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 DORABELLA ◮ the animal instinct to me.

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MessageSujet: DORABELLA ◮ the animal instinct to me.   DORABELLA ◮ the animal instinct to me. Icon_minitimeDim 16 Sep - 15:19



DORABELLA ◮ the animal instinct to me. 271984tumblrm9t1ixvIpl1rw4nn4o1500 DORABELLA ◮ the animal instinct to me. 848170tumblrm9xmcgPRvi1qgli94o2250
animal instinct.
So take my hands and come with me, we will change reality. So take my hands and we will pray. They won't take you away, they will never make me cry, no they will never make me die. And the thing that gets to me is you'll never really see and the thing that freaks me out is I'll always be in doubt.

La chaleur était étouffante. Les cheveux blonds de Pandore collaient à sa nuque baignée de sueur. Les rayons du soleil caressaient la peau de ses bras dénudés. Son débardeur, autrefois blanc, ne moulait que très peu ses formes frêles et son pantalon gris tombait en accordéon sur ses chevilles. Les poings fermement posés contre ses hanches, la jeune femme observait l'étendue d'eau sombre avec un plaisir non-dissimulé. Tendant le bras en arrière, sans même pivoter sur elle-même, Pandore enserra le poignet de Dorabella de ses phalanges fines et l'attira à ses côtés. Elles vivaient à présent ensemble depuis quelques mois – un peu moins de six, si sa mémoire était bonne. Lorsque son amie était arrivée au onzième district, l'apothicaire l'avait recueillie chez elle. Le confort était évidemment précaire et, à bien des égards, son logement ne dégageait pas l'atmosphère luxueuse que celle dans laquelle Dorabella avait sûrement grandi. Elle avait néanmoins aménagé son habitat de sorte à ce que la jolie brunette soit à son aise en sa compagnie. Pandore faisait tout son possible pour la protéger : elle savait que son amie était considérée comme étant une traîtresse à cause de sa fuite du Capitole. Elle était enceinte de six mois, approchant lentement mais sûrement de son terme, et arborait à présent un ventre largement rebondi. On la considérait alors comme une de ses cousines, de ses proches amies ou comme une patiente malchanceuse - mais jamais on ne l'avait interrogée avec précision sur ce sujet. Encore heureux.

Il devait être dix-sept heures. La chaleur, bien qu'étouffante en début d'après-midi, était à présent moindre. Empoignant Dorabella par le bras, lui faisant fendre avec agilité la foule dense du onzième district, Pandore l'avait emmenée près du lac. Il n'était pas réputé pour attirer grand monde, ce qui était plutôt une bonne chose. L'eau était profonde, noire. La petite blonde mourrait d'envie d'y plonger et de se rafraîchir. Elle était un peu terrifiée à l'idée que son amie, nageant à ses côtés et à ce stade avancé de sa grossesse, ne soit entraînée dans les profondeurs sombres du lac. C'était un risque à prendre et, dans le pire des cas, Pandore serait là pour la tirer hors de l'eau. Elle s'en faisait même une silencieuse promesse. Lâchant le poignet de son interlocutrice, elle saisit le bord de son débardeur et le fit remonter le long de son buste. Elle était capable de sentir une légère brise fraîche frôler son épiderme en une douce étreinte. Froissant son haut, le roulant en boule, elle le fit tomber sur l'herbe verdoyante. Glissant ses doigts entre ses hanches et son pantalon, elle fit glisser le vêtement le long de ses cuisses, de ses jambes. Secouant les pieds, elle les fit s'échapper hors de ce petit tas de tissu.

