|
fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
|
| Je suis le noir, le sombre, collé à toi ton ombre. Je suis l'aboutissement de ta vie. La fin, le trou de ta tombe. | |
| |
Auteur | Message |
---|
| Sujet: Je suis le noir, le sombre, collé à toi ton ombre. Je suis l'aboutissement de ta vie. La fin, le trou de ta tombe. Dim 26 Aoû - 16:35 | |
| taj tales creed❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Tales ne s'est pas toujours appelé Tales. En effet, lors de sa naissance, c'est le prénom Taj que ses parents lui donne. Mais il ne le gardera que neuf ans de sa vie, avant qu'on ne lui en attribue un nouveau. En effet, c'est à cet âge là que le petit Taj se fait enlever sous les yeux de son père par un groupe de rebelles extrémistes. Et sa vie bascule du tout au tout. Dès lors, le jeune garçon est élevé dans une sorte de bunker caché dans les forêts enneigées à l’extérieur du district trois. On l'enferme dans une petite pièce, sans nourriture ni eau, dans un premier temps on le torture, puis, on l'entraine à se battre, à tuer. Bref, on fait de lui une simple arme, sans cœur et sans peur.
Très vite, le calme et gentil garçon qu'il était est remplacé par le sanguinaire Tales. Il se révèle rapidement être l'un des meilleur apprenti du camp et s'attire donc les faveurs d'Orion, leur chef, qui le prend sous son aile. En très peu de temps, il fait de lui un véritable assassin et à l'âge de onze ans seulement, Tales tue son premier pacificateur sans la moindre once d'hésitation. Des années plus tard, Orion prend une flèche en plein cœur lors d'une mission et Tales s'impose par la force comme leur nouveau chef. Malheureusement ce choix ne fait pas l'unanimité et quelques semaines après ses compagnons lui tendrons un piège avant de le laisser pour mort, en pâture pour les animaux. Tales se fait alors ramassé par un groupe de pacificateur avec qui il conclut un pacte. En échange de la mort de l'intégralité du groupe de rebelles, ce qui signerait sa vengeance, Tales veut bien leur indiquer le chemin de la planque.
Tales a désormais vingt-quatre ans. Il vit à l'écart du monde près d'une bordure du district trois. Après avoir aidé les pacificateurs à tuer les rebelles, il se fera embaucher plusieurs fois par ses derniers ainsi que par le Capitole, afin d'éliminer ceux qui pourraient déranger. Ce qui est sur, c'est que son nouveau métier de mercenaire et ses nouvelles fréquentations ne sont plus vraiment compatibles avec son ancienne idéologie rebelle. Et c'est maintenant en temps que pro-Capitole affirmé qu'il s'affiche.
Tales n'est pas profondément méchant, disons plutôt qu'il est sans foi ni loi et qu'il est comme on lui a appris à être. Il est cruel parce qu'il ne connait pas la gentillesse, il est violent et colérique parce qu'il ne comprend pas les sacrifices... D'un naturel très déterminé, il obtient tout ce qu'il veut. Et comme la fin justifie les moyens, il n'hésite pas à blesser ou même tuer, pour cela. Il ne suit personne et n'apprécie que très très peu monde en dehors de Lexi, sa supérieur qui a l'étrange et dérangeant pouvoir de l'adoucir. Il est extrêmement loyal, c'est même sa principale qualité. Étant le garde du corps de Lexi, il fait très attention à elle, et pourrait mourir pour cette dernière, pas seulement parce qu'elle est son amie, mais aussi parce qu'elle le comprend et qu'il est d'accord avec ses idées et ce pourquoi elle se bat. Pas de mensonges, pas de doubles jeux, c'est un garçon entier et surtout fidèle à lui même. Ajoutons à cela une bonne dose de cynisme et d'humour noir, ainsi qu'un très bon sens de la répartie. En revanche, si vous n'êtes pas Lexi, je vous déconseille fortement de lui imposer quelque chose. Tales fait ses propres lois et n'a pas de chef.
