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| ✣ where is my mind ? (morrigan) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: ✣ where is my mind ? (morrigan) Sam 15 Déc - 23:17 | |
| Je sursautai en me jetant sur le côté, affolée par le bruissement d'un buisson sur ma droite. Fusil à la main, je pointai l'arbuste prête à attaquer ce qui allait en sortir, le souffle court. Un lapin détala dans le sens opposé, me laissant seule, l'arme sur l'épaule et le cœur qui battait la chamade. Je souris doucement, amusé par ma propre bêtise. Cela faisait maintenant cinq jours que j'avais quitté les souterrains. Direction : le district Quatre. Ma sortie n'avait rien d'officielle, au contraire, Coin n'avait aucune idée que je ne me trouvais pas à ses côtés six-pieds sous terre. J'avais seulement besoin de m'éclipser quelques temps, une semaine pas plus. Respirer l'air marin, me promener dans ces rues si familières. J'avais besoin de rentrer à la maison pour quelques jours. Mais avec la révolte qui grondait, je savais pertinemment que toute sortie me serait refusée ; la Présidente avait autre chose à organiser que des vacances pour l'une des alliées. Seul Rixon était au courant ; du moins au courant, je l'avais prévenue que j'allais prendre l'air. A lui de déduire ce qu'il souhaitait. Non, j'avais besoin de ce voyage. Sac sur l'épaule, avec les vivres nécessaire que pour le voyage et quelques habits chauds et couvertures pour passer les soirées – soirées bien plus fraîches que je ne l'avais prévue, mais après tout cela faisait partit du voyage – j'étais déjà presque arrivée au Quatre. Mon escale m'avait fait perdre une journée de trajet, mais j'étais heureuse de m'être arrêtée au Onze. Cela faisait un petit moment que je n'avais pas revue Adriane, depuis la révolte du Onze exactement, depuis qu'elle et ses troupes avaient repris le district aux Pacificateurs. J'étais venue lui prêter main forte bien entendue, comme je lui avais promis dans nos débuts. Quand je lui ai demandé de m'arrêter pour la nuit chez elle au début de la semaine, elle avait bien sur accepté. Nous avions passé une excellente soirée ; cela faisait des mois que je n'avais pas dormi dans un vrai lit, avec un matelas confortable et non une espèce de morceau de bois comme dans mon compartiment du Treize. Un vrai repas aussi, avec de la vrai nourriture - car malgré la révolte, le district Onze devait quand même avoir un meilleur menu que le Treize. Le lendemains j'avais récolté assez de vivres pour tenir jusqu'à la maison, et étais repartis avec quelques couvertures supplémentaires. Mais malgré tout, je n'arrivais pas à m'enlever de la tête la discussion que j'avais eue avec Adriane. C'était la première fois qu'elle m'en parlait, et peut être la première fois qu'elle en parlait à quelqu'un, je ne savais pas. Elle avait quelque de secret dans la voix, comme si elle se retenait d'en dire trop. Elle voyait sûrement juste, elle avait toutes les raisons de se méfier : parler de la rébellion était quelques chose de risqué ; critiquer celle-ci était encore plus périlleux, alors que le district était occupé par des soldats du Treize, aux ordres de la Présidente. Mais pourtant elle avait raison. Coin n'était pas la solution, ni elle ni le Treize. Certes, le district avait su montrer de quoi ils étaient capables en tenant toutes ces années caché à la vue de tous, survivant comme ils pouvaient mais quelque chose sonnait faux. La totalité du peuple était contrôlé du matin au soir, se voyant dicter les différentes tâches qu'ils allaient occuper. Comment ça pouvait déteindre sur Panem entier? Mal, c'était la seule réponse. Alors que son idée, l'idée d'Adriane était tentante. Panem aux districts, chaque partie du pays autonome. Séduisant, mais tellement dangereux, rien que d'y penser. Une révolution dans une révolution, une pire folie. Une de celles dont j'étais capable. Je tentais de penser à autre chose. Ce voyage était pour me vider la tête, pour me retrouver au calme et évaluer la situation du Quatre aujourd'hui. Pour penser à cette révolte là, pas à un avenir encore incertain. Je laissais mon esprit s'échapper, me laissant bercé par le chat des oiseaux, et portée par le vent dans mon dos. L'odeur des pins autour de moi m’enveloppaient et je fermai les yeux quelques instant. Où