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fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
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| LOOP ⧩ ❝ my mother warned me about getting into cars with strange men. ❞ — end. | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: LOOP ⧩ ❝ my mother warned me about getting into cars with strange men. ❞ — end. Sam 1 Déc - 23:16 | |
| loop-blake wilee❝ I'M ADAPTABLE. ❞ ❝ You say one day you’ll fly away. I say you’ll only crash on your bedroom’s floor. And that’s all. ❞
Si vous croisiez Loop dans la rue, vous vous diriez sûrement qu’il ne faut pas laisser une aussi jolie petite bouille sans défenses traîner ainsi, surtout en ces temps de révolte. Ou alors, vous avez l’esprit tordu, et vous vous dites tant mieux, elle a qu’à crever. Ou vous vous en foutez, et c’est bien fait pour sa gueule. Franchement, au fond, vous savez quoi ? Et bien elle s’en tape. Car si Loop est dans la rue, c’est que sa vie n’est pas en danger. Croyez-vous réellement qu’elle se jetterait dans la gueule du loup, innocente et suicidaire ? Jamais. Les autres, peut-être, mais pas elle. Faut pas déconner les amis ; personne n’a envie de mourir. Ou du moins, très peu de gens en ont réellement envie. Mais après, ils pleurent, parce qu’ils se sont fourrés dans des pétrins sans pareille, et qu’ils vont très certainement y rester. Ben les gars, écoutez, fallait y réfléchir avant d’ouvrir grand les bras à la faucheuse. C’est un des paradoxes de l’être humain ; jouer avec le danger, toujours. Mais elle, elle le fait le moins possible. Elle tient à sa vie. Et pour rester dans ce monde, elle serait prête à tout.
Loop. Loop. Loop. Vingt-deux ans, un mètre soixante-huit, cinquante kilos. Un poids plume de compétition, aux grands yeux… Débordants d’innocence ? Je ne sais pas. Mais en tout cas, aux grands yeux. Aux jolis cheveux blonds, rehaussés de reflets bruns. Avec ses paupières souvent plissées, lui donnant un air légèrement… Sauvage et agressif. Mais quand elle a décidé de vous faire du charme, vous n’y échappez que rarement. Elle est comme ça. Loop-Blake Wilee, soldate au District Treize. Alias Loop. On la pense inoffensive, elle ne l’est pas. Oh, n’allez cependant pas croire qu’elle est invincible, que rien ne lui fait peur, qu’elle est une barbie sanguinaire et psychopathe cachée derrière ses jolis cheveux. Non. Loop est elle-même. Dotée de forces et de faiblesses, avec son caractère malin et rusé, adaptable et passe-partout. Loop est un renard, ou un chat, selon les dires. Mais Loop est trouillarde, bien qu’elle ne le laisse paraître devant personne ; elle craint pour sa vie, et fera toujours tout pour assurer sa propre sécurité. Sauf si le Treize l’envoie en mission. Dans ce cas, elle consentira à laisser sa trouille de côté. Non sans protester, et témoigner de sa réticence à s’engager dans ce genre de missions suicide. Mais Loop a toujours un plan. Son plan. Et si les choses ne vont pas comme le prévoyait le plan… Et bien ma foi, elle n’est pas mauvaise en improvisation. Mais si ça met sa vie en danger, elle se repliera. Pas bête, la bestiole. Habile et agile, elle est plutôt du genre insaisissable, incompréhensible. Les bandes ? C’pas son truc. Elle agit plutôt en solitaire ; roublarde, méfiante. Dès qu’elle se retrouve en groupe, de toute manière, elle est trop tentée de voler les biens de ses camarades. Chapardeuse, maligne. Elle sait être discrète, elle sait obtenir ce qu’elle veut. Fine menteuse, séductrice talentueuse, tous les moyens sont bons. Pourtant, ne pas se leurrer non plus ; Loop ne gagne pas à chaque fois. Elle est prudente, extrêmement même. Elle sait bien qu’il y a des gens auxquels il ne faut pas s’attaquer. Son instinct de survie le lui fait bien comprendre, et elle l’a intégré sans aucun souci. On ne peut pas toujours gagner. Et ça, elle le sait.
