| Sujet: this is my kingdome come (stella) Dim 21 Avr - 19:47 | |
| stella ysolde merope cardwick❝ i know you are the only light ❞ "with the beast inside, there's nowhere we can hide." Les pieds dans l'eau, tu regardes l'horizon, hautaine. Les vagues du district quatre, qui te faisaient si peur lorsque tu étais enfant, ne sont plus qu'un détail inutile. Tu croises tes bras sur ta poitrine et fermes les yeux, appréciant la légère brise qui glisse sur ton visage. Cette caresse tendre te console un peu : tes journées épuisantes, à t'entraîner comme une Carrière, sans relâche, constamment, te vident de toute énergie, et tu ne trouves même plus parfois la force de vendre les filets que tu tisses, au marché. Un sourire s'esquisse sur tes lèvres, alors que tu entends Calixte prononcer ton prénom. Stella. Dans sa bouche, il prend une toute autre dimension : tu n'es plus la petite fille fragile, tu es forte, combattive, prête à te battre jusqu'à la mort. Tu rouvres les yeux, juste pour t'asseoir sur le sable chaud, et tu rapproches les genoux de ton torse. Des fois, tu te dis que tu es folle à lier. Tu pourrais vivre une vie décente, parasitant tes parents, leur soutirant l'argent dont tu as besoin. Tu pourrais vivre sans te soucier de ce que l'avenir sera fait, tu pourrais ne pas t'opposer à ce que l'on t'impose. Tu pourrais. Mais tu as beau être arrogante et impulsive, tu n'es pas lâche.
Du haut de tes dix-huit ans, tu as déjà choisi ta voie. Tu poursuivras l'oeuvre rebelle de tes parents à ta manière. Ton but est de mener la révolution, et pas cette révolte avortée dont tu as été témoin. Que tu es arrogante... Penser que toi, petite fille qui n'a jamais connu la faim ou la peur, tu pourrais renverser le gouvernement... Pourtant, tu t'accroches à ce plan, qui te semble parfait. Etre moissonnée, gagner les Jeux, et allumer à nouveau l'étincelle de la rébellion, à coup d'allusions et de suggestions à peine cachée. Depuis que tu es adolescente, c'est l'idée que tu as. Idée que tu as forgé avec Calixte. Soit lui, soit toi. Un des deux doit gagner et aider le Treize. Alors, vous vous entraînez, sans relâche, apprenant le plus de technique pour tuer. Car oui, tu es prête à donner ton âme au diable pour renverser le Capitol. Un mal pour un bien. Quelle idiote tu fais.
Tu sors de tes pensées momentanément, juste pour pouvoir détailler Calixte. Tu as foi en lui. Ta famille vous soutient, soutient votre projet. Vous vous complétez. Vous vous aimez. Tu esquisses un sourire, attrapant sa main chaude dans ta paume froide. Jusqu'à la fin, ensemble.
about games and relative.
