu'il va pas virer au kleenex, donc j'en suis ravie.

FEATURING Kirsten Dunst © COPYRIGHT midnightclocks@tumblr.

@TUMBLR.

about games and relative.

TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? • La mort c'est ce truc inévitable qui fout sacrément les boules quand ça arrive ? Ouais ça doit être ça. Ma mort je m'en fous, il n'y a pas de mort digne, les organes lâchent. Rien ne va plus et tout le monde s'en fout. Non, je veux pas trop de sang, parce que mon visage est blanc comme un cul donc il y aurait un contraste trop violent. Je m'appelle pas Snow White moi. Peut être voir le soleil une dernière fois. Je ne sais pas. Faudrait peut être pas que je vire trop poétique.
POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? • Avant, elle aurait répondu "Pour un idéal". Elle aurait pu crever pour un idéal. Même si aujourd'hui ce n'est plus d'actualité, quelque chose au fond d'elle demeure. Dissimulé par la pourriture de la désillusion, de l'horreur. Au nom de la mort, je vous salue Marie. Oui une flamme subsiste. Mais si elle écoute celle-ci elle éradiquera à tout jamais le lien ténu la reliant à Hunter. Ce type qui lui a sauvé la mise à la dernière minute. Alors il devra la poursuivre, parce que les choses sont ainsi. Crever ? Oui, mais pas tout de suite. Et il faut que ça en vaille la peine, elle crèvera pour un idéal alors. Mais sa sortie aura été pour un meilleur futur.
QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? • Petite, Willy ramenait certains "butins" à la maison. Car avant que son frère ne rentre dans la résistance, il n'était pas rare de voir les deux compères voler en duo. Elle a apprit des tas de choses étant gamine. Se faufiler discrètement et courir le plus loin, le plus souplement possible. Savoir dévier sa route au dernier moment. Son corps a emmagasiné une telle mémoire musculaire qu'il lui est aujourd'hui difficile de réfréner certains réflexes qu'on attendrait de la part d'un danseur, d'un voleur.
AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? • Certains n'étaient pas des proches, ils étaient seulement de passage dans son existence. Morts pour le district, si c'est pas beau ça. Sa mère a accouché d'elle à 16 ans, de son frère à 18 ans. Quelques semaines après, elle était morte pour le district. Voilà, ce fut tout. On tire le rideau. Sélectionnés ou pas, on envisage tous la même horreur finalement, quand on y pense.
TU APPRENDS QU'UNE RÉVOLTE EST ENVISAGÉE PAR CERTAINS, TU RÉAGIS COMMENT ? • Elle sait qu'une révolte serait étouffé dans l'oeuff si elle avait lieu aujourd'hui. Les informations qu'elle a recueillie au fil des années à "aider Hunter" lui ont été marqué au fer rouge et elle sait désormais assez de choses pour renverser...beaucoup de choses. Mais une révolte, maintenant ? Trop tôt. Il faut plus de temps. Juste le temps qu'elle se décide à rejoindre la résistance.

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ELLE VIENT D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR ELLE, LA NOURRITURE tenait bien plus de la légende. DU COUP, SON NOM NE peut plus être tiré au sort. . ELLE EXERCE LE MÉTIER DE infirmière au vu de la "loi". ET POUR TOUT VOUS DIRE, ELLE aime quand elle n'est pas obligée de travailler de jour.. ELLE EST DANS LE 8ÈME DISTRICT. AYANT 26 ELLE ne peut plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET appréhende.

ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

A pas baisser les bras,
Seul face à soi-même,
On se voit faire le pas.
De donner ses chaînes,
Parce qu'on a plus que çà.
P't-être que Tien An Men,
Est plus près que ce qu'on croit.
Que nos guerres quotidiennes,
Valent aussi la peine,
Mais on ne les voit pas.

CALOGERO ▼ TIEN AN MEN.

« Cours bordel, cours ! », une voix stridente au beau milieu du matin naissant. Une voix brisée, cassée. Une voix affolée. « Willy, je te laisserai pas! — Tu fermes ta gueule Will bordel, tu cours par là bas, tu prends la première à droite et tu te caches jusqu'à mon retour. Si demain, à la même heure, je suis pas revenue, tu t'inquiètes ! — Mais... — Je suis l'aînée, tu la fermes cette gueule et tu fais ce que je te dis ! » la masse sombre la plus grande du paysage s'éteignit dans l'ombre du petit jour.

