| Sujet: Erwan ♦ I have no right to die Ven 12 Avr - 21:48 | |
| Erwan Saul Holloway❝ I PROMISE I'LL NEVER DIE. ❞ Ma mère a décidé à ma naissance de me prénommer Erwan tout comme mon père. De plus, je porte également son nom qui est Holloway. Autrement dit, je me nomme exactement comme mon défunt père et si ma mère a fait ce choix, c'était parce qu'elle désirait que je lui ressemble. Mais comment ressembler à quelqu'un que je ne connais pas ? Il est mort 25 ans plus tôt, le jour même où je suis né en fait. J'ai fait beaucoup de choses en peu de temps et pour des raisons plutôt évidentes, on peut dire que j'ai rejoint le camp des Winners. La raison est évidente, j'ai gagné la 69è édition des Hunger Games il y a quelques années maintenant. J'ai ainsi abandonné mon métier de bûcheron. Du moins officiellement puisque je vais parfois aider les travailleurs. En fait, c'est le seul passe temps que j'ai trouvé pour m'occuper. Et c'est assez courant ce genre de métier dans le district où je me trouve. Ce métier m'a d'ailleurs forgé physiquement comme je suis maintenant. J'ai commencé très jeune et étant donné que c'est un métier très porté sur le physique, j'ai rapidement développé une force considérable et une carrure importante. On m'a souvent considérés comme ténébreux à cause des mes cheveux noirs comme du charbon, mais mes yeux, à l'inverse de mes cheveux, sont assez clairs. Ma soeur me surnommait aussi Grognon parce que je ne souris vraiment pas souvent. Je n'en vois pas de raisons de sourire dans ce monde horrible. Bien entendu, ce n'est pas qu'à cause de mon physique qu'elle m'avait affublé de ce surnom. Après tout, je reconnais être quelqu'un de solitaire, qui est en effet grognon et qui n'apprécie ou plutôt qui ne connait plus vraiment le contact humain. J'essaye de ne plus m'attacher aux gens parce qu'il est trop facile de les perdre de nos jours. Il ne faut donc pas s'étonner de me voir tout le temps tirer la tronche et être parfois froid. La personne que j'aimais le plus au monde, mon modèle, n'est plus de ce monde et c'était probablement la seule personne que j'aimais réellement. Est-ce que je serais capable d'aimer à nouveau ? Ou d'apprendre à aimer ? Je n'en sais rien, mais je m'en retiens du mieux que je le peux. En revanche, il y a énormément de choses que je n'aime pas comme tous ces abrutis du Capitole par exemple. J'obéissais auparavant, j'étais un gentil toutou du gouvernement, mais je ne peux plus accepter cela désormais. J'ai clairement envie de faire quelque chose pour changer tout cela, mais que suis-je capable de faire si ce n'est de survivre ? about games and relative.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Je connais effectivement deux personnes qui ont participé aux Jeux. Mais il n'y en a qu'une seule qui était proche de moi, c'était ma grande soeur. C'était la seule personne que j'aimais et la voir partir là-bas m'a dévasté. De plus, je connaissais sa gentillesse légendaire et je n'étais pas sûr qu'elle puisse tuer d'autres personnes. Mais finalement, j'ai été vraiment étonné et heureux de voir qu'elle était arrivé jusqu'à la fin des Jeux, bien que la fin lui ait été fatale. C'est finalement sa trop grande gentillesse qui aura eu raison d'elle. En clair, voir un proche s'en aller pour les jeux est un malheur que personne ne devrait connaître.
QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ET DES REBELLES ? CROIS-TU A LEUR EXISTENCE ? Je me demande bien qui peut ne pas y croire depuis les derniers incidents qui se sont produits. Bien entendu, je n'en avais jamais entendu parlé auparavant. C'est d'ailleurs un mouvement qui commence à m'intéresser de plus en plus, malgré la grande répression du gouvernement face à ce mouvement. Pour le moment, je me contente d'apprendre à connaître ce qu'est cette rébellion en secret. Après tout, ils ont eut le courage de tenter quelque chose contre ce gouvernement pourri eux alors que nous, nous subissions en nous plaignant, trop effrayé par les conséquences.
➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ? Je pense que pour être un vainqueur, il faut avoir une très grande motivation, quelque chose qui nous maintient et qui nous pousse à avancer même lorsque c'est trop difficile. Je pense aussi que les vainqueurs sont les pires étant donné qu'ils ont survécus alors qu'ils ont du tuer les autres. Il est clair que je ne suis pas fier d'être un vainqueur, d'autant que le pire est probablement ce qui se passe en dehors de l'arène. Quand vous devez vous comporter comme le toutou de notre cher Président et obéir à ses demandes ou bien toute les nuits que vous passez à revoir encore et encore des horreurs dans vos pires cauchemars, c'est plus douloureux encore que sentir une lame vous transpercer une partie du corps.
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? Le bonheur ? Difficile de répondre. Sans forcément y croire, je pense qu'au fond, tout le monde sans exception espère l'atteindre un jour. Pourtant, il est clair quand l'on regarde autour de nous que personne n'est prêt de l'atteindre. Pour ma part, je me dis que le bonheur existe quelque part, mais qu'il faut vraiment le vouloir pour le trouver. Il faut aller le chercher quitte à braver la mort elle-même autrement, je ne vois vraiment pas comment on pourrait le trouver. Mais peut-être que le bonheur se trouve en fait dans la mort. Quand on voit l'enfer dans lequel on vit, je me dis que ça ne peut pas être pire une fois mort.
➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ? Je hais le temps de la moisson. Il me rappelle cet instant où le nom de ma soeur a été choisi ou celui où c'est le mien que j'ai entendu prononcer. Je connais exactement l'horreur des Jeux et j'appréhende chaque moisson parce que je me dis qu'il y a encore une jeune personne qui va la connaître à son tour. Je pense que les Hunger Games sont vraiment ce que je déteste le plus au monde et s'il y a une chose pour laquelle l'on devrait se battre, c'est pour cela. J'ai toujours du mal à supporter de voir deux adolescents monter sur la tribune, sachant pertinemment qu'ils vont prendre un train sans retour pour la mort.
JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A pas mal de RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE bûcheron ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime assez bien. JE SUIS DANS LE 7ÈME DISTRICT. AYANT 25 ans J'ai déjà PARTICIPÉ AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story. > L'enfanceLorsque j'ai poussé mon tout premier cri, après être venu au monde, mon père lâchait son dernier souffle. Il ne fallut pas longtemps à ma famille pour apprendre son décès et c'est avec un chagrin énorme que ma naissance a été fêtée. Ma mère a décidé de me donner le même prénom que mon père, en hommage pour lui, mais aussi comme un espoir pour que je ressemble à l'homme extraordinaire qu'il semblait être. Il est mort à cause de ce climat rude que l'on peut trouver dans notre District, le 7ème. Ma mère est tombé en dépression après cela et c'est ma sœur qui s'est occupée de moi. Elle était jeune pourtant, elle n'avait que quatre ans, mais elle n'avait pas d'autres choix. D'autant que l'état de celle qui m'a conçue empirait et elle est même tombée malade tellement elle était dans le chagrin. Mais ma sœur a toujours tenu bon et je lui en suis énormément reconnaissant. Quelques années ont passé avant que ma mère n'aille mieux et qu'elle aide ma sœur. Seulement, elle avait complètement changé depuis la mort de mon père et sa dépression. Il lui arrivait d'avoir des crises de colère où elle se mettait à nous battre ma sœur et moi. Ce n'était jamais trop violent pour nous marquer à vie bien entendu, mais ce n'était pas quelque chose qu'un parent devait faire à ses enfants. Cela a ainsi développé une grande complicité entre ma sœur et moi. Elle était la seule personne que j'aimais le plus au monde. C'était quelqu'un qui se souciait de tout le monde et qui était tellement gentille qu'elle ne pouvait même pas faire du mal à un simple insecte. Nous évitions le plus possible de rester dans notre maison afin d'éviter les crises de notre mère et nous avons ainsi passé beaucoup de temps dans les rues. Enfin, quand