JAYDEN REED CALLAHAN

❝ HOME IS WHERE THE HEART IS ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

Je suis déjà mort. Mais si vous parlez de me séparer de mon enveloppe charnelle, alors je voudrais que ma mort soit glorieuse. Je veux mourir au combat, en ayant assouvi ma soif vengeance. Je veux que l’on se souvienne de moi comme la personne qui a mis un terme à tout ça, ou qui du moins, y a grandement contribué. Je ne veux pas que les gens saluent mon courage ou ma bravoure, pas plus que ma droite et ma loyauté pour la rébellion. Non, je ne suis rien de tout ça. J’ai fait des choses horribles et je ne mérite pas d’être célébré. Mais je veux que mon nom soit associé d’une façon ou d’une autre à la fin du Capitole.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Il y a deux choses pour lesquelles je pourrais mourir et elles sont intimement liées. La première est Alex. Elle est la seule personne qui ait réellement un jour compté à mes yeux. Elle était la seule personne présente le jour où ils m’ont emmené pour le Capitole, la seule qui ait osé me regarder dans les yeux pour me demander d’être fort et de gagner. La seconde est la promesse que je me suis faite à moi-même. Celle de la retrouver et de lui dire à quel point je suis désolé de ne pas avoir pu aller jusqu’au bout. Je dois l’aider à surmonter les épreuves par lesquelles elle est passée. Je dois lui dire que je l’aime depuis le jour où je l’ai vu, que chaque jour loin d’elle n’est qu’une blessure de plus dans mon âme meurtrie. Je dois la sauver pour me sauver moi-même.

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

Ma grande force de persuasion est sans aucun doute l’un de mes plus grands atouts, si ce ne l’est plus grand. Il est très facile pour moi, sans même que je le désire vraiment, de faire abonder quelqu’un dans mon sens. Et lorsque ça ne suffit pas, mes armes à feu prennent le relais. En effet, je suis très doué pour le tir, notamment le tir de précision à longue distance. Je suis le meilleur sniper du district treize et sûrement l’un des plus doués de tout Panem. Je ne rate jamais ma cible. Couplé à mon étonnante habileté pour le camouflage et le pistage, je deviens rapidement quelqu’un de très dangereux pour mes ennemis et un redoutable traqueur.

➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ?

La vie dans le district treize est tout ce qu’il y a de plus agréable. Les gens ne te font pas chier, ils ont tous leurs occupations et tu as les tiennes. Tant que tu te plies aux règles, tant que tu ne fais pas de vagues, tant que tu justifies le temps et l’argent qu’ils ont investis sur toi pour te sortir de l’enfer dans lequel tu te trouvais, tu peux boire jusqu’à plus soif, manger à ta faim et dormir confortablement sans craindre un quelconque danger venant de l’extérieur. Tu as même droit à trente minutes par jour avec tes proches. Heureusement pour moi, j’en ai pas donc je peux me concentrer pleinement à ma tâche. Ton seul souci est de faire ton boulot, et de bien le faire. Certes, j’ai connu moins rigide comme façon de fonctionner et tu perds ta liberté en contrepartie des efforts qu’ils ont fourni pour toi. Mais a-t-on seulement déjà eu un semblant de liberté en vivant dans les districts ? Ici tout le monde est animé par la même haine viscérale envers le Capitole et veulent sa destruction plus que tout au monde. Que demande le peuple ?

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Il fut un temps où j’y ai cru. Mais plus maintenant. Comment pourrais-je être heureux en sachant tout ce que j’ai fait ? En ayant perdu ma famille et la seule fille que j’ai réellement aimé un jour ? Tout ceci est derrière moi, tout comme ce bonheur illusoire après lequel j’ai couru quand j’étais plus jeune. J’étais encore naïf et stupide à l’époque. Il a fallu un seul coup du sort pour me ramener à la raison. Il y a moins brutal comme retour à la réalité mais aucun remède meilleur que celui-ci contre les faux espoirs. Aujourd’hui, la seule chose après laquelle je cours est la vengeance. Et si j’y arrive, je pourrais peut-être prétendre à une sorte de bonheur…

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A déjà été TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE soldat ET POUR TOUT VOUS DIRE, JE m'en fiche. JE SUIS DANS LE 13ÈME DISTRICT. AYANT vingt-et-un ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je me suis déjà entraîné. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

« Reed ! » Quelqu’un l’appelait, encore. Les voix ne cessaient jamais de l’appeler. Elles lui voulaient du mal. C’est pour cette raison qu’il avait appris à ne plus y prêter attention. Il ne devait pas céder. « Reed ? » Mais cette voix était différente… Il n’arrivait pas à la reconnaitre. Elle lui semblait si lointaine… Pourtant, elle ne ressemblait pas aux autres. Non, c’était encore un piège. « Mon dieu Reed, réponds ! » Il sentait qu’on le secouait mais il était plongé si profondément dans ses pensées qu’il ne bougea pas d’un poil. Il repensait à certaines choses. Certaines choses qu’il avait faites. D’horribles choses. « REED ! » Dans un léger sursaut, il revint brusquement à lui.