N'ayant, en guise de compagnie, que Dora à ses côtés, Pandore ne ressentait aucune gêne à s'afficher en sous-vêtements. S'avançant près du bord, tremblante, les bras fermement croisés contre sa poitrine, elle tendit la jambe vers l'eau. Elle y plongea le bout de son pied et grimaça lorsqu'une tension glaciale lui déchira le mollet. Le choc thermique allait être brutal. Le soleil se reflétait sur l'étendue liquide, calme, lisse. Un petit îlot reposait en son centre. Jamais elle ne l'avait rejoint – petite, elle se laissait couler dès qu'on l'incitait à aller nager. Combien de fois avait-elle été sauvée de la noyade par quelques bonnes âmes salvatrices ? Les yeux brillants, Pandore se tourna vers son amie et, adoptant l'air nonchalant d'un grand stratège de la communication, pointa du pouce le lac derrière son dos. Dire qu'elle était taquine en présence de Dorabella était un doux euphémisme. Peut-être ne connaissait-elle pas la légende qui englobait le lac du onzième district. Il était temps de rectifier cette erreur. Pandore jubilait par avance de sa propre plaisanterie – si c'en était véritablement une. En réalité, même si l'apothicaire était – par définition – septique à propos du monstre marin qui hantait supposément le lac, elle préférait rester sur ses gardes. Et près du bord (ne sait-on jamais).

De ce fait, oui, Pandore espérait jouer sur cette légende locale pour effrayer son amie. Pour une fois qu'elle pouvait réellement lui faire profiter des contes de son district, elle n'allait certainement pas s'en priver. Peut-être était-elle cruelle de faire subir cela à une femme enceinte qui, les hormones la travaillant plus que de raison, n'était plus vraiment maîtresse d'elle-même. En y réfléchissant, le jeu n'en serait que plus délicieux même si elle ne comptait pas pousser Dorabella dans ses retranchements.

« Dora, sais-tu qu'un monstrueux monstre marin habite ces eaux ? » Demanda-t-elle d'une voix sombre, grave. La scène paraissait burlesque – et elle l'était. « Il attaque toutes les personnes qui ont le malheur d'y nager. » Rajouta-t-elle avant de claquer ses mains l'une contre l'autre. Son visage se froissa en un grand éclat de rire bien vite ravalé. Il y eut un échange de regards éloquents entre les deux jeunes femmes et Pandore comprit bien vite que son humour était encore à travailler. Elle haussa les épaules, hautaine.

« Légende locale. » Souligna-t-elle avant de tourner le dos à son amie. Elle pointa du doigt le surplus de terre et de sable qui dépassait de l'eau, au centre du lac. « Ça te dit d'aller rejoindre le petit îlot ? Je n'y suis jamais allée. »

Sans même attendre la réponse, elle rejoignit le bord du lac et, se bouchant le nez, sauta à pieds joints dans l'eau. Chacun de ses membres fut momentanément paralysé. Paupières closes, il lui fallut quelques secondes avant de les rouvrir. Elle n'y vit rien d'autre que le noir. Cette fraîcheur en devenait presque agréable. D'un coup sec du pied, lui donnant l'impulsion nécessaire afin de remonter à la surface, elle sortit sa tête et le dénivelé de ses épaules hors de l'eau. Ses cheveux blonds taquinaient ses paupières et ses lèvres rosées. Posant ses coudes sur le rebord du lac, ses deux poings soupesant son menton, Pandore posa un regard faussement innocent sur Dorabella.
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DORABELLA ◮ the animal instinct to me. Vide
MessageSujet: Re: DORABELLA ◮ the animal instinct to me.   DORABELLA ◮ the animal instinct to me. Icon_minitimeDim 16 Sep - 19:21


