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  Modern kids. Future freaks ◭

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 Modern kids. Future freaks ◭  Vide
MessageSujet: Modern kids. Future freaks ◭     Modern kids. Future freaks ◭  Icon_minitimeDim 24 Fév - 14:46



Richard & Nephtys
« Go ahead, let your sun shine, you’ve got to do it your own way. Run away, don’t hesitate ! They’re gonna mess you up. Run away, go, run away, go, run away ! They’re always fucking with your head. »

Elle était là sans savoir ni comment, ni pourquoi. Sa mère avait noué son bandeau sur ses yeux clairs, comme à chaque fois où toute la famille est convoquée sur la grande place. Ces derniers mois, ces grandes réunions s'étaient répétées de nombreuses fois, obligeant Nephtys à subir le même rituel. Lorsqu'elle avait demandé pourquoi, on lui avait juste répondu qu'elle n'avait pas à s'inquiéter que tout va bien. Et ça lui avait suffi. Au milieu de la foule, elle ne pouvait que distinguer que les ombres des silhouettes à travers le tissu couvrant sa vue. Elle tenait fermement dans chacune de ses mains, celles froides de ses petites frères. Elle caressait délicatement de son pouce le dos de leurs petites paluches, comme pour les rassurer. Autour d'eux, il y avait ce brouhaha incessant, ce fourmillement perpetuel des chuchotements de l'assemblée. Cette dernière se tut aussitôt lorsque la musique du Capitole résonna dans les hauts parleurs. Puis vint ce long message, Nephtys reconnut aussitôt la voix du Président Snow. Il avait cette façon d'articuler chaque mot, portant un accent tonique sur ceux qui avaient une importance toute particulière à ses yeux. L'entendre rendait la petite Tempérance toujours nerveuse. Elle ne connaissait rien de cet homme, et n'arrivait même pas à se figurer son visage. C'était sûrement de là que provenait son trouble. Elle écoutait attentivement chacun de ses mots, sans totalement saisir le sens de ses phrases. Il y avait tous ces termes qu'il utilisait, on parlait de "rébellion", de "fabulations", il répéta les mots "ordre" et "contrôle" d'un ton ferme, voulant se rendre percutant dans le crâne des habitants, leur assurant que le Capitole s'occupait de tout, qu'il n'y avait aucune raison de s'inquiéter et que les effectifs de Pacificateurs avaient été uniquement renforcés afin de s'assurer du bien être des habitant. "Pacificateur" ce mot s'ancra en elle, elle connaissait le sens de "Pacificateur" et ce qu'il impliquait. Un frisson parcouru son échine. Elle avait cette sensation que quelque chose lui échappait, un manque dans sa compréhension qui la plongeait dans le désarroi le plus total.

Puis la voix cessa, laissant libre cours aux exclamations qui s'élevèrent dans la foule. On parlait, on s'agitait, on s'indignait, on cherchait à comprendre. Nephtys entendait tout ça, toutes ses voix qui reprenait les mots incompréhensibles du discours. Tout se confondait en une cacophonie qui l'assourdissait douloureusement. Elle lâcha ses frères, et détacha précipitamment son bandeau. Elle détailla d'un air paniqué, tous ces gens dont les lèvres se mouvaient, énonçant des bribes de phrases inaudibles. Elle voulut faire taire ses voix étrangères, parlant un langage qu'à l'évidence, elle ne maîtrisait pas. Ça bourdonnait dans ses oreilles, et tambourinait dans sa boîte crânienne. Dans un espoir vain de calmer la douleur, elle couvrit ses oreilles de la paume de ses mains, tout en fermant les yeux et poussa un cri strident.  Ceux qui avaient remarqué son attitude lui lancèrent des regards exaspérés, se riant du comportement de cette gamine paumée. C'était tellement facile de s'en prendre à elle, la folle, la cinglée qui agit comme une enfant. Lorsqu'elle rouvrit les paupières, elle put lire dans leurs prunelles toute l'aversion qu'ils avaient pour elle. Ils la dévisageait sans aucune gêne, comme une bête étrange. Elle se sentit aussitôt exposée, en danger. Le regard fuyant, elle cherchait un échappatoire, un espace dans lequel s'engouffrer pour s'éloigner. Elle joua de sa frêle stature, se frayant habilement un chemin entre les habitants qui s'écartaient volontairement, non sans avoir un sourire moqueur peint sur leur lèvres. C'est tout ce qu'ils ont, tout ce qu'ils peuvent faire pour se sentir puissants dans ce monde qui leur échappe, s'en prendre aux plus faibles. Au fond, ils ne valent pas plus que le Capitole.

