| Sujet: I'll be better off than I was before † brynjolf+devyn Lun 5 Nov - 0:19 | |
| I'll be better off than I was before †Nos vies sont constitués de moments fugaces, nous les traversons comme des villes au bord d'une autoroute. Mais parfois nous nous apercevons que nous sommes en train de vivre quelque chose de différent, d'exceptionnel. Et ces instants là durent une éternité et sont inoubliables.. Il y aura toujours quelque chose pour détruire nos vies. La seule question est qu'est-ce qui va nous tomber dessus en premier. On est toujours au bord du gouffre. Les lettres anonymes ont le grand avantage qu'on n'est pas forcé d'y répondre. Mon père m'avait écris ce matin, pourtant je n'avais aucune envie de lui répondre, je ne savais même pas quoi lui répondre. Si mon courrier était intercepté et lu, que des gens savent ce que j'ai noté sur cette lettre. Je préférais garder les choses pour mois, et puis c'est vrai que je n'avais pas envie de pensé à mon père non plus. Dans le méli-mélo, j'ai toujours préféré le meli. Pour voir qu'il fait noir, on n'a pas besoin d'être une lumière.
La souffrance qui venait de m'envahir n'avait jamais été aussi forte qu'aujourd'hui, je me sentais faible, coupable et très mal intérieurement, plus que jamais. La perdre était la pire chose qu'il pouvait s'en doute m'arriver, la chose que je méritais le plus au monde mais, aussi celle que je redoutais le plus. Alors que presque dix ans s'était écouler, j'avais l'impression de vivre comme si ma soeur venait de mourir, j'avais laissé ce temps couler les yeux fermés dans un lit comme un légume, pour au final me mettre à souffrir de son absence aujourd'hui, ainsi. Honnêtement je pensais pouvoir tenir, pouvoir encore sourire après pour cacher ma peine mais, c'était beaucoup trop dur de me dire que je pourrais reconstruire une vie normal après tout ce qu'il venait de ce passer. Être une femme forte et confiante, alors que je n'étais encore qu'une enfant dans ma tête.
Je venais de me prendre les pieds dans la couverture qui était sur mon lit. Il fallait toujours qu’elle traine par terre celle là. Je me relevai sans peine et donna un coup de pied rageur dans mon lit et me fit mal à mon gros orteil. J’étais vraiment trop nulle quand même ! Je frottai mes jambes pour retirer la poussière du sol qui s’était déposé sur elles et massai mon doigt de pied endolori par le coup que je venais de donner. J'étais arrivé il y avait quelques jours à peine et pourtant le mal de mon district me manquait déjà. Même si c'était dans des sous-terrains c'était surtout voir mes amis qui me manquait, je ne connaissais casiement personne ici dans le quatre ce qui rendait plus difficile ma venue.
Okay, je vous l'accorde, je n'ai jamais été d'un grand calme. Je me décris moi-même comme quelqu'un de versatile. Car en plus d'être sujet à des sautes d'humeur sans grande raison, j'étais têtue. Agacée au possible par ce petit coup que je m'était mis dans mon meuble ce matin, je marchais de ces grandes enjambées qui m'étaient propre. Elles me guidérent jusqu'à la forêt. Mais discrètement. Je traversa plusieurs petit chemin discret dans le district que j'avais identifié depuis quelques jours, que je sache un peu qu'elle ruelle prendre pour ne pas paraître trop louche non plus. |
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