étais-je à présent ? J'avais dû quitter le Onze hier dans la soirée, j'avais aperçu l'immense clôture, caractéristique de la rigueur passé du district. J'avais marché toute la journée, le ciel commençait à s'assombrir ; je ne devais pas tarder à arriver au Quatre, demain dans la nuit peut être. Les grillages que j'avais entraperçus dans l'après-midi devaient être celles du Cinq. C'est ça, je devais être aux alentours du cinquième district, à quelques kilomètres de la clôture. Encore une ou deux heures et je pourrais m'arrêter pour la nuit. Je bâillai soudain, comme un avertissement de mon corps, m'alertant que deux heures c'était peut-être trop. Pourtant j'avais envie de rentrer à la maison, j'avais hâte. Si mon corps me l'avais permis, j'aurais marché du Treize non-stop pour retrouver la maison, pour être sure que tout le monde allait bien là-bas. Mais non, chaque soirs, mes muscles se plaignaient et me poussaient à s'arrêter. Le soleil commençait lentement à tomber, et autour de moi la forêt commençait à s'animer. Je ne me figeai plus au moindre bruit contrairement au début du voyage. Mon attention commençait à se relâcher. Erreur. Un buisson bougea sur ma droite, un autre sur ma gauche. Jetant la faute de nouveau sur un lapin ou un autre petit rongeur nocturne, je ne m'affolai pas. Grossière erreur. Des pas se rapprochèrent. Loin d'abord, puis de plus en plus près. J'agrippai mon fusil et fis brusquement volte-face, prête à sprinter dans le sens opposé. Mais alors que je commençai à décamper, trois Pacificateurs me barrèrent la route, are pointé sur moi. Je tentai une esquive à droite ; impossible. La gauche n'était pas mieux. Mon cœur cognait fort contre ma poitrine, si fort qu'il résonnait jusque dans ma tête, m'empêchant de penser proprement. J'étais prise au piège. Encerclée. Je me retournai sans lâcher mon arme, essayant d'estimer si une attaque valait la peine. Une escouade se détacha de l'obscurité, une femme à sa tête. Le souffle court, affolée, je restai tétanisée, réalisant ce qu'il m'arrivait. C'était perdu. J'étais perdue. |
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| Sujet: Re: ✣ where is my mind ? (morrigan) Lun 24 Déc - 15:52 | |
| Le district cinq était calme. C'était dans ces moments là que Morrigan regrettait d'avoir quitté son district d'origine, le sept. Elle aurait aimé prendre part à cette rébellion, infliger quelques bonnes corrections à ces parasites de rebelles qui pensaient pouvoir changer le monde. Panem était attaqué de tous les côtés, et certains disctricts, les plus pauvres et par défaut les plus pathétiques étaient déjà tombés sous l'emprise des rebelles. Pouvaient-il appeler ça une victoire ? C'était sans doutes énorme pour eux, mais il n'en était rien pour Morrigan. Les rebelles n'avaient aucuns mérite à avoir envahi les pauvres dictricts comme le onze et le douze qui, à ses yeux, ne valaient rien. Si elle avait été à la place de Snow, cela aurait fait longtemps qu'elle se serait débarrassée d'eux, qu'elle jugeait plus encombrants qu'utiles. Non, elle n'était pas inquiète, pas le moins du monde. Les rebelles avaient bénéficié de l'effet de surprise, avantage qui ne valait désormais plus rien. Le Capitole savait dorénavant à quoi s'attendre et il ne faisait aucuns doutes que les pacificateurs allaient rapidement reprendre les choses en mains. Cette rébellion n'allait plus durer très longtemps maintenant, ce serait vite torché, les rebelles allaient prendre la défroquée de leur vie et on n'entendrait plus parler de Coin avant un bon bout de temps. Non mais qu'est qu'ils croyaient ? Qu'ils allaient réussir à renverser un gouvernement qui perdurait depuis soixante-seize ans et qui avait déjà maintes et maintes fois prouvé sa puissance ? La 'destruction' du treize ne leur avait-ils pas servi de leçon ? Ils avaient déjà perdu une fois, qu'est-ce qui leur faisait croire qu'ils pouvaient gagner la deuxième fois ? Ces jeunes feraient mieux de faire quelque chose d'utile de leur vie au lieu de perdre leur temps (et leur vie) dans une rébellion qui n'en sera bientôt plus une. Quel véritable gâchis. Non pas que le sort de ces condamnés l'intéressait, bien au contraire, se débarrasser des plus stupides ne pouvait pas faire de mal. En tous cas, elle attendait la suite des événements avec impatience.