Nephtys s'enfuit, les poings et la gorge serrée, parce que lorsqu'ils sont trop nombreux, c'est tout ce qu'elle peut faire pour les affronter à sa manière. La frustration, la colère la fait trembler. Tout semble confus, hors de portée. C'est l'impuissance même de ne pas pouvoir réagir, de devoir toujours subir, qui la dévore lentement, de l'interieur, détruisant tout ce qu'elle pensait avoir de bon en elle. Elle emprunta instinctivement ce chemin qu'elle connaissait par cœur, s'éloignant lentement de l'oppressante atmosphère qui régnait en ville et indirectement sur elle. Fier et solide, il était là, son Charlie. Depuis tout ce temps, il n'était jamais parti. Elle courut vers son arbre, les hautes herbes caressant ses jambes nues sous sa robe d'un blanc cassé. Le souffle haletant, elle écarta les feuilles du saule pleureur, comme on ouvre une porte pour rentrer chez soi. Elle était à l'abri là, sous ce rideau de verdure. Elle s'approcha du tronc, laissant ses doigts danser sur l'écorce avant d'essayer d'en faire le tour avec ses bras sans y parvenir. Personne ne pouvait l'atteindre ici. « Bonjour Charlie. Je ne sais pas ce que je t'ai fais, je ne sais pas pourquoi tu ne veux plus me parler. Dis moi, je t'en supplie ! Dis moi si je t'ai fais du mal. Et reviens, j'ai besoin de toi, de t'entendre. » murmura t-elle d'une voix faible. Elle s'appuya sur une branche avant de prendre de la hauteur tout en continuant de lui parler. « Arrête de m'ignorer ! Ne fais pas comme eux, ne fais pas comme si je n'existais ! » s'exclama t-elle. Ses yeux devinrent humides tandis qu'elle contractait sa mâchoire pour ne pas laisser ses larmes couler. Elle ne voulait pas se fâcher, elle n'aimait pas se mettre en colère contre lui. Mais elle avait si peur, si terrifiée à l'idée qu'il soit parti. Qui l'ai abandonné lâchement. Lui, l'un des seuls qui était capable d'apaiser ses maux. Et qu'allait t-elle faire s'il ne revenait pas ? A cette pensée elle donna hargneusement un coup de poing, voulant lui faire mal comme il l'avait blessée. Elle laissa échapper un gémissement, regrettant aussitôt son acte. Elle secoua sa main avant de la porter à ses lèvres pour soulager sa douleur. 
 


Dernière édition par Nephtys T. Hopkins le Mer 27 Fév - 9:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Modern kids. Future freaks ◭     Modern kids. Future freaks ◭  Icon_minitimeLun 25 Fév - 19:42



Richard & Nephtys
« I still remember how it all changed. My father said, "Don't you worry, don't you worry, child. See heaven's got a plan for you. Don't you worry, don't you worry now." »

La tournée des vainqueurs. Ca faisait longtemps. Enfin longtemps... Depuis la victoire de Jain. Mais ça ne comptait pas vraiment, n’est-ce pas ? Tu avais toujours détesté ça. Un adolescent qui vient de sortir de l’arène a besoin de soigner son corps et son esprit, pas d’être exposé à la famille et aux amis de tous ceux auxquels il a survécu, de tous ceux qu’il a tués. La tournée du vainqueur ne servait qu’à dire aux habitants : ‘‘regardez, c’est celui-là qui a tué votre enfant, et vous ne pouvez rien lui faire.’’ Et que de paillettes, que de spots, que de discours inutiles, tout ça pour que le vainqueur mente à des gens qui le détestent et n’ont pas besoin d’entendre ses mensonges. Tu n’avais jamais aimé accompagner les jeunes à travers les districts. Mais tu savais qu’il valait mieux y aller, pour aider si tu le pouvais. Du moins cela avait été ta psychologie avec Pepper-Swann et Ludmilla. Gemma... Gemma pouvait se débrouiller seule. Ou plutôt sans toi. Tu avais toujours cette cicatrice au creux ta main, souvenir encore rose du couteau qui avait tranché ta peau sans hésitation. Ton couteau. Les choses avaient changé. Mais elles restaient les mêmes. Etrange paradoxe. Pour toi, certaines choses avaient changé, pour Panem, beaucoup allaient changer avec la rébellion. Mais au final, alors que tu étais assis sur cette chaise en fond de scène devant la mairie, tu réalisais que rien n’avait changé. Toujours cette foutue esplanade, cette foutue place, c’était toujours la même chose. La vie est un éternel recommencement. C’est comme ça.