nous n'allions pas à l'école bien entendu. Très tôt, je me suis mis à travailler pour rapporter au moins un petit revenu à ma famille. J'ai fait bûcheron, tout comme mon père le faisait et j'ai eu beaucoup de mal au début. Les conditions étaient extrêmes et je me demandais comment les gens pouvaient survivre. Mais petit à petit, j'ai commencé à y trouver un certain goût et puis les autres bûcherons, souvent ancien camarades de mon père, étaient vraiment gentils avec moi. Sauf que j'ai dû abandonner l'école puisque je ne pouvais pas faire les deux à la fois. Cependant, ça m'allait très bien. Je pouvais aider ma famille à s'en sortir sans que ma sœur ne prenne des tesserae. Chose qu'elle a quand même fait à plusieurs reprises.> La perteTout se passait bien, si l'on exceptait la pauvreté dans laquelle ma famille nageait, les crises de colères de ma mère qui se terminait par elle en larme parce qu'elle n'en pouvait plus de ces crises ou encore la période de la moisson chaque année qui représentait un stress énorme. Il ne restait plus que deux ans à ma sœur pour être débarrassé définitivement de cette peur que l'on éprouve chaque année d'aller aux Hunger Games. Pourtant, lors de la 62è édition des Jeux, alors que nous étions tous en train d'attendre les noms des futurs participants, on tira les papiers. « Pour les filles...Micah Holloway ! » Quoi ? Non ! Impossible ! Je tournais ma tête rapidement vers ma sœur qui tentait de rester impassible avec difficulté. Alors qu'elle s'éloignait de la foule, je me suis jeté sur elle. Je ne voulais pas qu'elle parte, je ne pouvais pas la regarder s'éloigner et aller dans une arène où la mort l'attendrait sûrement. J'étais effrayé et en larme. Mais un pacificateur m'a retenu et je n'ai pu qu'observer ma sœur s'éloigner vers l'estrade en hurlant son nom par désespoir. Je pouvais toujours me proposer pour les garçons, comme ça si l'un de nous deux mourrait, on pourrait mourir ensemble. Néanmoins, quelqu'un fut plus rapide que moi et se porta volontaire comme tribut pour les garçons. Je l'ai facilement reconnu bien sûr, c'était son petit-ami. Andrew Harrison. Beaucoup de personnes étaient étonnés parce qu'il était rare que l'on se porte volontaire dans le district 7. Vint ensuite le moment des adieux où je me suis jeté dans les bras de ma sœur qui m'a serré comme si c'était la dernière fois. En fait, c'était bien la dernière fois. « Je ne veux pas que tu y ailles, je veux que tu restes avec nous ! Gagne Micah, gagne et reviens nous voir. » Elle me souriait comme pour me rassurer, mais je voyais dans son regard qu'elle savait que la victoire ne serait pas sienne. « Écoute Erwan, tu dois me promettre une chose. Promets-moi de toujours faire de ton mieux pour survivre, promets- moi que jamais tu ne mourras. Promets-le moi de tout ton cœur ! » « Je te le promets Micah, je te le promets. Je t'aime ! » « Moi aussi je t'aime. » Elle m'a embrassé le front, a fait ses adieux à ma mère en larme et nous avons dû quitter la pièce. Je lui avais la promesse de ne jamais mourir, mais je ne lui avais pas demandé de me faire la même promesse.
Par la suite, les jeux ont bien évidemment été diffusé sur les écrans et je n'en ratais pas une seule miette. Chaque fois que je regardais l'écran, mon cœur battait à un rythme effarant tellement j'avais peur de voir ma sœur mourir. Mais elle a finalement réussi à survivre longtemps. En fait, elle avait fait équipe avec son petit-ami, Andrew et ensemble, ils formaient vraiment une bonne équipe. Ils se complétaient vraiment et j'étais heureux et soulagé de voir qu'ils s'en sortaient. Bien que je savais qu'à la fin, un seul survivrait. Autrement dit, si ma sœur et Andrew étaient les derniers, ils devraient s’entre-tuer. Connaissant ma sœur, je savais qu'elle aurait préférer se tuer si cela arrivait. Cependant, les choses ne se sont pas déroulées ainsi. Les deux du District 7 sont restés jusqu'à la fin des jeux, mais alors qu'ils étaient trois survivants, tout se termina. Je me souviens que le troisième concurrent prévoyait de tuer Andrew, mais ma sœur l'a aperçue et s'est faite tuer à la place de son compagnon. Ils ont échangés quelques paroles puis, ce fut le