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rebelles. liam hemsworth
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MessageSujet: (FREE) ♆ even in death our love goes on.   (FREE) ♆  even in death our love goes on. Icon_minitimeMer 1 Mai - 18:15

Ce n'était pas un jour comme les autres.
Ce n'était pas un de ces jours, où en se réveillant le matin, on devinait toutes les belles choses qui nous attendaient dehors. C'était un de ces jours sombres, comme on en voyait souvent récemment, où l'idée même de mettre un pied à l'extérieur faisait frémir toute notre âme. Il m'arrivait parfois de penser à la mort, et même de plus en plus souvent. Il m'arrivait d'avoir peur en sortant de chez moi, de prendre des chemins plus longs pour ne pas passer devant telle ou telle maison. Fils de maire n'était plus un titre privilégié. C'était une honte, une bonne raison pour se faire assassiner, un piège infernal qui m'empêchait de vivre.

J'étais la personne la plus heureuse que je n'avais jamais rencontrée. Jusqu'à ce qu'ils débarquent, tous, et me plantent leurs couteaux dans le corps, sans aucune pitié, sans même penser une seule seconde que je ne le méritais pas.

(...)

Allez Eden, répond, bon dieu... répond....Qu'est-ce que tu fous? "Bonjour, vous êtes bien sur la messagerie vocale des Bradsburry, nous ne sommes pas là pour le moment, veuillez laisser un message après le bip! BIIIIP" Mes doigts écrasèrent avec rage le combiné du téléphone. « Eden, c'est encore moi, c'est Atlas. J'ai besoin de ton aide. Je ne sais pas où tu es, personne ne répond chez toi... Athos a disparu.... enfin tu le saurais déjà, si tu avais écouté les douze autres messages que j'ai laissé... Rappelle moi. » Le vieux téléphone qui trainait sur le mur de la pièce principale n'avait guère servi jusqu'à présent. En fait, le seul numéro que je connaissais était celui d'Eden, mais nous ne nous appelions jamais. Simplement, pour les occasions urgentes. Et d’ordinaire, c'était sa mère qui répondait. Je n'étais d'habitude pas le type "panique" mais depuis deux jours, je ne pouvais ressentir que ça. 48 heures... ça faisait 48 heures qu'Athos n'était pas rentré à la maison, et ça me fichait une trouille pas possible. En temps normaux, je n'aurai même pas relevé, mais l'ambiance qui régnait au district 07 n'était rien d'autre que menaces ces derniers mois. Le village des vainqueurs, la famille du mère, les riches commerçants, personne n'était épargné.. La révolte n'avait jamais été aussi près de son but ; écraser le pouvoir dans les districts intermédiaires. Depuis l'incendie dans la forêt, les gens de mon milieu n'osaient plus sortir de chez eux, on parlait d'agressions dans la rue, de vols chez les gens, d'insultes balancées pour un rien.... Mieux valait être pauvre que riche, en ce moment. Et les gens irréprochables étaient ceux qui prenaient le plus. Attrapant le téléphone, je tapai une fois de plus le numéro de ma meilleure amie. Une sonnerie, puis deux, puis trois.... la messagerie, encore.... « J'arrive. » Il ne m'en fallait pas plus pour me décider.

Eden était la plus débrouillarde de nous deux. Elle savait gérer n'importe quelle situation, alors que moi, j'avais toujours besoin d'elle. Mes pas se glissaient automatiquement vers sa maison. J'étais venu plus de fois chez elle ce dernier mois que durant toute ma vie, donc je commençais à m'habituer au chemin.

On croisait de plus en plus de pacificateurs, maintenant. Avec tout ces attentats, le Capitole se devait de resserrer la sécurité. Un groupe de six pacificateurs attira mon attention.... Des nouveaux? Avec l'arrivée des nouvelles troupes, ce n'était pas impossible, mais en général, au moins un des plus anciens pacificateurs du d 07 devait les accompagner. Ils me regardaient. De là où j'étais, je distinguais deux filles, et quatre garçons.... tous tellement jeunes.... peut-être même plus que moi. Comment était-ils possible que des garçons de 16 ans soient déjà formés? Mon sang fit un seul tour dans mes vaisseaux. Il n'y avait qu'une seule explication... L'un d'entre eux portait un costume bien trop grand. Était-ce tout ce qu'ils avaient pu trouver? Les rebelles? Des costumes trop grands pour embobiner les gens? Il fallait que je fasse marche arrière avant qu'ils ne comprennent qui j'étais. Je feignis de me baisser pour refaire mes lacets, en attendant qu'ils passent leur chemin. Les ombres du groupe de jeunes se reflétaient dans les pierres métalliques, mais elle ne disparaissaient pas. Au bout de quelques secondes, il devenait vital de me relever, et de les affronter. Les six bonhommes s'étaient arrêtés près de moi, formant un cercle terrifiant. Le plus grand se tenait devant moi. A quelques centimètres de mon visage, si bien que je pouvais sentir son mépris balayer mes joues. « Alors Kesslër, tu te ballades? On t'a jamais dit qu'il fallait rester dans son confort pour éviter de se faire décapiter? » Je parvenais à peine à déglutir. Nom de dieu... dans quelle merde m'étais-je fourré? J'allais mourir. Ce cinglé allait abattre avec son arme dérobée je ne sais où, pourquoi n'étais-je pas simplement resté chez moi?
Attendez, était-ce aussi pour ça qu'Athos n'était plus à la maison? Une rage immense s'empara de moi à l'idée qu'une bande de gamins aient pu faire du mal à mon frérot. « Attendez, les gars... j'ai rien fait...» Les traits de ces enfants étaient triste, sales, décomposés. La moitié d'entre eux au moins devaient être orphelins. Celui qui flottait dans ses vêtements n'avait pas l'air plus grand qu'un adolescent de quatorze ans. Et pire que tout, il semblait térrorisé. Est-ce que ces jeunes vivaient vraiment au district 7? Je ne les avais jamais vu avant, mais s'ils vivaient ici, dans des conditions aussi misérables qu'il n'y paraissait, quelqu'un devait leur dire que la violence ne résoudrait rien dans ces conflits. « T'es le fils du maire. Tu crèves pas de faim. T'es pas obligé de voler pour manger, rien que pour ça tu mérites de crever. » Une petite rousse au visage enfantin cracha à mes pieds. La colère. C'était ce qui les faisait vivre. C'était leur seul moteur, leur seul force. Ils n'avaient rien d'autre que la colère. « Attendez, je... je peux essayer de vous aider! Si vous me laisser aller chercher à manger, je peux vous ramener quelque chose. » De toute ma vie, je n'avais jamais été aussi sérieux. Je n'avais jamais eu aussi peur. Et jamais aussi seul. « Ah oui? Tu penses qu'on va te laisser partir dans ta maison? Tu vas payer, tu vas payer maintenant, on te laissera pas partir ! » Le grand garçon tenait un couteau dans sa main. J'arrivais à mettre un nom sur cet enfant... malgré la boue, la fatigue, les traits creusés, je me souvenais de lui. Eïser. Il avait mon âge, et avait du arrêter l'école lorsque son père était mort, de faim, sans doute, ou de maladie. Il avait du le remplacer comme bucheron. Mais maintenant que la foret n'existait plus, il avait probablement perdu son travail. Ce qui était plutôt ironique, quand on savait que les rebelles étaient à l'origine de cet incendie. Des frissons me parcoururent l'échine. Je n'avais aucune chance de m'en sortir. Et c'est en voyant les visages tristes, désireux de vengeance que j'ai compris que je ne chercherai même pas à me défendre. Je n'y était peut-être pour rien dans toute cette injustice, mais depuis le début, j'avais le pouvoir de faire changer les choses, d'être un peu plus à l'écoute, et je n'avais rien fait. Je n'avais même pas pris la peine de prendre des nouvelles de ce pauvre Eïser, alors qu'il était mon ami, quand nous étions petits. Il avait toute les raisons du monde de m'en vouloir. Ce n'était pas ma faute, mais j'avais eu de la chance. Et il avait le droit d'être jaloux, d'en désirer autant. Il avait tout les droits. « Je.. je suis désolé, Eïser... j'aimerai pouvoir faire quelque chose... » Le petit garçon, peut-être son frère, laissa échapper un sanglot. Toute cette horreur, c'était beaucoup trop dur à supporter pour un enfant. La rousse prit la parole à nouveau. « Tu crois que c'est aussi facile? Tu penses que tu peux t'en sortir en étant simplement désolé? Et les millions de gens qui meurent de faim dans Panem! T'es désolé pour ça aussi? Si les gens comme toi meurent... alors, alors peut-être qu'on a une chance de s'en sortir... c'est aussi simple que ça. » Approchant les dix-neuf ans, la rousse était surement la tête pensante du petit groupe. Elle n'avait pas l'air méchante, mais c'était de loin la plus courageuse. C'est elle la première qui a pointé son arme sur moi.