Sensible mais fière, futée et prévoyante, mais pas la science infuse. Loop n’est pas devineresse. Elle vit sa vie, elle tente de calculer au maximum ce qu’elle a besoin de faire, n’aimant pas particulièrement les surprises. Mais elle est loin d’être parfaite, comme chaque individu sur cette planète. Elle a peut-être trop confiance en elle-même, pas assez en les autres. Elle est incapable de poignarder dans le dos la plupart de ses connaissances, mais n’hésitera cependant pas à les pousser dans la fosse aux lions si cela peut la sauver. Elle a tendance à trop se méfier, à être à la limite de la paranoïa. Ne faire confiance en personne est un excellent moyen de se protéger ; cependant, cela peut aussi vous perdre, et Loop a tendance à en faire les frais ces derniers temps. Elle s’attache sans s’en rendre compte. Elle essaie de fermer les yeux sur tout cela, mais ce n’est tellement pas évident. Elle trahit, pour qu’on continue de penser qu’elle ne croit en personne. Mais chaque trahison est une plaie béante pour cette petite puce, qui paraît bien plus solide et sauvage qu’elle ne l’est réellement. Avouer ses faiblesses ? Oui, pourquoi pas. Mais pas devant les gens qui n’attendent que cela. Elle peut être fière. Elle peut être forte. Mais Loop, ça reste une jeune fille de vingt-deux ans, qui a commencé à vivre sa vie, mais qui a encore beaucoup de choses à voir. Un cœur encore fougueux, qui a beaucoup à apprendre. Loop, c’est elle-même. Une pitchoune sans aucune force physique, mais avec un cerveau fonctionnant à toute allure. Elle décide de fermer les yeux sur tout un tas de choses, pour se protéger, soi-disant. Elle a ses techniques, elle a son caractère, ses atouts et ses handicaps.
Loop est un être humain. Que voulez-vous que je vous dise de plus ?
about games and relative.
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ? Oulah. Vous me demandez, à moi, comment je vois ma mort ? Non. Non. Je ne répondrais pas. Faites pas chier, je veux pas en parler, c'est tout, laissez-moi tranquille. ... Moi, peur de la mort ? Never. ... Bon d'accord. La mort ne me fait pas peur. Pour vous parler très franchement, elle me terrifie. J'ai pas envie d'y passer. Certes, on meurt tous un jour. Mais moi, j'ai pas envie de mourir. Comme la plupart des gens, vous me direz. Sauf que la plupart de ces gens, ils font tout le contraire de cette idée. Ils prennent des risques, et tout. Moi, je peux pas. J'y arrive pas. Je ne veux pas mourir. Pas avant d'être vieille, couverte de ride. Et j'veux m'endormir dans un lit, sans jamais me rendre compte que je suis morte. Ouais, voilà, une mort rapide, non douloureuse, et de préférence, j'veux pas m'en rendre compte. ... J'espère que vous êtes fiers de vous, vous avez réussi à me déprimer pour la journée.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Pour rien. Très clairement. Si je dois mourir avant d'être vieille et ridée, ce sera en essayant de sauver ma vie. Il n'y a personne d'autre que soi qui mérite d'être sauvé. Une cause ? Bah voyons. Le bien et le mal, c'est qu'une question d'équilibre. Et y aura toujours d'autres abrutis prêts à se sacrifier à ma place pour la « cause ». J'suis pas inquiète sur le sujet. Alors après, on pourrait me demander si je suis prête à mourir pour quelqu'un ? ... La seule personne pour laquelle j'aurais éventuellement pu sacrifier quelque chose s'est déjà faite descendre. J'ai bien des amis, vous me direz. Ouais, j'en ai. Mais c'est pas pour autant que je donnerai ma vie pour eux. Je pourrais facilement les aider, tout faire pour tenter de les sauver. Ça, c'est certain. Mais je ne me prendrais pas une balle entre les deux yeux pour en protéger un. Du moins, pas aux dernières nouvelles. C'est ma vie avant tout. J'ai rien d'une superhéroïne, j'suis pas indestructible. Et j'aimerais bien vivre encore un peu.
➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE ? Ce qui m'aide dans la vie ? Et bien... Je dirais, pour commencer, ma discrétion. Je me déplace sans bruit, sans difficultés, si bien qu'on en vient parfois à me comparer à un chat. J'suis pas si poilue que ça, mais bon, s'ils veulent. Discrétion, et... Agilité, ça aide. Si je n'étais pas agile, je n'aurais rien. Je n'ai pas de force, et à part le lancer de couteaux, où j'ai quelques bases, et aussi sur le maniement des armes à feu, je ne suis pas quelqu'un de fort. Z'avez vu la taille de mes bras ? Ouais, voilà, des allumettes. Donc il vaut mieux pour moi que j'excelle dans d'autres domaines. Souplesse, agilité. C'est cool. Et persuasion aussi. J'suis une as du mensonge. Une comédienne professionnelle. Au point que certains n'arrivent plus à me faire confiance. Mais bon. C'est toujours pratique pour sauver sa peau. Jamais aussi pratique que l'instinct de survie. Mais ça, partout où je vais, on m'a toujours dit que je l'avais. Alors je ne me fais pas réellement de soucis sur ce point. J'crois que c'est un atout inné. Que ça l'a toujours été.
➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ? Hmm. Disons, à l'étroit. Mais en même temps, comme dans un nid. J'ai presque toujours connu les souterrains du Treize. J'y ai grandi, et je m'y trouve chez moi. Cela ne m'empêche pas de rêver à l'air libre, et d'avoir des envies d'évasion. Ce sont des sous-terrains, les renards vivent dans les sous-terrains. Que voulez-vous que je vous dise d'autre ? J'ai besoin de respirer l'air libre, d'aller en mission, de bouger. Je n'ai rien d'une claustrophobe, et heureusement d'ailleurs. Alors c'est supportable. Avec la rébellion, désormais, je peux bouger plus librement, m'échapper un peu de ces souterrains sombres. Mais au final, ça fait toujours du bien de rentrer chez soi, quel que soit l'esprit aventurier dont on peut être doté.
➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS EVENEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ? Bien sûr que j'y ai pris part. Je suis une soldate du Treize. J'ai été formée pour combattre sur le front, face au Capitole, le jour venu. Alors, lorsque le jour est venu, je me suis levée. Je me suis armée. Et je suis partie avec les autres, histoire de faire tomber Snow, le Capitole, et leurs Pacificateurs. Je me bats, j'espionne, j'infiltre les rangs ennemis. Bref. Oui. Bien entendu que j'ai pris part au combat, malgré le danger. Ça me fait prendre l'air. Et puis, j'ai été élevée pour ça, quoi. Ç'aurait été bête de ne pas exploiter ma formation. D'après eux.
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? Le bonheur ? J'y ai jamais réellement cru. À une période, je me suis dit qu'il existait peut-être quelque chose qui tendait vers le bonheur. Un sentiment, une sensation de bien-être plus poussée. Mais depuis quelques années, j'ai abandonné cette idée. Le bonheur est une idée abstraite. Tout devrait aller parfaitement dans le meilleur des mondes possibles. Imaginez une seule seconde que ce soit possible. Le bonheur n'y serait pas ; s'il n'y a aucune tache d'ombre, comment pourrait-on voir la lumière ? Comment pourrait-on comprendre que c'est ça, la lumière ? En bref, non. Je n'y crois pas. Dans la vie, y a des hauts et y a des bas. Mais le pur bonheur n'existe pas. Et en ces temps de guerre, je vous ne en parle même pas.
JE VIENS D'UN MILIEU sous-terrain, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est correcte, j'ai jamais été mal nourrie. DU COUP, MON NOM N'A aucune CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE soldat du Treize, et voleuse à leur compte ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'adore ça. Sauf quand on me fout dans des missions-suicides. JE SUIS DANS LE 13ÈME DISTRICT. AYANT vingt-deux ans JE ne peux pas PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'attends de pouvoir cracher sur la prochaine Moisson avec impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story. Voir post suivant.
reality is here.
Chalut. Sur MJ... J'y suis déjà. Mon premier porte un masque. Et mon second a un cerveau aussi gros qu'un p'tit pois. Qui suis-je, qui suis-je ? ... FEATURING zippora seven © COPYRIGHT hotmessinawalmartdress on tumblr.
