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| out of the lion's den (quartz) | |
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L. Ridley Coradane △ correspondances : 1084 △ points : 0 △ multicomptes : ava, dely, dahlia △ à Panem depuis le : 30/12/2012 △ humeur : massacrante, comme toujours △ âge du personnage : vingt-neuf ans △ occupation : préparatrice en pharmacie et occupée par quelques affaires rebelles quand on veut bien d'elle (c'est-à-dire pas souvent)
| Sujet: out of the lion's den (quartz) Mar 7 Mai - 15:17 | |
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OUT OF THE LION'S DEN (quartz & ridley) Une nouvelle journée, de nouveaux ennuis. Chaque fois c'était la même rengaine. Depuis l'échec de la révolte, mes jours n'étaient pas des plus beaux, pas vraiment. Après la perte de ma tante, je devais affronter les habitants, et me montrer fière que les pacificateurs l'aient démasqué. Rien ne servait de remarquer que cela m'était plus que difficile, c'était évident. Pourtant, il fallait que je conserve ce masque de pro-capitole, celui qui me gardait envie, tout comme ma famille. Un traître dans la famille était assez, un deuxième nous aurait tous entraînés dans les cages du Capitole, et ça, c'était hors de question. Je prenais donc mon rôle d'habitante parfaite à cœur, suivait toutes les directives et n'attirait aucun regard suspicieux à mon égard.
Ce jour-là, je n'avais pas eu à me plaindre. Mes parents m'avaient envoyée dans les montagnes afin de trouver quelques plantes rares nécessaires aux soins de quelques pacificateurs blessés dans des combats. Le motif de ce court voyage ne me plaisait guère, mais je ne rechignais pas à quelques heures passées seules, loin du tumulte du centre-ville et des pauvres gens que je détestais. J'allais enfin pouvoir respirer, me laisser aller, sans avoir peur qu'une seule personne ne me voit et ne juge mon comportement. Après une heure de recherche, je me dis qu'un instant de détente ne serait pas malvenu. J'étais fatiguée de tous ces faux-semblants en centre-ville, mais là, je pouvais être moi-même, ne plus sourire à tous ceux qui étaient heureux de la mort de ma tante. Je me permis même quelques larmes. Mais celles-ci furent vite effacées, et je repris mes occupations. Je ne pouvais pas me laisser aller, ce n'était pas moi, ce n'était pas la Ridley que les gens connaissaient.
Après une bonne matinée dans les montagnes, j'avais trouvé tout ce qui me semblait bon de cueillir, et décidai qu'il était temps de rentrer. Il ne fallait pas que j'abuse de ce petit privilège sous peine d'être suspectée de complot ou autre trahison. Je rentrai alors, satisfaite de ma récolte du jour, et pris le chemin de mon habitation. Je devais trier tout cela, et me préparer pour une après-midi de travail. Pas très passionnant, mais bon, il fallait bien se fondre dans la masse pour s'éviter l'attention des pacificateurs. Je passais sur la grand-place du district avec mon sac rempli d'herbes médicinales lorsque je vis au loin un visage qui ne m'était pas un inconnu. C'était Quartz. Une jeune fille insupportable, qui se croyait invincible. Le pire dans l'histoire, c'était qu'elle me rappelait quelqu'un que j'avais connu. Mais j'avais bien changé depuis ce temps-là. Je ne tenais pas particulièrement à lui adresser la parole, si bien que je l'évitai du mieux possible. Mais ce ne fut apparemment pas suffisant. « Quartz, toujours un plaisir. » Je n'avais pas l'intention de rester dans le coin, mais je ne doutais pas que la jeune femme réplique.