“ the animal instinct to me ”
Pandore burgess & dorabella j. moriarty♪♫♬

C’était tout son monde que Dorabella avait vu s’effondrer quand elle avait quitté le Capitole pour venir se perdre au fin fond des districts de Panem, ne sachant même pas vers où aller. Elle était perdue ici, trop loin de la tranquillité dans laquelle elle vivait habituellement, trop loin de son confort dans lequel elle se plaisait mine de rien. Elle l’avait toujours su, la vie dans les district et celle au capitole n’avait rien en commun, elle le savait avant même de fuir, pourtant, c’était de son plein gré qu’elle était venue jusqu’ici, cherchant un semblant de liberté qu’elle n’avait jamais eu là-bas au Capitole. Tout aurait été plus simple si seulement il avait été avec elle. Elyon, il, était la raison pour laquelle elle avait accepté une telle fuite. Elle avait vu en cette aventure le moyen d’être avec lui pour de bon, loin de son père et de sa fichue manie de vouloir contrôler chaque détail de sa vie. Elle avait choisi de vivre libre avec l’homme qu’elle aimait, vivre dans la misère - puisque c’était ce qui définissait le mieux l’état des district comparé au Capitole - pour être avec lui et finalement, elle s’était retrouvée seule, lui, il s’était fait prendre et elle était sûre que même sans preuve de quoi que ce soit il avait trouvé un moyen de le condamné, peut-être même de l’exécuter. Le simple fait d’envisager cette option la faisait frissonner de terreur. Elle portait son enfant et elle n’était pas sûre d’avoir la force de l’élever seule, la force d’appréhender les années qui s’écoulaient jusqu’à ce que cet enfant soit assez âgé pour devenir un tribut qui serait envoyé dans une arène dans le seul but d’affronter d’autres enfants des districts voisins, pour offrir un sanglant spectacle aux habitants du capitole, eux qui seraient heureux de voir la chaire de sa chaire être éliminée de façon cruelle. C’était trop dur à supporter pour elle seule et il avait réussit à la convaincre que ça n’arriverait pas, une première fois, mais aujourd’hui, elle ne savait plus en quoi croire. Elle sentait que le capitole n’était pas prêt d’être réduit à néant, que les hunger games continuerait encore longtemps, elle avait toujours connu le monde avec ces maudits jeu alors pourquoi est-ce que ça devrait s’arrêter un jour ? Tout ça l’effrayait d’autant plus maintenant qu’elle était dans les districts, le onzième précisément. Elle ne savait même pas comment elle était arrivée jusque là, poussée par une force qu’elle-même ne pouvait pas comprendre. Le fait est qu’elle était là et que sans l’aide de Pandore, elle ne sait pas comment elle aurait survécu pendant ces six longs moins. Bien-sûr, elle avait de l’argent, elle en avait pris pour subsister dans les districts, mais là n’était pas la question. Pandore avait été un réel soutient dans cet enfer qu’elle semblait traverser. Elle avait eu l’impression d’être effroyablement seule en arrivant là, normale, elle ne connaissait que très peu de monde dans les districts et elle avait eu peur qu’on la regarde comme une intruse, une femme venue du capitole venue partager la vie de ses gens qui eux, rêveraient sans doute de vivre au capitole. Elle était ce que la plupart des gens détestaient de tout leurs être, une habitante de cet endroit où le luxe régnait ou la nourriture était abondante et où les enfants n’étaient pas condamnés à participer un jour peut-être aux Hunger Games. Elle aurait comprit qu’on la déteste après tout, elle détestait une bonne partie de la population du capitole et se prétendre différente de ces gens ne changeaient rien à ses origines, ainsi, Pandore aurait pu la laisser dans sa merde, elle n’avait aucune raison de lui venir en aide, de la dissimuler, de l’aider et même de cacher au reste des habitants du district qu’elle était issue du capitole. Elle lui devait une fière chandelle et elle avait bien entendu les moyens de rembourser la dette qu’elle avait envers elle et qui ne cessait de s’accroitre jour après jour.