Dernière édition par Loop-B. Wilee le Mer 5 Déc - 15:05, édité 7 fois |
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| Sujet: Re: LOOP ⧩ ❝ my mother warned me about getting into cars with strange men. ❞ — end. Sam 1 Déc - 23:17 | |
| tell us your story.
if i lay here, if i just lay here ... We'll do it all, everything, on our own. We don't need, anything, or anyone. I don't quite know, how to say, how I feel. Those three words, are said too much, they're not enough. Forget what we're told, nefore we get too old, show me a garden that's bursting into life. Let's waste time, chasing cars, around our heads. I need your grace, to remind me, to find my own. All that I am, all that I ever was, is here in your perfect eyes, they're all I can see. I don't know where, confused about how as well, just know that these things will never change for us at all. If I lay here, if I just lay here, would you lie with me and just forget the world ? Doucement, Loop attrapa un morceau de bois, poussant les quelques braises du feu pour le raviver. Les flammèches repartirent doucement, tandis que son regard vert se perdait à nouveau dans les mouvements hypnotisants de l’élément. Elle soupira doucement. Pensive. Aujourd’hui, un fou enragé du Treize l’avait insultée. Avait insulté sa mère, son père, et tous ceux qu’elle avait aimés. Simplement parce qu’il avait perdu sa petite amie au combat. Et que Loop avait tenté de l’empêcher de voir le corps. Et depuis qu’il avait proféré ces remarques blessantes, la jolie blonde s’était murée dans son silence. Sauvage, agressive, en guerre civile avec elle-même et ses souvenirs. Un compagnon d’arme avait tenté de venir la voir. Elle l’avait envoyé chier. Même Dorian ne s’y était pas essayé. Et Isaac avait gardé ses remarques pour lui. Loop était fatiguée. Elle avait envie de dormir. De se reposer. De ne plus penser à tout cela. Se laissant tomber sur son tapis de feuilles, emmitouflée dans sa tenue de soldate, une petite couverture fine posée sur les épaules, elle plissa lentement les yeux, s’égarant à nouveau dans les flammes. On disait beaucoup de choses, sur Loop. Des tas de choses. Des rumeurs. Certains disaient qu’elle était née en prison. Que sa mère y était morte. D’autres disaient que sa mère n’était pas morte en prison, mais lorsqu’on les avait ramenées au District Treize. D’autres encore affirmaient qu’elle était morte une fois de retour au Treize, et que Loop avait pu grandir un peu avec sa génitrice. On demandait toujours l’avis de la petite blonde sur la question. Mais jamais elle n’avait de réponse à leur fournir. Elle ne se souvenait d’absolument rien avant l’année de ses sept ans. Elle était orpheline de mère, c’était une certitude. Et elle ne savait même pas si son père était lui aussi mort, ou s’il était encore en vie. Elle ne savait même pas qui il était. Le meilleur ami de sa mère, qui l’avait adopté, alors qu’elle avait été rapatriée au District Treize. Elle ne savait même pas à quel âge. Personne ne lui avait rien dit. Et elle ne voulait même pas savoir. Tommy, le fils de ses parents adoptif, de quelques années son aîné, ne s’en souvenait pas. Il n’avait jamais pu l’aider. Mais il l’avait toujours considérée comme une sœur. Absolument toujours. Ils avaient grandi tous les deux, et avaient appris à devenir soldats tous les deux. Il était plus dans la force, elle était plus dans l’agilité. Leurs compétences différaient, et c’était ce qui plaisait à leurs supérieurs au Treize. Alors ils étaient en tandem pour la plupart des missions, lorsqu’ils commencèrent à en faire. Tommy. Tommy. Tommy… Son frère, son meilleur ami. Toute sa vie. Tommy… Doucement, les yeux de Loop se fermèrent, sans qu’aucune larme ne coule. Lentement, elle sombra dans le sommeil. Éternellement condamnée à se souvenir, et à regretter. La culpabilité vous ronge, vous consume. Et jamais