Le morceau de métal me transperça la peau, s'enfonça dans ma côte en envoyant des vagues de douleur à mon corps tout entier. Jamais je n'avais ressenti ça. Jamais je n'avais imaginé de pire souffrance. Un deuxième spasme secoua mon corps au moment où Eïser décida également de transpercer mon bras avec son couteau. La surprise m’empêcha de crier. L'horreur me paralysait. Un troisième couteau atteignit une petite région près de mon estomac. Mes mains se plaquèrent machinalement sur mes blessures. J'essayai de combler les vides, les trous béants que formaient les plaies, et du sang rouge vint maculer mes doigts, mes ongles. Des perles roulèrent sur mes jambes, des grosses goutes s'étalèrent par terre. Puis vinrent les sanglots, bruyant, amères, désespérés. C'étaient des larmes chaudes, des larmes de tristesse, de peine, de douleur. Mais elles ne venaient pas de moi. C'était le petit, derrière, qui pleurait. Il ne pouvait visiblement pas supporter cette vision d'horreur, et les trois assassins s’arrêtèrent, encore plus troublés que moi. « Ne pleure pas Elyas, tout va bien c'est bon, ferme les yeux... » Je gémis. « Laissez le... ne lui faite pas de mal... s'il vous plait... » Confuse, la rousse s'écarta de moi pour le prendre dans ses bras. L'enfant eut un mouvement de recul et s'enfuit en courant vers l'endroit d'où je venais. Elle se hâta aussitôt derrière lui, et avant que j'ai pu comprendre ce qu'il m'arrivait, la troupe avait disparue.

J'étais au trois quarts du chemins pour aller chez Eden. Si j'arrivais à me trainer jusqu'au village, je pourrais peut-être lui dire adieu avant de m'éteindre. Je pourrais lui dire à quel point je l'aimais, à quel point j'avais besoin d'elle, et si la chance ne m'avait pas totalement quittée, Athos serait là aussi. Je n'avais qu'à espérer.

Chaque pas me tuait. Je n'avais pas la force de continuer, mais pourtant je devais. Au bout de dix minutes d'efforts surhumains, je m'écroulai sur la place centrale, le regard vide, le souffle court, priant pour que quelqu'un me voit.

(...)

Alors non, ce n'était pas un jour comme les autres.
Parce qu'aujourd'hui, c'était la fin de ma bien triste vie. Et je ne vivrai plus jamais de jour comme les autres.

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MessageSujet: Re: (FREE) ♆ even in death our love goes on.   (FREE) ♆  even in death our love goes on. Icon_minitimeJeu 2 Mai - 0:14

Vivre était devenu de plus en plus difficile ces derniers temps. La rébellion semblait avoir profondément touché le district, si bien que, malgré le fait que les pacificateurs avaient repris le contrôle, des choses avaient changés. Comme par exemple le fait que la moitié des habitants vouaient désormais une haine à la famille du maire, c'est à dire celle d'Athos. Depuis plusieurs semaines, lui, Aramis, et même Atlas essuyaient sans arrêt des regards méprisants et des paroles pour le moins … charmantes. Il ne comprenait pas ce qui était en train de se passer. Qu'avaient-ils fait, au juste, pour mériter un tel traitement ? Il s'était posé la question maintes fois, mais ne parvenait à trouver aucunes réponses. Les gens parlaient d'injustice, mais ce qui était réellement injuste, c'était qu'eux payent pour cette injustice dont ils n'étaient même pas responsables. Ça le mettait en colère, mais il ne pouvait rien faire.
Quoi qu'il en soit, il avait ressenti le besoin de s'isoler. Un soir, il n'avait pas eu envie de rentrer chez lui, où l'attendait mauvaise ambiance. Alors, il avait fui. Deux jours qu'il n'avait pas mis les pieds chez lui. Ce n'est qu'ensuite qu'il réalisa qu'il avait été stupide. Ses parents, son frère et sa sœur devaient être mort de trouille. Ca ne le frappa que le deuxième jour, ça le frappa trop tard …
Quand il le réalisa, il courut à chez lui, et y trouva ses parents et Aramis. Tous les trois sains et saufs. Mais Atlas, n'était pas là. Tout de suite, il fut pris de panique. Il questionna sa sœur. Il était parti au village des vainqueurs, seuls. Une boule se forma dans son ventre et, sans attendre, il se précipita dehors.
Les voyous hantaient les rues, et ce n'était pas la première fois que le pauvre se faisait avoir. Il était déjà revenu à la maison avec un œil au beurre noirs. Il nous a menti, mais nous n'étions pas dupes. Nous savions très bien ce qu'il s'était passé. Il était hors de question que ça se reproduise. Hors-de-question que l'on touche à ne serais-ce qu'un cheveux de son frère. Le pauvre ne méritait pas qu'on s'en prenne à lui. Lui qui était si … inoffensif. Non, il ne le méritait pas. Et pourtant, il avait un putain de mauvais pressentiment. Il se mit à courir.