C'est un assassin. Il a été élevé pour tuer mais par dessus tout, il est fière de l'homme qu'il est devenu. Il est fort, habile et ne craint quasiment pas la douleur. Pour rien au monde il n'échangerai son passé contre une enfance heureuse au près de sa famille. about games and relative.
➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Je ne préfère pas la voir, mais j'imagine qu'un jour c'est un de ces foutus rebelles qui me plantera. Ça sera rapide, très rapide, pas ma mort, mais mon meurtre. Un coup de couteau dans l'abdomen et je m'effondrerais sur le sol en attendant que la vie me quitte totalement. La mort ne me fait pas vraiment peur à vrai dire, je mourrai quand mon heure sera venue. En attendant, c'est moi la mort, je suis son bras droit, je suis son cerveau. C'est moi qui porte la capuche et la faux. C'est moi qui la contrôle. Donc pour l'instant, je dirai que je ne risque pas grand chose.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Je suis au service de Lexi, et elle est la seule et unique personne pour qui je me battrai jusqu'à la mort. Je ne la laisserai jamais tomber, c'est vrai, même si je sais qu'elle s'en sort très bien sans moi. Mais il n'y a personne d'autre. Je me bats pour moi et pour moi seul. Je ne veux avoir la charge de personne. Pas d'attache, pas de responsabilité. Lexi c'est tout. Parce que Lexi, c'est Lexi, et que je crois qu'elle ferait la même chose pour moi. Oui, j'en suis sur, elle pourrait mourir pour moi.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? Je n'ai pas de qualités. Et puis, je n'ai pas besoin d'aide dans la vie. Je ne suis pas bon. Je ne suis pas gentil. Je sais me battre c'est tout. A mains nues, avec un couteau, avec une corde, un bout de bois un petite cuillère même, je peux tuer. Je peux tuer tout ce qui bouge ou respire, tout ce qui grandit, tout ce qui vit. Je ne sais pas si ça m'aide vraiment tous les jours, mais c'est presque tout ce que j'ai. Ah non, missions oblige, je suis également rapide et très discret. Je crois que c'est tout.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Aucune idée. Je ne fréquente pas ma famille d'avant, je sais à peine qui ils sont. De plus, j'ai grandis tellement loin de tout ça que je n'ai quasiment aucun souvenir des jeux. Peut-être que oui. Peut-être que mon frère ou ma sœur sont morts aux jeux. Peut-être que mes cousins, mes voisins, mes amis se sont fait tous crever de petites flèches, mais je ne me rappelle presque plus d'eux. Je n'en sais vraiment rien, et à vrai dire, je m'en fou royalement.
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ? J'ai trempé quasiment quatorze années de ma vie dans la rébellion sans me poser la question de savoir si c'était bien ou non. J'ai grandi avec des rebelles, je me suis entrainé avec eux, j'ai même tué pour eux. Et plus d'une fois. Puis finalement, je me suis rendu compte que cette idéologie se basait uniquement sur des préjugés et des idées reçues. Le Capitole fait tout ce qui est en son pouvoir pour aider au mieux chacun des districts et pour maintenir la paix dans Panem. Finalement, cette annonce est un aubaine pour moi. Qui dit district treize, dis plus de rebelles, et plus de rebelles veut dire pour moi plus de travail et plus de récompenses. Pourquoi m'en plaindre finalement ?