Tu fixais la foule, cette succession de visages sans noms, avec une indifférence des plus complètes. Les apparitions publiques te laissaient toujours de marbre, comme les moissons. Les gens ne voulaient pas te voir. Tu ne voulais pas voir les gens. Tout cela s’équilibrait par une espèce d’ignorance réciproque. Tu faisais semblant d’ignorer la foule en face de laquelle tu étais assis ; la foule faisait comme si le monstre que tu étais n’était pas là. Et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Que demander de plus ? Beaucoup de choses, d’accord. Mais bon ce n’était déjà pas mal. C’était une tranquillité relative. L’ignorance est bien souvent la réponse à beaucoup de problèmes. Cette façade confortable que tu détestais mais utilisais sciemment. Tant pis. Tu te foutais de ce que le peuple pouvait bien penser de toi. Tu savais ce que le peuple pensait de toi en fait, et tu pensais la même chose. Dévoreur d’enfants. Monstre. Et alors ? Tu n’en avais que faire. Tes yeux verts se promenaient au milieu de tous ces gens, ne reflétant que ta lassitude. Tu voulais que tout cela se finisse. Et la voix de Snow, et la voix de la présentatrice, et la voix de Gemma... Tous ces palabres qui duraient et s’allongeaient sans aucun sens ou but. Tu poussas un léger soupir et la voix enregistrée du président se tut enfin. La foule commença tranquillement à se disperser quand tu entendis un hurlement de femme. Tu en cherchas l’origine et finis par la trouver. Ton sang se glaça à la vue de Nephtys, dans un état d’hystérie total. Nephtys. Petite chose. Ton indifférence avait des limites et c’était celles-ci. Les gens brisés. Tu ne pouvais pas t’en empêcher, tu aimais les gens abîmés, ceux qui avaient besoin du plus de pansements. Peut-être parce que tu voyais eux le salut dont tu avais besoin, ta chance de rédemption en les aidant. Nephtys, petite créature perdue dans un monde qui ne lui ferait jamais de place. Elle avait son monde à elle, elle méritait mieux que ces gens. Pourtant elle était coincée ici, comme vous tous. Nephtys était un ange qui avait perdu sa route et était tombé du ciel. Lourde chute. Les ailes brisées sur le coup.

Tu te levas de ta chaise, considérant la cérémonie comme terminée, et tant pis si elle ne l’était pas. Qu’est-ce qu’ils allaient te faire ? Tu n’avais rien à perdre. Pas de famille. Une amie. C’était tout. Tu te mis à courir dans les rues du district, sachant pertinemment où se réfugierait la petite brune. Près du saule pleureur. Vénérable arbre. Arbre empreint d’une tristesse infinie qui portait son nom comme un boulet. Saules pleureurs, les soeurs affligées par la mort de leur frère qui avaient tant versé de larmes que des rivières en étaient nées, et qu’elle étaient devenues arbres. Tu courais, tu courais comme à la poursuite d’une chimère. Elle était bien une des seules à pouvoir encore te faire courir. Tu aurais couru si Théti avait été à sa place. Ou plutôt tu n’aurais pas couru, mais maintenant qu’elle était partie, tu te rendais compte que ton coeur aurait couru, et que toi aussi aurais dû courir. Tu ralentis en apercevant la cime de l’arbre. Tu t’en approchas lentement. Le vent produisait comme une étrange chanson en faisait bruisser le rideau de feuilles comme les ailes d’un insecte, au milieu de la prairie qui ondulait comme des vagues de verdure. Tu n’écartas pas les feuilles, tu n’entras pas sous l’égide de l’arbre. Elle t’aurait vu. Mais tu t’assis simplement parmi les hautes herbes, à l’opposé de l’endroit où elle était arrivée pour minimiser les risques qu’elle te découvre. Elle ne t’avait encore jamais surpris. Elle ne savait pas que tu étais Charlie. Et tu ne voulais pas qu’elle sache. C’était stupide n’est-ce pas ? Mais ce n’était qu’une enfant qui n’était pas encore rompue à la réalité. Souvent éprouvée par celle-ci mais jamais encore blessées irrémédiablement. Elle avait cette innocence qui n’existait pas chez les gens de son âge, pas en ce pays, pas en ces temps, pas en ce monde. Une gamine. Maintenant que tu étais plus âgé, que tu avais failli à ta mission d’éduquer correctement ta fille, tu comprenais l’importance des enfants.