Le village des vainqueurs lui semblait être à des années lumières de sa maison, et il avait l'impression de courir un marathon. Pourtant, il ne s'épuisa pas. Ses jambes foulaient le sol à une vitesse qu'il n'aurait jamais cru possible. L'adrénaline, ou plutôt la peur, lui faisaient pousser des ailes. Pourtant, son mauvais pressentiment ne s'en allait pas, au contraire, il ne faisait que s'accentuer. Sans qu'il ne s'en rende compte, des larmes se mirent à couler sur sa joue.
Au détour d'une rue, il croisa un garçon qui courrait en pleurant à chaudes larmes. Pris de panique, il se cacha derrière un mur, et vite, un groupe de cinq jeune passa en courant. Athos observa chacun d'eux, mais ne retint qu'une seule chose : le sang qui était sur leur couteaux. Son souffle se coupa, et il manqua de tomber à la renverse. Ses yeux s'embrumèrent, et, sans perdre un instant de plus, il reprit sa course.
Il tourna à l'angle de la rue et s'arrêta devant une flaque de sang. Pourvu que ce ne soit pas celui d'Atlas, implora-t-il en observant le chemin que le rouge traçait. Il reprit sa course.
Puis enfin. Il le vit.
Lui, son frère, gisant sur le sol.

Il se stoppa, et la douleur fut telle qu'il aurait préféré mourir.
C'était comme si son cœur s'était arrêté de battre. Sa respiration se coupa. Il était là, à quelques mètres, et observa le cadavre sans bouger. Ses yeux s’embrumèrent et il ne vit bientôt plus rien. Un torrent de larmes s'échoua à ses pieds et, comme si toutes forces l'avaient quittés, il s'effondra sur le sol. C'est à ce moment qu'il se remit à respirer. Il se releva difficilement et s'approcha de son frère. Il l'observa. Il n'était pas mort. Pas encore. Mais ses forces le quittaient, et il n'allait pas tarder. Athos s'assit à ses côtés, le prit dans bras et le serra contre lui. « Atlas ... » murmura-t-il en penchant sa tête vers la sienne. Il le regarda dans les yeux. Ses yeux autrefois si vifs qui se vidaient peu à peu, qui se fermaient progressivement.
Il ne savait pas quoi faire, mais il ne pouvait pas l'abandonner. Il ne pouvait pas l'abandonner, même si ça voulait dire qu'il devait assister à cet affreux spectacle.
Il le serra plus fort contre lui et pleura de plus belle. Il fut soudain prit de regrets.
Pour toutes les fois où il ne l'avait pas pris au sérieux. Pour toutes les fois où il ne l'avait pas écouté. Pour toutes les fois où ils s'étaient chamaillés sans raisons. Pour toutes les fois où il avait été injuste envers lui. Pour toutes les fois où il l'avait détesté. Il avait tellement de choses à lui dire. Tellement d'excuses à lui faire. Mais c'était trop tard. Atlas s'éteignait, et il serait forcé de vivre avec ce poids jusqu'à la fin de ses jours.
Il se baissa, et l'embrassa sur son front livide.
« Je t'aime Atlas, mon frère. » lui murmura-t-il à l'oreille, en espérant qu'il puisse l'entendre. Ces mots, ils ne lui avaient jamais dit. Et il tenait, il tenait vraiment, à ce qu'il parte en sachant qu'il l'aimait. « Je … je suis tellement désolé ... » Il pressa son front contre le sien. Son cœur déchirait sa poitrine. Mon dieu, il avait si mal. Il le pressa contre lui, et leva son regard vers le ciel. Il l'implorait. L'implorait de ne pas le prendre, de le lui laisser. Il ne méritait pas de mourir … il ne méritait pas de mourir. « tellement désolé ... »
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MessageSujet: Re: (FREE) ♆ even in death our love goes on.   (FREE) ♆  even in death our love goes on. Icon_minitimeSam 4 Mai - 12:40


C'est reposant, la tragédie,
parce qu'on sait qu'il n'y a plus d'espoir,
le sale espoir.

Un bruit de fond grésillait dans les oreilles de la jeune fille. Agaçée, elle laissait le répondeur enregistrer les messages de la personne qui semblait si désireuse d'avoir quelqu'un au téléphone qu'elle avait appelé une bonne dizaine de fois de suite. Enfermée dans sa chambre, Eden fixait d'un regard vide son bras étendu sur ses draps, et ses doigts qui jouaient de manière indolente avec les rayons de soleil qui filtraient par la vitre. Depuis plusieurs jours, la jeune fille n'avait plus envie de rien. La Moisson approchait, et alors qu'elle avait toujours voulu participer aux Jeux, la maturité qu'elle avait acquis sans réellement le vouloir au cours de cette dernière année la faisait maintenant prendre conscience de l'horreur qu'était ce spectacle sanglant. Elle avait peur, si peur d'être tirée au sort. Elle ne voulait plus en retirer aucune gloire désormais, et surtout, elle n'avait pas besoin de gagner pour obtenir une vie meilleure, puisqu'elle avait déjà tout ce qu'elle désirait. Ces derniers temps, elle ne se serait pas vantée de tout avoir, justement. La rébellion avait atteint son paroxysme et il ne faisait pas bon avoir de l'argent dans le district sept. La famille du maire était cependant la plus touchée, et les autres commerçants relativement aisés n'avaient également cure des remarques qu'ils devaient supporter. En soit, Eden restait la fille d'une ancienne gagnte des Hunger Games, d'une femme qui avait elle aussi vécu dans une relative pauvreté avant de triompher après avoir traversé l'enfer. D'une certaine manière, sa famille possédait toujours un certain respect de la part des autres, mais elle savait que son propre comportement de petite fille gâtée en avait exaspéré plus d'un par le passé, et elle évitait donc de sortir de chez elle lorsque ce n'était pas absolument nécessaire.

Rien n'était plus nécessaire, en fait. Elle avait arrêtée d'aller à l'université où elle ne pouvait faire confiance à personne, et les seules personnes qu'elles auraient pu avoir envie de voir – la fratrie Këssler – risquaient bien trop gros à sortir de chez eux, ce qui réduisait ses possibilités de les voir. Elle préférait rester seule, s'apitoyer sur son sort et s'habituer à ne plus penser aux autres, parce qu'elle risquait de les perdre d'un moment à l'autre, que ce soit avant ou après la Moisson. Il ne faisait plus bien s'attacher aux gens ces temps-ci, parce que la vie devenait bien trop incertaine, et personne ne pouvait se targuer d'être sûr d'être encore vivant le lendemain. Alors Eden laissait ses parents sortir, passer des coups de fil pour recevoir des provisions, s'occuper de tout comme ils le faisaient toujours. Elle se rendait à présent compte à quel point son existence n'était essentielle à personne. A quel point elle n'était rien. Inutile. Lorsque sa mère l'appela, Eden fut bien obligée de se tirer hors du lit, avec force grognements tandis qu'elle déliait ses muscles engourdis. Voilà une semaine qu'elle n'avait rien fait, et qu'elle passait le plus clair de son temps à errer dans la maison, à dormir et à regarder au loin sans jamais rien voir. Le téléphone sonna encore une fois, mais personne na décrocha – les rebelles avaient trouvé le moyen de pirater les lignes téléphoniques et les menaces avaient fusé ces derniers temps, raison pour laquelle la boîte vocale enregistrait les messages sans les délivrer à voix haute aux Bradsburry. C'était le seul moyen qu'ils aient trouvé pour être un peu moins dérangés. En effet, depuis le jour où une menace de mort les avaient surpris en plein milieu de leur petit déjeuner, ils avaient tendance à ne plus aimer décrocher ce qui se transformait en annonciateur de funestes nouvelles.