garçon du District 7 qui remporta les Jeux en tuant le dernier adversaire. Pour moi, c'est de sa faute si ma sœur est morte parce qu'elle l'a protégé. Mais sur le moment, j'étais comme paralysé. J'avais perdu la seule personne au monde qui comptait vraiment pour moi. Je me suis mis à hurler, à pleurer et à frapper le sol. J'étais triste, énormément triste, mais j'étais aussi en colère et blessé. Je comprenais maintenant pourquoi ma mère était tombé en dépression face à la perte d'un être proche. D'ailleurs, elle aussi venait de perdre quelqu'un à nouveau. Notre famille à mis du temps à s'en remettre et cette perte m'a renfermé encore plus que je ne l'étais auparavant. J'avais l'impression qu'on m'avait arraché une partie de mon cœur et que chaque jour on s'amusait à le piétiner. Chaque nuit, je revoyais encore et encore ma sœur mourir. Je me sentais tellement impuissant face à cela. C'est ainsi que les années qui suivirent, j'ai travaillé encore plus qu'avant pour tenter de ne pas penser à mon chagrin qui resterait à jamais en moi. J'avais même pensé à mettre fin à mes jours après sa mort, mais je devais tenir la promesse que je lui avais faite. Les années passèrent donc malgré tout et chaque nouvelle moisson me rappelait ce moment si douloureux. Ma haine envers les Jeux commençait également à apparaître avec cet événement.> Les JeuxDix-huit ans, c'était la dernière année où je pouvais encore être choisi pour les Jeux. Mais je n'étais pas si inquiet parce que je me disais qu'à cet âge, il est difficile d'être pioché. Malgré le fait que j'avais du prendre quelques tesserae pour combler le vide que ma sœur avait laissé. Le jour que tout le monde redoutait était alors arrivé et on annonça d'abord celle qui participerait aux Hunger Games. Une jeune fille que je ne connaissais absolument pas. En même temps, je n'allais plus voir grand monde depuis le décès de Micah. Vint ensuite le tour des garçons. « Et pour les garçons maintenant... Erwan Holloway ! » Est-ce que c'était une blague ? La mort d'une Holloway dans les Jeux ne suffisaient pas, il en fallait deux ? Gardant mon air impassible que j'abordais habituellement, je suis monté sur l'estrade. Effrayé, bien sûr que je l'étais. J'étais aussi stressé, inquiet, surpris, mais je savais ne pas le montrer. « Puisse le sort vous être favorable. » Ma mère vint me faire ses adieux et j'avais l'impression que le sort s'acharnait sur cette pauvre femme qui n'avait rien fait pour mériter ça. « Tu peux gagner, après tout, tu es bien bâti et tu es plutôt fort. Courage mon fils, je sais que tu peux réussir. » Je n'en étais pas si sûr pour ma part, mais je le devais pour ma sœur. Il fallait que je gagne les Hunger Games parce que je lui en avais fait la promesse. J'ai ensuite découvert ce qu'était que la vie de luxe. Nous pouvions manger jusqu'à plus faim, nous avions beaucoup de confort et nos habits étaient assez inhabituels. Mais ce que j'avais oublié, c'était mon mentor. Andrew était mon mentor puisqu'il était le dernier gagnant en liste de notre District. Je ne l'appréciais pas trop, à cause du sacrifice de ma sœur, mais je devais faire un effort. Enfin, ils étaient deux, avec une autre gagnante nommée Gagaria. Mais lui avait tenu particulièrement à s'occuper de moi. Ils nous expliquèrent beaucoup de choses et nous apprirent certaines choses également. Nous avons ensuite eu les entraînements avec les autres tributs. Certains paraissaient comme formés spécialement pour les Jeux et d'autres n'avait vraiment pas leur place ici. Vint ensuite les démonstrations auprès des juges. Je leur ai montré ma force puisque c'était mon plus grand atout et j'ai reçu un 7 en note ce qui était plutôt pas mal d'après Andrew. Enfin, nous avons été interviewé par le célèbre Caesar qui me parla évidemment de ma sœur. Mais je savais prétendre et faire semblant aussi, j'ai agi comme je n'agissais jamais en général. Je souriais, je faisais des blagues et ce genre de choses. Je savais que je devais avoir la sympathie des sponsors et je comptais bien l'avoir. C'était étrange de me dire que ma sœur était passé par les mêmes choses que moi en ce moment. J'espérais seulement pouvoir tenir ma promesse et gagner.