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| Sujet: Re: out of the lion's den (quartz) Mer 8 Mai - 11:34 | |
| ► ZOMBIE Another head hangs lowly, Child is, slowly, taken. And the violence caused such silence, Who are we mistaken ?Aujourd'hui, j'avais bien plus l'air d'un caniche que de la terrifiante Quartz. Et pour être honnête, il n'y avait pas que cela qui ne tournait pas rond. J'avais eu le droit à une douche froide : soit, je l'ai déjà fait et si seulement ça avait pu s'arrêter là. Mais, au bout de deux minutes sous l'eau, je me suis retrouvée aspergée de boue (ou de je ne sais quelle autre substance, et franchement, je n'ai pas envie de le savoir). Forcément, aller au centre d'entraînement (que j'aime aussi surnommer mon défouloir, lorsqu'il ne s'agit de personne en particulier) me restait l'option la plus évidente pour continuer et terminer ma journée. Arrivée devant la grande porte, je la trouve fermée avec un papier sur la porte : rénovations, revenez dans deux jours. Je hurle, je frappe des pieds et des poings contre cette barrière qui ne me laissera pas passer maintenant. Je serre les dents et grogne : « Fais chier ... » Je ne peux même pas voir Gemstone, puisqu'il travaille. Imbécile qui passe son temps à faire des choses aussi inutiles alors qu'il pourrait s'entraîner toute la journée. J'avance vers la grand-place et frappe dans chaque caillou qui se trouve devant mes pieds : un coup pour Gem, et un deuxième. Vous me direz sans doute que si j'avais plus d'amis ou même un emploi, ce genre de situation ne m'arriverait pas. Et voilà, je m'ennuie. Alors j'essaie de me demander ce que font les gens de nos jours pour passer le temps. Ou même ce que je fais pour ne pas rester comme une cruche pendant des jours entiers. Rien ne me vient à part l'entraînement. Quoi d'autre ? La randonnée et l'escalade en montagne ? Je souffle, réalisant que je ne suis qu'une machine. Mais ça ne me déplaît absolument pas, puisque c'est ce pourquoi je suis née : me battre. Ça fait très cliché, mais cela m'est égal. Depuis tout à l'heure, je n'ai pas levé une fois les yeux. Au moment où je daigne enfin relever la tête et sortir de mes pensée, j'aperçois quelque chose ou plutôt quelqu'un qui pourrait me plaire. « Salut Brett, quoi de neuf, aujourd'hui ? » Le petit brun me regarde avec ses yeux brun clair. À peine a-t-il entendu le son de ma voix qu'il s'est mis à trembler. J'adore l'effet que je procure aux gens. Ce n'est pas mon ami, loin de là, et il sait pertinemment que lorsque je pose mon bras sur son épaule, cela veut dire qu'il passera un mauvais quart d'heure. Je lui souris : « Alors, t'as perdu ta langue ? Tu veux peut-être que je te la coupe, histoire de ne plus faire semblant de ne pas en avoir ? » Je sens ses petits muscles se crisper sous mon étreinte. J'avais vraiment besoin de me défouler, d'exposer toute cette rage. Je serre petit à petit le bras et il ose enfin prendre la parole. Ses mots sont hachés, il semble avoir du mal à parler ; peut-être la peur, ou peut-être autre chose : je n'en avais rien à faire. « S'il ... S'il te plaît, ... Quartz, je ... » Je mets mon pied au niveau de ses chevilles et le pousse, si bien qu'il s'écrase lourdement au sol la seconde qui suit. Il faut m'expliquer pour pourquoi ils sont si misérables. Je n'en demande vraiment pas beaucoup : des courageux qui oseraient me défier, ce n'est pas compliqué. Ce Brett m'avait carrément coupé l'envie de le frapper. Mais la gourmandise est une de mes facettes récalcitrantes et je n'hésite pas avant de lui lancer un coup de talon dans l'estomac. Je m'avance, le laissant sur le sol avec ses derniers mots : « Le jour où tu auras décidé de ne plus être un lâche, appelle-moi. »Je pensais partir, rentrer chez moi et lire quelques livres sur l'art du combat. Mais quelqu'un arriva près de nous : Ridley. « Quartz, toujours un plaisir. » Cette femme retient mon attention, et je ne saurais dire pourquoi. Elle est calme, trop calme, si bien que je commence à me poser des questions sur elle. « Tu vois, Brett, » continué-je en fixant la brune, « si tu continues comme ça et que tu te retrouves un jour sélectionné pour les Jeux, tu te feras tuer facilement et de la façon la plus idiote qui soit, dans ton sommeil par exemple. » J'adresse le sourire le plus malsain possible à Ridley, sachant qu'elle comprendrait cet affront. Je pense enfin avoir trouvé une occupation digne de ce nom.