Lorsqu'elle eut enfilé une robe bleue en jean et de fines sandales, Eden descendit dans la cuisine, le regard embrumé. Une énième sonnerie la fit sursauté lorsqu'elle passa à proximité du téléphone, et elle ne put s'empêcher de lâcher un juron. Elle en avait marre de tous ces appels. Furieuse, elle tapota la machine après que le bip strident se fut arrêté, et laissa le haut-parleur déverser les derniers messages qu'il avait enregistré. Pour qu'une personne ait pris la peine de téléphoner autant de fois, cela ne pouvait pas être que des menaces, mais sûrement quelque chose d'important. Eden écarquilla les yeux lorsqu'elle entendit la voix d'Atlas. Ils se téléphonaient très, très rarement, et le fait qu'il l'ait harcelée n'annonçait vraiment rien de bon. Horrifiée, elle l'entendit lui annoncer qu'Athos avait disparu depuis deux jours à présent, et elle pouvait entendre au son de sa voix qu'elle craignait le pire, ce pire qu'elle était elle-même en train d'imaginer. Lorsqu'elle entendit son dernier « j'arrive », elle n'hésita pas plus longtemps. Il était dangereux pour Atlas de sortir seule, alors elle devait le rejoindre avant qu'il ne lui arrive malheur à lui aussi. Elle ne prévint même pas sa mère qui devait se trouver dans la salle de bain, comme elle l'entendait au bruit de l'eau qui coulait régulièrement. Un clapotis qui sonnait comme quelque chose de rassurant, de calme, au milieu de ce qui se passait en ce moment.

Il faisait chaud, très chaud. Le soleil éblouit la jeune fille lorsqu'elle ouvrit la porte, si bien qu'elle eut besoin de quelques secondes pour s'habituer à la luminosité. Une vague de chaleur l'enserra alors qu'elle descendait les escaliers de sa maison et pressait le pas dans la rue du village des vainqueurs. De loin, elle avait même du mal à distinguer les toits des immeubles de la place centrale, dont les toits ondulaient sous ses yeux sous l'effet de la chaleur. Eden en courrait pas, et pourtant elle n'avait jamais marché aussi vite. Elle se fichait que de la poussière rentre à l'intérieur de ses sandales, qu'elle trébuche sur un caillou et manque tomber à cause d'un trou soudain dans la chaussée. Atlas ne devait pas être très loin, étant donné l'empressement avec lequel il avait l'intention de se rendre chez elle. Lorsqu'elle sortit de la rue du village des vainqueurs, elle emprunta une traverse assez large qui donnait directement sur la place centrale, non loin de la mairie.

C'est là qu'elle les vit. Deux formes au sol. Accroupies, allongées, elle n'aurait su dire. Deux formes identiques, si bien qu'elle aurait pu croire voir double. Mais la réalité s'imposa à elle. Deux jumeaux. Elle comprit qu'elle arrivait trop tard. Atlas avait du trouver Athos avant de la trouver elle. Deux jours qu'il avait disparu, il était évident que ce n'était pas bon signe, et la scène sous ses yeux le lui prouvait à présent. Elle avait l'impression que la chaleur la prenait au cou, l'étouffait, et son souffle s'accéléra tandis que sa poitrine se mit à se soulever bien trop rapidement pour que cela ne soit normal. Pourtant, elle se mit à courir pour les rejoindre, ne sachant comment elle allait réagir en arrivant près d'eux. Réconforter Atlas, pleurer Athos dont elle ne savait que penser... Elle ne savait rien, à par qu'elle ne devait pas rester éloignée maintenant qu'elle était là. Lorsqu'elle fut à deux pas des deux frères, elle ne vit que celui qui était agenouillé devant et cachait l'autre, dont elle ne distinguait que les jambes allongées sur le sol de terre. Le cœur au bord des lèvres, elle toucha l'épaule d'Atlas « Atlas, je... ». Il se retourna et... Son monde s'effondra.

Athos... Athos vivant, ce qui voulait dire que... Le regard d'Eden se baissa sur la forme immobile au sol. Le sang. Ce sang qui formait une marre autour du corps, qui obstruait la vue d'Eden. Tout ce sang, toute cette mort. Et ce visage. Atlas.

Eden se mit à trembler tandis que les larmes jaillirent sur ses joues. Une fois le choc passé, elle s'effondra sur place à côté d'Athos, qu'elle ne voyait même plus. Ce n'était pas possible que ce soit Atlas, pas lui... Elle venait de l'appeler, elle avait entendu sa voix juste deux minutes avant, il ne pouvait pas être... Le mot refusait de jaillir dans son esprit, comme si elle refusait que cela soit arrivé. Ce n'était juste pas imaginable. Atlas ne pouvait pas être... Il ne pouvait pas...
Eden n'avait jamais perdu quelqu'un. Jamais. Elle n'avait aucune sensation de la tristesse la plus sincère et ne savait pas ce que pouvait infliger une peine immense, une rage incontrôlable. Elle ne savait pas et ne voulait pas savoir. Inconsciemment, elle réussit à se convaincre qu'il n'était pas mort, qu'il était juste blessé et que tout allait s'arranger. Il ne pouvait pas mourir, c'était inconcevable. Dans son monde, les gens auxquels elle tenait ne mourraient pas. Elle avait peur pour eux, peur qu'ils meurent, mais cela n'arrivait pas. Ce n'était pas prévu, ce n'était pas écrit dans l'histoire. La machine s'était enrayée un instant, lui avait fait peur, mais il était encore temps de repartir en arrière. Lorsqu'elle se pencha en avant et vit que les yeux d'Atlas étaient encore ouverts, cela l'encouragea dans son déni. Il n'allait pas mourir, elle en était certaine. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de pleurer, parce qu'elle avait eu si peur que ses nerfs l'avaient lâchée. Mais tout n'était pas fini, tout allait s'arranger. Tout irait bien. Sa volonté farouche avait réussi à l'en convaincre.