Le moment tant redouté arriva finalement, l'entrée dans l'arène. Je ressentais les mêmes sentiments que lorsque j'ai dû monté sur l'estrade à l'entente de mon nom. Ce fut d'abord le bain de sang auquel j'ai échappé par chance. A l'inverse de ma sœur, j'étais seul, mais c'était ainsi que je me débrouillais le mieux. Les premiers jours sont passés vite et je n'ai tué qu'une seule personne. Une jeune fille à qui j'ai tordu le coup avec force. C'était horrible de faire cela, mais je ne ressentais pas encore la culpabilité. Pas encore. Tous les soirs, je voyais ceux qui étaient tués et celle du District 7 s'était faite tuer au bain de sang. C'était triste, mais je ne pouvais pas m'apitoyer sur le sort des autres. J'ai traversé beaucoup d'épreuves, mais par chance, l'arène se trouvait être en grande partie une forêt et c'était dans ce milieu que j'avais grandi. J'ai alors pu m'en sortir au niveau de la survie. Je me suis en revanche fait attaquer par des bêtes étranges dont l'une m'a griffé au torse, mais j'ai réussi à m'en sortir. J'ai également évité la plupart des pièges naturels et j'ai dû tuer une deuxième personne en fracassant son crâne contre un rocher. Heureusement que j'avais acquis ma force au fil des années. Finalement, je vis la fin alors que nous n'étions plus que deux survivants. J'ai tué mon adversaire en le serrant contre moi très fort et en lui brisant je ne sais quoi. Malgré ma griffure au torse, le fait que je boitais à cause d'un couteau qu'on avait planté dans ma jambe gauche et une douleur plus qu'intense dans mon estomac, je venais de gagner la 69è édition des Hunger Games. On m'a par la suite soigné et on m'a couronné en tant que vainqueur. Je me sentais affreux, mais au moins, j'avais survécu. C'était la seule chose qui m'avait permis de tenir, ma promesse. En rentrant chez moi, j'ai appris que ma mère était morte de chagrin vers le début des Jeux. Autrement dit, je n'avais absolument plus personne. A quoi bon survivre alors ? Je n'en avais aucune idée, mais je n'avais plus le droit de mourir maintenant. J'ai dû par la suite faire la tournée du vainqueur où ma culpabilité n'a cessé de croître. Néanmoins, j'ai joué le gentil toutou et j'ai dit tout ce que l'on m'avait dit de dire comme si c'était naturel. J'obéissais clairement et simplement, mais je m'en fichais à ce moment. J'étais complètement perdu avec tout ce qui était arrivé et surtout, j'étais seul.> L'après-victoireOn pense qu'être vainqueur est un réel bonheur, mais c'est complètement faux. Il y a tellement de choses horribles. Entre les cauchemars, la culpabilité et surtout, devoir être un des toutous personnels du Président. Ce dernier me forçait à faire certaines choses que certains vainqueurs devaient faire lorsqu'ils plaisaient beaucoup par exemple. C'était le plus horrible, plus horrible encore que l'arène. D'autant qu'on me forçait à faire des choses peu recommandables avec certaines femmes immondes du capitole alors que je n'étais vraiment pas attiré par ce côté là. Personne ne le savait bien sûr, mon attirance que j'avais pour ceux du même sexe. Mais cela ne dura pas toujours, il finit par se lasser et par me laisser plus ou moins tranquille. Je m'étais un peu plus rapproché de Andrew aussi. Nous étions tous les deux seuls après tout et puis nous étions voisins désormais. Je commençais même à le pardonner pour ma sœur, alors que je savais très bien que ce n'était pas de sa faute. Nous étions très différents aussi, mais ça ne me dérangeait pas au final. Pour évacuer tout cela, toutes ces horreurs, j'allais parfois aider les bûcherons dans leur travail bien que je n'avais plus à travailler. J'aimais cela alors pourquoi je ne pourrais pas le faire ? Néanmoins, un gros changement arriva en moi petit à petit. Je commençais vraiment à ne plus supporter ce gouvernement et je voulais faire quelque chose pour supprimer ces maudits Jeux ou je devais regarder les tributs de mon District mourir alors que j'étais mentor. J'avais appris la découverte, comme tout le monde, de rebelles et d'une rébellion qui s'est finalement terminé par un échec. Ce mouvement m'intéressait toutefois et je commençais à me renseigner un peu plus. S'il était possible de changer tout cela alors j'étais prêt à aider pour le faire. Ce monde ne pouvait plus continuer ainsi, je ne pouvais plus simplement obéir comme un bon chien et me taire. Il était peut-être temps pour moi d'agir.
reality is here.
Salut à tous ! Je suis... Bah je suis une personne de sexe masculin qui utilise Sushi comme surnom sur le net. J'viens d'un coin perdu et pourtant connu en France. J'ai lu les trois tomes et je les ai tellement aimé, que je les ai lus à une vitesse folle. Ce forum est tout simplement superbe et c'est l'un des seuls inspiré de Hunger Games qui m'a donné envie jusqu'à présent. Donc pour le moment, je ne suis absolument pas déçu FEATURING Tyler Hoechlin © COPYRIGHT frostingpeetaswounds.tumblr
Dernière édition par Erwan Holloway le Sam 13 Avr - 14:40, édité 4 fois |
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