Les rayons du soleil filtrent au travers de la fenêtre de la maquilleuse, créant différentes teintes de couleurs. Le soleil. C’est une chose que les tributs restant ne peuvent pas voir, pourtant, c’est une chose si belle. Galatéa se demande comment les tributs encore en vie ont faits pour vivre 6 jours sans soleil, sans leurs sources de vie. Elle ne pourrait pas, elle, ne serait-ce que 5 heures, vivre sans voir la lumière éblouissante du soleil. Elle se dit que tous les tributs qui sont morts sont partis rejoindre le soleil, ils se sont réincarnés. C’est ça façon à elle de faire son deuil, cette année, ou même les autres années. En réalité, elle espère pouvoir rencontrer quelqu’un comme sa tribut de cette année. Forte, courageuse, déterminée, une fille qui ne recule devant rien pour arriver à ses fins. Elle avait eu le même genre l’année dernière, une tribut bien. Mais elles sont toutes les deux mortes. Cela dit, elles auraient pu avoir une pire mort que ça. L’une est morte alors qu’elle souffrait, et l’autre, dans son sommeil, mais dans les deux cas, elles avaient toutes les deux, des « amies » sur qui compter. La maquilleuse espère sincèrement que la petite du 1 va gagner. Pour son alliée, et pour que toutes les autres morts ne soient pas inutiles. Elle aimerait bien pouvoir aider une année de plus les tributs, mais si c’est pour qu’une jeune fille gentille et bien soit encore condamner à la mort, elle préférerait se laisser pervertir comme ce vainqueur du District 10, Izaiah. Non, mieux vaut démissionner, surtout quand la première dame de Panem vous a demandé vos service. C’est une belle offre en soit, mais elle est un peu refroidie, en sachant que c’est le mari de cette femme qui ordonne chaque année, la mort de 23 jeunes gens.

La jeune femme se lève, pensant qu’aller parler aujourd’hui à la Lady Snow aujourd’hui pourrai l’aider à oublier l’affreux sort de sa tribut aujourd’hui. Peut-être même elle pourrait lui faire part de sa démission au sein de l’équipe de préparation des jeux, et qu’elle souhaite accepter la proposition de la première dame du Pays. Après, tout, c’est une occasion en or de se faire connaitre un peu plus, de devenir plus célèbre encore, et d’avoir plus de renommée. Mais cette renommée ne servira à rien, si elle quitte les équipe de préparation, elle n’arrivera jamais à revenir dans ce milieu, les jeux sont trop injuste, elle le sait. Et puis, à quoi lui aurait servie la célébrité, elle n’a jamais voulu être célèbre, elle voulait juste aider. Si seulement elle avait pu parier, si elle avait pu être une sponsor, elle aurait pu aider sa tribut, et l’argent, ce n’étais pas ce qui manquait chez les Wealth, loin de là, le nom de famille voulait tout dire déjà. Elle se met à penser que si elle avait pu sponsoriser sa tribut, elle aurait pu avoir son médicament et Sagitta serai toujours en vie. Son alliée ne l’aurait pas pleuré et tout serai pour le mieux.

Mais, la jeune femme n’est pas sûr qu’il y ait quoi que ce soit de positif à être enfermé dans une arène, où il fait nuit 24/24h et où 23 d’entre eux doivent mourir. Au contraire, tout est péjoratif, noir, et sans réelle chose heureuse. Car même le gagnant a des séquelles, même si sur certains vainqueurs elles sont plus visible que sur d’autre. Galatéa se demande ce qu’aurai été sa vie si elle avait vécu dans un District pauvre. Elle ne serait surement pas en train de se maquiller les yeux à l’eye-liner comme elle est en train de le faire en ce moment, ça c’est sûr. Elle n’aurait surement pas la télévision tout le temps, juste de temps en temps, lors de la Moisson. Et elle serait surement terrifiée à l’idée qu’un des tributs qu’elle aurait connu meurt. Et dans sa jeunesse, elle aurait surement eu peur d’être tirée au sort et de mourir. Et si elle avait été mère d’un enfant, elle aurait surement eu peur que son enfant soit tirée au sort. En fait, sa vie entière aurait été faite de peur, presque. Le Capitole terrifie les Districts pauvres, ou même n’importe quelle District. Il leurs inspire la crainte et la terreur, ou lieu de l’admiration et du remerciement tant espérer par le peuple du Capitole.

