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 MIDAS™ ✻ One thing begets the next.

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MIDAS™ ✻ One thing begets the next. Vide
MessageSujet: MIDAS™ ✻ One thing begets the next.   MIDAS™ ✻ One thing begets the next. Icon_minitimeMar 21 Aoû - 20:34


midas caren lustaker
❝ IT TAKES HUMILITY TO REMEMBER WHO WE ARE ❞
Je m’appelle Midas Caren Lustaker. Je n’ai pas choisi cette identité. Pas plus que je n’ai choisi la famille qui gravite autour de ce nom, Lustaker. Des gens avec des valeurs. Maintenant que j’y pense, ils en avaient beaucoup trop pour survivre dans ce monde ingrat. Les Lustaker (prononcé La-o-sté-keur) ont longtemps compté parmi les familles ayant le plus de membres. Ils n’ont jamais eu peur de procréer, même en sachant que les enfants seraient sous le coup des moissons. Trois frères et deux soeurs. Une parité non souhaité par mes défunts parents. A croire que le destin était de leur côté. Si Helen et Gorgh ont disparu depuis de nombreuses années, ce n’est pas le cas de mes semblables. Mais bien que nous ayons partagé une vie commune, il ne reste rien de cette fratrie aujourd’hui. Le monde n’est pas toujours rose, n’est-ce pas ?

Mon prénom ne représentait rien. Ni pour mes proches. Ni pour mes amis. Ni pour moi-même. Je n’étais qu’un garçon comme les autres. Je me tuais à la tâche à chaque aube de chaque jour jusque tard bien après le crépuscule. Midas. Inconnu. Un prénom pourtant atypique dans le monde de Panem. J’imaginai à peine une dizaine de personne se vanter d’un tel prénom « Salut, j’suis Midas. » Ça sonne faux. Ça sonne idiot. Même les autres semblaient s’en être rendu compte. Ils se contentaient d’un « Hey Mid’. » D’aussi loin que je souvienne, seul mon grand-père me rendait assez fier de mon prénom. Pour lui, d’après ce que son propre grand-père lui avait dit, Midas avait été un grand homme dans le passé. J’étais jeune. J’avais à peine 7 ans lorsqu’il est mort alors je ne m’en souviens pas tellement. Midas était une sorte de chef, un meneur et un privilégié de soi-disant dieux. Quelles foutaises. Mais Midas, c’est toujours mieux que Caren. Faut croire qu’après quatre gosses, mon père n’avait plus d’imagination et m’a filé un second prénom féminin. Ce n’est qu’à sa mort que j’ai compris qu’en réalité, Caren était le prénom de mon grand-père. Pas que ça change grand-chose non plus, mais j’ai fait avec.

De l’expérience, j’en ai pas mal. En 40 piges – ouais bon, 44 ans, j’ai touché à pas mal de domaine relativement divers. Depuis que je sais marcher, mon père m’a appris les rudiments concernant l’élevage mais également dans le comportement des animaux qu’il connaissait. Comment les approcher, comment les utiliser, comment les traquer même. Vers ma dixième année, on s’est mis à bricoler avec mes frangins. Pas grand-chose évidemment, nous n’avions pas beaucoup de matos. On réparait des roues, maniait le bois, créant attelage et charriot. C’est pas terrible, mais à force, on se met à comprendre pas mal de chose, notamment les matériaux et matières premières utilisées. A 15 piges, mon vieux est mort. Tout ce qu’il faisait comme boulot m’est tombé sur le nez du jour au lendemain et je peux vous dire que ce n’était pas une partie de plaisir ! Creuser des trous, planter des piquets, les enfoncer plus bas que terre pour ne pas qu’il bouge d’un pouce. Toujours un outil en mains. Qu’il s’agisse de pelle, d’énorme marteau, de fil de fer. Je suis entré dans le vif du sujet. C’était ça, la vie que je mènerai jusqu’à la fin de mes jours.