Il faisait chaud aujourd’hui, une lourde journée, relativement étouffante, difficile à supporter pour une femme enceinte. Son ventre arrondi lui tenait particulièrement chaud, d’autant plus qu’il pesait sur chacune de ses articulation, rendant chaque geste plus difficile à effectuer, ce que la chaleur n’arrangeait absolument pas. Elle portait une simple robe, plutôt légère et parfaite pour son gros ventre. Pour ça, elle pouvait également remercier Pandore. Tout ce qu’elle avait ramené du capitole était devenu trop petit pour son corps qui ne cessait de changer, de plus ses vêtements étaient trop voyant pour le district, pas qu’elle ait l’habitude de porter des vêtement éclatants de couleur comme le faisait une grande majorité des habitants du capitole, mais il ne fallait pas être un expert pour remarquer qu’ils étaient issus d’un milieu beaucoup plus luxueux que celui du district. Sans rien lui dire, Pandore l’avait attrapée par le poignet, la trainant à travers la foule des habitants, la guidant dans le district, une idée apparemment bien précise dans la tête. Elle connaissait l’endroit comme sa poche, ce qui était loin d’être le cas de Dorabella. Elle était nouvelle ici et elle ne s’aventurait pas beaucoup dans les alentours du village, sans doute parce qu’elle avait trop peur de ne pas retrouver son chemin après. Elle avait un sens de l’orientation assez limité alors mieux valait éviter de prendre des risques inutiles. C’est finalement au bord d’un lac que sa camarade l’avait conduite. Elle détourna légèrement le regard alors que Pandore retirait ses vêtements. Les bonnes manières étaient importantes au sein du capitole, ainsi, le style vestimentaire prenait toute son importance, il ne fallait pas s’exhiber en public. Le capitole avait fait de la jeune femme une personne relativement pudique, ainsi, elle n’imita pas sa camarade, gardant sur elle sa robe. Elle avança de quelques pas vers le lac, restant tout de même à une certaine distance comparée à son amie qui elle, était suffisamment proche pour pouvoir glisser sa cheville dans l’eau ce qui lui arracha une grimace. L’eau devait être froide. La simple pensée de plongée son corps dans de l’eau glacée fit frissonner la jeune femme. L’eau en elle-même n’était pas très attirante, noire, sans doute profonde, difficile de juger vu à quel point elle était sombre. Toujours debout, les bras croisés sur sa poitrine, Dorabella regardait son amie avec un regard inquiet alors qu’elle lui racontait que d’après une légende locale, il y avait un monstre marin dans ce lac. Elle recula d’un pas comme par mesure de prudence. Elle était typiquement le genre de fille assez naïve pour croire ces histoires. Elle n’avait pas la moindre envie d’aller se baigner là-dedans. Pandore lui proposa cependant de nager jusqu’à rejoindre l’ilot au centre du lac. Elle s’apprêtait à lui répondre négativement quand cette dernière plongea dans l’eau.

« Pandore ! » Elle s’écria comme une idiote avant de se rapprocher du lac avec prudence. Très vite, elle sorti sa tête de l’eau. Laissant Dorabella soupirer de soulagement. Cette histoire de monstre marin n’avait rien de très rassurant, de plus, la couleur sombre de l’eau n’était pas faite pour l’aider à avoir confiance. Elle avait l’habitude des vastes piscines du capitole, au moins celle de chez ses parents. Protégée par une sorte de véranda, une eau claire et chaude, un lieu attractif, bien différent de se lac. Toujours au bord de l’eau, elle s’assit à genoux, se penchant ainsi vers son amie. Elle repoussa ses longues mèches brunes qui tombaient devant ses yeux, les plaçant minutieusement derrières ses oreilles. « Est-ce que ça va ? Tu sais, je ne suis pas sûre que ce soit une très bonne idée de nager jusque là-bas. » Elle releva la tête pour désigner l’îlot du menton. Il n’était pas trop loin, ainsi, elles pouvaient l’atteindre, elle en était sûre, mais rien à faire l’idée de plonger dans cette eau ne la tentait pas du tout. Elle faisait sans doute bien des manières pour quelque chose qui n’en méritait pas. C’était son éducation au sein du capitole qui voulait ça. Elle avait beau détester le capitole et tout ce qu’on lui avait fait subir là-bas, elle ne pouvait pas non plus changer complètement sa façon d’être. « Tu devrais sortir de là. Imagine que les légendes ne soient pas que des légendes. » Cette idée la fit frissonner. Elle n’avait pas envie de se retrouver face à un monstre marin. Elle connaissait beaucoup de chose sur le capitole elle y avait grandi et il n’était pas inconcevable qu’ils puissent avoir créé un tel monstre pour effrayer les gens du district, prévention pour leur montrer leur puissance et leur faire comprendre qu’une nouvelle rébellion serait une bien mauvaise idée. Ils avaient créé toutes sortes de créatures pour stopper la première rébellion alors elle avait tendance à penser qu’on était jamais trop prudent avec les légendes. Elle tendit légèrement sa main vers l’eau, plongeant simplement le bout de son index avant de le retirer rapidement. « Même sans monstre, elle est gelée, tu pourrais attraper froid. » Certes, elle devait être rafraichissante comparée à la température ambiante qui était particulièrement chaude, mais elle semblait quand même être trop froide, trop en tout cas pour Dorabella.