Du côté du district cinq, elle n'avait eu affaire à aucun acte de rébellion, mais elle gardait l’œil ouvert. Il y avait certainement des rebelles infiltrés qui attendaient le bon moment pour frapper. Ça ne lui faisait pas peur, les pacificateurs du district étaient préparés et sur leurs gardes, prêt à frapper à tout instant, ce qu'ils attendaient avec impatience. Et justement, ils allaient bientôt avoir de quoi se satisfaire. Le district commençait déjà à s'endormir quand Morrigan reçut l'avertissement. Le chef pacificateur du district Onze venait de l'avertir qu'un des pacificateur de son armée avait vu quelqu'un quitter le district sans avoir le temps de l'attraper, et qu'il se dirigeait vers le cinq. « On va bien s'amuser. » Un sourire mauvais s'était dessiné sur son visage, et elle fit rapidement le calcul. Si cette personne venait de quitter le district Onze, elle n'arriverait près du cinq que le lendemain dans la soirée. Par prudence, elle avait tout de même ordonné à une dizaine de pacificateurs de surveiller les frontières, histoire d'être certaine de ne pas la rater. Elle ignorait s'il s'agissait d'une rebelle, et ça n'avait pas énormément d'importance puisqu'il était de toutes façons interdit de franchir les barrières des districts. Le lendemain, elle n'avait pas arrêté d'y penser, impatiente que cette personne tombe entre ces filets. Et en effet, elle avait vu juste, puisque la nuit tombée, ses pacificateurs l'attrapèrent.
Elle marchait rapidement sur le chemin qui la conduisait au lieu de l'arrestation, plusieurs hommes en uniformes blancs à sa suite. Un petit sourire au coin trahissait son impatience, sourire qui disparut lorsqu'elle arriva devant sa proie. Face à elle, elle la toisa quelques secondes. C'était une jeune femme brune aux traits fatigués qui pourrait presque paraître inoffensive si le fusil qu'elle tenait dans ses mains n'attiraient pas autant le regard. C'était une rebelle, trop facile à deviner. Sans dire un mot, Morrigan tourna la tête vers un pacificateur et fit un léger signe de tête désignant ce dernier. Il s’exécuta. Il passa derrière la jeune rebelle et saisit violemment son arme. Morrigan ne portait pas son uniforme ce soir, elle ne voulait pas prendre le risque de recevoir une balle sans rien pour la protéger. « On peut savoir ce que tu fais ici à cette heure mademoiselle ? » demanda-t-elle aussi froide que la glace. Elle ne l'avait jamais vue au district, elle ne devait pas venir d'ici. Elle devait alors tenter de rejoindre un district encore plus éloigné, mais l'hypothèse qu'elle venait bien au cinq pour y préparer une offensive n'était cependant pas à écarter. D'où sa prochaine question. « C'est Coin qui t'envoie ? » Avec les temps qui courrait, il était normal que la question se pose. Elle posa ses mains sur ses hanches et sourit narquoisement, elle espérait que ce soit le cas, même si elle pourrait toujours le prétendre si ça ne l'était pas. Haussant légèrement les épaules, elle tourna les talons. « Saisissez-la et rentrons, il fait frisquet ! » Les pacificateurs obéirent et une fois la bête saisie, ils se mirent en route. Morrigan ne pouvait décidément pas 'l’interroger' ici.
