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| (IZAERITH) ⌂ i've found a way back home | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: (IZAERITH) ⌂ i've found a way back home Lun 10 Sep - 18:01 | |
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I'VE FOUND A WAY BACK HOME.J'ai un peu froid...
Pourtant, on est en été je crois. Depuis que je n'écris plus à Papa, je confonds les mois. Et les jours. Et les heures. Et les minutes. L'infirmière dit que c'est parce que mon anti-dépresseur me fait perdre la notion du temps. Moi, j'aime bien, mais c'est embêtant parce que je n'ai pas faim en même temps que les autres, du coup, je rate la cantine, du coup, j'ai encore plus faim. Nini me ramène des pommes. Elles sont pourries mais je les mange pour lui faire plaisir. Enfin, je les mangeais, parce que j'ai appris que c'est Carmin qui les lui donnait... Carmin, il me fait de plus en peur. La dernière fois, quand je marchais dans les couloirs, il était là, au fond d'un, et il me regardait, il me regardait si fixement que j'en ai fait pipi dans ma culotte. Scarlett s'est moquée de moi, elle est passée par derrière et elle a coupé une mèche de mes cheveux qui commençait à repousser. J'ai eu peur. Scarlett et des ciseaux... Elle aurait pu me couper les ailes comme on coupe les cuisses d'un poulet!
Poulet.
J'ai envie de poulet. Mon ventre gargouille à l'évocation d'une bonne petite aile rôtie. Je crois que je n'ai pas mangé depuis plusieurs jours. Un poulet... Je regarde l'horloge cassée en face de mon lit. C'est marrant. Même dans la nuit, elle dit qu'il est neuf heures. Il est neuf heures toute la journée! J'enfile une paire de chaussons, je fais trois pas. Je préfère marcher les pieds nus, en plus le sol est peut-être chaud dehors...
Je passe devant la cuisine, où j'entends le rire affreux de Scarlett. « J'ai ajouté un laxatif dans l'assiette de cette folle cinglée. (Je sais qu'elle parle de moi parce qu'il n'y a qu'elle qui m'appelle folle cinglée. Les autres disent que j'ai une araignée au plafond. J'aime pas les araignées... Enfin, elles sont mignonnes, mais pas celles de l'asile.) Elle aura forcément faim aujourd'hui, vu qu'elle a sauté trois jours de repas. Elle va bouffer cette putain de purée et elle va se vider sur les chiottes. » C'est méchant. Je ne comprends pas pourquoi elle est méchante. Surtout avec moi. Papa disait tout le temps que j'étais gentille. Callie aussi. Ils ne peuvent pas m'avoir menti. Si? De toute façon, je m'en fiche. C'est l'heure d'acheter mon poulet et rien n'entravera mes plans pouletiques !
Oups. J'ai oublié l'argent. Le boucher me regarde bizarrement. D'habitude, j'ai de quoi payer. Mais pas là. Je vois les poulets devant moi, et je sais que je ne vais pas pouvoir en acheter un. Les gens derrière moi s'impatientent un peu, alors le boucher me fait sortir. Le boucher est gentil. Mais pas assez gentil pour m'offrir un poulet cadeau. Donc, je m’assoies sur un banc, et j'attends.
J'attends longtemps.
Je compte les oiseaux. Peut-être que un d'eux, c'est Callie.
Je sens le froid monter le long de mes mollets, et je me rends compte que j'aurais peut être dû mettre des chaussettes. J'ai marché dans un bout de verre et j'ai une grosse coupure en dessous de la plante du pied. Ca me fait un peu mal, alors j'essaie de l'enlever tant bien que mal. J'arrive à ôter un gros morceau, mais le verre se casse en touuuuut petits morceaux qui rentrent dans mon pied. Je replie les jambes contre ma poitrine. Je devrais rentrer. Même pour manger quelque chose qui va me faire très très mal au final. Juste pour voir des gens que je connais. Juste pour qu'on me voie...