Sa voix s’éleva, claire malgré la distance qui vous séparait. « Bonjour Charlie. Je ne sais pas ce que je t'ai fais, je ne sais pas pourquoi tu ne veux plus me parler. Dis moi, je t'en supplie ! Dis moi si je t'ai fais du mal. Et reviens, j'ai besoin de toi, de t'entendre. » Cela faisait un moment que tu n’étais pas venu lui parler. Tu l’imaginas, assise avec ses cubes colorés contre le tronc de l’arbre, parlant pour n’entendre que le silence lui répondre, suppliant sans que rien ne vienne. Rien, si ce n’est le vent. « Arrête de m'ignorer ! Ne fais pas comme eux, ne fais pas comme si je n'existais ! » Elle existait. Elle existait. Tu voulais lui dire, tu voulais lui faire comprendre. Lui dire que ce n’était pas grave, qu’ils n’importaient pas, qu’elle ne devait pas les écouter, qu’ils n’étaient rien. Elle, elle devait briller, elle devait rester ce qu’elle était. Elle ne pouvait pas changer de toute façon. Elle était malade. Mais elle était spéciale. « Tu existes, tu existes Nephtys. » N’aie pas peur. Ne t’inquiète pas, tu voulais lui dire. Mais tu l’entendais pleurer. Tu n’aimais pas entendre les enfants pleurer. La vieille épave que tu étais ne supportait plus ça. « Ne pleure pas. Il ne faut pas pleurer. » Les vieilles choses n’aiment pas entendre les enfants pleurer, ça leur fait mal au coeur. C’est la seule chose qui importe encore.
 
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 Modern kids. Future freaks ◭  Vide
MessageSujet: Re: Modern kids. Future freaks ◭     Modern kids. Future freaks ◭  Icon_minitimeSam 2 Mar - 13:08



Richard & Nephtys
« Through the blood, he can learn see the life that it turn from council of one, he'll decide when he's done with the innocent»

 Charlie était bien plus fort qu'elle, plus robuste, plus solide, plus sage encore. C'était quelqu'un sur lequel on pouvait s'appuyer, se reposer sans craindre qu'il ne se dérobe sous nos pieds. Même si son esprit était fâché, Nephtys était soulagée que son corps n'ait pas disparu sans laisser de traces. Elle a un goût de fer dans la bouche, le goût du sang, son sang, le même qui s'écoule des égratignures qu'a laissé l'écorce sur ses mains fragiles. Elle embrasse délicatement sa plaie comme le fait parfois sa mère pour évacuer la douleur. Et ça fonctionne, c'est magique. Nephtys vit encore dans ses songes, et on la laisse volontairement croire en toutes ces entités que la vie adulte a préféré renier. Parce que lorsque la réalité est intolérable, lorsque la vérité est destructrice, l'illusion semble être préférable pour sa propre survie. « Tu existes, tu existes Nephtys. » Elle sursaute au son de sa voix. Elle se demande même si elle ne l'a pas imaginée. L'émotion sans doute, et la stupeur, la petite fille laisse échapper un sanglot. C'est dans ses tripes, c'est en elle, ça la transperce de part en part et ça lui fait mal. Elle veut que ça cesse, elle ne veut pas de ses émotions, elle ne veut pas ressentir. 

Des larmes cristallines perlent sur ses joues et elle enfouit son visage dans ses mains. Son corps de petite fée se soulevant au rythme de sa respiration saccadée. « Ne pleure pas. Il ne faut pas pleurer.» C'est lui, elle en est certaine. Il est là avec elle. Elle arrête de pleurer, et relève la tête. Il est revenu. Elle essuie du revers de sa main les dernières perles d'eau sous ses yeux quelque peu rougis. « Charlie ! » C'est d'une voix pleine d'espoir qu'elle scande son prénom, comme une formule enchanteresse qui suffit à éloigner les malheurs. « Je t'en veux tu sais. Mais je te pardonne. » déclare t-elle, effaçant d'un trait toute sa rancœur. « Il se passe quelque chose. Ça gronde en ville et j'ai peur de l'orage. Et si la foudre venait à s'abattre sur toi ? Les Grands, ils ne font pas attention. Ils s'en fichent. Ils ne veilleront pas sur toi. Ils t'abandonnent. » Elle se rappelle alors de toutes ces nuits, enroulée dans sa couverture, tel un papillon aux ailes de cristal dans son cocon de verre. Ces éclairs à travers la fenêtre , illuminant et déchirant les cieux obscurs, et ce vent, sifflant sous la toiture, les craquements de la charpente, comme si elle menaçait de s'effondrer sur elle d'un moment à l'autre. Et elle voyait son corps, ensevelie sous les décombres, là ou personne ne viendrait la rechercher. Ces nuits là, les jumeaux venaient dormir avec elle, et ensemble, l'orage devenait tout de suite moins effrayant. 