D'un air désespéré, elle se tourna vers Athos « Faut l'emmener quelque part ! » Son cerveau était en ébullition, tandis qu'elle essayait de savoir quel endroit était le moins risqué. Puis soudain, elle se rappela que son père était médecin dans une clinique spécialisée. Il était doué, un excellent médecin même. « Chez moi, faut l'emmener chez moi ! » Elle bégayait presque tant la pression de l'urgence reposait sur ses épaules. La peur, aussi, cette foutue peur. Elle passa une main sur les épaules d'Atlas, essaya de le redresser, la panique lui donnant une force insoupçonnable. Mais elle n'arriverait jamais à le porter toute seule. De rage, elle hurla contre Athos « Aide-moi bordel ! »

Et ce relent d'espoir,
Qui, toujours la fait espérer
En vain.
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Gargaria-Khloé P. Miller
DISTRICT 7
Gargaria-Khloé P. Miller
△ correspondances : 999
△ points : 0
△ multicomptes : léo. (04)
△ à Panem depuis le : 10/11/2012
△ âge du personnage : 31 ans.
△ occupation : mentor.


can you save me?
statut: alone
relationships:


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MessageSujet: Re: (FREE) ♆ even in death our love goes on.   (FREE) ♆  even in death our love goes on. Icon_minitimeSam 4 Mai - 14:54



even in death our love goes on. (free)
❝ ATLAS DIES ❞

Only the good die young.
It takes a monster to destroy another monster.
Life sucks.
Death stinks.
Googbye to you.


Je me réveille avec un mal de dos horrible et des courbatures partout. Je me suis endormie assise sur une des chaises en bois dur de l'auberge. Je dois probablement avoir une trace rouge sur le visage car j'ai le tête posée sur mon bras et la joue endolorie. J'ai dû m'endormir en terminant de nettoyer après la fermeture du restaurant. Cette nuit a été calme, étrangement calme. Malgré la position et l'endroit où je me suis endormie, je crois n'avoir jamais si bien dormi depuis... Depuis quand ? Je ne saurai le dire. Depuis ma sortie des Jeux probablement. Je me redresse, m'étire en faisant attention à ne pas me craquer quelque chose. Ma mère était déjà en train de préparer les déjeuner des rares clients dans la cuisine, mais je ne la remarqua pas tout de suite. En temps normaux il n'y a déjà pas foules ici, alors avec la rébellion, c'est à peine si mes parents sautent sur la première personne à passer la porte. C'est en allant chercher mes affaires que je remarque la présence de ma génitrice. Je préfère ne pas lui adresser la parole mais elle ne semble pas l'entendre de cette façon. « Tu ne devrais pas sortir, avec les temps qui courent. Restes ici, c'est plus sûr. » me lance-t-elle. Depuis l'incendie de la forêt le nombre de pacificateurs a nettement augmenter dans le District. J'en vois même parfois faire des rondes dans le village des Vainqueurs. Comme s'ils s'attendaient à ce nous préparions une nouvelle rébellion. Les seules personnes à vivre au village des Vainqueurs crient à la gloire du Capitole ou, comme moi, s'en contrefichent. Mais les pacificateurs ne sont que le cadet de mes soucis. Depuis plusieurs semaines déjà, posséder une petite fortune et ne pas avoir à voler pour se nourrir est passible d'insultes et de menaces dans le District. Même si en ayant acquis cet argent par ma victoire aux Jeux je ne suis pas spécialement des plus touchés par les menaces, je sens bien les regards haineux des habitants sur moi lorsque je marche dehors. Enfin, je n'ai pas à m'en faire. Je ne sors que si besoin est.
Je ne prend pas la peine de lui répondre par des mots, un sourire signifiant « Ne t'en fais pas, je sais parfaitement me défendre. » suffit à la faire abandonner. Dehors le soleil brûle la terre qui recouvre le sol. A peine un pas en dehors de l'ombre de l'imposante bâtisse qu'est l'auberge et je sens les cellules de mon corps s'agiter et se réchauffer au contact des UV en provenance du ciel dégagé de tout nuage. J'ai mal aux yeux durant une ou deux minutes. Lorsque j'étais enfant ma mère me disait que c'était parce que mes yeux étaient bleus, qu'ils étaient sensibles au soleil. Je fouille dans mon sac et en sors une paire de lunettes de soleil. Je les avais achetées il y a quelques années lors d'une édition des Jeux, au Capitole. Encore un luxe que mon titre peut m'offrir. Je crois toujours que j'aurai préféré subir les dégâts du soleil sur mes yeux azurs toute ma vie plutôt que d'avoir à entrer dans un abattoir géant, même si je me surprend parfois à penser comme une personne du Capitole. Plus je marche en direction du village des Vainqueurs et plus j'ai l'impression que les gens autour de moi n'ont qu'une envie : me tuer. Sûrement à cause des lunettes. Elles montrent que je leur suis supérieure en richesse. J'avoue les provoquer un peu en faisant cela, mais je m'en fiche. Je suis connue ici. Connue pour mordre jusqu'à l'os. Qu'ils viennent s'ils le veulent, je n'en ferai qu'une bouchée.
Je croise une bande de pacificateurs venant de là où je vais. Ils courent si vite qu'ils ne font même pas attention à moi et une femme rousse manque de me faire tomber. Ils ont l'air si jeunes, on recrute au berceau maintenant ? Un autre détail, bien plus intriguant, attire mon attention. Le plus costaud, tient dans sa main un objet ensanglanté. Je continue d'avancer en essayant de penser à autre chose mais je ne peux m'empêcher de me demander ce qu'il avait bien pu se passer. A proximité de la place centrale des flaques plus ou moins grosses de sang forment un chemin. Je ne tente même pas de me retenir de le suivre.
Et là, c'est le drame.
Mon visage se décompose. Je laisse tomber mon sac à terre, soulevant un fin nuage de poussière. Pour mieux voir je jette mes lunettes d'un geste nonchalant et elles viennent s'écraser contre une palissade. A terre. Ceux que je crois reconnaître comme étant les fils du maire, et près d'eux la petite Bradsburry, ma voisine si on peut dire. Mais ce qui retient mon attention c'est l'immense flaque de sang qui enrobe l'un des deux jumeaux. Je ne les connais pas assez pour dire qui est qui, je connais simplement leur visage et leur nom. Athos et Atlas. Je ne suis qu'à deux mètres du trio, tétanisée par tout ce sang me rappelant l'arène. Des images se diffusent dans ma tête et je reste immobile, incapable de faire le moindre mouvement. Des images de sang, de chair à vif, de membres arrachés, de guerre, de toutes sortes d'images horribles, gores et funestes possibles. J'entends Eden -Eden, je crois que c'est son nom- crier. C'est que ça doit être Atlas, le blessé. Même si je ne sors pas et ne prête presque aucune attention à la vie au District, je sais quand même que ces deux-là sont très proches, à l'inverse d'Athos. Je me souviens d'Atlas. Il était déjà venu me voir, me demander des conseils pour les Jeux. Comment se préparer, comme se battre, comment survivre. Ce genre de choses. J'avais refusé de l'aider. Et je me dis maintenant que si je l'avais entraîné, en secret, il aurait peut-être su se défendre contre celui ou ceux qui lui ont fait ça. Est-ce de ma faute ? Je ne peux m'empêcher de me sentir coupable de tout, depuis toujours. Et ça s'est amplifié depuis les Jeux.
Je reprend mes esprits et me jette à terre en ne faisant pas attention que mes genoux trempaient dans la marre de sang. Je m'exclame fort afin de calmer Eden qui hurle à l'autre adolescent de l'aider à conduire le mourant chez elle. Je me fiche de me présenter, qu'ils savent qui je suis, ce que j'ai fais et pourquoi je fais ça, je n'ai pas le temps. « Si vous le bougez il va perdre beaucoup trop de sang ! » j'ignore d'où je tiens ça, je ne sais même pas si ce que je dis est vrai. « Eden, je crois que le mieux est que tu ailles chercher ton père. Le village des vainqueurs n'est pas très loin mais on mettrait beaucoup trop de temps à conduire Atlas jusque là-bas ! » je me tourne ensuite vers Atlas agonisant puis vers Athos en larmes. « Qui t'a fait ça ?! Qui lui a fait ça ?! »Alors que je dis ça, je ne peux penser qu'à une seule chose. Une seule chose horrible à dire et encore plus à penser. Je suis folle. Les Jeux m'ont rendue folle. Ils m'ont lavé le cerveau. Il va mourir c'est sûr. Ce jeune est en train de mourir devant moi et tout ce qui occupe mes pensées c'est : « Un tribut en moins. »