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| Sujet: Re: (IZAERITH) ⌂ i've found a way back home Lun 10 Sep - 19:15 | |
| I'VE FOUND A WAY BACK HOME.
Je renfilai mon pantalon alors que Mr Cardew, allongé sur le lit, fixait le ciel étoilé peint au plafond. J'aimais bien Plutarch. Il n'était pas bavard, il n'insistait pas pour que je reste déjeuner. Je pouvais repartir directement après avoir remplis ma tâche. Celle que m'imposait le Capitole depuis ma victoire ou presque, à savoir satisfaire les habitants le plus influents pour que ces derniers soit entièrement dévoué à Snow. J'étais devenue une gentille petite marionnette, celle qu'on utilisait quand on avait besoin. Je ne savais pas ce que mon client du jour pouvait bien apporter au gouvernement, avec ses grands yeux de chats bottoxé et sa peau mauve. Non à moi on ne me disait rien. Jamais. “ Je t'offre le repas ? ” demanda-t-il sans espérer grand-chose ; il me connaissait, je n'étais pas du genre à m'éterniser une fois que j'avais terminé mon job. Je secouai la tête négativement en finissant de m'habiller. “ Non, merci je … je mangerais sur le chemin du retour. ” Le vieil homme releva difficilement avant d'enfiler un peignoir. Il alla fouiller dans un tiroir et en sortit une liasse de billet, avant de revenir vers moi. “ Alors, à la prochaine fois Izaiah ! ” Sans plus de discussion, je saisis l'argent et saluai Plutarch avant de quitter la pièce. Je baissai le regard en passant devant les muets avant de quitter la maison.
Je sortis d'un pas vif de l'immense demeure de Mr Cardew, en plein centre-ville. Dehors l'agitation battait son plein, les gens vaquaient dans les rues dans leur accoutrement ridicule. Je n'avais jamais réellement compris les Capitolien, avec leurs plumes, leurs couleurs et leur chirurgie. Pour moi c'était des monstres ; et contrairement aux tributs qui parcouraient ma maison des Vainqueurs, des monstres effrayant. Si je m'étais habitué à la hache dans le crâne de Loki, jamais je ne pourrais me faire aux extensions de cils vertigineux ou aux visages déformés par le bottox. D'un pas vif, je me déplaçai en longeant les murs, essayant de me fondre dans la masse sans grande réussite. Je détestais les foules. Je détestais devoir me coller aux gens, devoir me frayer un chemin. C'était une des pires choses à propos du Capitole. Dans le visage des Vainqueurs au Dix, j'étais plutôt tranquille ; en haut d'une colline, éloigné du centre avec pour seul voisin Midas, mon vieux mentor, personne ne venait m'embêter. Personne, si ce n'est ces gamins qui passait pour observer le taré du Dix. Les téméraires qui venaient s'aventurer jusque dans la maison hantée de celui qui parlait tout seul. Ces gamins je les détestais, mais je ne trouvais jamais le courage de les éloigner. Je fermais mes rideaux et tâchais de penser à autre chose. Je n'étais pas fou. Je ne parlais pas tout seul. Je leur parlais à eux, à mes co-tributs. Ils ne pouvaient seulement pas les voir. Après tout, c'était peut-être eux les fous.
