Katelia Rowan Miller

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Tout d'abord, il y a mes proches. J'ai toujours peur qu'on les associe à moi et qu'on s'en prenne à eux, si bien que je me retiens de leur avouer certaines choses, comme par exemple, mon appartenance aux rebelles. C'est pour les protéger, bien évidemment. Je tiens tellement à eux... si les choses tournaient mal, je pourrais, sans hésiter, mourir pour eux. Ensuite, il y a ma cause. Pour la rebellion, je pourrais faire n'importe quoi. Ma haine pour le gouvernement est sans fin.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Oui. Ma cousine, Gargaria, a participé au 65ème jeux. Je considère Gargaria comme la soeur que je n'ai jamais eue, alors le fait qu'on la choisisse pour les Hunger Games n'a fait qu'accroître ma détermination et mon envie de vengeance. J'avais l'impression qu'il s'agissait d'une conspiration contre moi. Pourquoi ça lui arrivait à elle? J'ai un peu paniqué, parce que je ne pouvais pas la protéger. Voyez-vous, j'ai tendance à jouer la grande soeur, avec elle. Cependant, Gargaria a montré qu'elle n'avait pas vraiment besoins d'être protégée dans l'arène, puisqu'elle a gagné les jeux. Mais gagnante ou perdante, je ne pardonnerai jamais au capitole d'avoir fait vivre un tel traumatisme à ma cousine.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Apprécier, non. Le concepte des jeux me dégoûte, c'est aussi simple que cela. Inutile de préciser que ça ne fait que baisser d'avantage le capitole dans mon estime. Pourtant, je ne peux pas m'empêcher de suivre les jeux, quand je le peux. Je tente de suivre ce qui se passe, et je souhaite qu'un miracle quelconque se produise et empêche ces adolescents de se massacrer entre eux, même si je sais que c'est irréaliste.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Oui, je crois au bonheur. Mais dans le contexte actuel, je préfère me concentrer sur autre chose. Les temps sont difficles, rien ne peut être pris à la légère et je suis plus déterminée et occupée que jamais, avec la rebellion. Entre le district 7 et le 13, je n'ai pas le temps ni l'envie de penser au bonheur. Ça peut sembler étrange, mais j'ai d'autres priorités que d'être heureuse.

➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ?

Ce son des vulgaires pions du capitole. Ils ne pensent probablement pas par eux-même, et j'ai l'impression qu'il n'ont aucune conscience, aucune sensibilité. Ils ne font qu'exécuter les ordres qu'on leur donne, sans même se demander si c'est moralement acceptable ou non. Je nourris une certaine haine envers eux, depuis un bon nombres d'années. Et ce n'est pas près de changer.

JE VIENS D'UN MILIEU Normal, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A 0 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE ton métier ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime/je n'aime pas/.... JE SUIS DANS LE 7ÈME DISTRICT. AYANT 28 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende quand même la moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Le district sept. Mon district. Ce n'est pas le capitole mais ce n'est pas non plus une terre en ruine. De toute façon, je n'ai pas le choix d'y vivre ; c'est là que je suis née. Ainsi fonctionne les choses, à Panem. Mais qu'est-ce que j'y comprend, au fonctionnement des choses ? Je ne suis qu'une enfant. Une enfant qui vit dans l'auberge de mon oncle et de ma tante, où je suis logée et nourrie. Une enfant dont les parents ne manquent pas d'argent, de toute façon.

Mon père travaille dans une usine de transformation de bois, ma mère est serveuse. On ne manque de rien, sauf en hiver, où il devient plus difficile de faire parvenir les réserves. Sinon, ma condition de vie est assez bonne, ce qui rend ma vie est monotone et confortable. Aucun drame en vue.
Comme la plupart des enfants, je ne vois pas vraiment ce qui se passe en dehors de mon monde. Je connais les Hunger Games, je sais qu'à chaque année, à la moisson, une personne du capitole habillée de manière étrange vient tirer au sort le nom d'une fille et d'un garçon de mon district. Je sais aussi qu'ils finissent dans une arène à s'entre-tuer avec les tributs - c'est comme ça qu'ils appellent ça - des autres district. Pourtant, ça me semble si lointain...Je ne considère même pas le fait qu'éventuellement, ça pourrait être moi qui me bat dans une arène, ou encore un de mes proches, par exemple, ma cousine Gargaria-Khloé. Nous avons le même âge - bien que je sois venue au monde la première, comme j'aime le rappeler - et je la considère comme la soeur que je n'ai jamais eu, et que je n'aurai jamais, d'ailleurs, parce que ma mère ne peut plus avoir d'enfant à cause des complications survenues suite à son accouchement. Mais ce n'est pas grave, j'ai Gargaria. Une cousine de qui je suis très proche, une famille, une vie normale... je suis bien, dans mon monde d'apparence tranquille.
Ce que je ne sais pas, à l'époque, c'est que la tranquillité n'est que temporaire.

La maladie. La vraie maladie, pas la grippe ou une autre banalité de la sorte. Il me semble que ça n'arrive qu'aux autres. J'ai déjà entendu parler de personnes qui tombaient malade à un tel point qu'elles en mourraient. Mais je ne connais pas ces personnes, ou si c'est le cas, elles ne sont pas assez proches de moi pour que je m'en formalise. Pour moi, la maladie, c'est quelque chose de mythique, un peu comme les Hunger Games. Je sais que ça existe, mais je ne me

sens aucunement concernée. Jusqu'à l'âge de douze ans. C'est l'âge que j'ai lorsque ma propre mère tombe malade. Encore une fois, je ne parle pas d'une grippe ou d'un rhume, non. Elle tombe gravement malade. Le genre de maladie qui attend des années avant de se manifester mais qui fait des ravages lorsqu'elle se décide. À cet âge, je ne suis pas assez naïve pour penser que ça va se résorber comme par magie et que ma mère va juste subitement aller mieux d'un jour à l'autre. Par contre, je suis assez naïve pour penser que je peux réussir à obtenir de l'aide. Comme je l'ai mentionné plus tôt, nous ne sommes par pauvre mais nous ne sommes pas riche non plus. Nous ne possédons pas ce qu'il faut pour soigner ma mère, ce qui fait qu'un jour, je prend une décision. Déterminée à ce que ma mère survive, je vais trouver un pacificateur. Les pacificateurs représentent l'autorité, il me semble que c'est le genre de personne qui pourra forcément m'aider. Pleine d'espoir, je lui demande, ou plutôt je le supplie d'amener ma pauvre mère au capitole pour qu'elle puisse être soignée comme il se doit. Je m'attend à ce qu'il me dise qu'il peut m'aider, ou dans le pire des cas, qu'il ne peut pas mais qu'il en est désolé. Je ne suis pas préparée à ce qui suis : le pacificateur me rit au nez. Non seulement c'est une réponse négative, mais c'est aussi un peu humiliant. Il me fait bien comprendre que je suis une idiote d'avoir cru qu'il allait m'aider. Blessée, et désillusionnée, je retourne chez moi la tête basse. Je ne peux plus rien faire pour ma mère, je suis impuissante, comme le reste de ma famille. Tout ce qu'il me reste à faire, c'est espérer. Espérer que la maladie reparte comme elle était venue, espérer qu'elle se rétablisse vite et qu'elle nous revienne. Alors j'espère.
Ma mère ne passera pas l'hiver.

UC

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UC

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