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MessageSujet: Re: (FREE) ♆ even in death our love goes on.   (FREE) ♆  even in death our love goes on. Icon_minitimeSam 4 Mai - 18:40

Je n'ai pas toujours été honorable, c'est vrai, mais Dieu, si tu existes, pitié... appelle les, envoie leur un de tes supers signes. Dis leur que je suis là. Athos, Eden, Aramis... je veux les voir une dernière fois, je veux les sentir près de moi, les serrer jusqu'à mourir. Je ne veux pas mourir seul.

Prier. C'est tout ce qu'il me restait à faire. Si je hurlais, j'userai mes dernières forces, et il m'en fallait, au cas où ils viendraient. Il me fallait garder des forces pour leur dire tout ce qu'il fallait. Prier. Je te jure, que je serai le meilleur des anges, j'illuminerai le paradis autant qu'il faudrait, mais pour mes dernières heures de vie... offre moi mes amis. Espérer. Où sont-ils tous passé? Personne n'emprunte donc ce chantier? Des bruits de pas. « Je.. je suis là... » sifflai-je avec douceur. Venez me chercher. Mais une femme poussa un soupir horrifié, et les pas s'éloignèrent. Non! Revenez... Qui était-ce? Dans ma tête, deux possibilités s'offraient à moi. 1] elle allait chercher de l'aide. 2] c'était une pure connasse qui ne voulait être mêlée à ça pour rien au monde.

Les secondes passaient. Elles semblaient des heures.
J'ignorai ce qu'il se passerai si je bougeais. Ma main, toujours calée dans mon abdomen tentait en vain de boucher la blessure. Et le sang, cette odeur métallique, comment faisait-on pour la supporter? J'étais au bord de l'évanouissement. Et puis soudain, ce n'est plus la peur que je ressentais, c'était la culpabilité. Athos n'était pas rentré depuis deux jours. Et s'il était mort? J'allais mourir, aussi. Nos parents allaient perdre ensemble leur deux jumeaux. Et Aramis, qui était transparente, en ce moment, invisible. Qu'allait devenir notre famille? Je n'avais pas le droit de les laisser comme ça.

Une masse s’effondra à mes côtés. Il me fallu un moment pour le reconnaitre. « Atlas ... Atlas, mon frère...Je t'aime... Je suis tellement désolé...» Athos. Des larmes de joie s'échappaient de mes yeux maintenant. « Tu m'as trouvé Athos... tu es avec moi... tout va bien maintenant... » Je ne pouvais pas rêvé plus belle mort. Athos, mon frère, venait de dire qu'il m'aimait. Après s'être lancé des chaussures à la figure, -et pas que des chaussures- il me disait enfin qu'il m'aimait. Et peu m'importait réellement qu'il en soit obligé, parce que j'allais mourir et que le cherchais, peu m'importait le reste, parce que je savais dans son regard qu'il était sincère. Après tout, nous avions le même. « Athos... Je suis désolé. Pour tout. J'aurai du être plus gentil, toutes ses années... » Un sourire s'afficha sur mon visage. J'avais envie qu'il s'approche. Qu'il me prenne dans ses bras et m'embrasse. Et c'est ce qu'il fit. Pourtant, je sentais à peine ce contact sur mon front, l'impact de ses doigts contre mon torse ensanglanté. J'avais juste l'impression d'être consumé de l'intérieur, jamais je n'avais ressenti pareille douleur. « Dis... à papa de tenir le coup... Dis à maman que je l'aime et qu'elle a toujours été une bonne mère... Dis à notre sœur comme je suis fier d'elle... Dis leur merci. Et dit à Eden que je l'aime. Et, je t'aime aussi, Athos. Tu es le meilleur frère... qu'on puisse espérer...» Ma respiration se faisait hésitante. Chaque mot que je prononçai sonnait comme une torture. Mais je n'avais pas le droit de partir sans rien laisser. Il fallait que je lui dise.

Pof. Un nouveau poids vint s'affaiblir auprès de celui d'Athos. Une silhouette plus légère, plus fine, devinai-je. Eden? Je grimaçai. Mes yeux avaient du mal à s'ouvrir, mais pour la voir, elle une dernière fois, j'allais faire l'effort. La lumière traversant les arbustes m'aveugla d'abord, puis je la vis. Même à travers les larmes et le sang, sa chevelure d'or ne passait pas inaperçue. « Ed...Ede..den? » Avais-je vraiment froid ou bien était-ce la douleur qui me faisait grelotter? Paradoxalement, je transpirais. Les mains de ma meilleure amie s'accrochait à moi. Ses ongles plantés dans ma peau ne faisait que raviver la douleur, mais elle ne faisait pas exprès. Eden ne m'aurait jamais voulu de mal. Le sang visqueux enrobait mon corps dans un nuage de colle, et j'avais probablement l'air misérable. Ils essayaient de me soulever, mais sans espoir. De toute façon, je n'avais pas une seule chance de survivre. Je n'étais déjà presque plus là. Je pouvais sentir la colère d'Eden; elle hurlait de rage, tentait de me réanimer sans relâche, alors qu'Athos lui, semblait comprendre qu'il n'y avait plus rien à faire. « Si vous le bougez il va perdre beaucoup trop de sang! » Une nouvelle voix. Qui était-ce? Je ne l'avais pas entendue arriver celle là. Je tentai un léger mouvement pour essayer de l'apercevoir.