- Spoiler:
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? La réponse à cette question tient en deux idées. D'abord, la plus importante. La rébellion. Tu as conscience que ta mort est sans doute nécessaire, que peut être tu devras périr pour voir une lueur d'espoir percer le ciel assombri qui recouvre Panem. Peut être même que ta mort sera douloureuse, mais elle ne sera pas vaine. De toute façon, tu termineras peut être ta vie dans l'Arène des Jeux, qui sait ? Mais tu es habituée depuis bien longtemps à l'idée de mourir. D'autant plus si cela peut permettre à Calixte de rester vivant. Tu imagines difficilement vivre sans lui, alors tu préférerais mourir que de se passer de lui. Mais fière comme tu es, jamais tu ne l'admettras. ➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ? Tu as reçu un entraînement de Carrière particulièrement poussé. Ainsi, tu es l' agilité même : capable de monter aux arbres, de rouler et d'escalader les façades les plus lisses. De part ta constitution, menue et fine, tu sais courir plus rapidement que la plupart des autres jeunes de ton district. A ces deux avantages, presque plutôt des réflexes que tu as acquis depuis ta naissance, s'ajoute ta connaissance pointue en anatomie humaine - tu sais où frapper pour faire mal, ou pour tuer. De ce fait, tu brilles au corps à corps, à ta manière : discrètement, mais efficacement. Tu connais sur le bout des doigts les plantes médicinales, tu peux reconnaître au premier coup d'oeil un végétal comestible. Et si Calixte est plutôt du genre à privilégier des armes lourdes, tu as préféré jeter ton dévolu sur les couteaux. Précise comme tu es, jamais tu ne rates ta cible. Jamais. ➺ QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ET DES REBELLES ? CROIS-TU A LEUR EXISTENCE ? Tu y crois. Tu en es convaincue : il y a toujours de l'espoir, certes caché, invisible, il y en a. Il suffit juste d'une étincelle pour que tout s'embrase, et tu veux l'être, cette étincelle. De plus, tes parents - rebelles notoires en contact avec le Treize - t'en ont toujours parlé : tu connais chaque mouvement des troupes du district fantôme, tu sais ce qu'il se passe en dehors du quatre. Enfin, en ce moment, c'est délicat. La purge a brusquement coupé les moyens de communication entre ta famille et le Treize, alors, tu vis sur les souvenirs d'une rébellion dont on t'a parlée. Tu sais qu'ils existent, mais ils sont cachés, hors de portée, mais ils existent. ➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? Le bonheur est déjà acquis, selon toi. Il n'est plus un mirage aux contours incertains, il est là, présent, insolent, personnifié dans la personne de Calixte. Vous vous connaissez depuis tout petits, depuis que vous savez vous tenir debout. Et jamais vous ne vous êtes quittés. Le bonheur, c'est d'être dans ses bras, et de contempler son visage toute la nuit. Le bonheur, c'est de sentir son corps ruisselant de sueur contre le tien, d'embrasser ses lèvres, qui t'appartiennent. Le bonheur, c'est de savoir qu'autour de ton annuaire se trouve ta bague de fiançailles. Le bonheur, c'est lui. Alors oui, tu y crois, tu apprécies les instants où tout n'est que joie, parce que les jours sombres arrivent et que chaque heure vous est comptée. ➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ? Savoir que la Moisson arrive te remplit d'espoir. Qui dit Moisson, dit Jeux. Qui dit Jeux dit Vainqueur. En l'occurrence, soit toi, soit Calixte. Tu as beau être contre le Capitol, les Jeux t'ont toujours plu, dans une certaine mesure. Et puis, tu t'es battue pour apprendre un maximum, alors la Moisson ne te fait pas peur. Si c'est ton heure, ça le sera. L'important étant, bien évidemment, d'être moissonnée avec lui. Pourtant, quelque part, il n'y a pas que de l'espoir, ou de l'impatience. Il y a un peu de tristesse, parce que, si tu participes, tu risques soit de mourir, soit de perdre la chose qui t'es la plus importante. Et cela te pince un peu le coeur. Un peu.
JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE abondante, presque trop. DU COUP, MON NOM A 7 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE tisseuse de filet et étudiante carrière ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime cela. JE SUIS DANS LE 4ÈME DISTRICT. AYANT 18 ans JE peut PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je me suis beaucoup entrainée. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story. "and i'll cross oceans like never before."