Dernière édition par Dorabella J. Moriarty le Dim 23 Sep - 14:13, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: DORABELLA ◮ the animal instinct to me.   DORABELLA ◮ the animal instinct to me. Icon_minitimeMar 18 Sep - 20:41

crawling.
There's something inside me that pulls beneath the surface. Consuming, confusing. This lack of self control I fear is never ending, controlling. I can't seem to find myself again, my walls are closing in. I've felt this way before, so insecure.


Les différences entre Dorabella et Pandore étaient, certes, nombreuses mais quasiment imperceptibles. En fuyant le Capitole, la petite brunette avait dû se plier aux nombreuses restrictions qui faisaient rage au sein du onzième district – l'apothicaire avait été présente à ses côtés afin de l'initier aux dures pratiques qui, à présent, allaient jalonner sa vie. Il y avait néanmoins un large fossé entre la théorie et la pratique. Dorabella avait néanmoins fait preuve d'un courage peu commun et, pour être tout-à-fait franche, Pandore enviait cette persévérance. Même en étant issue de la capitale, luxueuse et idyllique, la jeune femme s'était fondue dans les nombreuses foules de badauds dont le onzième district regorgeait. Un changement comportemental (et vestimentaire) qui impressionnait Pandore – six mois auparavant, elle n'avait pas parié gros sur l'adaptation de son amie et, à présent, elle ne jurait plus que par Dorabella. Cette dernière possédait encore des manières propres à chaque personne ayant déjà vécu au sein d'une société où les richesses empêchaient tout rapprochement avec autrui – du moins Pandore le supposait. Elle imaginait que son interlocutrice n'avait jamais nagé dans une étendue d'eau en compagnie d'autres enfants lorsqu'elle était plus jeune, par exemple. De ce fait, quelques secondes après avoir retiré ses vêtements, Pandore avait regretté ce geste, pensant avoir porté atteinte à la pudeur de Dorabella.

De plus, cette dernière était infiniment plus réfléchie que Pandore qui, sensiblement fonceuse, ne se perdait pas en veines balivernes. Dorabella était restée sur la berge alors que l'apothicaire, les bras croisés sur le rebord, avait le corps tout entier plongé dans l'eau fraîche du lac. Lorsque sa vis-à-vis lui demanda si tout allait bien, Pandore hocha simplement la tête, attendant la suite – qu'elle pressentait déjà. Dorabella s’inquiétait de savoir si les légendes avaient un fond de vérité et, brusquement rationnelle après avoir plongé le bout de son index dans l'eau, supposa que Pandore pouvait attraper froid. Cette dernière remarque retint d'ailleurs l'attention de la principale intéressée. Effectivement, de nombreux frissons lui parcouraient l'échine et crispaient les muscles de ses mollets, les électrisant au moindre mouvement. Arborant la moue d'un grand stratège de la communication, Pandore glissa un regard discret vers son sac en tissu (qui appartenait jadis à sa mère) qui contenait bandages, fioles et autres ustensiles de médecine. Elle n'avait pas de quoi se sécher et cela lui importait peu – elle était déjà trempée et à deux doigts d'éternuer. Le dénivelé de ses épaules se réchauffaient cependant sous les rayons du soleil, les embaumant d'une senteur sucrée et inhabituelle. Ses cheveux, devenus foncés au contact de l'eau, collaient à ses joues et à sa nuque. Un fin sourire mutin étira ses lèvres alors qu'elle regardait alternativement, le buste légèrement en biais, Dorabella et l'îlot.

Si sa vis-à-vis n'avait pas été enceinte, Pandore n'aurait eu qu'à tendre le bras, saisir un de ses poignets et prendre appui de ses deux pieds contre le rivage, faisant ainsi tomber son amie dans l'eau. Il y avait cependant une règle (officieuse) qui suggérait timidement de ne pas jouer ainsi avec les nerfs, et le corps, d'une femme au ventre rebondi. Ne serait-ce que pour la sécurité du bébé. De ce fait, Pandore ne prit pas la peine de faire quoi que ce soit, un peu renfrognée. Elle décida cependant d'arborer un regard de chien battu, ne serait-ce que pour faire flancher Dorabella. Se concentrant uniquement sur la première partie du discours de son amie, à savoir l'existence du monstre marin qui hantait possiblement les flots calmes du lac, Pandore creusa ses fossettes en un large sourire amusé. En reconsidérant la chose, elle avait trouvé plus naïve qu'elle – ce qui n'était pas pour lui déplaire, en somme. Même si cela signifiait que, dans le doute, Dorabella ne nagerait sûrement pas à ses côtés. Peut-être aurait-ce été plus sage de ne souffler mot à propos de ces légendes qui, à bien égards, cachaient une vérité sûrement bien plus lourde. Pandore était naïve, candide, certes, mais son esprit restait cartésien lorsqu'il s'agissait de mythes aussi absurdes que ceux du onzième district.