« Hm ? » Le jeune homme était allongé sur sa couchette et fixait le plafond décrépi. Il lui fallut quelques instants pour prendre conscience de ce qui l’entourait et se remémorer ce qu’il faisait là. Il se leva péniblement et jeta un coup d’œil autour de lui. Il avait connu des lieux plus confortables et accueillants dans sa vie ; la cellule dans laquelle il se trouvait était petite et sombre. La lampe qui pendait au plafond ne permettait qu’un faible éclairage, insuffisant. La peinture était défraîchie à certains endroits. Il n’y avait pas de fenêtres, aucune table, aucun objet de décoration. Il y avait uniquement des toilettes à l’hygiène douteuse et un petit lavabo dans un coin. Et il faisait froid. « Mon dieu Reed, ne me faites plus ce genre de frayeurs ! Je vous ai cru mort ! » Il leva les yeux vers la femme de petite taille qui s’adressait à lui. Elle avait la trentaine bien entamée mais son visage ne lui faisait aucunement injure. On lui aurait peut-être donné vingt-cinq ans, tout au plus. « Il faut croire que la Faucheuse a d’autres plans pour moi doc’. » Nora Jones répondit à son sarcasme par un sourire doux et sincère puis s’assit à côté de lui. Elle était une sorte de psychologue ou de chirurgien –Reed n’avait pas encore réussi à déterminer avec précision sa véritable fonction puisqu’elle opérait ses patients ET faisait elle-même leur suivi psychologique- qui s’occupait des personnes comme lui ; des hommes et des femmes qui avaient survécu aux Jeux en ayant perdu. Des gens censés être morts. « Carmichael m’a raconté ce qui s'est passé hier… » Le sourire bienveillant de la femme avait disparu à présent et elle le regardait avec un mélange de déception et d’inquiétude dans le regard. Reed détestait quand elle avait cette expression sur le visage. Comme s’il allait lui sauter dessus d’un moment à l’autre et lui arracher son cœur. Comme s’il était un monstre. « Comment allez-vous ? » La question demeura en suspens pendant un long moment. Il n’avait pas dormi depuis plusieurs jours, hanté par le même cauchemar qui revenait sans cesse le torturer lorsqu’il se laissait aller à quelques instants de repos. Les hallucinations ne l’épargnaient guère plus lorsqu’il était éveillé. Il avait failli tuer un homme la veille. Ses blessures n’étaient pas encore complètement guéries. Certains jours elles lui faisaient souffrir le martyr. De toute évidence, il n’allait pas bien. Mais elle lui avait posé cette question tellement de fois depuis qu’ils l’avaient amené ici et l’avaient soigné qu’il était fatigué de répondre. « Aussi bien qu’hier je suppose. » L’exaspération qu’il lut sur le visage du docteur Jones lui indiqua qu’elle n’était pas vraiment satisfaite de sa réponse. « Reed… J-Je suis passé voir Jake avant de venir ici. C’était votre ami. C-Comment ? Comment avez-vous pu lui faire ça ? Il a des lacérations sur tout le torse, s-son bras est broyé. Bon sang Reed ! Ca va bientôt faire un an que vous êtes ici ! Et… Et je ne vois aucune amélioration… J-Je ne sais plus quoi faire pour vous aider à vous en sortir. Vous êtes un danger pour tout le monde ici. » Cette fois-ci, il ne put soutenir son regard et baissa la tête. Le désarroi de Nora était compréhensible. Tout ce qu’elle avait dit était vrai. Il était imprévisible. Dangereux. Depuis qu’il avait été recueilli dans le district treize, il ne leur avait causé que des problèmes. Il était sujet à des crises de folie qui le rendait extrêmement violent. En presque un an, il avait passé le plus clair de son temps allongé dans cette cellule. Il avait tellement changé…