La mer avait perdu de son calme. Les quelques vaguelettes que tu affectionnais tant s'étaient transformées en des tourbillons qui te donnaient le vertige, rien que de les voir. Les oiseaux étaient rentrés. Il n'y avait plus que toi et le vent qui hurlait sur le sable, désespéré, vaincu. Le ciel avait perdu sa couleur bleutée, se muant en un mélange de gris et de noir délavé. Cela ne ressemblait en rien à ce que tu avais toujours connu. Tu finis par t'asseoir, sans grande conviction. Tes cheveux claquaient dans l'air. Le froid mordillait ta peau, s'insinuant jusque dans le creux de tes reins. Et en boucle, tu te répétais la proposition de ton père. Être la fierté de la famille et de la rébellion. Tu secouas la tête légèrement, comme si ce simple geste allait supprimer de tes pensées que ton propre père... Non. Ne pas y penser. Tu te concentrais un instant sur l'écume blanche qui grondait, sur le niveau d'eau qui commençait à monter, s'approchant de plus en plus toi. Et puis, alors que tu pensais que tu avais réussi à oublier, que tu t'apprêtais à afficher un sourire discret, à nouveau, tu y repensas. Ton propre père t'avait demandé cela, aussi simplement qu'il aurait demandé que tu aides ta petite sœur, Sasha, à faire ses devoirs. Sasha. Pourquoi ne lui avait-t-il pas proposé, à elle ? Après tout, elle était plus petite, plus jeune. L'effet aurait été bien plus impressionnant. Mais non, il t'avait choisi, toi. Pas Sasha. Tu te rendis compte que tes mains tremblaient, alors tu les pressas l'une contre l'autre, cherchant à garder un peu de chaleur. « Tu es forte. » La fierté dans la voix de ton père t'avait d'abord interloquée. Si Seth Cardwick était un père aimant, il n'en était pas pour autant démonstratif. Ta mère l'était bien plus. Ton père, endurci par la perte de sa soeur lors des Jeux, n'exprimait que rarement ses sentiments, préférant afficher un masque imperturbable de droiture. Parfois, tu arrivais à attraper un éclat de joie au fond de ses iris verts, mais sans plus. Il ne riait pas, il ne souriait qu'en de très rares occasions. Il n'en était pas pour autant distant, non. Il était secret. Juste secret. Il l'avait toujours été, omettant d'expliquer à ses filles la raison pour laquelle les cernes sous ses yeux grandissaient de jour en jour, omettant d'expliquer qu'il était en contact avec le district Treize, le district fantôme, et qu'il voyait chaque jour un peu plus la révolte grandir, à défaut de voir Sasha faire ses premiers pas sur le sable. Il avait ses priorités. Il les avait toujours eu, et tu n'avais jamais essayé de l'en éloigner. Tu le comprenais, tu savais qu'il y avait des choses plus fortes que toutes les autres. Et si pour toi, il ne s'agissait que de ce stupide imbécile de Calixte, pour ton géniteur, c'était la liberté. Il vivait pour ça. Pour la liberté. C'était sa priorité numéro une, si bien que lorsqu'il avait insisté pour avoir une conversation avec toi, tu n'avais pas pu prévoir à l'avance de quoi il allait en retourner. « Tu ne te plains jamais que je ne sois pas là. Tu aides ta mère à l'auberge. Tu arrives à suivre l'entraînement sans broncher. » Il avait raison, certes, mais tu t'en fichais. Tu ne faisais pas ça pour lui, tu faisais ça pour toi. Pour l'adrénaline, pour le défi. Pour te battre. Ton pouls s'était alors lentement accéléré. Tout cela ne présageait rien de bon. « Il y a une révolte qui gronde. Le district Treize renaît de ses cendres. » La nouvelle ne t'avait même pas arraché un cillement. Si ton père pouvait rester une tombe face à ses amis, et leur faire croire que l'idée rebelle ne l'effleurait même pas, il ne