Plus je m'enfonçai dans le centre-ville, plus la foule se faisait épaisse. Le Centre d'Entrainement se trouvait encore à une bonne dizaine de minutes de marche quand mon souffle commença à se faire court. Cet essoufflement n’avait rien à faire avec ma course, non, je le savais très bien. C'était la foule. Ça me faisait ça à chaque fois. Je tournai dans une petite rue quand je l'aperçu. Au bout de l'allée, assise sur un banc, recroquevillée sur elle-même. Calie. Je lui avait bien sûr interdit de me suivre chez Plutarch, elle ne devait rien savoir. Le soleil semblait rebondir sur ses cheveux blonds, plus court que dans mon souvenir. Elle était belle. C'était ma Calie. Et la voir comme ça, plus éblouissante, plus réelle que jamais, me fit réaliser à quel point je l'aimais. La rejoignant d'un pas vif, je m'assis doucement à côté d'elle. “ Je t'aime mon cœur. ”
Dernière édition par C. Izaiah Mills-Barrow le Lun 10 Sep - 20:29, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: (IZAERITH) ⌂ i've found a way back home Lun 10 Sep - 19:53 | |
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I'VE FOUND A WAY BACK HOME.Je grattouille les débris de verre dans ma plaie doucement. J'ai un peu peur que ça s'infecte... J'ai vu beaucoup de gens mourir à cause d'une toute petite écharde. Je suis sûre que Scarlett essayera un jour de me faire ça. Méchante ! J'entends mon ventre qui gargouille un peu. J'ai vraiment faim... « Je t'aime mon cœur. » Oh? Je relève la tête, et je vois un jeune homme qui me fixe gentiment, assis à côté de moi. Il est grand, très grand, aussi grand que le poulet géant sur la photo que Nini m'a montrée, et il a des grands yeux bleus, tout tristes. « Tes cheveux, on dirait un poussin !» je fais, avec un grand sourire. J'ai envie de passer ma main dans ses cheveux, juste pour voir si ça ressemble à des plumes. Je sais que les poussins sont censés être jaunes, mais je me dis qu'il doit bien y avoir un ou deux ratés avec les cheveux bruns. J'essuie une goutte de sang qui roule sur ma plante de pied, avant d'observer un peu plus en détail le jeune homme qui me parle. Il a une tête à s'appeler.. Michael. Je n'ai connu qu'un seul Michael et il était très gentil. Il était à l'asile et il me parlait très gentiment, surtout quand il posait une main sur mes cuisses. Peut-être que ce Michael là est aussi gentil.
Oh! Mais ça doit être le fils du boucher! Pour me dire qu'il aime le coeur de boeuf, ça ne peut QUE être le fils du boucher! Je lui fais un grand sourire et me mets debout soudainement. « J'ai faim, si tu savais! J'ai l'impression de ne pas avoir mangé depuis.. des jours! » Je l'attrape par la main, le force à se lever. Son poignet est trop gros pour ma main mais je le maintiens bien ferme. Peut-être que son père va me donner un poulet! Oui, c'est sûrement ça! La fidélité, ça paye. Peut-être même qu'il me donnerait un morceau de beurre pour faire avec.
Je le fais me suivre à travers les rues.
Il y a beaucoup, beaucoup de monde ! Et il se retourne sur son passage. Il doit être très célèbre. Peut-être qu'il sait cuire le coeur de boeuf à la perfection ! On marche, on marche, mais je me retrouve vite perdue. Il y a trop de gens pour que j'arrive à me repérer. J'avais pensé qu'on était plus près de la boucherie que ça... Je me retourne vers Michael, un peu triste. « Tu ne saurais pas où elle est la boucherie ? Je pensais que je pouvais avoir un poulet... Si tu savais à quel point j'ai envie de manger un poulet... » Mon ventre gronde très fort, et je grimace. Ce n'est pas très classe. Pas très classe du tout... « Est-ce qu'on peut aller manger du poulet et ensuite retourner à la maison ? »
Peut-être que ce Michael est le Michael de l'asile? Je me souviens que je l'ai connu dans la salle blanche, peut-être qu'avec l'éclairage naturel et pas les néons de la pièce, il ressemble à ça. Donc.. Michael est Michael et il est le fils du boucher. Tout simplement. « Alors? Ca te dit? Après, je te promets qu'on rentre à la maison. »
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| Sujet: Re: (IZAERITH) ⌂ i've found a way back home Lun 10 Sep - 21:53 | |
