bô jila malone

featuring kristen stewart © TUMBLR

NUMBER ONE .

NUMBER TWO .

TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Rapide. Sanguinolente. Injuste. La mort, je l’aperçois tous les jours, dans les yeux de certains de mes voisins, ou des clients qui mendient désespérément quelques médicaments. La mienne viendra surement bientôt, personne ne peut survivre bien longtemps. Sans l’épée de Damocles que constitue la moisson, il y a nombre de possibilités pour une fin non préméditée. Je ne me vois pas vivre très longtemps. Et autant j’espère mourir rapidement et proprement, je sais que l’on ne fini jamais comme on le désirerait.

POUR QUOI OU POUR QUI POURRAIS-TU MOURIR? Je n’ai jamais accordé d’importance à la façon dont j’allais mourir, mais mourir à la place de quelqu’un que j’aime semble être une bonne façon de partir. Il y a bien des raisons de vouloir mourir. Le manque de nourriture, le sacrifice de soit pour un être cher, la fin d’une lutte acharnée contre ses propres démons. Mais je crois que la meilleure façon de mourir, c’est de se sacrifier pour une cause qui nous ai chère. Peu importe ce qui fait vibrer notre cœur, tuer pour le compte du Capitole en voulant garder un peuple terrorisé, mourir pour une liberté qui nous a été enlever. Il y a de nombreuses raisons qui peuvent conduire à la mort. La mienne serait la justice. Si un jour, mon sacrifice peut servir à cette cause, en ce cas, je serai heureuse d’en terminer avec ma vie pour en sauver des centaines d’autres.

NUMBER THREE .

L’air me manque, mes poumons semblent ne plus vouloir s’emplir. Ma respiration s’accélère, mon estomac se serre et je comprends enfin ce qui m’arrive. J’ai à peine le temps de rejoindre un petit seau que je régurgite le repas que je viens d’avaler. Immédiatement, ma mère se lève et accourt vers moi de ses bras ouverts et chaleureux. Mon père, fidèle à lui-même énumère déjà les plantes susceptibles de guérir ce mal inconnu qui semble s’emparer soudainement de moi. Incapable de les regarder en face, ou même de me supporter, je quitte la maison sans un mot, m’essuyant brièvement la bouche avant de claquer la porte. Sans réfléchir, mes pas me conduisent à ce grillage et je m’enfonce dans la forêt. Respirer, marcher, continuer d’avancer, de respirer. Sans crier gare, mes jambes lâchent et je me retrouve assise à même le sol. Prenant appui contre un arbre, je m’exhorte au calme, me force à recouvrer une respiration posée. Mon esprit divague rapidement et je ne peux contrôler la vague de colère qui m’emporte. Je revois le visage de Clanis lorsqu’un pieu s’enfonce dans son estomac, les cris de sa mère, à quelques mètres de moi, impuissante et déchirée par le chagrin. Je me souviens de son corps qui nous a été rendu peu après sa mort, de l’enterrement qui a suivi, et de tous ces mots que je n’ai jamais pu lui dire. Ensuite, son image m’apparait, celle de Skyler, ses traits tirées, sa pâleur translucide et sa maigreur bientôt fatale. Les visages de sa famille, ceux de toutes les familles incapables de se nourrir, ou ceux des enfants faisant la queue pour augmenter leurs chances de se faire assassiner dans une tuerie collective. Ma propre situation m’apparait ensuite, je revis la scène qui vient de se dérouler, ce repas que tant ne peuvent s’offrir désormais gâché. Incapable de supporter ma propre infamie, mon estomac secoué de nouveaux spasmes ne peut garder les restes de mon diner. Chancelante, je me lève doucement et pense à tous ces gens que j’aimerai pouvoir sauver. Tous ces gens voués à la mort, au chagrin, à une mort certaine. Ne pouvant supporter ma seule présence, je me résous à rentrer chez moi, retourner tranquillement à ma petite vie sans difficultés. Mes parents me serrent dans leurs bras. Je crois qu’ils ont comprit, je crois qu’ils ont peur. Peur que je fasse quelque chose d’insensé, peur de ma mort. Cette peur ne devrait même pas exister. On ne devrait pas craindre de mourir chaque jour qui passe. Le problème, c’est que je ne crains pas de mourir, mais de vivre.

NUMBER FOUR .

Bonjour, vous me reconnaissez ? Je suis qui ?! C'est moi François le français ! Plus sérieusement, je suis Alyson et je n'ai pas réellement de surnom attitré. J'ai présentement dix-neuf ans et habite dans le sud de la France. Toute ma famille pourra témoigner pour moi lorsque j'affirme n'en être qu'au deuxième tome étant donné que je leur bassine les oreilles avec Peeta et la suite que je ne connais pas, mais je vais y remédier dès demain. Ce forum est une pure merveille et tombe pile au moment où je me décide à lire les livres dont je suis une addict totale ! Très belle réussite en tous les cas pour ce forum ! Bravo aux adminettes !