pouvait pas te cacher quoi que ce soit. Tu avais le don pour le deviner. Ou pour fouiner dans ses affaires. « Une poignée de vainqueurs va dans notre sens. Mais il faut quelque chose d'encore plus puissant. » Tu peinais à comprendre. « Tu es forte. » répéta-t-il, comme si tu ne l'avais pas compris... « Je veux que tu participes aux Jeux, et que tu gagnes. Quand tu auras gagné, tu pourras nous aider. Tu pourras faire de grandes choses » Cette fois, la nouvelle t'avait fait l'effet d'une bombe. Il y avait mis les formes, certes. Mais tu arrivais à lire entre les lignes. Il s'agissait d'une mission suicide. D'un quitte ou double. Tu avais une chance sur vingt-quatre de gagner. Mais ce n'était pas cela le pire. Le pire, c'était que ça soit ton propre père qui te demande cela. Tu étais la chair de sa chair, son sang coulait dans tes veines, pourtant il n'avait pas l'air de se soucier de ton sort plus que ça. Ce pauvre fou de Seth te demandait de te sacrifier. Il pensait vraiment que tu pouvais gagner ? A quatorze ans, tu prenais soudainement conscience que tu allais passer le reste de ta vie avec soit la honte d'avoir refusé soit... soit rien du tout. Si tu acceptais, tu acceptais aussi l'idée que la mort allait devenir ta plus proche amie. Que malgré toute ta bonne volonté, il subsistait une part d'imprévu. Et tu détestais l'imprévu. Des bruits de pas t'alertèrent de la présence de quelqu'un derrière toi. Tu jetas une coup d'oeil en arrière. Ce n'était que Calixte. Calixte. Lui aussi avait vu son nom être évoqué par ton père. « Calixte pourrait également nous aider. » Il t'avait demandé de lui proposer de se sacrifier. Ta fierté en avait pris un coup, mais, à défaut de donner ta réponse immédiatement, tu avais promis d'en parler au jeune homme. Il s'assit à côté de toi, respectant parfaitement le silence des lieux. Un long moment passa. La mer ne se calmait pas. La tempête grondait. Un éclair frappa au loin. Ton corps se mit à frémir. Tu prenais conscience qu'il s'agissait de ton devoir. Tu devais le faire. Pliant tes jambes contre ta poitrine, te recroquevillant, tu poussas un petit gémissement, pareil à un sanglot. Ce fut la seule preuve de ta faiblesse. Mais Calixte passa un bras autour de ton épaule, s'approchant de toi. Tu lui en avais parlé. De tout ça. De ce plan sordide. « On va le faire. » chuchota-t-il. Il avait perdu son frère aux Jeux derniers. L'envie de vengeance devait bouillonner en lui. Et elle bouillonnait en toi, aussi. Tu hochas la tête discrètement, avant de glisser sa main dans la tienne. Encore une fois, un éclair zébra le ciel noir. Votre décision était prise. A partir de cet instant, le choix était fait, et il n'était plus possible de retourner en arrière.
Des couteaux. Des couteaux, par dizaine, parfaitement alignés, le côté tranchant vers la droite. Tu en attrapas un par la lame, et d'un mouvement précis et rapide, le lanças en direction d'un mannequin, posté plusieurs mètres en avant. Pile entre ses deux yeux. Si il s'agissait véritablement d'un être humain, il serait tombé à terre, en sang, tentant de respirer les dernières bouffés d'air de sa misérable existence. Cette idée ne te faisait pas spécialement plaisir, mais de voir que tu en étais capable, un sourire froid glissa sur tes lèvres. Tu attrapas un nouveau couteau, et fis subir le même sort à un corps en mousse, encore plus loin. Cette fois, la lame se ficha dans son ventre. Tu étais devenue une Carrière, une vraie, peu effrayée à l'idée de tuer. Pour toi, ce n'était qu'un passage avant d'intégrer la rébellion. Un passage certes obligatoire, mais pas traumatisant pour autant. Tu