JE VIENS D'UN MILIEU favorisé mais mes parents avaient peu d'argent et de toute façon, je n'y ai pas vécu longtemps. Après quelques années j'ai été amené à me débrouiller quasiment seul et la nourriture s'est faite d'autant plus rare. DANS LA VIE je n'ai pas de métier à proprement parler, mon rythme de vie est un tantinet compliquée ET POUR TOUT VOUS DIRE, je l'aime exactement comme elle est. JE SUIS DANS LE 03EME DISTRICT. AYANT vingt quatre ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je me tamponne royalement de la prochaine moisson.
tell us your story. « Aujourd'hui, c'est le plus beau jour de ma vie. Aujourd'hui c'est mon anniversaire, et je suis grand. J'ai neuf ans. Et pour fêter ça, papa m'amène à la chasse avec lui. Si ça se trouve, je pourrais porter son arc, et peut-être même, si je suis très sage, qu'il voudra bien que je tire ! On s'est levé un peu tôt ce matin, mais je suis quand même super en forme. Je crois que l'idée de l'accompagné m'a réveille vachement plus facilement ! [...] Ca fait maintenant plus d'une heure qu'on est dans la forêt. Papa veut pas me laisser tirer avec son arc, mais il m'a montré comme attirer le gibier et comment faire de petits pièges pour les attraper. »
« Eh, eh ! Regarde papa, j'en ai un, j'en ai un ! » Je me rue instinctivement vers ma proie, ensaucissonée dans un petit filet que mon père a lui même fabriqué. J'ai envie de crier tellement je suis content, mais ça n'est pas une réaction de grand, alors je me contiens. « Oh oh ! mon bonhomme, tu es un véritable champion ! Attend, que je te montre comment le libérer sans abimer le filet. » Mes yeux sont braqués sur mon père, et je ne perds pas une miette de sa démonstration. Il est habile, et je voudrais l'être autant que lui plus tard, alors je dois apprendre. Et pour apprendre il faut se taire et observer. Mais je ne peux retenir ma langue très longtemps. « Je n'en ai jamais vu des comme ça. Qu'est ce que c'est ? » Mon père fini de libérer la proie et la dépose dans un panier. « Ceci mon fils, c'est un lièvre ! ». C'est un lièvre. Un tout petit lièvre. Un bébé même. Et il doit y avoir son papa pas loin, qui doit le chercher. Peut-être qu'il nous a vu l'attraper, et qu'il pleure... Je sens ma gorge se nouer. Je suis stupide. On pleure pas quand on est un chasseur. Je dois pas pleurer. Mais mes yeux virent légèrement au rouge et je pince mes lèvres pour ne pas craquer. Papa lève les yeux vers moi, et je n'ai pas le temps de me tourner. Je lis sur son visage une certaine incompréhension. « C'est un bébé lièvre... » Mon père sourit. Je crois qu'il se moque, mais il fini par dire : « Si tu préfères, on peut le laisser filer, comme ça il pourra grandir » C'est à mon tour de sourire. Mais pas trop fort quand même. Puis, je hôche la tête avec vigueur, et j'essuie mon nez avec le revers de ma manche. J'ai pas pleuré. Mais alors que Papa est entrain d'ouvrir le panier afin de libérer notre petit bébé ragout, des bruits de pas se font entendre, nous tirant tout deux de notre activité. Là, devant nous, se trouve quatre hommes. Ils sont grands, vêtus de noir, et surtout, ils sont armés. Mon sang se glace et les inconnus continuent à approcher. Instinctivement, mon père se place entre eux et moi, persuadé que ces hommes ne sont pas venue afin d'échanger de simples banalités. Il me pousse doucement derrière un arbre, et tend la main vers son carquois pour en sortir une flèche. « Taj, cours. Rentre à la maison, vite ! ». Malheureusement, le monsieur qui semble être le chef du petit clan est plus rapide, et d'un coup de poing, il fait tomber à terre mon protecteur. Je crois qu'il s'est évanouit. Je cris. « PAPA ! ». J'ai envie de courir et de partir loin, mais maintenant que je suis un homme je dois rester pour me battre. Alors j'affronte ma peur et je serre mes petits poings. Puis je plante mon regard dans celui de mes assaillants. Deux des inconnus s'approchent de moi sans même chercher à me blesser. Ils referment leurs mains si fort sur mon bras qu'un sanglot roque s’échappe de ma gorge. Mais je ne peux rien faire. Je ne peux pas luter. Et les hommes m’emmènent.