De ce fait, Pandore voulait rassurer Dorabella. Elle n'avait aucunement envie de la voir se liquéfier dès que, à l'avenir, elles longeraient ensemble les bords du lac. Même si, réflexion faite, cela pouvait être relativement amusant à voir. Ses mains quittèrent la berge et rassemblèrent ses cheveux en un chignon qui se défit automatiquement une fois relâché, les pieds s'agitant désespérément dans les profondeurs maritimes afin de préserver son buste et son visage de l'eau. Reposant ses deux paumes sur l'herbe verte mais brûlante, elle donna à ses bras l'impulsion nécessaire afin de pouvoir revenir intégralement à l'air libre. Posant un genou sur le sol, à présent à quatre pattes, elle roula sur le flanc et s'assit sur la berge. Seules ses mollets étaient encore dans le lac, envoyant des ondes rondes et régulières sur la surface normalement plane de l'eau. Sagement, et à l'écoute, elle avait décidé de s'incliner devant les inquiétudes de Dorabella même si certaines d'entre elles semblaient clairement disproportionnées.

« Petite nature. » Se contenta-t-elle de souffler, visiblement hautaine de par son menton légèrement relevé. Finalement elle reprit une position plus nonchalante, les bras étendus derrière sa taille et le corps légèrement penché en arrière. « Ce ne sont que des légendes Dora, rien de plus et rien de moins, je t'assure. Aucun monstre marin ne viendra te grignoter les orteils si tu nages à mes côtés. Il n'est jamais rien arrivé de tel dans le onzième district. » Mentit-elle, n'étant pas tout-à-fait sûre des informations qu'elle prodiguait à son amie. Futée, elle continua sur sa lancée. « Je le saurais si cela avait déjà été le cas. » Déclara-t-elle d'une voix fluette, s'autoproclamant malicieusement ambassadrice de son district. Elle avait beau y avoir vécu toute sa vie, certains de ses recoins lui étaient encore inconnus. Elle se racla la gorge, gênée de s'avancer autant sur un chemin inconnu sans la moindre preuve tangible à apporter. Oh, elle était persuadée qu'il n'y avait rien de plus dangereux dans ce lac que des algues – elle n'avait cependant pas été dotée de la science infuse et ses idées ne reflétaient pas toujours la triste réalité. Mais, prudemment et sûrement, elle tentait de dédramatiser la situation.

Ne voulant pas clôturer le sujet par une énième plaisanterie (foireuse), Pandore se détendit et se redressa, les coudes à présent posés sur ses cuisses et les mains jointes l'une à l'autre. Son regard ne quittait pas l'îlot, au centre du lac. Il leur était très facile d'y accéder.

« Ne me contrarie pas, Dora. » Geignit-elle en pointant du doigt l'objet de ses désirs. « S'il te plaît ? L'eau est fraîche mais ça te fera du bien. » Conclut-elle d'une voix douce.

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MessageSujet: Re: DORABELLA ◮ the animal instinct to me.   DORABELLA ◮ the animal instinct to me. Icon_minitimeDim 23 Sep - 15:05