étais armée. Tu savais te défendre. Même avec tes simples poings, même avec un seul doigt - de toute façon, tu connaissais les points de pression les plus douloureux du corps humain. Tu savais le nom de toutes les plantes comestibles sur le bout des doigts. Pour peu, cela ressemblait à un jeu auquel tu étais particulièrement douée, sauf qu'à la place des pions, il s'agissait de mannequins. Pour l'instant. Quelque part, tu avais même hâte d'être moissonnée, de pouvoir mettre à profit toutes tes connaissances. C'était une espèce de défi morbide. Tu pris un nouveau couteau et inspectas la lame avec insistance. Tu imaginais déjà l'arène. Tu imaginais déjà ta couronne, bien vissée sur tes cheveux blonds. Ou bien sur ceux de Calixte - au final, ça revenait au même. Les mêmes idées trottaient dans vos têtes. Vous étiez interchangeables, ou du moins, c'était ce que ton père devait se dire. Il avait réussi à avoir deux potentiels tributs, assoiffés de vengeance, prêts à tout pour gagner, totalement dévoués. C'était vous deux, les pions, mais tu t'en fichais. Jugeant le couteau parfaitement acéré, tu l'empoignas. C'était jouissif, de pouvoir, de se savoir capable de tuer... Quand certains auront peur de tuer, qu'ils auront cet instant d'hésitation, toi, tu ne l'auras pas. Tu tueras, en bonne Carrière que tu es. Il n'y a qu'une seule personne que tu ne pourras pas blesser. Calixte. Comment tuer le seul être qui compte réellement ? Tu ne pourrais plus te voir dans un miroir. Ce n'était pas seulement quelqu'un que tu aimais, c'était lui. Comme dans les romans et les histoires débiles que ta soeur Sasha prend plaisir à discuter avec ses amies. C'était lui, avec un grand L, et ça te faisait un peu peur. De l'amour fou, pour deux cinglés, très belle image. Cela faisait un nombre incalculable d'années que vous étiez tombé amoureux l'un de l'autre, et jamais cela ne s'était atténué. Enfin, pas de ton côté. Tu reposas la lame sur la table. Tu aurais bien aimé pouvoir dire que tu avais des plans pour le futur. Mais cette notion d'avenir s'arrêtait subitement à ton entrée dans l'Arène. A partir de là, ce n'était plus qu'un vague mirage aux contours incertains. Tu tiendrais longuement, à l'intérieur, ça, tu le savais. Mais quid des autres tributs ? Quid des possibles alliances ? « Je ne vois pas l'intérêt de t'entraîner à ce point. » La voix de Sasha te sortit de tes pensées, te faisant arquer un sourcil. Cette petite insolente... « Je ne vois pas l'intérêt d'avoir bougé ton cul jusqu'ici. » Elle eut une légère grimace, et tu pouvais savoir ce qu'elle se disait, à l'intérieur. Elle devait déblatérer sur ta vulgarité, sur ton impulsivité, sur ta distance. Sur ton sarcasme. Elle aimait souligner à quel point tu étais pleine de défauts. « Franchement, tu cumules. » Tu croisas les bras sur la poitrine, peu encline à commencer un débat inintéressant. « En plus d'être idiote, tu te crois toute puissante ? » Elle t'attaquait toujours de front, sans doute par jalousie. Du haut de ses douze ans, elle se croyait au dessus de toi. Et tu détestais ça. Ta fierté était plus importante que ta soeur. Tu lui lanças un sourire hypocrite, qui la déstabilisa. « Au moins, je ne suis pas inutile. » Ta voix était tranchante. Particulièrement tranchante. « Allez, dégage. Va pleurer dans les jupes de maman, qu'elle te donne à bouffer. Tu grossiras encore plus, comme ça. » Son visage se crispa. Tu n'étais pas tendre avec elle, tu ne l'avais jamais été. Une vraie petite peste. Dignement, elle tourna les talons et repartit vers la maison. Tu remarquas alors que ses épaules tremblaient - elle pleurait.