+ + + Les pacificateurs l'avaient traînés jusque dans une vieille salle laissée à l'abandon où ils avaient l'habitude d'interroger leur proies. Morrigan avait décidé de s'occuper d'elle seule et avait renvoyé une partie de son escouade chez eux, décidant d'en garder quelques uns qui étaient postés à l’extérieur au cas où elle aurait besoin de renfort. Il n'y avait qu'elles deux dans la salle. Les talons de la chef pacificatrice claquaient contre le sol tandis qu'elle s'approchait de la jeune rebelle, perturbant ainsi le silence rempli de tensions. Arrivée à quelques mètres d'elle, Morrigan la toisa de haut en bas avant d'esquisser un léger sourire indéchiffrable. « Comment tu t'appelles ? » demanda-t-elle d'une voix douce, presque rassurante, mais qui ne laissait pourtant rien présager de bon. |
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| Sujet: Re: ✣ where is my mind ? (morrigan) Jeu 3 Jan - 14:29 | |
| “ On peut savoir ce que tu fais ici à cette heure mademoiselle ? ” lâcha la femme d'un ton dur alors qu'un de ses hommes m'arracha mon fusil des mains. Je plongeai mon regard dans le sien, et, le soutînt sans décrocher un mot. Ne rien dire. Surtout ne rien dire. Je savais ce qu'il allait arriver, je savais pertinemment qu'ils allaient trouver mon identité très vite et qu'ils commenceraient à vouloir me soutirer des informations, mais je devais surtout ne rien divulguer. J'hésitai à avaler tout de suite ma pilule de cyanure, pour faire court. Mais on ne savait jamais, peut être aurais-je une occasion de m’échapper sur mon chemin vers le centre des Pacificateurs. Espoir, quand tu nous tiens … Sans se radoucir, la Pacificatrice -sûrement leur chef- continua. “ C'est Coin qui t'envoie ? ” Un sourire moqueur se dessina sur mon visage, contre moi. “ Je pense que vous connaissez la réponse aussi bien que moi, n'est-ce pas ? ” Me moquer n'étais peut être pas la meilleure des solutions devant une escouade de Pacificateurs, mais après tout, le sort qu'ils me réservaient n'était sûrement pas agréable avec ou sans sarcasme. La femme, toujours la même expression froide sur le visage, haussa les épaules tout en faisant volte-face. Elle donna l’ordre à ses soldats de m'emmener et deux hommes me saisirent les poignets pour m'enfiler une paire de menottes, puis m'agrippèrent les épaules et me forcèrent à avancer. Je m’exécutai ; après tout, à quoi bon résister, à part rendre le voyage encore plus inconfortable. J'hésitais quelques instants à tenter une évasion, mais quelles étaient les chances que cela réussisse. Surtout avec les mains liées, je n'avais jamais été une as du corps à corps, et privée de mes précieux couteaux, je ne valais pas grands chose. Alors je me contentais d'avancer. Un pas devant l'autre, tâchant de ne pas penser à la suite. Essayant de me concentrer sur quelque chose de rassurant. Je me laissai guider, me repassant en mémoires mes souvenirs du Quatre, de la maison, de Melisandre.