Le froid saisissant de la saison me fait frissonner malgré l'énorme peau de bête sous laquelle je suis emmitouflé. Je pose mon regard sur le feu qui brule devant moi, faisant abstraction de la présence et du bruit de mes compagnons. Ces dernier jours, le camp à été agité. Le groupe de pacificateurs que nous avons croisé à fait des ravages dans notre communauté. En effet, bien qu'ils soient maintenant tous morts et brulés, ces fils de chiens sont parvenus à tuer notre chef. Orion dirigeait le groupe depuis au moins sept ans. Il était respecté et surtout chacun d'entre nous le suivait les yeux bandés, suivant le moindre de ses ordres sans discuter. C'est lui qui m'a tout appris, et je suis fière d'avoir pu être son élève. Son favori. Son arme, comme il m'appelait. Grâce à lui, je suis devenu le plus fort, le plus habile et je ne crains plus la douleur. Aucun doute, je c'est moi qui vais le remplacer. De gré ou de force, peu m'importe, mais ça sera moi. D'ailleurs, c'est déjà presque le cas. Le repas était bientôt terminé, et un homme me tira de mes pensées, parlant plus fort que les autres. « Assez Tales ! On perd du temps ! » Un silence s'installe entre mon interlocuteur et moi. Les autres ont cessé de parler. Sans même prendre la peine de lever le regard vers lui, je rétorque : « Tu me dérange Seth. Peut-être n'avait tu pas remarqué que je n'ai pas terminé mon repas ? » Il me laisse à peine terminé ma phrase. « Pendant que tu te goinfres, des dizaines de pacificateurs passent près du repère sans que nous n'intervenions. Et des dizaines d'autres continuent à ravager des districts. Nous devons reprendre les actions d'Orion sans plus tarder ! » Je sens une pointe de défi dans sa voix, si bien que je m'oblige à le regarder. « Orion est mort. » Je fais une pause. « J'imagine que tu te vois déjà chef à sa place n'est ce pas ? » Mon ton est sans appel. Je me lève lentement et m'avance vers Seth, qui ne recule pas d'un pas. « Et pourquoi pas ? Après tout, tu n'es encore qu'un enfant, et ta formation viens seulement de s'achever. Es tu vraiment digne de confiance ? Et tu assez fort ? » D'un revers de la main, je gifle Seth tellement fort qu'il en est assommé. Mais avant qu'il n'ait le temps de s'effondrer, je saisi sa tête de vieux porc défraichi et la place si près du feu qu'elle menace de s'enflammer. Sa lèvre saigne légèrement. Il tente de se débattre mais je suis plus fort. Son visage est à quelque centimètre a peine des flammes, et il commence déjà à roussir. Personne ne bouge à part nous deux. Entre deux râles, il parvient à prononcer quelques mots : « Je suis le cousin d'Orion, je mérite une fin honorable ! » J'écarte sa tête du feu et la tourne vers moi. Nos visages sont presque collés. « Oh non ! Je ne te ferai pas ce plaisir, aucune chance que tu meurs. Je vais te laisser vivre pauvre imbécile, et tu me servira. » Je le repousse dans les flammes, et malgré ses réflexes il ne peut éviter à sa joue droite une brûlure. Il cri en se plaquant la main sur le visage. Je me détourne de lui pour faire face à mes autres compagnons. « L'un d'entre vous aurait-il quelque chose à rajouter ? »