Tu laissais tes doigts courir sur le torse de Calixte, distraite. Tu effleurais sa peau, lentement, perdue dans tes pensées, blottie contre lui. La chaleur qui se dégageait de son corps formait un cocon protecteur autour de toi. Tu pouvais entendre les battements de son coeur. Son souffle chaud glissait dans ta nuque. C'était donc ça, se sentir à sa place ? Jamais tu ne t'étais sentie si bien. Jamais les problèmes ne t'avaient paru aussi lointains. Tu oubliais la révolte, tu oubliais la mort. Il n'y avait plus que lui et toi, ce grand lit et cette bague autour de ton doigt que Calixte avait passé la veille au soir, mettant un genou au sol. Fiancés. Vous étiez fiancés, aussi stupide que cela puisse paraître. Jamais tu n'aurais une robe de mariée. Jamais tu n'aurais d'enfants. Ton corps serait enterré avant, sûrement. Ça ne te faisait pas peur. Tu avais beau savoir te battre, jamais tu ne t'étais sentie si forte avant. Tu te blottis un peu plus contre lui, soupirant, et fermant les yeux. Tu étais là où tu devais être. Avec lui. Ta propre candeur t'étonnait, mais pas dans le mauvais sens. Tu étais toujours à te plaindre, à critiquer, à te moquer, si bien que les rares instants de douceur étaient précieux. Tu les rangeais à part dans ta mémoire. Là où tu avais mis ton premier baiser, à dix ans. Là où tu avais mis le plus bel anniversaire de ta vie. Là où tu avais mis la demande en mariage de Calixte. Là où tu avais mis votre première nuit ensemble. Une jolie petite boîte, bien organisée, que tu n'ouvrais jamais, de peur de voir ses instants s'envoler. Tu avais toujours eu cette peur. Cette peur d'oublier, comme ton père avait oublié de te donner une enfance normale, comme il avait oublié de te voir grandir. D'un seul coup, tu te sentis troublée. Un peu triste, aussi. L'idée de tout ce que tu avais potentiellement abandonné... Tout ce que tu aurais pu avoir mais que tu avais laissé pourrir... Mais, comme une réponse à tes préoccupations, les bras de Calixte te serrèrent un peu plus. Tu eus un sourire. « Tu m'étouffes, pauvre tache. » Tu crus l'entendre pouffer, et à nouveau, sa prise se raffermit. « T'es con. » Ta répartie était douteuse, mais tu tenais toujours à répondre. Tu te relevas légèrement sur les coudes, et déposas un baiser sur ses lèvres. Tu n'avais plus besoin de plus. Tu avais tout ce que tu pouvais vouloir. Tu n'avais plus peur. Pour l'instant.
reality is here.
Coucou les bignous Ici ancien Rixon/Azrael/Ansley/Carter/Icare/Graham/Aloysius/Priam Bref, si vous ne me connaissez pas, je m'appelle Joséphine (enfin, Josie), je viens de Metz, dans le 57, la Lorraine, l'ex Allemagne, bref Je suis sur MJ depuis le 19 novembre 2011 je crois, et c'est ma maison :phoenix: J'ai 14 (presque 15) ans, mais je suis mature, comme une cougar J'écoute principalement Lana Del Rey, que j'ai vu en concert le 3 avril dernier. Je lui ai demandé de devenir ma femme et elle a ri. J'prends ça pour un oui J'aime aussi Florence and the Machine et Imagine Dragons, même si c'est France Gall et Claude François les bessssssssst. J'ai lu la trilogie en quelques jours, mais j'ai encore beaucoup de sagas que j'aime, ou des auteurs : Guillaume Musso, les Percy Jackson, les Héros de l'Olympe, les Stephen King, les Max Brooks... Je suis aussi une inconditionnelle des zombies, c'est mon truc préféré dans la vie. Du coup, je suis méga fan des jeux vidéos, aussi : The Legend of Zelda, Pokemon, Left for Dead, Slender, Amnesia, Injustice... J'aime d'ailleurs beaucoup regarder des lets players, comme Pewdiepie, Diablox9 ( ) Siphano, Frigiel.... Bref, cey mon dada :singing: MAIS MON GRAND TRUC DANS LA VIE CEY LE CHANT :singing: :singing: J'ai une voix pas spécialement haute mais "j'ai du coffre" comme dirait ma maman J'ai Twitter et Facebook, aussi, donc n'hésitez pas à me demander mes usernames sur la CB ou en mp, je vous le donnerai avec grand plaisir. FEATURING cara la best © COPYRIGHT frostingpeetaswounds.tumblr
Dernière édition par Stella Y. Cardwick le Lun 29 Avr - 13:02, édité 29 fois |
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