Gargaria, si je me souvenais bien d'elle. Une ancienne gagnante. J'étais déjà venue la harceler plusieurs fois pour avoir quelques conseils, mais elle m'avait toujours plus ou moins royalement ignorer. "La chance" m'avait-elle un jour répondu, mais je ne l'avais pas cru une seule seconde. S'il fallait encore compter sur la chance, je serai encore en vie pour longtemps. Le destin en revanche... le sort... n'était pas en notre faveur, ces temps-ci. J'entendis les trois se disputer au sujet d'un sujet. Des bribes de conversations me revenaient; il faut le déplacer, il ne faut pas, il faut appeler ton père... Qu'on me laisse mourir. « Ne..n'appelez personne... je vais mourir... ça va, Eden, je... profitons de nos dernières minutes ensemble. » Ma main remua le vide à la recherche de la sienne. J'avais besoin qu'elle la prenne, qu'elle la serre contre elle, qu'elle m'aide à tenir le coup jusqu'au dernier souffle. Ce n'était pas une mort triste. C'était la plus belle des morts. A côté d'eux, je ne pouvais rien espérer de mieux. « Qui t'a fait ça ?! Qui lui a fait ça ?! » Je n'avais même pas envie de balancer les pauvres enfants. Ils ne méritaient pas ce qu'il leur arrivait. Vivre dans la rue, faire les justiciers... les seuls fautifs étaient au capitole, bien loin de tout ce cauchemar. « Le système.. » dis-je, en tentant tant bien que mal de sourire furtivement. « Gargaria...j'aimerais... s'il te plait.. mes parents... » Faire des phrases complètes révélait du niveau expert désormais, j’espérais qu'elle comprendrait que je voulais les avoir près de moi. Athos et Eden ne voudraient pas me quitter, ils ne supporteraient pas que je meurs sans eux à mes côtés. Mais elle, je lui faisais confiance pour courir jusqu'à la maison et chercher le reste des personnes auxquelles je tenais. Elle était connue pour son comportement exécrable et sa violence, mais elle ne pouvait tout de même pas être un monstre.

Les pleurnichements d'Athos me faisaient mal au cœur. Il méritait tellement d'être heureux. Plus que n'importe qui. « C'est toujours les plus gentils qui restent, bro... J'imagine que le karma se fou bien de moi, là où il est. »

Merci. Merci, de les avoir emmener près de moi. Je serai gentil, là haut, tu verras. Je me rattraperai pour toutes les fois sur terre où je t'ai cassé les oreilles.



(FREE) ♆  even in death our love goes on. 1330356922 Ylan Atlas Këssler.
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MessageSujet: Re: (FREE) ♆ even in death our love goes on.   (FREE) ♆  even in death our love goes on. Icon_minitimeDim 5 Mai - 22:51

even in death our love goes on.
why do I am always exactly where I don't want to be ?
Non mais quelle journée de merde. Rien a faire. Personne à voir. Depuis une semaine, ma mère m'interdit d'aller bosser à cause de la situation à l'extérieur. Elle pense que c'est trop instable pour le moment. Mais j'ai tellement pas l'habitude de glander comme ça ! Je déteste ça. J'ai passé ces trois dernières heures à zapper sur les chaines de la télévision tout en faisant chier mon chat. Ce matou est vraiment au summum de la débilité, ma parole ! Parce que si moi, pendant plus de trois heures je n'ai fais que zapper, lui, pendant trois heures, il a désespérément tenté de choper le fil que je pendais sous son nez.
Faut vraiment que je bouge, que je sorte, que je fasse quelque chose, parce que je vais finir par étriper le chat de mes propres mains, juste histoire de plus m'ennuyer.

Eden ! Ça fait un sacré moment que je t'ai pas vu Eden ! En voilà une bonne idée. Toute façon j'ai rien foutu de la journée, ça me fera sortir. Je sais qu'en ce moment c'est délicat pour nous, les fils de gagnants, de sortir se balader. Toujours ces enfoirés de rebelles, qui ne pensent qu'à nous pourrir la vie. Ou à cause des pacificateurs, je sais pas vraiment. J'm'en fou un peu à vrai dire, c'est surtout ma mère qui ne veut pas que je sorte, mais là elle est partie bosser. C'est l'occasion ou jamais.
Je repousse du pied la chaise qui m’empêche de sortir du lit puis émerge enfin. Tranquillement, j'enfile enfin quelques fringues, sans oublier de me regarder une vingtaine de fois dans le miroir, avant de me glisser hors de ma maison. Un soleil de plomb m'accueille, je souris. J'aime ce temps !

Eden et moi on habite pas loin du tout. Ensemble aux village des vainqueurs, le pied ! Je ne devrais mettre que quelques minutes avant d'arriver. Je connais le chemin par cœur, je l'emprunte au moins deux fois par jour pour aller bosser. Malgré les risques, je n'ai pas envie de me presser. Les mains dans les poches, je fais trainer mes pieds et soulève un peu de poussière. Le silence est vraiment relaxant, même si je ne suis pas extrêmement serein. Le moindre bruit attire mon regard, et je fini par accélérer le pas.

Alors que j'arrive presque au carrefour qui m'amène chez Eden, je vois cette dernière partir totalement à l'opposé. Et rapidement en plus. Elle me fuit ou quoi ? J'accélère le pas. « Eden ! EDEN ! » Mais elle ne m'entend pas crier, et disparait au coin de la rue. Merde, j'ai pas franchement envie de courir !
Je cours presque pour tenter de la rattraper et quitte bientôt le village des vainqueurs pour me diriger vers la mairie. De loin, je vois qu'Eden s'est arrêtée. Mais elle n'est plus seule. Très vite je comprends que c'est un des jumeaux Këssler qui est avec elle. Merde, évidemment, comme ça c'est mort pour moi !

Alors que je m'apprête à tourner le dos à mon activité de l'après-midi, je vois qu'Eden s'effondre. Derrière son corps, j'en aperçois un troisième, enfin ses jambes plutôt. La situation commence à être vraiment étrange. Je comprends bien vite que le type allongé et le second Këssler. Merde, merde, merde ! J'hésite à me retourner, rentrer chez moi et oublier tout ça, mais ça me fait franchement chier de laisser Eden ici. Pour une fois, je peux peut-être faire quelque chose pour quelqu'un d'autre que moi. Surtout pour elle, je devrais pouvoir me forcer à être présent pour elle. Surtout au vu de notre situation actuelle. Merde, qu'est ce que je dois faire maintenant ?
Une nouvelle personne fait son apparition et après quelques minutes, je reconnais Gargaria. Je n'ai toujours pas bougé, paralysé entre les deux choix qui s'offrent à moi. Eden, le jumeau et Gargaria finissent par bouger. J'ai l'impression qu'ils veulent déplacer le corps. Je ne sais même pas s'il est juste blessé ou mort. Je ne sais même pas de quel jumeau il s'agit. Je ne sais pas si Eden a besoin d'aide, et je ne sais pas si j'ai envie de m'en mêler. Ce n'est pas que je sois insensible, non, et même si entre les Këssler et moi, c'est loin d'être le grand amour, cette situation me fais vraiment bizarre. Je n'ai jamais vu autant de sang. Je n'ai jamais vu autant de larmes. Et c'est ça que j'ai peur de ne pas pouvoir supporter. Les larmes. Je suis trop mal à l'aise avec cette merde. Malgré tout, je fini par bouger. Pas pour moi, presque pas pour le blessé, mais pour Eden.