La première mission depuis des jours. La cinquième sous mon commandement. Un de nos éclaireurs à entendu dire qu'un groupe de pacificateurs se déplaçait vers le nord en direction du district sept. Apparemment peu nombreux, c'est une bonne occasion de se remettre en forme. J'ai pris un groupe avec moi, les meilleurs sont là et parmi eux Seth, bien sur, et le petit éclaireur. Je veux voir comment il se débrouille avec une arme. Cela fait bien quarante cinq minutes qu'on suit les traces du groupe, mais on ne les rattrape toujours pas. Pourtant on va vite. C'est étrange. Un bruit devant nous nous arrête. Un buisson à notre gauche se froisse sous le poids d'un animal. « Un ours ? » demande d'un de mes hommes ? Je me penche pour observer les traces. « Ce n'est pas un ours... » Mais je n'ai pas le temps de terminer mon investigation, qu'un coup de matraque dans la nuque me fait tomber à terre. Mes compagnons s'approchent plus près, et je comprends rapidement que je suis tombé dans un piège. Il n'y a pas de groupe de pacificateurs. Il n'y a pas de traque. Car c'est bien eux, qui me rouent de coups à cet instant. Je tente de me protéger le visage, mais leurs pieds explosent mes omoplates, si bien que je replis mes bras sur mon ventre. L'un d'eux entaille profondément mon bras droit et je sens la chaleur de mon sang dégouliner sur ma peau. Mon visage aussi est touché, à force de coups, mais ils continuent jusqu'à ce que je tombe complètement au sol. Seth prend la parole. « Tu as voulu t'approprier une place qui ne te revenait pas de droit. Tu as crus être plus malin que nous, mais tu as perdu Tales. » Je tente de me relever, mais son pied vient heurter mon dos et je retombe à plat ventre. Sa voix se fait lointaine. « Laissons le ici mes amis. Les animaux finiront bien par se charger de lui ! » Certains ris. Je pose mon visage sur l'herbe doucement, avant de perdre connaissance.
Mes yeux s'ouvrent lentement face à la luminosité qui s'offre à moi. Je voudrais placer mes mains sur mon visage pour m'en protéger, mais je remarque que mes poignets son attachés derrière mon dos. Pratique comme méthode pour me réveiller. J'ouvre les yeux, et me débats comme je peux pour tenter de me libérer. Mais rien à faire, les liens sont solides. Mon cœur bat à deux cent à l'heure, et la colère me donne envie de tout casser. Où suis-je ? Qui m'a attaché ? Après quelques intenses secondes de réflexion, je me calme un peu et me dis que les trois personnes assises en face de moi y sont probablement pour quelque chose. Déjà ce qui est sur, c'est que je ne suis pas au camp, parce que parmi eux il y a une femme. Il n'y a pas de femmes là bas. Et puis, vu leurs uniformes, ils ne peuvent être que des pacificateurs. Très, très mauvais pour moi. Ils me regardent avec insistance mais n'ont pas bougé d'un poil, comme s'ils savaient pertinemment que je ne risquait pas de parvenir à m'échapper. Et puis de toute façon, j'irai où ? Mon groupe m'a trahit et je ne sais même pas où je suis en ce moment. Une douleur dans mes poignets me sort de mes pensées et je tente de prendre la parole. Mais ma bouche est trop sèche, alors je m'étouffe. La fille se lève sans un mot, et me tend un verre d'eau que je bois d'une traite. « Encore. » Sans le moindre regard pour moi elle s’éloigne pour aller remplir le verre. « Alors alors. Tales Creed, ça pour une surprise, ça en est une de taille. » Je ne suis pas étonné qu'il connaisse mon nom, mais je ne peux toujours pas parler. Depuis que notre mouvement à pris de l’ampleur, le peu d'entre nous dont ils connaissent l'identité sont recherchés. Et comme j'étais le petit protégé du chef, évidemment, ils me connaissent. La fille revient mais cette fois je prend mon temps pour boire l'eau. Elle retourne s’assoir entre les deux hommes et croise les bras. C'est mal parti. « Je continue de penser qu'on aurait du