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Je suis désolée, je voulais vraiment écrire moins, mais j'ai eu envie de maltraiter ce pauvre Brett. Je me rattraperai par la suite, promis.
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| | | L. Ridley Coradane △ correspondances : 1084 △ points : 0 △ multicomptes : ava, dely, dahlia △ à Panem depuis le : 30/12/2012 △ humeur : massacrante, comme toujours △ âge du personnage : vingt-neuf ans △ occupation : préparatrice en pharmacie et occupée par quelques affaires rebelles quand on veut bien d'elle (c'est-à-dire pas souvent)
| Sujet: Re: out of the lion's den (quartz) Ven 10 Mai - 1:43 | |
| La matinée avait été belle et calme. Cela m'avait manqué. Depuis l'échec de la révolte, je fuyais l'ambiance du district comme la peste, alors je ne me privais pas d'une sortie dans les montagnes dès que l'occasion se présentait. La tranquillité et la solitude valaient tout l'or du monde. Je pouvais me laisser aller à mes émotions, m'exprimer librement sur les récents événements sans avoir à porter un masque hypocrite à chaque instant. Mais bon, seule, ce n'était pas l'idéal, et il était hors de question de partager ce moment. Tout d'abord parce que c'était là mon seul instant où je pouvais profiter d'un quelconque isolement, mais surtout parce que nous aurions été soupçonnés de complots. Je faisais tout pour ne pas contrarier les autorités ces temps-ci, et même en ce qui concernait les toutes petites atteintes aux règles. Mieux valait en faire trop que pas assez par les temps qui courraient.
Après une si jolie matinée, je ne m'étais pas attendue à un retour à la réalité si brutal. Je venais à peine d'arriver sur la grand-place que j'avais à traverser que je fis une rencontre plus que déplaisante. C'était une gamine qui faisait partie du groupe de Carrières, ceux qui s'entraînaient pour les jeux comme des fous. Parfois, j'oubliais que j'en avais fait partie tellement j'étais différente de ces gens maintenant. Mais eux ne semblaient pas l'oublier, ça ne s'oublie pas un Carrière qui ne se porte pas volontaire alors qu'il le devait. Forcément, j'avais eu mes raisons, mais je ne pouvais pas les déclamer sur la place publique dans recevoir une balle en pleine tête. Alors je me taisais. Je les laissais dire ce qu'ils voulaient. Je savais ce que je valais, ce n'était pas des gamins moitié moins âgé que moi qui étaient aptes à juger correctement les autres, surtout lorsqu'ils ne savaient rien de ces personnes. Je saluai alors la jeune fille d'une façon neutre, qui aurait pu être amicale si nous ne nous étions pas croisés auparavant.
« Tu vois, Brett, » Ce devait être l'un de ses amis. Quoique, il me semblait bien peu tranquille pour un Carrière prêt à participer aux prochains jeux. « si tu continues comme ça et que tu te retrouves un jour sélectionné pour les Jeux, tu te feras tuer facilement et de la façon la plus idiote qui soit, dans ton sommeil par exemple. » La fin de sa réplique me donna raison. Elle le considérait faible, mais pas comme son ami. J'eus presque envie d'ignorer cette pique basse, qui visait sans l'ombre d'un doute la fin tragique de mon frère lors des jeux, afin de retourner tranquillement chez moi, sans me créer de problème. Mais je n'allais tout de même pas me laisser écraser par une pauvre gamine de seize ans qui puait la prétention et l'orgueil. « Ou alors, Brett, tu n'es pas sélectionné, alors que d'autres vont se porter volontaire en croyant s'en sortir alors qu'ils se feront écraser par leur arrogance. » Quartz n'aurait sûrement aucune difficulté à contrer ma réplique, mais je n'avais rien d'autre en réserve sur le moment. « A choisir, je préfère vivre honnêtement que mourir dans d'atroces souffrances. » Mes paroles n'allaient pas vraiment en aide à la mémoire de mon frère, mais au moins, j'avais réussi à placer une critique envers la jeune fille.