ne vous lâche. C’est ainsi. La dure loi de la vie. x x x x x x x x x x x « T’as bientôt fini ? »La voix de Tommy se faisait impatiente. Loop fouinait, encore et encore, lisant les papiers en diagonales avec une rapidité hors normes. Elle avait appris à le faire. Elle avait été éduquée pour cela. La chasse aux informations. Elle cherchait quelque chose. Quelque chose pour le Treize. Et elle allait le trouver. Tommy s’impatientait ; quoi de plus normal ? Ils étaient au District Trois, et celui-ci était blindé de Pacificateurs. Pis bon, c’pas comme s’ils étaient actuellement dans la maison de la Pacificatrice en chef du District. Et de tous les Pacificateurs en général. Haeum. Ils le savaient. Et c’était précisément avec ce savoir entre leurs mains qu’ils étaient venus. Hildegarde Falk-Lawson détenait des informations importantes. Et le Treize en avait besoin. Loop et Tommy avaient été envoyés, avec l’appui de rebelles sur place. Ils faisaient diversion, pour entraîner les Pacificateurs plus loin, tandis que le petit commando du Treize s’était infiltré chez la Pacificatrice. Ils avaient exactement douze minutes. Après quoi, ils ne seraient plus en sécurité. Et l’hovercraft les attendrait, à l’abri dans la forêt, vingt minutes après l’infiltration. Et il leur faudrait bien huit minutes pour rejoindre le point de rendez-vous. Le timing était précis. Et tout se déroulerait selon le plan, comme d’habitude. Mais Tommy était anxieux. L’idée d’être en train de fouiller les dossiers de Hildegarde Falk-Lawson ne le mettait pas DU TOUT en confiance. Il connaissait les talents de sa sœur de cœur. Mais il flippait quand même. « Détends-toi. Il nous reste… » Loop jeta un coup d’œil à sa montre, rapide. « Huit minutes. » Elle se replongea dans ses documents, rangeant tout de manière impeccable au fur et à mesure. Coinçant une mèche folle de ses cheveux blonds dans son chignon, elle s’adressa brièvement à Tommy, sans détacher son regard de ses papiers. « Va monter la garde en bas, si ça peut te rassurer. » Il acquiesça doucement, la regardant avec anxiété, déglutissant doucement. Lentement, il se redressa, posa un baiser affectueux sur sa tempe. « Si tu me vois revenir en courant, abandonne tout. » Elle hocha doucement la tête, ne le regardant même pas. « N’oublie pas de guetter l’heure. Dans sept minutes, je pars. » Il secoua la tête. « Je partirai de mon côté. Comme ça, si un Pacificateur débarque, il ne se doutera pas que tu es en haut. » Elle eut un petit signe approbateur de la tête, écarquillant légèrement les yeux. « C’est pas bête. On se retrouve à l’hovercraft alors. » Il sourit. « C’est ça. À tout à l’heure. » Tommy tourna les talons. Brièvement, elle releva les yeux vers lui, le regardant disparaître dans la cage d’escalier. Immédiatement, elle retourna à sa lecture, faisant glisser les feuilles sous ses yeux avec une rapidité étonnante, concentrée. Elle allait trouver ce qu’elle cherchait, elle allait le trouver. Mais, soudain, alors qu’elle venait de constater que cinq minutes lui restaient pour finir de récolter ses informations, elle entendit des pas précipités dans les escaliers. Tommy ? Non. Ce n’était pas les pas de son ami. Clairement pas. C’étaient des pas rapides, légers, précipités, mais pour une toute autre raison que la peur. Des pas féminins. Un bref cliquetis parvint aux oreilles de Loop, qui sauta immédiatement sur ses pieds. À peine fut-elle debout que la Pacificatrice en chef apparaissait dans l’encadrement de la porte, son arme braquée sur elle. Un coup de feu retentit. Loop avait déjà sauté par la fenêtre, laissant les papiers qu’elle lisait sur le sol, n’emmenant rien, ne laissant pas soupçonner qu’elle avait pu toucher à des papiers bien plus importants, rangés impeccablement. Et merde. La chute fut haute. Et assez douloureuse. Néanmoins, tout brave chat qu’elle était, la jolie