Je m'approche d'abord avec hésitation, puis plus rapidement. Plus je suis proche du groupe, plus je prends conscience du drame qui est entrain de se dérouler sous mes yeux. Putain, putain, mais ce gamin va mourir. Il a seulement quelques années de moins que moi et il va crever là, sur la place publique. Bientôt je me mets à courir. Eden crie, elle tente de réveiller Athos, je sais que c'est lui car elle crie son nom, qui semble plongé dans une sorte de léthargie. La jeune fille le secoue, et je sens qu'elle va bientôt s'effondrer. Rapidement je l’atteins. Je crois qu'elle ne m'a pas vu arriver parce qu'elle sursaute quand je lui touche l'épaule. A la vue du corps, un haut le cœur me saisi. L'odeur du sang me prend au nez et j'ai directement envie de m'enfuir. De vomir. Je comprends bien vite qu'il est trop tard pour lui, on ne peut plus rien faire. J'entends quelques mots s'échapper d'entre ses fines lèvres quasi fermées. Des mots qui me déchire. Il sait lui aussi, il sait que c'est la fin. Mes yeux se posent sur Eden. Je ne peux pas la laisser là. Je dois l'aider. Je m’accroupis près d'elle et passe mes bras autour de son corps. De ma main gauche je détourne sa tête du corps inerte d'Atlas, pour la déposer dans mon cou. Je me sens bête. Je suis agenouillé devant ce corps, le pantalon imbibé de sang. Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas comment l'aider. Mais je veux juste qu'elle sache que je suis là pour elle. Pour une fois, je suis là, uniquement pour elle.
made by pandora.
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MessageSujet: Re: (FREE) ♆ even in death our love goes on.   (FREE) ♆  even in death our love goes on. Icon_minitimeMer 22 Mai - 17:46


If you were gone in another life
I don't believe I would just survive

Lorsque l’on meurt ou que l’on souffre d’une horrible perte nous traversons tous cinq étapes de la peine. Le déni. Car la perte n’est pas envisageable, on ne peut imaginer que c’est réel. Le colère. On s’énerve contre tout le monde, contre les survivants, contre nous-même. Les négociations. Puis on trouve un arrangement, on supplie, on implore, on offre tout ce qu’on a, on offre nos propres âmes en échange d’un jour de plus. Quand les négociations échouent la colère est difficile à contenir, on tombe dans la dépression, le désespoir, jusqu’à ce qu’on accepte finalement que l’on a tout tenté. On abandonne. On abandonne et on accepte. La pire chose c’est qu’à la minute où vous pensez l’avoir surmonté, ça recommence. Et toujours, à chaque fois, vous ne pouvez plus respirer.

Eden pressait Athos de relever le corps le corps de son frère, lorsqu'une ombre apparut au-dessus d'eux, et la poussa à s'arrêter. Gargaria ? Elle ne voulait pas d'elle ici, pas d'elle pour lui dire ce qu'elle devait faire ou non avec Atlas, tout ça ne la concernait pas ! Elle aurait voulu lui hurler de partir, et continuer à relever le buste d'Atlas, mais ce dernier sembla soudain ouvrir les yeux, et elle fut obligée de le reposer au sol. Il parlait, il arrivait encore à parler, c'était bon signe ! Mais il ne lui fallut que deux minutes pour se taire à nouveau, après lui avoir adressé quelques mots, à elle, et à Athos. Ses dernières paroles n'étaient plus que des murmures, qui s'éteignirent faiblement. Le peu de vivacité qu'elle trouvait encore dans ses yeux les avaient déserté, et il ne répondait plus à aucune de ses supplications. Elle qui avait tant espéré que tout irait bien, qu'il n'allait pas mourir et que tout était loin d'être terminé, assistait en direct au dernier soupir de son meilleur ami. Impuissante, elle le regarda expirer une dernière fois, tandis que ses yeux se fermaient lentement, entraînant ce doux et si pétillant regard qu'elle aimait tant, vers un abîme d'obscurité. Elle ne le reverrait jamais. Et c'était bien trop dur à admettre...

Chancelante alors qu'elle se trouvait déjà sur le sol, elle regardait avec désespoir Gargaria et Athos à travers ses cils détrempés. Un goût salé lui emplissait la bouche, et sa vue était brouillée par les déversement torrentiels qui s'écoulaient sur ses joues. Elle n'avait plus les mots, ni même l'envie de pousser Gargaria au loin comme c'était le cas deux minutes auparavant. Elle se sentait juste... vide. Insignifiante. Inexistante. Toute sa colère l'avait déserté, et son chagrin était si immense que cela la compressait dans un étau qui lui semblait presque familier tant il s'était ancré en elle.

Lorsqu'elle reposa ses yeux sur Atlas, ses larmes redoublèrent soudain d'intensité, ce qui semblait presque impossible. Dans un sursaut de colère, elle se tourna vers Athos, voulut ouvrir la bouche sans vraiment savoir qu'elle allait bien pouvoir lui dire, lorsque des bras l’enserrèrent sans prévenir. Elle sursauta, tourna la tête et vit qu'il s'agissait de Wash. Elle ne savait pas bien si elle avait envie de le voir ici, mais sa présence sembla éteindre le sursaut émotionnel qui avait voulu sortir d'elle, et elle tomba dans ses bras, soudain exténuée. Poussée par un instant de conservation, elle se blottit contre lui, comme si cela pouvait la protéger de toute cette douleur qui l'agressait. « Wash... Reste là, reste là pour moi... » Elle n'avait jamais vécu de peine et n'avait jamais vu quelqu'un faire un deuil, aussi ne se contrôlait-elle pas du tout, et ne savait pas comment interpréter le torrent de sentiments contradictoires qui émanaient d'elle. Sa mère lui avait une fois parlé de son co-tribut lors des Jeux, qui n'était pas son ami, mais plutôt une connaissance de son voisinage. Pourtant, elle avait semblé triste lorsqu'elle l'avait évoqué, même si l'on voyait que ce souvenir avait fait son temps, et qu'il n'en restait maintenant qu'un récit sans couleur et sans forme. L'acceptation de la mort. L'étape ultime du deuil, en quelque sorte. Eden ne savait même pas à quoi cela pouvait ressembler. Accepter la mort ? Accepter la fin, l'inchangeable, se résigner ? Cela lui semblait impossible. Cela ne lui semblerait jamais possible. Assise devant le corps sans vie de son meilleur ami, elle oscillait entre le déni, parce qu'elle ne pouvait juste pas imaginer avoir perdu en moins de cinq minutes l'être qu'elle chérissait le plus au monde, et la colère.

Cette colère, lancinante, rampante, insidieuse qui dévorait tout sur son passage. Cette colère qui la poussa à relever la tête du cou de Wash où elle s'était nichée depuis quelques minutes et avait pleuré tout son soûl. Cette colère qui se tourna vers Athos pour elle, et déforma son visage en une image de la plus pure haine qui puisse exister. Cette colère qui leva son bras dans un geste inconscient, et frappa le jeune homme de toutes ses forces en plein milieu du sternum. Cette colère qui prononça pour elle des mots qu'elle regretterait par la suite, tant elle comprendrait combien ils faisaient mal. « C'EST TA FAUTE ! TOUT EST DE TA FAUTE ! »
Vide à nouveau, elle se laissa retomber dans les bras de Wash. Et clôt sa bouche pour ce qu'elle espérait être une éternité qui se dépêcherait d'en finir...
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