Ne laissant qu'une frêle blonde ayant pour seules armes un reste de courage terré au fond du cœur comme on cache ses objets précieux. Il était temps de s'en servir. Elle détestait ce foutoir, elle ne croyait pas en la résistance mais elle croyait en lui, le seul qui lui restait depuis la mort de leur dernier parent. Elle n'avait que lui. Alors elle ferait ce qu'il faudrait. Pour le maintenir en vie le plus longtemps possible. Elle, ses 46 kilos et son mètre soixante. Elle, sa grande gueule et ses idéaux qui valaient que dalle face à la tyrannie et la barbarie.

22 HEURES PLUS TARD, 4 A.M.

« Putain Willy tu m'as calé une de ses trouilles enfoiré !  —Reste poli Will. », elle évita le regard, posa son manteau à l'entrée. Se détacha les cheveux qui virevoltaient sur son visage de marbre blanc. Endommagé par la course furieuse contre le reste du monde.

« Tu es blessée ? —Mêle toi de ton derrière. », la bouche sèche, Wilhelmina se dirigea vers la bouteille d'eau qu'elle avait repéré en rentrant dans la "demeure". « T'es foutrement recherché, alors tu vas rester là un petit bout de temps, histoire que ça se tasse. —La résistance va s'inquiéter. »

Il s'approcha d'elle pour espérer lui dire bonjour mais elle recula dans un coin de la pièce et s'alluma une cigarette. Dans l'ombre, seul son brûlot garantissait sa présence. Un soupir exaspéré se fit entendre. William connaissait sa sœur, et cela n'annonçait rien de bon. Il s'assit sur un fauteuil en ruine presque à l'autre bout de la pièce. « Je sais ce que tu essaies de faire. Mais tu peux aller te faire mettre. », la silhouette émit une réaction que son frère ne fut pas dans la capacité de voir. Il savait seulement qu'il était allé trop loin. Là où aucun homme n'avait tenté de mettre un orteil, il y avait installé les deux pieds. La colère de Wilhelmina Moriarty est terrible. Mais il ne savait pas à quel point. Jusqu'à ce jour.

« Sais tu seulement tout ce que j'ai fait ces dernières années pour te voir seulement respirer ? Sais-tu pourquoi certains m'ont surnommé la complice ? Sais-tu seulement qui je suis Kallan William Moriarty ? » , un déglutissement se fit entendre dans la pièce silencieuse. « Regarde moi mon frère, car je ne me répéterai pas. », elle sortit de l'ombre, son visage déchiré par la colère et la détresse. « Je suis ta sœur. Le même sang coule dans nos veines. Et nous sommes les derniers. Alors je peux te jurer, entends moi bien. Que si jamais tu retouches à cette connerie, t'iras crever, mais tout seul. J'ai failli y passer cette fois-ci, et je ne veux plus risquer ma vie pour quelque chose dont je ne fais même pas partie. Tu as vu mourir Papa. Tu sais que maman est morte quelques mois après ta naissance dans ces jeux de merde. Maintenant baisse la tête et accepte ton sort. Au lieu de jouer les héros. »

Elle écrasa sa cigarette et quitta la pièce sans un regard de plus pour celui qui était responsable des blessures dissimulées par son châle noir. Mais il savait, rien qu'en la voyant marcher, qu'elle souffrait. Que cette fois ci elle était pas passée loin de ne pas revenir. Il ne se le serait pas pardonner. Mais cette nuit là, elle n'était pas morte.

Si ça avait été le cas, peut être n'aurait il pas fui le lendemain. Voir la résistance.
Et si elle était morte cette nuit, peut être qu'il ne l'aurait pas été. Deux mois plus tard. Sur la place publique.

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Take second best,
put me to the test,
things on your chest,
you need to confess,
i will deliver,
you know i'm a forgiver.

JOHNNY CASH ▼ PERSONAL JESUS.