blonde retomba sur ses pieds, amortissant la chute, se tordant à peine la cheville, roulant au sol pour ne pas se faire mal. Aussitôt, elle déguerpit, ne prenant même pas le temps de se retourner. Les coups de feu à ses oreilles lui suffisaient. Elle disparut en vitesse dans des sous-bois, le cœur battant. Une fois sûre d’être à l’abri, elle se cala contre un arbre, se laissant glisser contre le tronc, jusqu’au sol. Les larmes remplissaient ses yeux sans qu’elle ne puisse les contrôler, tandis que la raison essayait de se frayer un chemin au milieu de la peur, pour atteindre son cerveau. Il fallait qu’elle se lève. Qu’elle court jusqu’au point de rendez-vous. Inutile d’attendre Tommy. Ils avaient dit qu’ils se retrouveraient là-bas. Et il n’était pas fou. En voyant Hildegarde, il avait dû courir. Oui. Il avait dû courir. Et elle allait faire de même. Se redressant en s’appuyant sur l’arbre comme elle pouvait, Loop se fraya en vitesse un passage dans les buissons. Elle arriva au point de rendez-vous à l’heure, sa cheville la ralentissant légèrement, et sa petite séquence reprise d’émotions lui ayant fait perdre du temps. Mais Tommy n’était pas au point de rendez-vous. Elle ne paniqua pas. Il allait arriver. Ce n’était qu’une question de secondes. Il n’avait jamais eu le sens de l’orientation. Voyant l’air complètement terrorisé de la jolie blonde, un soldat du Treize s’approcha. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Elle renifla doucement, s’efforçant de ne pas se mettre à pleurer comme une conne. Pis quoi encore. « Ça a merdé. Elle a compris, et elle est revenue plus tôt que prévu. » L’autre fronça les sourcils, soudainement inquiet, comprenant qu’ils ne pouvaient traîner. « Où est Tommy ? » Elle eut un léger hochement de tête, les yeux perdus dans les brindilles mortes à leurs pieds. « Il arrive. » affirma-t-elle sans ciller. Il fronça les sourcils, faisant signe à deux soldats d’aller vérifier. Loop se racla la gorge, essayant de se remettre de ses émotions. ‘tain. Elle détestait quand un plan foirait comme ça. Des tas d’autres auraient pu foirer. Mais pas celui-là, bordel. Tout était calculé à la seconde près. Le facteur intelligence de la chef des Pacificatrice avait été oublié. Et elle s’en voulait de ne pas y avoir pensé. « T’as quand même récupéré des trucs ? » Elle releva un regard sauvage vers son interlocuteur, tandis que celui-ci toussotait, se sentant presque con d’avoir posé la question. « Bien sûr. » Il eut un léger sourire. Soudain, après un bref silence, les deux soldats revinrent. Loop releva les yeux vers eux, tandis qu’ils faisaient signe de rembarquer. « Négatif. Il est tombé. Faut qu’on y aille. » Aussitôt, le cœur de la jolie blonde rata un battement. Elle se releva d’un bond. Réaction anticipée par son interlocuteur, qui l’attrapa par le bras pour la retenir. « Comment ça il est tombé ?! » L’autre lui servit un regard désolé, avant de la contourner, et de remonter à bord de l’hovercraft. « DIS-MOI, DIS-LE MOI ! » hurla-t-elle, se retournant vers lui. Il l’ignora totalement, disparaissant de sa vue. Aussitôt, elle se tourna vers le District 3, les yeux écarquillés, le cœur en miette, la peur au ventre. « NON ! NON ! NON ! TOMMY ! TOMMYYYYYYYYYY ! » s’époumona-t-elle. Elle se dégagea rapidement, commençant à courir vers la ville. Aussitôt, les deux bras du soldat la rattrapèrent, la maintenant fermement. « LÂCHE-MOI. LÂCHE-MOI ESPÈCE D’ENFLURE, LAISSE-MOI TRANQUILLE ! » Elle ne baissait pas le ton, se débattant comme une furie. Son chignon se défit, ses cheveux blonds se mirent à cascader sur ses épaules, lui donnant un air totalement dément. L’autre la souleva, sans grande difficulté. Les pieds de Loop s’agitèrent dans les airs, tandis qu’elle oubliait toutes ses défenses habiles, essayant simplement de se dégager de la manière la plus brutales qu’il