Petite colombe aux ailes blessées descend de son promontoire pour retrouver la terre ferme. Là, elle s'asseoit sur le sol, recouvert par les feuilles mortes du vieux saule qui lui font comme un lit. Elle s'adosse contre le tronc et joue nerveusement avec ses mains. Elle réfléchit. Son esprit parcourt des kilomètres à une vitesse époustouflante, sans limites. Il n'y a pas de barrières, pas de frontières, c'est toujours vers l'infini. Comme les étoiles qui dansent dans ses prunelles. Elle cherche, torture ses pensées, se remémorant le discours qui l'avait plongée dans la confusion quelques instants plus tôt. « Snow.  » siffle t-elle soudainement. « Je ne l'aime pas. C'est lui qui nous veut du mal. On me cache quelque chose et je n'aime pas ça. Tu le sens toi aussi ? » s'enquiert t-elle. Les murs ont des oreilles dans tout le district sauf ici. Elle n'a pas l'impression de dire quelque chose de mal, ou d'interdit. On ne lui a pas appris tous les codes, ou bien elle ne les a pas compris. Elle ignore tout de ce qui se trame autour d'elle. Elle le ressent, comme un sixième sens. Ça plane dans les poussières de l'air, ça vole au dessus d'elle, cette menace invisible qui la fait sentir si impuissante.
 


Dernière édition par Nephtys T. Hopkins le Sam 16 Mar - 16:14, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Modern kids. Future freaks ◭     Modern kids. Future freaks ◭  Icon_minitimeSam 9 Mar - 20:01



Richard & Nephtys
« I still remember how it all changed. My father said, "Don't you worry, don't you worry, child. See heaven's got a plan for you. Don't you worry, don't you worry now." »

Nephtys. Oubliée de tous, petit roseau plié par des vents trop forts. Elle n'est peut-être pas humaine au fond. Elle est peut-être mieux. Perdue parmi tous ces visages qu'elle ne voit même pas, et qui ne méritent pas d'être considérés par elle. La moins humaine d'entre vous, l'entité supérieure. Ou alors la plus humaine d'entre vous, celle dont l'humanité vous revient dans la gueule comme un boomerang, vous renvoyant tous dans la fange d'où vous venez, pauvres animaux vous agitant en bramant à qui mieux mieux, portant en banderole cette humanité dont vous prétendez être détenteurs mais dont vous n'êtes que locataires. Et quand le proprio fera l'état des lieux, vous pourrez faire une croix sur la caution. Le proprio c'est quelqu'un comme Nephtys, une âme trop douce pour demander qu'on lui rende son bien. C'est cette innocence qui les tuera les vrais humains. Toi t'es pas humain. Mais t'es pas non plus un de ces animaux braillards, t'as jamais prétendu mériter le label "humain". T'es dans la fosse au lion mais au final, est-ce que tu es le sacrifié ou le félin ? Peut-être ni l'un ni l'autre. Peut-être que tu es l'arbre que Nephtys croit que tu es. Le saule et le roseau. La force et la souplesse. L'un de vous résistera à toutes les intempéries et tu espères bien que ce sera le roseau. Et de l'imaginer, ses mains autour du tronc, comme si elle berçait l'arbre. « Charlie ! » Oui, c'est toi. Enfin non, c'est pas toi. Enfin dans une certaine mesure si. Mais non. Mais... Fuck it. This shit has gone too far. Disons que tu es Charlie. « Je t'en veux tu sais. Mais je te pardonne. » Elle t'en veut, tu t'en veux, le monde entier t'en veut. Tu t'en veux parce que tu as gagné. Le monde t'en veut parce que tu es un monstre. Et elle t'en veut parce que son arbre lui a manqué. Différentes dimensions. Différentes préoccupations. Elle ne t'en veut plus alors. Tant mieux. « Il se passe quelque chose. Ça gronde en ville et j'ai peur de l'orage. Et si la foudre venait à s'abattre sur toi ? Les Grands, ils ne font pas attention. Ils s'en fichent. Ils ne te veilleront pas sur toi. Ils t'abandonnent. » Elle a peur de l'orage. Mais l'orage vient, c'est irrémédiable. Tu n'as pas peur de l'orage, tu l'accueilleras à bras ouverts, saluant sa pluie salvatrice qui nettoiera tout, le mauvais comme le bon. Et l'innocence renaîtra de ses cendres, douce comme un nouveau-né. Un orage a du bon, toujours. Il met à bas beaucoup de choses pour lesquelles l'homme a œuvré, il déchire le travail de centaines de vies qui voient leur passé réduit à néant. Mais il ouvre la porte au renouveau. Salut de l'humain. Il faut détruire pour reconstruire. C'est la loi universelle. Le meilleur des mondes vaut bien quelques larmes non ? A condition que ce ne soient pas les larmes d'enfants. Les enfants ne devraient pas pleurer. Jamais. Ils sont trop importants. Ils ont trop à voir encore, on ne devrait pas les pousser aux pleurs. Ils en auront des raisons de pleurer, plus tard. Mais pas maintenant. Pas maintenant.