l’exécuter quand on le pouvait. » Au moins je suis fixé, ce n'est pas à elle que je dois ma condition de vivant. « Attends un peu Lexi, il se pourrait bien qu'il nous serve croit moi. » C'est l'homme à sa gauche qui vient de prendre la parole. Je déteste qu'ils parlent comme si je n'étais pas là, mais je préfère analyser la situation pour l'instant. Il se lève et s'avance vers moi avant de m'empoigner par les cheveux et de tirer ma tête en arrière. « Tales, Tales, Tales... » D'un coup de tête je me libère, ce qui me vaut une gifle monumentale. « Dis moi mon petit Tales, où se cachent tes amis hein ? Où sont tes putains de chiens de complices ? » Je crache un peu de sang sur le côté avant de planter mes yeux dans les siens. « Mes amis ? Tu veux dire ceux qui m'ont tabassé et laissé pour mort ? » Mes trois ravisseurs semblent peser le poids de mes paroles, puis l'homme à côté de moi se retourne vers la dénommée Lexi qui hoche lentement la tête. « Ah. » dit-elle simplement. Puis elle reprend. « Dans ce cas, nous allons peut-être avoir un deal ensemble. Je t'en pris Anton, explique au garçon. » Anton se retourne vers moi lentement. « Bon, voilà comment je vois les choses. Connaissant ta réputation, j'imagine que le geste de tes "camarades" ne t'as pas laissé indifférent, je me trompe ? » Je hoche la tête. « Il est évident, que tu ne les laissera pas s'en tirer de la sorte. Mais seul tu auras du mal à venir à bout de tous ces hommes. Nous pouvons te laisser en vie, si tu acceptes de nous mener à eux. » Il est certain que la vengeance ne faisait aucun doute dans ma tête, mais effectivement je n'avais pas pensé à tous les détails. Seul contre trente hommes, ça risquait d'être compliqué tout de même. Si bien que leur proposition ne met pas longtemps à me convaincre. « Uniquement si vous m'aidez à tuer chacun d'entre eux. » D'un parfait ensemble, les trois pacificateurs hochent la tête. Parfait, j'aurai ma vengeance.
« Ça fait maintenant sept mois que cette histoire est terminée. Si ça vous intéresse, oui, un petit groupe de pacificateurs et moi avons totalement décimé la troupe de rebelles extrémistes qui se cachaient dans les montagnes au abord du district trois. Après cela, comme convenu, les pacificateurs m'ont laissé vivre. Dorénavant, je n'ai plus de groupe, plus d'alliance. Je ne vis que pour moi même, et si on se met en travers de mon chemin, je n'hésite pas à tuer. Je suis fière de celui que je suis devenu, et malgré ce qu'il s'est passé, je ne pourrais jamais assez remercier Orion et les autres. Ils m'ont donné beaucoup de pouvoir, ils m'ont tout appris. Avoir été choisi pour intégrer leur groupe est le plus grand honneur qu'il m'ait jamais été fait. »
reality is here.
Va y, dis bonjour au remplaçant du p'tit Iuiu FEATURING harvey newton haydon © COPYRIGHT britsterzstupidtumblr
Dernière édition par T. Tales Creed le Lun 27 Aoû - 22:18, édité 17 fois |
| | |
| Sujet: Re: Je suis le noir, le sombre, collé à toi ton ombre. Je suis l'aboutissement de ta vie. La fin, le trou de ta tombe. Dim 26 Aoû - 16:39 | |
| T'as que des idées de vava de maladeuhhh ! (RE)BIENVENU parmi nous |
| | |
| | | |
| Sujet: Re: Je suis le noir, le sombre, collé à toi ton ombre. Je suis l'aboutissement de ta vie. La fin, le trou de ta tombe. Dim 26 Aoû - 17:01 | |
| Rebienvenue |
| | |
| Sujet: Re: Je suis le noir, le sombre, collé à toi ton ombre. Je suis l'aboutissement de ta vie. La fin, le trou de ta tombe. Dim 26 Aoû - 17:08 | |
| Re-bienvenue sur MJ |
| | |