“ the animal instinct to me ”
Pandore burgess & dorabella j. moriarty♪♫♬

Le onzième district, comme tous les autres sans aucun doute, était bien différent du capitole. Le capitole était sans doute un lieu unique à panem. Trop différent pour être comparé au reste du monde. Elle y avait grandi. Tout ce que Dorabella connaissait du monde, c’était là-bas, dans le capitole qu’elle l’avait appris. Forcément, sa vie au beau milieu du onzième district lui demandait jour après jour un grand travail d’adaptation. Au moins, au côté de Pandore, toute était plus simple. Elle était apothicaire, elle infirmière alors d’une façon ou du notre le monde de Pandore arrivait à lui rappeler un peu son univers, bien que sans les moyens du capitole, tout ce qu’elle avait appris pendant sa formation n’avait plus grande valeur. C’était compliqué, elle ne pouvait pas le nier. Elle l’avait su avant même de mettre un pied en dehors du capitole, mais elle avait cru que c’était le seul moyen pour elle de pouvoir vivre comme bon lui semblait, avec l’homme qu’elle avait choisi d’aimer. Malheureusement pour elle, leur tentative de fuite ne s’était pas aussi bien déroulée pour lui que pour elle. Ainsi, elle se retrouvait plus ou moins seule dans ce monde dont elle ignorait tout. Elle avait eu de la chance de tomber sur quelques âmes charitables qui lui avait montré le chemin, qui l’avait dissimulée aux yeux des pacificateurs venus la chercher pour la ramener à son père qui - elle le savait que trop bien - ne l’aurait pas accueillie avec un grand sourire et le soulagement que devrait avoir un père après avoir retrouvé sa fille. Non. Lui, il l’aurait punie pour son manque de respect, pour sa folie et son manque de discernement. Elle n’était qu’un outil politique pour elle, une jolie jeune femme semblable à une simple poupée dont il pouvait bien faire ce qu’il voulait, son avis n’avait à ses yeux pas la moindre importance. C’était pour ça qu’elle était venue jusqu’ici. Maintenant elle était coincée, incapable de faire marche arrière. À quoi bon de toute façon ? Elle était bien plus en sécurité avec Pandore que n’importe où au capitole, de plus, ici elle pouvait rêver librement du sort imposé à Elyon. L’imaginer vivant quelque part, attendant avec prudence le moment idéal pour la rejoindre. Si elle retournait au capitole, son père se ferait un plaisir de briser tout ses rêves, sans doute même si pour cela, il devait lui mentir. Elle n’arrivait pas à imaginer que l’homme dont elle était éperdument amoureuse puisse être mort, c’était impossible, elle ne pouvait pas laisser quelqu’un couper court à ses rêves et ce même si ça faisait d’elle une jeune femme effroyablement naïve. Elle n’était de toute façon. Peut-être que c’était le capitole qui l’avait rendue ainsi, étouffant son intelligence dans une interdiction de penser autrement que le reste du monde sous peine de sanction. Peu de gens en avait conscience mais finalement, la vie au capitole ne valait pas mieux que celle dans les districts, à part pour se qui adoptait leur façon de penser ou ceux qui se fichaient bien ne n’être que des patins aux mains des politiciens. Elle l’avait quitté, elle ne voulait surtout pas y remettre les pieds. Sa vie avec Pandore était plus compliqué et pourtant presque plus agréable.

Cette dernière l’avait menée jusqu’au lac non loin du village. Une grande étendue d’eau sombre dont elle était incapable de jauger la profondeur. Malgré la température extérieure qui était complètement étouffante, l’idée de mettre ne serait-ce qu’un orteil dans cette eau la faisait frissonner, d’autant plus que Pandore avait eu la bonne idée de lui parler de la légende locale qui voulait qu’il y ait un monstre marin dans les profondeurs du lac. Ça n’avait beau être qu’une légende, ça n’empêchait pas Dorabella d’avoir quelque peu peur de se plonger dans cet eau obscure. Pourtant, tout ça ne gêna pas son amie. Elle plongea rapidement dans l’eau avec l’envie de rejoindre l’îlot au centre du lac. Idée qui, il fallait bien l’avouer, ne tentait pas Dorabella plus que ça. Rien qu’en plongeant timidement son index dans l’eau, l’idée de plonger dans l’eau lui passa encore plus. Son amie remonta finalement pour s’asseoir au bord de l’eau, ne laissant que ses chevilles tremper dans l’eau froide et sombre du lac. Elle écouta les paroles de son amie, qui visaient sans aucun doute à la rassurer pour qu’elle accepte de plonger dans l’eau avec elle. Ceci dit, même sans monstre marin, elle n’avait pas envie de plonger là dedans, trop sombre, trop froide peut-être. Certes, elle devait être - comme Pandore l’avait souligner - une petite nature n’osant pas plonger dans cet eau, le genre de femme qui ne pouvait pas se résoudre à prendre un risque, trop habituée à la sécurité et au confort du capitole. C’était ainsi, elle n’y pouvait rien. « Désolée. C’est juste pas rassurant. Au capitole, il y a de vraies piscines pour se baigner. de l’eau chaude et claire. Rien à voir avec ce lac. Je n’ai pas l’habitude. » Elle parlait souvent du capitole. Elle avait tendance à tout comparer à ce lieu, ce qui au fond était complètement absurde parce que jamais elle ne trouverait ici quelque chose ressemblant un tant soit peu aux choses du capitole. Elle le savait. Il y avait juste une partie d’elle-même qui ne pouvait s’empêcher d’agir ainsi, comme plonger dans les vieux souvenirs d’une vie à présent révolue dont elle n’arrivait pas à complètement se détacher. C’était ainsi, son monde son univers, il s’était écroulé quand elle était arrivée ici et même si elle ne voulait pas faire marche arrière elle ne pouvait s’empêcher d’en garder de frais souvenirs.