« Ne t'inquiète pas pour moi. Que la foudre vienne, je n'ai pas peur de l'orage. Je n'ai pas peur des Grands. Je suis grand moi aussi. Les vieux arbres savent prendre soin d'eux-même. » Les monstres aussi savent prendre soin d'eux-même. Ils y sont obligés. Il n'y a pas beaucoup de petites filles pour venir s'occuper d'eux. Les monstres sont abandonnés. C'est la tristesse de ce monde. Nephtys aussi est abandonnée par beaucoup. Mais elle a ses parents. Et elle a un monstre pour prendre soin d'elle. Ça compte, quelque part. Tu crois. Tu l'espères. Et le jour du jugement dernier, quand on fera l'état de tes péchés, tu pourras dire avoir essayé de sauver le petit ange. Tu ne fais pas cela pour toi cependant. Si, par malheur, le Jugement Dernier n'envoyait pas directement l'âme de la gamine au Paradis ou quelconque autre chose qu'ils puissent avoir là haut - ce qui serait fort peu probable, elle n'aurait rien à confesser mis à part son innocence - alors tu prendrais sa place en Enfer sans hésiter. Tu y es déjà prédestiné de toute façon. « Snow. » Snow. En voilà un autre qui sera bien forcé de passer par le Tartare, aux côtés de sa vieille ennemie de Coin. Entendre son nom dans cette bouche, c'est comme si elle proférait une injure. « Je ne l'aime pas. C'est lui qui nous veut du mal. On me cache quelque chose et je n'aime pas ça. Tu le sens toi aussi ? » Oh oui, oui on lui cache des choses. Des choses qu'elle ne gagnerait pas à connaître. Ce monde est un bordel, elle n'en est pas avertie. C'est tant mieux. Tu réfléchis un peu. « Snow. » Snow. « On nous cache beaucoup de choses. Certaines personnes ne devraient pas vivre. Snow en fait partie. » Qui décide de la mort et de la vie des hommes ? Tu ne sais pas mais il serait temps qu'il fasse son boulot correctement au lieu d'harasser les quelques uns qui peuvent encore prétendre à l'humanité. « Mais il ne peut pas te faire de mal. » Tu mens. Tu mens comme on ment à tous les enfants. Un mensonge de plus, une brique de plus dans le mur du mensonge. Un mensonge qu'on croit nécessaire.
 
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MessageSujet: Re: Modern kids. Future freaks ◭     Modern kids. Future freaks ◭  Icon_minitimeDim 17 Mar - 14:51



Richard & Nephtys
« Dig up her bones but leave her soul alone »

Les Grands. Les Adultes. Ceux qu'elle ne comprend pas, et ceux qui ne veulent pas comprendre. Mais Charlie est vieux. Charlie est intelligent. Charlie semble tout savoir. Dans cette existence, dans cette vie à sens unique où les Grands ne prennent plus soin des petits sous leurs pieds, dans ce monde où les géants piétinent les espoirs et les rêves d'antan. Nephtys se bat. Elle livre sa propre bataille, cavalière à l'indestructible cuirasse d'acier, menant sa guerre contre ceux qui prônent la destruction de ses chimères. Chaque jour, elles voient défiler sous ses yeux toute la haine du monde. Toute la méprise de ces gens qui se pensent supérieur à elle, à eux. Richard et elle. On l'évite. On ne veut pas s'approcher d'elle, la pestiférée. Craignant sûrement que sa pureté innocente vienne entacher leur vie. Ce sont eux les fous. Ce sont eux les monstres. « Ne t'inquiète pas pour moi. Que la foudre vienne, je n'ai pas peur de l'orage. Je n'ai pas peur des Grands. Je suis grand moi aussi. Les vieux arbres savent prendre soin d'eux-même. » Son âme s'allège d'un poids. Elle n'a pas d'inquiétude à avoir. Charlie est plus fort qu'eux. Il l'a toujours été. Il est brave, rusé et rien ne semble pouvoir l'effrayer. Peut être avait il vu des choses bien plus terribles encore ? Si bien que tout lui paraissait surmontable désormais. Elle l'envie. Elle jalouse son calme, sa sérénité perpétuelle. Jamais un mot plus haut que l'autre. Jamais un cri. Charlie il ne l'a jamais disputé. Il n'a pas besoin d'hausser le ton avec elle. Nephtys l'écoute attentivement, boit chacune de ses paroles. Les autres se tournent vers Dieu, Nephtys se tourne vers Charlie. Bien plus concret et réel que n'importe quel esprit céleste. « Snow. » Ce prénom qui résonne encore et toujours. Et le seul fait de l'entendre faisait frissonner la petite. Elle n'a pas froid, elle ne craint pas Snow. Nephtys ne sait pas. Tempérance ne sait rien. « On nous cache beaucoup de choses. Certaines personnes ne devraient pas vivre. Snow en fait partie. » Toujours dissimuler, mentir sans cesse, pour au final vivre dans un enchevêtrement de cachotteries. La mort, la vie. Nephtys ça la dépasse totalement. Si Charlie le dit, c'est qu'il a raison. Elle en est certaine. Il est le Tout. L'étendard fier et invincible de son imaginaire. Que Richard soit réel et Charlie non, cela ne mène à rien. On s'en contrefiche. Il est là, et c'est l'essentiel. Pas encore assez dégénérée pour parler seule, Nephtys est dans le vrai. Elle l'est toujours.