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| Sujet: Re: out of the lion's den (quartz) Dim 12 Mai - 10:02 | |
| ► ZOMBIE Another head hangs lowly, Child is, slowly, taken. And the violence caused such silence, Who are we mistaken ?En y repensant, je ne savais pas vraiment de quoi je parlais. Mort idiote ? J'en avais connu deux, sûrement pas assez pour juger réellement de cela. Uriah, et mon oncle Joshua. L'un avait succombé à la maladie, l'autre s'était sacrifié pour quelqu'un. Quelqu'un qui sera exposé le jour de la Moisson. Quelqu'un à qui je rêverais d'arracher les yeux. Quelqu'un qui a privé mon oncle de prouesses. Opal Redfield. Leur histoire avait attendri bon nombre d'habitants du Capitole et c'est pourquoi Opal restait encore aujourd'hui une de ces gagnantes dont on garde un bon souvenir. Pas pour moi. Elle restera à jamais cette femme qui a privé mon oncle de tant de choses. Alors quand je me retrouve devant Ridley à lui jeter le cas de son frère à la figure, je prends un coup aussi. Peut-être que son frère était un bon combattant mais qu'il avait été trop naïf. Mais la naïveté ne serait pas un des traits de caractère à condamner, justement ? Je me perds à des raisonnement sans queue ni tête, ne sachant même plus quel point de vue adopter. C'est sans doute pour ça qu'on me trouve trop radicale : gagner, ou rien. Mais je ne laisserait jamais personne savoir que j'ai énoncé ce credo pour cacher ma divergence d'opinion. « Ou alors, Brett, tu n'es pas sélectionné, alors que d'autres vont se porter volontaire en croyant s'en sortir alors qu'ils se feront écraser par leur arrogance. » Les paroles de la jolie brne qui se trouvait devant me moi me ramenèrent à la réalité : j'étais Quartz, cette insolente petite blonde qui passait son temps à écraser les autres. Pas de doute là-dessus. Parce que pour Ridley, on pourrait se faire écraser par son arrogance ? Un léger rire nerveux qui remonte. Je me tourne vers Brett, qui n'a rien demandé depuis tout à l'heure, mais qu'on prend tour à tour à parti, comme si de rien n'était : « Elle a raison, mieux vaut attendre comme un trouillard que quelqu'un se dévoue, c'est si courageux. » J'adore ironiser, c'est souvent ce qui touche le plus les gens, qu'ils le veuillent ou non. J'ai envie de continuer, de lui rappeler que le district Un se doit de se montrer à la hauteur, et que nous ne devons en aucun cas nous montrer couards. « A choisir, je préfère vivre honnêtement que mourir dans d'atroces souffrances. » Malheureusement, elle me donne la réplique trop facile. « Arthie était donc si arrogant que ça l'a tué ? » On se rappelle plus ou moins des tributs de notre district. Son frère n'avait pas été l'un des plus marquants, mais les récentes rediffusions à cause de l'approche des prochains Jeux m'avaient permis de me remémorer son nom. J'étais jeune et ne connaissais pas Ridley. En y repensant, je ne l'ai jamais entendue se plaindre de la perte de son frère. Pourtant, on sent dans ses paroles que ça l'a touchée. Je décide donc de la pousser, c'est sans doute ce que je fais de mieux. « Après tout, ce n'est qu'un dommage collatéral, n'est pas ? Il avait dix-huit ans et a participé in extremis, ce qui est toujours plus valeureux que d'attendre que sa période d'éligibilité passe. » En y réfléchissant bien, lui au moins avait participé aux Jeux. Je lui souris : « Ce n'est pas comme s'il valait la peine de se révolter. » J'avais sorti cette dernière phrase sans sens particulier, juste lancée comme un énième pique envers son frère et elle.