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“ Tes cheveux, on dirait un poussin ! ” dis la jeune blonde en souriant de toute ses dents. Je fixai Calie d'un air interloqué. Un poussin. D'accord. Pourquoi pas. J'essaie de ne pas trop paraître surpris, mais c'était difficile. Calie ne ressemblait pas réellement à Calie. Sa remarque était différente de celles qu'elle me faisait ; Calixte ne parlais rarement pour rien dire. Quelque chose clochait avec elle. Son intonation, sa voix même avait l'air différente. La douceur habituelle de Calie était toujours là, mais il y avait quelque chose en plus ; de la naïveté peut être, et un ton enfantin. Calie n'avait jamais été enfantine, loin de là. Toujours sous le coup de la surprise, je ne la lâchai pas du regard. “ C'est … c'est un compliment ? ” répondis-je enfin, sceptique. Son sourire ne la quittait pas, d'autant plus étrange qu'elle souriait rarement. Du moins pas de ce sourire-là. Mais ce n'étais pas désagréable, car ce sourire-là était radieux. Contagieux même. Et à mon tour je me surpris à sourire. Soudain, Calixte sauta sur ses pieds. Elle se retourna brusquement et me souris de nouveau. “ J'ai faim, si tu savais! J'ai l'impression de ne pas avoir mangé depuis.. des jours! ” Décidément, il y avait quelque chose de changé aujourd’hui chez ma Calie. Calie n'avait jamais faim ; à y repenser, je ne me rappelle même pas la dernière fois que je l'ai vu manger un morceau. Et puis son attitude, elle était trop … trop joyeuse. Quelque chose clochait. “ Si tu veux on peut … ” Elle ne me laissa même pas le temps de finir ma phrase. Elle s'empara de poignet et l'encercla de ses mains, si fragiles, si douces. Depuis combien de temps n'avais-je pas sentis la pression de sa main sur mon bras ? Aussi longtemps que je me souvienne, nous ne nous touchions jamais réellement. Pas de baiser, pas de mains enlacés. Nous ne nous aimions pourtant pas moins, ce n'étais pas notre truc. Alors pourquoi me prenait-elle le poignet comme ça ? Elle me tira vers l'avant et me força à me mettre en marche. Sans relâcher la prise autour de mon poignet, elle se fraya un chemin dans la foule. Je la suivis sans un mot, pendant des minutes qui me parurent interminables. Je ne contrayai jamais Calixte alors je me laissai guider à travers la ville, tâchant d'oublier la foule qui m'encerclait et me concentrant sur elle. Elle avait beau me rassurer, le sourire que Calie avait fait apparaître sur mon visage quelques minutes plus tôt avait disparu depuis bien longtemps. Je n'aimais pas ça. Je ne n'avais jamais aimé ça. D'un coup, Calixte se stoppa. Fixant l'horizon, elle plongea brusquement son regard dans le mien. “ Tu ne saurais pas où elle est la boucherie ? Je pensais que je pouvais avoir un poulet... Si tu savais à quel point j'ai envie de manger un poulet... ” J'ouvrai encore une fois de grands yeux. La boucherie. “ La boucherie ? ” lâchai-je en écho à mes pensées. Si j'avais jamais su où se trouvait la boucherie, je ne saurais dire où elle était par rapport à nous. Depuis tout à l'heure, je suivais la jeune femme innocemment en pensant qu'elle savait ce qu'elle faisait. Mais apparemment elle était aussi perdue que moi. Comme pour me répondre, son ventre gronda. Un sourire m'échappa alors que Calixte continuait. “ Est-ce qu'on peut aller manger du poulet et ensuite retourner à la maison ? ” Mon sourire s'agrandit devant sa tête de gamine et son air d'ange. Je ne pouvais rien refuser à ma Calie. Encore moins lorsqu'elle faisait cette tête-là. J'acquiesçai sans cesser de sourire. Doucement, je fis glisser mes doigts le long de sa main et les enroulai aux siens. Elle semblait s'impatienter “ Alors? Ça te dit? Après, je te promets qu'on rentre à la maison ” “ C'est partie pour un poulet. Allons chercher un restaurant qui sert du poulet. ” dis-je en déposant maladroitement un baiser sur sa joue. Maladroitement était le mot ; je n'avais pas l'habitude de ce genre de chose. Mais bizarrement, j'avais véritablement envie de l'embrasser. Pressant doucement sa main, je l’entraînais vers l'avant, cherchant du regard le premier restaurant que je pourrais croiser.
