| Sujet: Miliale Eolki Mar 21 Mai - 18:29 | |
| Miliale Eolki❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Eolki, Miliale, 15 ans, je viens du 8eme district. Je jongle entre l'école et le travail, favorisant toujours le second, ce n'est pas apprendre qui remplira mon ventre. Je ne fais rien de très glorieux, je suis couturière, comme ma mère, comme ma sœur, comme toutes les filles de la famille. On se ressemble tous d'ailleurs dans la famille, blonde, pâle, presque maladif (même si ma sœur préférait dire teint de porcelaine) , on ne pêche pas par coquetterie, même si il est vrai que beaucoup d'hommes tournaient autour de ma mère, je lui ressemble, je le sais, et j'en suis fière. Ma mère est belle, autant physiquement que de cœur. Comme beaucoup ici, on privilégie le pratique à l'esthétique. Parfois, avant, on s'amusait à essayer les robes que maman pouvait coudre pour les autres, mais toujours en cachette, le gout du risque en sommes. Je suis plus discrète que les autres, souvent effacés, je préfère l'ombre à la lumière, observer plutôt que d'être observer. Du coup, la force de l'habitude, je m'attarde souvent sur les détails, ce qui pour moi est le plus important. J'en apprend beaucoup aussi, ça me permet de satisfaire une curiosité que je sais bien trop développer pour mon bien être. Tant pis, qu'importe, si je ne me frotte pas volontairement au danger, préférant l'éviter, le moment venu, je sais faire face. Ce n'est pas que je sois particulièrement courageuse, c'est juste que parfois, il faut bien prendre le taureau par les cornes. Si une fois lancée, je suis plutôt bavarde, il faut du temps, avant que je ne me laisse aller. De toute manière, je préfère être seule et laisser mon imagination m'emmener bien loin du district. Au delà des murs, au delà de la souffrance, au delà des morts. about games and relative.
(choisissez au moins cinq questions qui sont les plus pertinentes pour la présentation de votre personnage, et supprimez les autres ainsi que le spoiler. répondez en un minimum de cinq lignes.)
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ? Je ne la vois pas. Je pourrais mourir de faim dans une semaine, être sélectionné pour les jeux, victime d’une maladie, ou même me faire écraser par une machine, quitte à pas avoir de chance… Je ne la vois pas. Parce que ça ne sert à rien. Je mourrai tôt ou tard, et même si ça risque plus d’arriver tôt que tard, je préfère ne pas me torturer avec ça. Ça viendra quand ça viendra, de la manière que le destin, le hasard, ou le sort l’aura décidé. Qu’importe. Je n’ai pas peur. Je ne suis pas impatiente non plus. Je sais que je vais mourir, j’ignore comment. Tant pis. Tant mieux. J’aimerai juste… Que ce soit original. Pourquoi pas drôle ? J’aimerai qu’on puisse rire de ma mort, et qu’au lieu des larmes, il y ai des sourires à l’évocation de ma disparition.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Ma sœur. Evina. Elle n’était pas taillée pour ça. Elle aurait jamais du y aller. On savait que ça pouvait arriver, mais au fond, on vivait comme si ce n’était que pour les autres. Evidemment, on s’alignait parmi ceux de notre âge. Et on attendait sans vraiment écouter. Et si parfois la peur serrait nos cœurs, on se disait que ne s’était pas possible, qu’il y en avait tant d’autres, autres qu’on espérait n’être que des connaissances. On attendait, comme si on n’avait rien à faire ici, qu’il n’y avait aucune chance que ce soit nous. Et pourtant… Son nom a été tiré. Comme ça. Personne ne nous avait prévenus. On n’y a pas vraiment cru. Jusqu’à ce qu’elle parte. Evina. Elle n’avait aucune chance. Ça on le savait et on n’a pas eut attendre longtemps pour avoir une raison de pleurer. De toute façon, on la savait morte, dès qu’on a réalisé que son nom avait été tiré. On ne s’est pas dit au revoir. On s’est dit Adieu.
➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ? Elle est normale. Terriblement banale. Elle est comme tous ceux qui vivent ici. Ni plus facile, ni plus dur. Elle est ce qu’elle doit être pour tous les habitants lambda du district. J’en suis contente, parce que c’est celle que j’ai. J’en suis triste, parce que je ne peux pas la changer. Alors j’évite d’y penser, et je me contente d’avancer. Parce que le plus important, c’est bien qu’elle soit. Je suis en vie, je suis là. Ce n’est pas facile, mais ce n’est pas comme ça. Je ne sais pas si je la changerai. Je ne sais pas si l’occasion se présentait, si j’aurai le courage de dire Stop. Ça suffit. Je veux autre chose. J’ai besoin d’autre chose. Alors on peut dire que j’en suis satisfaite, à partir du moment, où je ne fais pas tout pour la changer.
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? Bien sur. Je ne pense pas que je serai là, si je n’y croyais plus. Malgré tout ce qui arrive. Il est toujours là. Caché dans les petites choses de la vie. Le soleil qui se lève ou une journée qui se termine plus tôt. Un moment de liberté, un instant où le temps s’arrête. Faut juste savoir trouver, faut juste savoir apprécier. Moi ? je l’ai appris rapidement. Quand on sait qu’on peut mourir le lendemain, on sait savourer ce qu’une nouvelle journée nous offre. Ce n’est pas triste, c’est juste… Normal. Et de toute manière, je préfère vivre en appréciant et mourir jeune, que de vivre vieille, en passant à côté.
➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ? Avant, j’avais l’impression que cela ne me concernait pas. Maintenant qu’Evira est morte, je sais que ça peut tomber aussi sur moi. J’évite de trop m’en faire, j’évite de m’imaginer parmi les tirés aux sorts, et parfois, je prie. Je sais pas qui. Mais je prie. Et plus approche les jeux, et plus je me demande si je prie pour ne pas être choisir, ou on contraire, si je veux que mon nom soit tiré au sort. Pas une seule seconde je m’imagine pouvoir gagner. Ni même marquer les esprits. Mais j’aimerai comprendre… ressentir ce qu’elle a pu ressentir. Ce qui l’a poussé à foncer tête baissée, plutôt que de fuir comme le bon sens me le criait. Voulait elle mourir ? A-t-elle pensé avoir une chance ? Pensait-elle à moi ? A maman ? Ou juste à ce qui se passait ? A-t-elle eut mal ? A-t-elle eut le temps de comprendre ? Je ne peux pas savoir… Sauf si moi aussi, j’y participe.
JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE manque parfois, mais je fais avec ce que j'ai. DU COUP, MON NOM A peu de CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE couturière ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime bien ce travail. JE SUIS DANS LE 8ÈME DISTRICT. AYANT 15 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende ce qui risque de m'arriver. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT. tell us your story. Je m’appelle Miliale. J’ai quinze ans. Suffisamment vielle pour mourir, pas assez pour comprendre dans quel but. Je ne sais pas pourquoi je vous raconte cette histoire et je ne sais pas pourquoi vous l’écouterez. Il n’y a rien d’extraordinaire dans ma vie, rien que vous ayez jamais vu. Je n’ai rien d’extraordinaire et je suis la fille que vous pouvez rencontrer à chaque coin de rue. Je suis fille de couturière, elle-même fille de couturière, elle-même fille de couturière et ainsi de suite, on pourrait sans doute remonter jusqu’à la création du district comme ça. J’ai su manier le fil et l’aiguille avant même de savoir marcher. J’ai ça dans le sang que me disait ma maman, et si, parfois, l’aiguille vient rencontrer la chair de mon doigt, souillant mon travail d’un peu de sang, je ne pleure plus. Comme les grandes. Comme ma sœur. Comme maman. Fierté de la famille. C’est qu’on a pas peur du travail chez moi. C’est plus important que l’école. Ça rapporte de l’argent. Et l’argent, on en a besoin. C’est pour ça que qu’Evina prenait souvent des tessera pour nous aider. C’est qu’elle était courageuse ma sœur. Elle avait peur de rien. Pas même de la mort. Pas même de la moisson. Au final, elle aurait sans doute dû. Parce que si elle était courageuse, elle n’était pas forte et quand les jeux ont commencés, elle a été la première à partir. Je me souviens plus vraiment comment. Je sais que j’ai eut mal pour elle. Je sais que j’ai pleuré. Que maman à changé… Mais que la vie a continuée. J’essaie