Les gens ont peur d'écouter, de voir, d'admettre l'existence des personnes comme elle et Richard. Parce qu'ils sont terrifiés à l'idée d'ouvrir les yeux et d'admettre leur propre médiocrité face à ce monde qui se déchire en lambeaux. Le Capitole, la richesse, les biens, mais qu'en est il de la richesse de leur âme, de leur cœur ? Le néant comparé à ce que la petite et son monstre incarnent. « Mais il ne peut pas te faire de mal. » Un sourire malicieux illumine son visage d'ange « Je sais. Je ne le laisserais pas faire. » déclare t-elle d'une voix posée. Elle se croit invincible, capable tout comme son vieil arbre de prendre soin d'elle même. Sans l'aide de personne. Nephtys elle n'a pas besoin d'assistance, et de toute manière, rares sont ceux qui ont déjà essayés de lui tendre la main si ce n'est pour la pointer du doigt. Voilà dans quoi tu vis gamine. Un foutu district qui se complait à écarter ceux qu'ils ne jugent pas dignes, ceux qui sont différents. Depuis quand ne pas vouloir se résoudre à cette morosité est devenu une tare, un handicap ? Les choses changent, les gens changent, et Nephtys, elle reste. « Si Snow ne devrait pas vivre, pourquoi personne ne s'en charge ? Pourquoi personne ne le tue. On chasse bien tous ses animaux sauvages dangereux qui nous menace.  » Pauvre petite. Si elle savait, elle se perdrait dans la complexité de ces histoires, se noierait dans la sombreur de ces évènements dont un enfant ne devrait jamais connaître les détails. « Pourquoi on le laisse faire ? Pourquoi on le laisse effrayer les gens ! » Elle scande son indignation. Elle ne connaît pas Snow, elle ne sait pas qui il est réellement, et le rôle qu'il a dans cette société corrompue. Tout ce qu'elle a retenu c'est que Snow décide. Il dicte ses ordres sans que personne ne lui dise jamais non. Elle s'appuie un peu plus contre l'arbre, appréciant le relief de l'écorce contre son dos. Elle lève son regard d' enfant, ses iris scintillantes regardant le vent chantant dans les feuilles. Elle aime cette musique. C'est doux, ça la berce. « Je te défendrais Charlie. S'il s'en prend à toi aussi. Je te protégerai. Ni Snow, ni les Grands ne pourront t'atteindre. Je te le promets. »





Dernière édition par Nephtys T. Hopkins le Lun 1 Avr - 1:11, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Modern kids. Future freaks ◭     Modern kids. Future freaks ◭  Icon_minitimeDim 31 Mar - 15:56



Richard & Nephtys
« I still remember how it all changed. My father said, "Don't you worry, don't you worry, child. See heaven's got a plan for you. Don't you worry, don't you worry now." »

Les gens comme Nephtys sont comme des gouttes d’eau pure dans la mélasse de ce monde. Incongrus. Trop clairs. Visages illuminés dans une foule de têtes grises baissées vers le sol. Anomalies. Erreurs. Quand le bien est devenu le problème, c’est bien que ce monde est en train de sombrer. Et si les rats venaient à abandonner le navire, alors cette terre ne serait plus qu’une épave vide, hantée par deux ou trois âmes qui se soucient encore de ce qui se passe. Coquille creuse. Savent-ils seulement pourquoi ils sont là ? Tous ces anges tombés. Je suis sûre que non. Ils sont dans l’ignorance, comme ils l’ont toujours été. C’est triste. Bah oui c’est triste. Mais c’est comme ça, je crois qu’on n’y peut rien. Tu voudrais l’aider pourtant, tu voudrais la sauver. Sauf que tu ne sais pas. Tu ne sais pas si tu es son ange gardien ou si elle est l’ange gardien. La petite fille et son arbre. Elle ne grandira jamais. Jamais. Il ne faut jamais dire jamais, n’est-ce pas ? Toi tu t’aventures à le dire. Tu ne reverras jamais Katell. Et tu ne reverras jamais ta fille. Théti. Ta propre fille. Le sang de ton sang. La chair de ta chair. Elle ressemblait tellement à sa mère. Et tu as failli à ton devoir auprès d’elle, tu n’as pas réussi à la sauver. Tu n’as jamais réussi à sauver personne. Ce n’est pas toi qui a sauvé Pepper, c’était River. Ce n’est pas toi qui a sauvé Ludmilla non plus, elle n’a jamais été sauvée je crois. Richard Huntsman. Le sauveur raté. Et tu espères encore y arriver avec cette petite-là. Tu n’y arriveras pas, que ce soit sous tes traits ou ceux d’un vieil arbre au ton noueux. Tu t’obstines à ne pas comprendre, ou tu comprends trop bien. Que le monde coule, vous coulerez tous avec lui. Tu es le monstre qui a sombré avant les autres, ou du moins c’est ce qu’on dit de toi. Tu sais que ce n’est pas vrai. Tu n’as pas encore touché le fond. Tu n’as aucune idée de la profondeur de ces océans, aucune idée de la noirceur de ces fosses que tu ne fais qu’effleurer. Tout sombre que tu es, tu es encore un être du monde d’en haut. De la lumière. Parce que c’est comme ça, tu n’es pas destiné à la mort de ton esprit. Tu peux jongler avec son agonie mais c’est tout. Tu sais encore mentir. Tu as encore le courage de raconter que tout ira bien, que rien ne changera. Ce sont les adultes qui mentent comme ça. La vérité sort de la bouche des enfants, pas des saules.