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| Sujet: Re: (IZAERITH) ⌂ i've found a way back home Mar 11 Sep - 17:23 | |
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Je peux sentir ses doigts de Michael s'entrelacer avec les miens. Ca me fait un peu bizarre. Je ne touche pas beaucoup de monde. J'aime bien le faire, mais personne n'aime ça. Peut être que personne ne comprend, et que Michael si. Sa main est toute chaude, sèche et immense. C'est agréable. Michael est vraiment très gentil... Par contre, il est un peu bêbête. Il n'arrive pas à retrouver la boucherie, alors que c'est lui le fils de boucher! Il me fait sourire un peu plus (si c'est possible). Je ne pense même plus au fait que j'ai froid et que mon pied saigne un peu. « C'est partie pour un poulet. Allons chercher un restaurant qui sert du poulet. » Je glousse (comme une poule), et je le vois se pencher vers moi, déposant un baiser sur une de mes joues. Oh. C'est maladroit. Très maladroit. Mais je sens quand même mon visage devenir tout rouge. Mon premier baiser. Je glousse encore une fois. Et encore une autre. Il m'a embrassée ! Il m'a embrassée... J'ai toujours eu un petit faible pour Michael. Il a toujours été le plus gentil de l'asile avec moi. Et maintenant, il m'invite au restaurant.
« Au restaurant? » je fais en souriant. Hm. J'avais envie d'un poulet fermier, juste rôti... Mais un bon petit menu, ça ne se refuse pas. Jamais!! « Je pourrais prendre entrée, plat et dessert, dis? Ca te dérange pas? J'ai pas de quoi payer sur moi. Tu m'invites, hein? Je te promets que je te rembourserais à la maison... »
Ca me gêne un peu, mais je sais très très bien que j'ai caché un peu d'argent en dessous de mon matelas. Je l'ai même dit à la femme de chambre qui m'a emprunté mon collier pour le nettoyer qu'il y avait ça en dessous pour qu'elle y fasse attention quand elle s'occupe de ma chambre. Si ca se trouve, peut-être que deux billets auront fait des bébés et que j'aurais des intérêts? C'est comme ça que ça marche à la banque, j'ai entendu Carmin et Scarlett en parler il y a quelques jours. Des intérêts. Le bébé de deux pièces. Ca me semble logique! Je peux sentir Michael me tirer doucement vers l'avant. Il est très grand et il est très beau. J'essaye de retirer de ma figure ce petit sourire un peu idiot mais je n'y arrive pas. J'ai eu mon premier baiser aujourd'hui par un si beau garçon...
« Regarde! Regarde! Regarde les bougies! Regarde les bougies sur les tables ! »
Une flamme longue, très longue s'étire d'une mèche minuscule et semble flotter au dessus de la table que je peux voir à travers la baie vitrée d'un restaurant. C'est très joli, d'autant plus qu'elle passe du rouge au bleu en passant par le violet en un dégradé agréable. J'ai toujours rêvé d'avoir cette couleur de cheveux (enfin, à partir de maintenant). A mon tour, j'entraîne Michael, le faisant entrer dans ce restaurant. « Dis au monsieur qu'on veut une table, s'il te plaît ! » je chuchote à Michael, atteignant son oreille sur la pointe des pieds, lorsqu'un monsieur pingouin s'avance devant nous.
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| Sujet: Re: (IZAERITH) ⌂ i've found a way back home | |
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