+ + + Après plusieurs dizaines de minutes de marche, après avoir traversé le district Cinq pour atteindre le vieux bâtiment qui semblait apparemment être le centre des Pacificateur du district, nous pénétrâmes dans l'enceinte de l'édifice. La majorité de l'escouade nous avait abandonné lorsque nous atteignîmes la salle délabré qui devait apparemment servir pour les interrogatoires. Si l'idée de subir un interrogatoire était déjà assez désagréable, la pièce et son air lugubre alimentait la tension qui m'habitait sur le moment. Je tentais de réguler ma respiration saccadé, sans grand succès. Tétanisée, je prenais grand soin de ne pas laisser paraître la peur sur mon visage, gardant une expression neutre. Je ne devais pas lui montrer que j'étais effrayée ; je devais être forte, comme Melisandre l'avait été pendant un an dans les cachots du Quatre. Je devais le faire pour lui, comme il avait sûrement dû le faire pour moi, au tout début. La femme renvoya la plupart de ses sbires et ordonna à quelque uns de garder l'entrée de la pièce, au cas où, si bien que quelques instants plus tard, je me tenais seule avec elle, menottée une chaise en plein milieu de la pièce, dont la seule lumière peinait à éclairée chaque recoin. Je déglutis, essayant de ne pas faillir alors que la Pacificatrice s'avançait vers moi un petit sourire satisfait sur le visage, brisant à chaque pas le calme qui s'était installé de ses coups de talons. “ Comment tu t'appelles ? ” Sa question sortie presque comme une caresse, douce, comme si elle cherchait à me mettre en confiance. Je tâchai d'ignorer ce ton qui était tout sauf sincère. “ Cerès Undersee. ” lâchai-je dans un souffle, sans la moindre hésitation. J'avais longtemps utilisé ce pseudonyme lors de mon voyage au Neuf, et cela me semblait presque naturel de me présenter ainsi. Bien sûr, elle n'allait pas mettre longtemps à découvrir ma vraie identité, elle devait sûrement être habituée à ce genre de ruse, mais autant gagner que possible. “ Et au risque de paraître impolie, à qui ai-je l'honneur ? ” dis-je calmement, étant pleinement consciente qu'être insolente ne m'apporterais rien de bon. Après-tout qu'avais-je à perdre ? Je méritais au moins le droit de connaître l'identité de mon bourreau. - Spoiler:
C'est incroyablement court je suis vraiment désolée, je me rattrape au prochain
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| Sujet: Re: ✣ where is my mind ? (morrigan) Dim 20 Jan - 1:09 | |
| Les deux femmes se jaugèrent un instant, soutenant le regard de l'autre comme si il en allait de leur vie. Il y avait un enjeu à ça, car aussi futile que ça pouvait sembler, il s'agissait ni plus ni moins d'une épreuve de force mentale. Qui détournera le regard en premier aura perdu, c'est un signe de faiblesse. Morrigan était douée pour ce genre de batailles, et la petite rebelle qu'elle venait de capturer se débrouillait bien elle aussi. Si il y avait bien quelque chose que Morrigan admirait chez les rebelles, c'était leur détermination, la flamme qui brûlait dans leur yeux, cette rage dont ils étaient habités. Elle considérait cela comme une qualité, et pas des moindres. Elle trouvait juste dommage qu'ils s'en servent pour livrer une bataille perdue d’avance. « Je pense que vous connaissez la réponse aussi bien que moi, n'est-ce pas ? » Morrigan pencha la tête, un léger sourit naît sur son visage de glace, c'était bien ce qu'elle pensait. Ainsi donc le district cinq devenait proie aux attentats, voilà de quoi la réjouir. Ni une ni deux, et sans rien rajouter, elle ordonna à ses hommes de la saisir et tous se mirent en route. Elle ne voulait pas perdre plus de temps, de plus, elle avait hâte de la cuisiner. Traitez-là d'autant d'atrocités qu'il vous en convienne, rien au monde ne la satisfaisait plus que ce genre de rencontres qui se terminaient généralement dans le bâtiment qu'ils avaient fait salle d'« interrogations ». Torturer était, certes, horrible, mais c'était efficace, et, soyons francs, il n'y avait