Une moue attendrie se dessina sur son visage suite à la réflexion de Pandore. Non, elle ne voulait pas la décevoir, bien au contraire. Elle avait tant fait pour elle qu’elle était bien la dernière personne qu’elle voulait décevoir, mais ce lac avait définitivement tout de repoussant, même s’il ne dérangeait pas Pandore plus que ça de toute évidence. Cette dernière devait avoir l’habitude de ce lac, ces dires avaient prouvé que ce n’était pas la première fois qu’elle venait ici, de plus elle n’avait pas connu d’autre lieu de baignade que ce lac. C’était différent pour Dorabella, trop pour qu’elle puisse simplement rompre avec sa façon de penser et faire fit de la fraicheur de cette eau sombre et de la légende qui accompagnait le lac. Même fausse, elle n’était pas là pour rien. Ce lac devait cachait quelque chose, un secret qui avait été dissimulé derrière une histoire de monstre marin. Dorabella avait peur de cette vérité et préférait s’en tenir éloigné. Était-ce mal de faire preuve de prudence dans un lieu inconnu ? Elle n’en savait rien. « Je suis désolée Pandore. » Elle pinça les lèvres un peu gênée avant de fixer ce fameux îlot au centre. « J’ignore si une telle fraicheur est vraiment bonne pour le bébé. En plus, je risque de couler avec un poids pareil. » Elle le sentait jour après jour, son ventre, de plus en plus gros ne cessait de peser sur sa colonne vertébrale, lui faisait ressentir quotidiennement bien des douleurs contre lesquelles elle ne pouvait rien et dont elle devait s’accommoder, évidemment au capitole, ça aurait été plus simple. Quoi que, elle ne sait pas ce qui ce serait passé pour elle et ce bébé, après tout, cet enfant n’était pas celui de son époux, il n’était que le fruit de son adultère, forcément son père n’aurait pas laissé passé ça. Fixant toujours l’îlot elle laissa échapper un léger soupire. « Tu crois qu’il y a quelque chose là-dessus ? Ou est-ce que c’est juste un bout de Terre au beau milieu de l’eau ? Ou peut-être que c’est des sables mouvants …. » Elle ne savait pas et si Pandore n’y était jamais allée, elle ne pouvait pas lui répondre. Évidemment, cet îlot avait éveillé sa curiosité. « Pourquoi tu n’y es jamais allée ? Tu as du en avoir l’occasion plus d’une fois, non ? » Elle avait grandi dans le onzième district, alors forcément, si elle avait voulu se rendre su cet îlot elle en avait eu l’occasion plus d’une fois dans sa vie, pourtant elle ne l’avait jamais fait. Peut-être qu’il y avait une raison à ça, peut-être que c’était juste un manque de temps ou de motivation. Enfin, si elle voulait vraiment y aller, elle trouvait ça dommage qu’elle ne l’ait jamais fait, tout comme elle trouvait ça dommage qu’elle reste au bord de l’eau juste à cause d’elle. Pourtant rien à faire, elle restait presque tétanisée à chaque fois qu’elle posait les yeux sur l’eau sombre du lac.
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