La maquilleuse laisse tomber son mascara face à cette révélation. En fait, le Capitole n’est pas si rose, pas si tranquille. Pourtant, elle ne peut s’empêcher de penser à elle. Elle pensait aux autres, mais le principal dans l’histoire, c’est elle non ? Elle va bien, alors tout vas bien ? Oui, c’est ça, du moment qu’elle a la santé, l’amitié et le travail, tout ira bien dans sa vie, d’ailleurs, elle n’ose imaginer sa vie comme elle vient d’y penser. Non, ça serait trop dure de vivre avec toute cette peur, au final, le Capitole lui apporte le bonheur, et la tranquillité. C’est mieux ainsi, et puis, si elle rentre au service de Mme Snow, elle pourra être sûre d’être encore plus tranquille qu’avant. La jeune femme sourit à cette idée, la tranquillité, une chose difficile à acquérir, même au Capitole, car tout le monde à des rumeurs sur tout le monde, ça en devient presque flippant.

Galatéa prend sa veste et sort de son appartement, en prenant bien soin de fermer à clé en faisant un double tour. On n’est jamais assez prudent, surtout avec ce voleur qui rode dans les parages. Surtout que la jeune femme possède des produits de maquillage qui coûtent extrêmement chers. Cela dit, elle emmène toujours avec elle son sac où elle met tous ses gadgets au prix exorbitant. De toute façon, il faut la meilleure qualité, pour la première dame de Panem, non ? C’est ce que c’est toujours dit Galatéa, de la qualité, pour des gens de qualité. Elle se souvient avoir dépensé énormément d’argent lorsqu’elle a acheté le matériel qui lui fallait pour maquiller Sagitta. Le plus dure avec cette fille, c’était son teint, d’une pâleur cadavérique. Enfin, maintenant, on peut vraiment dire qu’elle est un cadavre. Une ombre de tristesse traversa le visage de la maquilleuse, avant de disparaitre, remplacé par la joie et l’impatience de rencontré Lady Snow en privée.

La jeune femme s’élance à la sortie de l’ascenseur dans les rues droites et goudronné du Capitole, faisait teinter ses bijoux. Certaines personnes penseraient qu’elle serait folle de trottiner avec des talons dignes d’objets de torture, mais pour Galatéa, c’est une partie de plaisir. Depuis qu’elle est toute jeune, elle rêve de marcher ou de courir avec ce genre de talons. La jeune femme rigole doucement, en se rappelant ses premier pas avec des talons hauts. Une vraie catastrophe. Elle espère que son rendez-vous avec Mme Snow ne serait terminera pas par un échec.

La demoiselle fini sa course devant le portail de la maison du Président Snow. Lady Snow doit vraiment être contente de vivre dans une telle demeure. Galatéa aussi, vivait dans une grande maison quand elle était petite. Enfin, pas aussi grande que le palais présidentielle, mais grande quand même. Galatéa se met à rêver à habiter dans une telle demeure, avec pleins de pièce, où chacune offre une possibilité différente d’aménagement.
N’y tenant plus, la jeune femme sonne à l’interphone. Une voix féminine lui répond. « Vous êtes au palais présidentielle, que puis-je pour vous ? » La jeune femme répond d’une voix tremblante. « J’ai rendez-vous avec Mme Snow » La voix à l’interphone lui annonce de patienter quelque instant. La maquilleuse prend peur en pensant que Mme Snow l’a peut-être oublié et que des Pacificateur viennent la prendre de force et l’a ramené chez elle. Au final, l’interphone grésille un peu, avant que la voix lui demande. « Votre nom s’il vous plait. » La jeune femme prend une grande inspiration avant de déclarer. « Wealth, Galatéa Weath. »