rien d'autre qui marchaient avec cette mauvaise graine. Elle infligeait souffrance, et elle aimait ça, car elle savait qu'elle faisait ça pour le bien commun, qu'elle faisait son devoirs, ce pourquoi elle est devenue pacificatrice soit défendre les terres de Panem. Rien ni personne ne pourrait la convaincre que c'était une mauvaise chose, Morrigan était dénudée de tous scrupules et n'éprouvait pas la moindre once de compassions envers ses victimes. Avec le temps, elle s'était forgée au district cinq. Son nom n'était pas inconnu et rare étaient ceux qui pouvaient vanter sa cruauté puisque la plupart ne faisaient plus parti de ce monde. De plus, des rumeurs peu élogieuses circulaient à son sujet un peu partout où l'on voulait bien l'entendre. Des rumeurs auxquels elle ne faisait rien tant elle s'en désintéressait. Morrigan n'avait que faire de l'opinion que les gens se faisait à son sujet, ces rumeurs étaient certes, belles et bien fondées, mais elle n'en fit jamais la déclaration. Tout ce qui comptait à ses yeux, c'était la crainte qu'elle était capable d'inspirer à autrui et autant dire qu'elle avait de quoi être satisfaite. Sur le chemin, Morrigan aperçut quelques regards curieux, et elle se demanda ce que ces gens pouvaient bien se dire en voyant cette jeune femme prisonnière entre ses griffes. Sans doutes qu'ils n'aimeraient pas être à sa place.
Elle était menottée à une chaise, prisonnière au centre d'une pièce vide. Morrigan s'était avancée vers elle sans la lâcher des yeux, la toisant de haut en bas et de bas en haut. Elle semblait jeune. Quel âge pouvait-elle bien avoir ? La vingtaine certainement, pas plus. Son corps était mince mais son entraînement était visible. Ses traits semblaient fatigués en revanche, et son visage portaient les marques de tous ce qu'elle avait subie dans sa vie passée. Morrigan savait déchiffrer les gens, c'était un talent que beaucoup considérait certainement comme bien pauvre, mais qui s'avérait être en réalité très utile. Tout le monde porte des masques, elle le savait que trop bien pour avoir passé sa vie à arranger le siens de manière à ce que personne ne soit capable de le faire tomber. C'était une experte dans ce domaine, donc forcement elle connaissait les petites astuces. Tout le monde n'était pas aussi doué qu'elle, ainsi donc, il lui était souvent aisé de faire tomber ces masques. Après ça, tout était beaucoup plus facile, car les victimes se retrouvaient complètement vulnérable. Les dégâts que l'on pouvait infliger au mental étaient tout aussi importants de ceux que l'on pouvait infliger au corps. C'était là son domaine de prédiction. Déchiffrer ses proies, rentrer dans leur tête et jouer avec. Cette technique n'avait, au début de sa carrière, pas vraiment été prise aux sérieux, mais elle avait depuis maintes fois prouvé son efficacité. « Cerès Undersee. » était son nom. Du moins, c'était ce qu'elle disait, mais Morrigan n'était pas aussi sotte. Heureusement, ça n'avait pas beaucoup d’importance. Les noms n'étaient que des frivolités dont elle se passerait volontiers. « Et au risque de paraître impolie, à qui ai-je l'honneur ? » Un sourire malveillant apparut sur son visage et elle se rapprocha de pas. Seuls quelques petites centimètres la séparait de sa victime. Elle baissa légèrement la tête pour pouvoir bien la regarder dans les yeux. « Tu n'as pas besoin de le savoir. » Son ton était toujours d'une fausse douceur. Le pas lent, elle contourna la chaise et se posta derrière. Là, elle se pencha et approcha sa tête de l'oreille de ''Cerès''. « Disons juste quelqu'un à qui tu aurais préféré éviter avoir l'honneur. » Elle se redressa et retourna devant elle. « Comme tu t'en doutes, j'ai quelques questions à te poser. Commence par m'expliquer quel sale boulot Coin t'a envoyé faire ici. ».
HJ : Je préfère y aller doucement, j'espère que ça te convient (il doit y avoir pas mal de fautes par contre, désolé, je corrigerais plus tard ) |
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