La rage qui coulait dans les veines de Wilhelmina Moriarty depuis la mort de son frère n'avait jamais été assouvie. Comme si le sang avait été remplacé par de l'acide. Comme si le monde ne tournerait plus jamais plus pareil. Comme si le monde avait cessé de tourner. La vérité, c'est qu'elle n'avait plus rien à perdre au fond. Elle était devenue une femme stérile aux bruits de la vie, aux odeurs qui l'entouraient. Noyée dans les paradis artificiels, elle était devenue ce qu'elle détestait. Un fantôme qui hantait ses propres jours. Hunter était son sauveur, Hunter était son tueur. Ah Hunter. Si tu me voyais comme ça...tu regretterais peut-être. La résistance était à portée de doigts. Il suffisait seulement qu'elle les tende. Mais si elle faisait cela, elle le perdrait à tout jamais. Le seul. Le seul qui la faisait s'accrocher aux derniers fils distordus de son existence. Parce qu'elle lui était utile. Et c'était suffisant comme raison. Parce qu'il lui en fallait bien une. Il nous en fallait tous une.

Elle s'alluma une cigarette en se massant la tempe. Ce bar était bien trop bruyant. Mais elle devait rester. Elle devait attendre la pourriture qui allait se faire dessus en entendant ces paroles prononcées par sa voix doucereuse. Faire cela ne lui arrachait ni plaisir, ni déplaisir. Effrayer, menacer, tuer. Des verbes qui n'avaient plus aucun poids émotionnel à son cœur pourri par les années, par ce jeu de la faim, par les nouvelles du matin, par les morts sur lesquels elle marchait sans complaisance. Elle vivait sa vie et sombrait dans une chute interminable vers un sol dont elle n'était même assurée de l'existence.

Une odeur de Whisky vint à ses narines. L'homme qu'elle attendait s'était assis en face d'elle, le mouvement soudain de la table indiquait que sa jambe droite tremblait. Stressé. Un éclat à sa main gauche. Marié. Toux aigu, espérance de vie réduite. Bruit de scratch, patch de nicotine. Comment avait-il pu se procurer une chose pareille ? Peu importait. Odeur de pourriture, dents gâtées à l'arrière de la voûte dentaire. Les yeux fixés sur la bougie qui dansait, voilà ce que Willy analysait. Parce qu'elle passait son temps à observer, déduire. Observer, déduire...

"Madame. Je n'ai pas beaucoup de temps." chuchota l'homme en se penchant vers elle. Déposant une odeur désagréable dans ses narines. Elle plongea ses yeux dans les siens. Il déglutit alors qu'elle lui renvoyait sa fumée au visage dans une expression des plus hautaines. "Moi j'ai tout mon temps, cela tombe bien.", elle se racla la gorge, poussa un soupir d'aise en étendant ses jambes sur la banquette d'en face, forçant le malheureux à se pousser jusqu'au bord. "Les informations que vous m'avez fourni mon cher... - Samuel. - Oui. Samuel. Les informations sont erronées.", déglutissement inquiet de la part de l'interlocuteur. Une goutte de sueur perla à sa tempe et luit à la lueur de la bougie déposée sur leur table qui mourrait lentement. "Je ne suis pas sûr de vous comprendre."

Le visage de Wilhelmina changea totalement d'expression. D'amusé il devint impassible. Mais impassible chez Willy signifiait dans une colère rare. Elle déplaça son pied légèrement. Son talon vint appuyer sur l'entrejambe de Samuel. Très lentement, elle se pencha vers lui et lui agrippa le visage, le faisant tourner et contempler le mur. Ses ongles impeccables s'enfoncèrent dans sa peau sale. "J'ai donné de mauvaises informations par votre faute. Vous ne savez pas qui je suis Samuel. Vous ne le saurez jamais. Mais sachez que je suis impossible à oublier...et pourquoi à votre avis ?"

Le silence en guise de réponse. Il tremblait. Le talon aiguille venait de percer la toile légère du pantalon. Cette partie là était plus délicate mais la jeune femme ne s'en formalisa pas. La jeune femme appuya. Arrachant un gémissement de douleur à Samuel. Appuya encore. Fit déraper sa chaussure vers l'extérieur de la cuisse. Un liquide chaud se fit sentir.

"Parce que je marque toujours ce qui m'appartient. J'espère, pour vous, que nous ne nous reverrons jamais.", la pression se fit moins forte, puis inexistante. Quand Samuel leva les yeux vers la blonde pâle, elle avait disparu. Le laissant seul. Dans son sang, sa sueur et sa peur.

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Though we won’t ever meet I remember your name.
You are scum, you are scum and I hope that you know.
That the cracks in your smile are beginning to show.
So fuck u anyway.

ARCHIVE ▼ FUCK YOU.