| | | |
| Sujet: Re: Je suis le noir, le sombre, collé à toi ton ombre. Je suis l'aboutissement de ta vie. La fin, le trou de ta tombe. Dim 26 Aoû - 17:25 | |
| Manau Re-bienvenue visiblement :dance2: |
| | |
| Sujet: Re: Je suis le noir, le sombre, collé à toi ton ombre. Je suis l'aboutissement de ta vie. La fin, le trou de ta tombe. Dim 26 Aoû - 17:54 | |
| |
| | |
| Sujet: Re: Je suis le noir, le sombre, collé à toi ton ombre. Je suis l'aboutissement de ta vie. La fin, le trou de ta tombe. Dim 26 Aoû - 21:26 | |
| Merci vous deux |
| | | Adonis Nightsprings △ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
| Sujet: Re: Je suis le noir, le sombre, collé à toi ton ombre. Je suis l'aboutissement de ta vie. La fin, le trou de ta tombe. Lun 27 Aoû - 19:38 | |
| Rebienvenue |
| | | Kathleen S. Harper △ correspondances : 11512 △ points : 1 △ multicomptes : ◭ silver & asha △ à Panem depuis le : 21/05/2011 △ humeur : ◭ lasse. △ âge du personnage : ◭ vingt-quatre ans.
| Sujet: Re: Je suis le noir, le sombre, collé à toi ton ombre. Je suis l'aboutissement de ta vie. La fin, le trou de ta tombe. Lun 27 Aoû - 20:06 | |
| |
| | |
| | | | Avalon R. Sweenage △ correspondances : 13212 △ points : 2 △ multicomptes : dely, ridley, dahlia △ à Panem depuis le : 23/04/2011 △ humeur : mélancolique △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : garde d'enfants
| Sujet: Re: Je suis le noir, le sombre, collé à toi ton ombre. Je suis l'aboutissement de ta vie. La fin, le trou de ta tombe. Mar 28 Aoû - 22:51 | |
| reBienvenue Je valide ta fiche Tu viens d'être validé(e), mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent. Pour commencer, pour les vainqueurs et les membres ayant des proches morts aux jeux, n'oubliez pas de les recenser ici. Si tu fais partie des potentiels tributs, va inscrire ton personnage dans les registres ici. Il faudra ensuite que tu recenses le métier de ton personnage ici. Si ton personnage est de la famille du maire de son district, tu peux le recenser ici pour éviter toute incohérence. Il est tout à fait possible que ton bonhomme soit un rebelle. Nous avons mis en place un registre avec leur hiérarchie. Tu le trouvera ici. Tu peux ensuite recenser le district de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici. N'oublie pas de vérifier que ton avatar est bien réservé dans le bottin ici, des oublis peuvent parfois être faits. Tu pourras aussi créer un scénario ici. Il ne te reste plus qu'à passer de bons moments sur mockingjay
|
| | |
| Sujet: Re: Je suis le noir, le sombre, collé à toi ton ombre. Je suis l'aboutissement de ta vie. La fin, le trou de ta tombe. Mar 28 Aoû - 22:52 | |
| Merci Avaaaa |
| | | Alexiane R. Hawthorne △ correspondances : 11154 △ points : 75 △ multicomptes : hunter, pepper-swann (leevy, ivory) △ à Panem depuis le : 08/05/2011 △ humeur : indifférente △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : mentor
| Sujet: Re: Je suis le noir, le sombre, collé à toi ton ombre. Je suis l'aboutissement de ta vie. La fin, le trou de ta tombe. Mer 29 Aoû - 18:38 | |
| Rebienvenue parmi nous |
| | |
| Sujet: Re: Je suis le noir, le sombre, collé à toi ton ombre. Je suis l'aboutissement de ta vie. La fin, le trou de ta tombe. | |
| |
| | | | Je suis le noir, le sombre, collé à toi ton ombre. Je suis l'aboutissement de ta vie. La fin, le trou de ta tombe. | |
|
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 2 | Aller à la page : 1, 2 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|