soit. « TOMMY ! TOMMY ! LÂCHE-MOI, JE DOIS Y ALLER ! » Sa voix commençait à se briser, tandis que l’autre la tirait en arrière. Impossible de la faire remonter dans l’hovercraft comme cela. Il allait falloir user des grands moyens. « TOMMYYYYYYYYYYYYYYY ! » Et en plus, elle allait alerter tout le District. Se saisissant d’une seringue d’urgence, la tenant fermement d’un bras, il la décapuchonna à l’aide de ses dents, et l’empoigna. « Désolé ma belle. Faut vraiment qu’on y aille. » La serrant brutalement pour qu’elle cesse une demie seconde de se débattre, il lui enfonça l’aiguille dans l’épaule, et appuya sur le piston. Elle poussa un cri, avant de se débattre de plus belle. Non. Non non non ! NON ! x x x x x x x x x x x Brutalement, Loop se redressa. Ses cheveux blonds suivirent le mouvement, s’éparpillant partout sur ses épaules, devant son visage, dans son dos. Elle ramena ses genoux contre sa poitrine, se fichant éperdument de sa couverture qui se barrait. Ses mains ramenèrent ses mèches dorées en arrière, tandis que ses yeux remplis de terreur fixaient un point invisible. Elle n’arrivait pas à oublier ce jour. C’était impossible. Elle aurait voulu ne pas s’en souvenir, exactement comme sa petite enfance. Mais Tommy était bel et bien mort, et elle ne pourrait pas l’oublier. Rien ne pourrait jamais lui faire oublier cela, pas même tout le bonheur du monde. Pendant une semaine, elle avait été dans un état d’hystérie tel qu’on avait dû la garder à l’infirmerie, et la shooter régulièrement. Puis, elle s’était calmée. Et une semaine plus tard, elle retournait vivre le plus normalement possible. On lui réattribuait un binôme, après quelques mois. Et la vie avait repris son cours. Sans qu’elle ne puisse oublier qu’il était mort. Par sa faute. Les pertes de guerre, disait-on au Treize. Bah voyons. Doucement, une main se posa sur son épaule. Elle sursauta, faisant volte-face, se prenant les pieds dans sa petite couverture. Dorian lui adressa un léger sourire, levant les mains en signe de paix. Lentement, une moue triste barra le visage de la jeune femme, tandis qu’elle ramenait sa chevelure sur son épaule droite. Dorian prit place en face d’elle, tandis qu’elle rassemblait ses esprits. Essayant de se sortir de ce mauvais rêve. « Cauchemar, hein ? » Elle ne répondit rien, se contentant de baisser les yeux, et de se mordiller la lèvre supérieure. Lentement, elle expira, tentant de calmer son souffle rapide et agité, son cœur battant la chamade. Elle se rapprocha doucement de Dorian. Son binôme depuis la mort de Tommy. Ils s’entendaient bien, tous les deux. Plus que bien même. Ce n’était pas Tommy, ça n’avait rien à voir. Mais elle l’appréciait réellement. « Un jour, j’arrêterai d’en faire. » Elle n’y croyait pas. Se faire tatouer un attrape-rêve dans le dos ( like that) l’avait aidé les premiers temps. Peut-être psychologiquement. Mais avec le retour de la guerre, et la bataille pour faire tomber le Capitole, les cauchemars revenaient. Toujours plus précis et plus gênants les uns que les autres. Traumatisants. Elle renifla doucement. « Qu’est-ce que tu fais là ? » demanda-t-elle d’une voix rauque et fatiguée. « Je surveillais. » Elle eut un léger sourire. « Personne ne va m’attaquer. » Il lui jeta un regard malicieux. « Qui te dit que c’était toi que je surveillais, hein ? » Elle émit un léger rire, baissant les yeux vers le sol. Tournant la tête, elle laissa son regard se perdre dans les flammes. Elle n’avait pas envie de se rendormir. La présence de Dorian allait l’aider à ne pas broyer du noir. À condition qu’il reste. Et même s’il s’en allait, elle tiendrait le coup. Elle ne pleurerait pas. Exactement comme elle n’avait pas pleuré, sur le coup, lorsqu’elle avait appris la mort de Tommy. Pleurer signifie demander de l’aide. Et Loop n’avait pas besoin d’aide. Elle n’avait besoin de l’aide de personne.