Des talons masculins proprement cirés claquant sur le parquet usé en bois. Une pièce. Un long couloir. L'homme porte une veste serrée, tel un soldat. Mains derrière le dos, le visage ne souffre d'aucune émotion. Même la détermination dont son corps semble se délecter n'assure aucune promesse d'émotion. Son poing ganté se soulève et vient frapper la porte aussi luisante que ses pompes par deux fois. Silence. Une autre.

« C'est ouvert. » une voix presque féminine. Aussi brisée que les junkies du district. Oui. Wilhelmina avait beau de se plonger dans le luxe, sa voix et ses mains la trahissaient sans aucune scrupule. Bien-sûr Hunter ne lui avait pas offert ce dit luxe. Mais en la laissant vivre, elle avait lancé à la vie quelques défis de projets qui rapportaient.

Le pacificateur jeta un coup d’œil à sa montre et poussa la porte vers une obscurité mystérieuse. Des bougies dispersées ça et là semblaient seules à vouloir procurer un peu de lumière. Au centre de la pièce, deux protagonistes. L'un, dissimulé derrière un chevalet, pinceau en main. L'autre, au centre des flammes virevoltantes par l'ouverture de la porte. L'autre, baignant, par sa chevelure blonde pâle dans une lumière blême. Et. Nue.

« Willy, bon sang ! C'est quoi ce bordel. », chuchota Hunter entre ses dents, comme par peur de déranger le peintre. Elle demeura immobile, regardant l'homme au chevalet, mais un sourire semblait prêt à fendre ses lèvres rouges.

« Je m'instruis de la peinture ancienne. Ton dossier tant attendu est sur la table de nuit. A ma droite. », non, pas totalement nue. Un éventail et un drap sombre pour seuls protecteurs. Magnifique, génial. Hunter tourna le dos à la jeune femme tandis qu'il entendait un claquement de zippo significatif. Une bouffée de cigarette prise avec délectation. Une de plus ou de moins, cela ne voulait pas dire grand-chose pour la blonde peroxydée.

Elle agrippa lestement son drap noir sur son corps de nymphe et s'approcha du tympan d'Hunter qui commençait à regretter sérieusement sa venue. Dans son dos elle était, comme toujours. « Récupère ce foutu dossier et fous moi le camp Blackbird. », et cette voix ! Cette voix glaciale, éraillée par les conneries de la jeunesse et les cris inutiles lancés contre l'inhumanité. Voilà ce qu'était Wilhelmina. Un ange qui s'était cassé la gueule sur la caisse d'un milliardaire. C'était à l'intérieur qu'elle était défigurée. Et elle ne pouvait pas boucher sa faille avec de l'or liquide.

Hunter se retourna, lui faisant enfin face. Deux visages hautains qui s'entretuent par la seule force du regard. Il agrippa sa taille, jouant à un jeu dangereux qu'il connaissait par cœur. « Tu changes. », dit-il en insistant sur ce tutoiement tout nouveau à ses yeux. « Tout doit changer milord. Tout. », son sourire était désabusé, plus que tous les sourires qu'elle lui avait fait jusque là. Elle se dégagea vivement et alla rejoindre le lit où le peintre était supposé la dessiner.

Hunter ferma les yeux un instant et se pinça l'arrête du nez. Il prit le dossier et passa la porte en la claquant. « Fais toi bien tirer. » à double sens résonna avant que celle ci ne soit parfaitement close. Une bougie s'éteignit sous l'impact, arrachant un frisson à Willy.

La brise sentait venir la tempête.

E. Eglenver Blackheart a écrit:

Et puisque quelqu'un a lancé la mode du coup de fouet d'encouragement ...

Rah, c'est bizarre ça Je t'ai envoyé un MP, il est passé chez moi, j'espère que tu l'as reçu J'espère que tu pourras terminer avant de partir, j'ai tellement hâte de voir ta fiche (Non je ne te mets pas la pression )

Les printemps sont le nombres de tes messages et les points sont ... des points qui seront utiles lors des jeux. C'est plus utile aux tributs. Si Avalon passe par là, je pense qu'elle pourra mieux te renseigner

Oh j'y étais sur ce forum
Bref, pour ta question, Hunter y a répondu. Les printemps correspondent au nombre de posts, et les points serviront dans les Jeux pour envoyer des objets/etc... aux tributs (pour remplacer le système des mentors)