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Désolée, c'est n'importe quoi
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| | | L. Ridley Coradane △ correspondances : 1084 △ points : 0 △ multicomptes : ava, dely, dahlia △ à Panem depuis le : 30/12/2012 △ humeur : massacrante, comme toujours △ âge du personnage : vingt-neuf ans △ occupation : préparatrice en pharmacie et occupée par quelques affaires rebelles quand on veut bien d'elle (c'est-à-dire pas souvent)
| Sujet: Re: out of the lion's den (quartz) Ven 7 Juin - 17:25 | |
| Que de belles rencontres ces temps-ci. Les moments n'étaient pas assez difficiles à vivre, il fallait en plus que je me retrouve face à une petite gamine qui se croyait invincible. Je ne savais même plus comment nous nous étions rencontrées, mais en revanche je savais que j'aurais préféré ne jamais croiser cette harpie. Une fille pourrie gâtée qui ne pensait qu'à une chose : participer aux jeux pour avoir une nouvelle raison de prendre les gens de haut. Je détestais ces personnes du Un, mais il fallait malheureusement faire avec sous peine d'être accusé de trahison et exécuté. Peut-être aurais-je mieux fait de passer à côté rapidement en ne me faisant pas remarquer, mais j'avais envie de provoquer cette gamine et d'essayer d'écraser se convictions qui ne valaient rien. J'étais bien placée pour le savoir puisqu'une dizaine d'année auparavant cela aurait pu être moi à sa place.
Un pauvre garçon se trouvait au milieu de la conversation. J'espérais sincèrement pour lui qu'il parviendrait à s'enfuir, mais tant qu'il pouvait nous servir dans notre échange, c'était avec un grand plaisir que je l'utilisais pour ne pas insulter directement la jeune fille. « Elle a raison, mieux vaut attendre comme un trouillard que quelqu'un se dévoue, c'est si courageux. » Ce n'était peut-être pas courageux, mais au moins l'on pouvait garder la vie. Je préférais largement qu'on me dise lâche plutôt qu'on m'oublie pour m'être faite massacrée dans une arène. Je tenais peut-être à l'honneur et la gloire, du moins j'y avais tenu, mais maintenant je tenais aussi à ma vie et je ne comptais pas la laisser filer. « Archie était donc si arrogant que ça l'a tué ? » La stupidité d'une gamine résumée en une remarque. C'était tellement bas que cela ne me touchait presque pas. Mais ce n'était pas pour autant que j'allais me priver de ne pas répliquer. « C'est plutôt à cause de personnes comme toi qu'il est mort. Je suis bien contente que ceux qui l'aient trahi soient aussi morts dans l'arène. » Ou comment lui dire que si elle se retrouvait aux jeux, je croiserais les doigts pour la voir y rester. Elle aurait sûrement ses chances, mais cela ne suffisait pas tout le temps, elle avait elle-même cité l'exemple de mon frère. « Après tout, ce n'est qu'un dommage collatéral, n'est pas ? Il avait dix-huit ans et a participé in extremis, ce qui est toujours plus valeureux que d'attendre que sa période d'éligibilité passe. » Elle avait raison de souligner ma non participation dans cette conversation, je savais bien qu'elle n'était pas la seule de toute façon. Je n'en avais rien à faire. On allait bien voir qui rigolerait le jour où elle se porterait volontaire pour crever là-bas. Ce n'était pas moi qui allait la pleurer, ni la regretter. « Ce n'est pas comme s'il valait la peine de se révolter. » Était-elle au courant pour moi ? Impossible. Ce n'était qu'une petite attaque aussi débile qu'elle pour me déstabiliser, ou pour sortit un argument bidon pour faire oublier qu'elle n'en avait pas véritablement. « Tu as appris ta leçon en cours, c'est bien. De toute façon, c'est la seule chose que peut faire une gamine... de quoi ? seize ans ? Retourne me voir quand tu sauras ce qu'est la vraie vie. » Je jouais avec le feu en prononçant ce genre de phrase. Je n'y insinuais pas que j'étais contre le gouvernement et ses décisions, mais certains pouvaient prendre les mots de travers, ou même y déceler des aveux inconscients.
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alerte réponse pourrie désolée c'est nul, surtout après toute cette attente
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| Sujet: Re: out of the lion's den (quartz) | |
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