Dernière édition par Loop-B. Wilee le Mer 5 Déc - 15:02, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: LOOP ⧩ ❝ my mother warned me about getting into cars with strange men. ❞ — end. Sam 1 Déc - 23:17 | |
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| | | Leevy Stonefield △ correspondances : 83 △ points : 0 △ multicomptes : ah, psh, hbc △ à Panem depuis le : 13/10/2012 △ humeur : mortelle △ âge du personnage : dix-huit ans
| Sujet: Re: LOOP ⧩ ❝ my mother warned me about getting into cars with strange men. ❞ — end. Sam 1 Déc - 23:19 | |
| rebienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche ! je file te réserver zippo pour la semaine |
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| Sujet: Re: LOOP ⧩ ❝ my mother warned me about getting into cars with strange men. ❞ — end. Sam 1 Déc - 23:47 | |
| Don't touch my cigarettes. Enough said. |
| | | Swain Hawkins △ correspondances : 5710 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 18/06/2012 △ humeur : I'm a fucking monster. △ âge du personnage : 38 y.o.
| Sujet: Re: LOOP ⧩ ❝ my mother warned me about getting into cars with strange men. ❞ — end. Sam 1 Déc - 23:54 | |
| Re-bienvenue |
| | | Adonis Nightsprings △ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
| Sujet: Re: LOOP ⧩ ❝ my mother warned me about getting into cars with strange men. ❞ — end. Dim 2 Déc - 0:01 | |
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| | | Miléna E. Andréis-Wheeler △ correspondances : 5888 △ points : 1 △ multicomptes : (l. c. meery) △ à Panem depuis le : 04/09/2011 △ humeur : cruellement arrachée à sa famille △ âge du personnage : vingt sept ans pour toujours
| Sujet: Re: LOOP ⧩ ❝ my mother warned me about getting into cars with strange men. ❞ — end. Dim 2 Déc - 0:07 | |
| Reeeee |
| | | Thybalt M. Homens △ correspondances : 8988 △ points : 29 △ multicomptes : raven, gwendal, eurydice (denahi) △ à Panem depuis le : 22/12/2011 △ humeur : désabusé △ âge du personnage : trente quatre ans △ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles
| Sujet: Re: LOOP ⧩ ❝ my mother warned me about getting into cars with strange men. ❞ — end. Dim 2 Déc - 0:36 | |
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| Sujet: Re: LOOP ⧩ ❝ my mother warned me about getting into cars with strange men. ❞ — end. Dim 2 Déc - 0:39 | |
| re |
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| Sujet: Re: LOOP ⧩ ❝ my mother warned me about getting into cars with strange men. ❞ — end. Dim 2 Déc - 1:02 | |
| rere |
| | | Silk Preston △ correspondances : 1057 △ points : 0 △ multicomptes : Fenugreek (✝) Auden (D2) △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ âge du personnage : 32 ans
| Sujet: Re: LOOP ⧩ ❝ my mother warned me about getting into cars with strange men. ❞ — end. Dim 2 Déc - 5:17 | |
| Re-bienvenue |
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| Sujet: Re: LOOP ⧩ ❝ my mother warned me about getting into cars with strange men. ❞ — end. Dim 2 Déc - 7:46 | |
| Depuis le temps qu'on l'attend |
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| Sujet: Re: LOOP ⧩ ❝ my mother warned me about getting into cars with strange men. ❞ — end. Dim 2 Déc - 9:54 | |
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| Sujet: Re: LOOP ⧩ ❝ my mother warned me about getting into cars with strange men. ❞ — end. Dim 2 Déc - 12:55 | |
| Merci à tout Je vous fais ça vite. |
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| Sujet: Re: LOOP ⧩ ❝ my mother warned me about getting into cars with strange men. ❞ — end. | |
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| | | | LOOP ⧩ ❝ my mother warned me about getting into cars with strange men. ❞ — end. | |
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