de ne pas m’en vouloir. J’essaie de me dire qu’elle serait plus heureuse si elle savait que je regarde droit devant et que je me lamente pas sur sa disparition, mais parfois, souvent la nuit, l’horrible réalité me glace le sang. Elle est morte. Et les quelques morceaux qu’on a récupéré d’elle sont mangés par les vers. Avant, ça me donnait la nausée. Mais je la ravalais pour ne pas gâcher ce qu’on avait mangé. Maintenant, je me contente de fixer les fissures qu’il y a au plafond, et je les comptes pour oublier. Parfois ça marche, parfois non… mais je continue quand même de compter. Maman à beau être grande, elle pleure. Pas quand je suis là. Pas quand elle pense que je l’entends. Elle essai même de sourire, mais ça sonne faux. Ses yeux restent vident, et si ils s’illuminent, c’est juste à cause des larmes. Je crois que c’est le genre de blessure que même le temps ne peut pas guérir. Papa ? Y a pas de papa. Y’en avait pas pour Evina, y’en a pas pour moi. Je sais juste qu’on avait pas le même. C’est tout. Ça la travaillait beaucoup ma sœur. Et chaque soir, quand elle était encore là, elle me faisait part de ses nouvelles théories. Un coup il était pacificateur, un coup il était un homme important, enfin, aussi important qu’on peut l’être dans ce district, mais toujours, il finirait par venir la chercher. Et alors, tout irait bien. Sauf qu’il est jamais venu. Alors je ne m’attends pas à ce que le mien vienne frapper à la porte. Après la mort d’Evina, il n’y a pas que le sourire de maman qui ait disparu. Y a aussi la conviction que les choses étaient très bien telle qu’elles étaient. C’est une chose de voir les enfants des autres mourir. C’en est une autre de voir le sien être sacrifié. Elle se plaignait tout le temps, répétant que ce n’était pas normale qu’on paie encore. Elle disait qu’il fallait faire un truc, ou au moins tenter. Plutôt mourir debout que vivre à genoux… Sur le papier c’est beau, pourtant, quand ils l’ont tués il y a quelques mois, c’est bien à genou qu’elle est morte. Je me rassure, en me disant qu’elle a enfin rejoint Evina, et que s’il faut pleurer, c’est pour moi. Pas pour elle. Elle me manque, toutes les deux, mais la vie continue. C’en est même frustrant. Elle continue. Quoiqu’il arrive. Quelques soient le nombre de personne qui meurt. Ou l’atrocité dans lequel cela se passe. Elle continuera quand moi aussi je ne serai plus là. Quand vous ne serez plus là, et quand les enfants de vos enfants ne seront plus là. Je ne sais pas si c’est réconfortant, je ne sais pas si c’est effrayant. Je sais juste que c’est comme ça. Après la mort de maman, j’ai officiellement été envoyé chez ma tante. Officiellement. Ça m’évitait l’orphelinat, et ça lui évitait de trop culpabiliser. En pratique, je vis toujours chez moi. Et je me débrouille comme je peux. Je peux pas lui en vouloir à ma tante. Elle a déjà bien trop d’enfant pour qui s’en faire. Et vu ce qui est arrivé à ma sœur, et à ma mère, c’est moi qui culpabiliserai si elle s’attachait à moi et que je venais à partir aussi. Tout comme la vie j’avance, et je me débrouille comme je peux. J’ai pas toujours à manger dans le ventre, j’ai pas toujours chaud quand il fait froids, je ne souris pas toujours quand il le faudrait… Mais au moins, je continue à continuer. Et j’apprécie les petits plaisirs que je peux encore avoir, encore ressentir. Les rayons du soleil, une pluie fraiche, une brise de vent qui apporte un semblant d’air pur près des usines… J’apprécie, comme si, c’était la dernière fois. Je m’appelle Miliale, j’ai quinze ans. Suffisamment vielle pour mourir, pas assez pour comprendre dans quel but. Et au final, on s’en moque. Je suis déjà morte. J’attends juste que mon corps suive. reality is here.
Coucou ! Je suis la ch*euse qui pose des questions stupides avant de s'inscrire ! Tout d'abord, j'aime beaucoup le forum, y a longtemps que j'avais abandonné l'idée d'en trouver un sur HG qui en vaut vraiment le coup, alors je suis ravie d'être ici ! Je dois avouer, j'ai pas trouvé toute seule J'ai suivis les petits cailloux semés par si par là par un matelasseur du coin Que dire d'autre mise à part que oui, j'ai lu les livres, enfin commencé, me manque le dernier que je ne veux pas ouvrir, parce qu'après... ça sera finiiiiiit TwT FEATURING celebrity © COPYRIGHT frostingpeetaswounds.tumblr
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