Il fut une époque où c’était un jeune garçon normal, tout ce qu’il y avait de plus adorable et gentil. Il respirait la joie de vivre. Il n’était plus le même. Il était devenu un tueur sanguinaire à la seconde où il avait mis les pieds dans cette arène. Il ne se souvenait plus de la dernière fois où il avait sourit sincèrement, il ne se souvenait même pas du son de son propre rire. Il était devenu odieux, détestable. Il se haïssait, il éprouvait du dégoût pour lui-même. Il aurait préféré mourir là-bas. « Vous vous demandez si vous avez bien fait de me recueillir ? Si vous n’auriez pas du me laisser mourir là-bas et en sauver un autre avec peut-être moins de potentiel mais sur qui vous auriez eu un plus grand contrôle ? N’est-ce pas doc’ ? » Il leva les yeux vers le docteur Jones, complètement prise au dépourvu par la vivacité de l’esprit de son patient. « Le Capitole m’a tout pris. J’ai rien demandé de tout ça. Je ne vous ai pas demandé de me sauver. Alors vous pouvez me tuer ou me laisser moisir dans cette cellule. J’en ai strictement rien à foutre. » C’était vrai, il voulait mourir. Il ne pouvait pas vivre sans elle. Elle était tout ce qu’il avait dans sa vie misérable. Sa seule amie. L’amour de sa vie. C’était fini aujourd’hui, il n’allait plus jamais la revoir. « E-Enlevez votre t-shirt s’il-vous-plait. Je dois jeter un œil à vos blessures et changer vos bandages. » Reed la défia une dernière fois du regard puis s’exécuta. A la vue du corps du jeune homme, Nora Jones ne put retenir un léger soubresaut. La situation était plutôt cocasse et fit sourire intérieurement Reed qui n’avait pas manqué de relever ce détail. Du haut de son mètre quatre-vingt neuf, le beau blond était plutôt confiant quant à son pouvoir d’attraction. Il n’était plus le garçon frêle qui avait quitté le district onze il y a plus d’un an. Il avait pris du muscle et les diverses cicatrices qui ornaient son corps faisaient de lui un homme encore plus désirable. Son visage s’était durci après toutes les épreuves qu’il avait traversées et mettait encore plus en valeur ses yeux bleus-gris. « Alors doc’, ce que vous voyez est à votre goût ? » Surprise par la question, Nora leva les yeux vers lui, l’air outrée. « Allons, ne faites pas l’innocente. J’ai remarqué les regards que vous me jetez chaque jour. Cette envie de me sauver pour je ne sais quelle raison. Jake m’a dit pour vous. Vous êtes divorcée, célibataire depuis toujours. Vous pourriez envoyer quelqu’un d’autre s’occuper de ces bandages. Pourtant, vous revenez inlassablement tous les jours en attendant je ne sais quoi de moi. » Il prit les mains du docteur dans les siennes et s’approcha si près de son visage qu’il sentit le souffle de la belle femme sur sa peau. Elle était immobile et l’observait l’air béat, hypnotisé par son regard si profond. « J’ai perdu tout espoir de m’en sortir doc’. Vous ne pouvez rien pour moi. Personne ne peut me sauver. Je suis déjà mort. Je ne suis plus qu’une coquille vide. Alors une fois que t’auras fini, dégage et ne reviens plus. » Sur ces dernières paroles, il lâcha ses mains et détourna son regard. Nora Jones finit de refaire ses pansements et quitta la cellule en hâte sans lui adresser un mot. Un frisson avait parcouru l'échine de Reed à ce moment. Le genre de frisson que ressent un homme lorsqu'il se rend brusquement compte qu'il sera seul au monde pour le restant de ses misérables jours.

Tu viens d'être validé(e), mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent.

Pour commencer, pour les vainqueurs et les membres ayant des proches morts aux jeux, n'oubliez pas de les recenser ici. Si tu fais partie des potentiels tributs, va inscrire ton personnage dans les registres ici. Il faudra ensuite que tu recenses le métier de ton personnage ici. Si ton personnage est de la famille du maire de son district, tu peux le recenser ici pour éviter toute incohérence. Il est tout à fait possible que ton bonhomme soit un rebelle. Nous avons mis en place un registre avec leur hiérarchie. Tu le trouvera ici.
Tu peux ensuite recenser le district de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici.
N'oublie pas de vérifier que ton avatar est bien réservé dans le bottin ici, des oublis peuvent parfois être faits. Tu pourras aussi créer un scénario ici.
Il ne te reste plus qu'à passer de bons moments sur mockingjay