« Je sais. Je ne le laisserais pas faire. » Et l’agneau de dire que le lion ne le mangera pas parce qu’il n’est pas d’accord. Tu as été un loup toi. Maintenant tu n’es plus qu’un chien aux griffes usées, au poil digne d’un tapis. T’as des dents mais elles ne servent pas à grand chose. Tu veux bien le défendre l’agneau mais qu’es-tu face au roi de la savane ? Rien. Tu souris pourtant, tu souris devant une telle foi. C’est rassurant, elle ne change pas. Tu l’as abandonnée pendant des mois mais elle n’a pas changé. La goutte d’eau pure. « Si Snow ne devrait pas vivre, pourquoi personne ne s'en charge ? Pourquoi personne ne le tue. On chasse bien tous ses animaux sauvages dangereux qui nous menacent. » Il y en a bien qui essaient de s’en charger, de le mettre à bas, de le tuer comme un animal. La chasse à l’homme. Mais c’est un homme bien défendu. Trop bien, même pour les rebelles. « Pourquoi on le laisse faire ? Pourquoi on le laisse effrayer les gens ! » C’est qu’elle en veut cette petite. Tu pourrais lui expliquer toutes ces choses qui la dépassent mais à quoi bon ? Ces histoires t’ennuient toi-même, en quoi pourraient-elles intéresser Nephtys ? Ce qui t’étonne c’est de voir à quel point elle est véhémente, la façon dont elle parle de la mort d’un homme. Peut-être qu’elle n’a pas conscience de la dimension de la mort en vérité, c’est bien possible. « Tu sais Nephtys, on ne peut pas tuer un homme comme un animal. » Oh si, si on peut. Tu l’as vu faire. Tu l’as fait. Un homme, une femme, un enfant, tous peuvent être abattus comme des bêtes, sans aucune considération. C’est simple comme bonjour, il suffit d’appuyer sur la détente, de pousser un tabouret, de trancher une gorge, de frapper. Mais ce n’est pas ça que tu veux dire à cette gamine. Tu ne veux pas lui parler de la réalité. « C’est pas simple. » Non, non c’est pas simple d’ôter une vie mais certains le font comme s’il s’agissait d’une bagatelle. Toi-même n’y portes plus vraiment d’attention. « Je te défendrai Charlie. S'il s'en prend à toi aussi. Je te protégerai. Ni Snow, ni les Grands ne pourront t'atteindre. Je te le promets. » Les Grands n’ont que faire d’un arbre, fut-il parlant. Ils ont d’autres chats à fouetter. D’autres rebelles à fouetter. Et je devrais arrêter les jeux de mots pourris je pense, ça ne me réussit pas. Encore une fois la naïveté de la jeune fille t’arrache un sourire. « Alors je ne crains rien si tu peux me protéger. » Personne ne peut te toucher. C’est rassurant comme pensée ? Euh pas vraiment en fait. Personne n’essaiera de s’attaquer à un arbre. Quant au vieux vainqueur que tu es... Les gens te foutent généralement aussi la paix. C’est surtout pour être gentil que tu lui dis ça. « Tu sais tu as de la chance Nephtys. » Je vois pas en quoi. La moitié du district se fout de sa gueule et si jamais elle est sélectionnée pour les Jeux, elle est la personne qui a le moins de chances de s’en sortir. Quelle bêtise vas-tu encore lui raconter ? « Parce que Snow ne peut pas te toucher. Mais là-bas, dehors, il y a des gens malheureux. » A qui Snow a ôté la vie.
 
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