Expliquer dans le détail ne rimerait à rien. Ce que je peux vous dire en revanche, c’est que les capacités apprises m’ont servi à pas mal de choses quand j’ai eu 16 ans. Qui aurait pu miser sur un simple éleveur lors des 49 ème Hunger Games ? Selon mes souvenirs, à peine 2% du Capitole croyait en mes chances au début de l’aventure. J’étais un petit gars du District 10. Le district du Nord réputé pour ses hivers neigeux, mais connu pour être celui de l’élevage. Des paysans et des bouchers pour la plupart. Boucher… Encore une chose que j’aurai pu devenir si j’étais resté sagement dans mon trou du D10, à trancher, écraser et mettre en pièces des morceaux de viandes plus grand qu’un homme. La semaine chez mon oncle m’avait finalement rendu service en m’apprenant à tenir fermement les hachettes à viandes. Maintenant, il était loin le petit gars aux longs cheveux gras. Maintenant, j’étais un de ces Winners du Capitole. Quand j’y repense, j’me dis que je devais avoir une sacrée bonne étoile auparavant. Quand on voit c’que je suis devenu à présent…

On m’a refilé une belle baraque dans mon district. A l’heure qu’il est, c’est poussiéreux vu le peu de temps que j’y passe. N’allez pas croire que je passe mon temps libre à me la couler douce au Capitole. Loin de là, j’ai obtenu un petit lopin de terre non loin du quartier des vainqueurs de mon district et je l’ai développé pour en faire une sorte de vieux ranch. Les Lustaker sont éleveurs de père en fils. De quel droit je changerai ça, hum ? J’ai des chevaux, j’ai des bovins, j’ai des terres. Et pourtant, je suis contraint de servir de mentor aux jeunes élus du D10 puisqu’il n’y a eu qu’un seul vainqueur après moi : ce cher Izaiah Mills-Barrow. Les autres se sont ramassés lamentablement. Qu’ils reposent en paix.

Si j’ai pleuré la mort de ceux et celles qui ont échoués ? Au début, peut-être bien. Je ne suis pas un grand sentimental, je sais bien que le monde ne tourne pas toujours comme on le voudrait. Il n’y a qu’à voir où on se trouve et ce que l’on vit aujourd’hui. Apathique. C’est surement ce que je suis devenu au fil des années. La faute à qui, la faute à quoi ? Aucune idée. Surement parce que j’ai vu mourir des gamins que j’étais sensé garder en vie. Surement aussi parce qu’après la mort de ma mère, mes frères et sœurs m’ont laissé seul, n’acceptant pas la soudaine gloire qui m’était tombé dessus. Je me suis vite retrouvé seul une bonne partie de l’année. Un ermite, un loup solitaire, un grincheux qui s’occupe des vaches… Qu’importe mon surnom, je vis dans une totale indifférence de ce qui m’entoure. Capitole, districts, tributs… Vraisemblablement, ce qui m’importe le plus, c’est mon ranch. Ça ne signifie pas que j’laisserai crever un passant de faim, ni ne me jetterai la tête la première pour défendre quelqu’un. Je suis brave, courageux. J’ai de la compassion, qui n’en aurait pas ? La seule différence à cette dernière, c’est que j’préfère la dissimuler derrière une façade. Oui, je suis faux. Mentir, agir dans le dos des autres, manipuler des proches… Ça ne me pose aucun souci. Dans ce monde, c’est ce qu’il faut faire pour rester en vie. Ça ne m’ennuie pas de l’avouer, je suis hypocrite. J’ai des valeurs bien sûr, mais elle ne cadre pas avec ma vie actuelle. Une vie peu remplie, pleine de désespoir et bien morne. Et ça me plait comme ça. Ça me rend calme, ça m’empêche de sortir de mes gonds pour des babioles futiles. Mais ça m’aide pas dans le relationnel. La preuve, c’est que je parais bien insensible à ce que m’apporte la moindre amitié, et même l’amour semble compromis par ce comportement indélicat. Pourtant, je suis quelqu’un de loyal. Enfin. Je suis loyal tant que c’est dans mon intérêt. Car jusqu’à présent, je n’ai jamais réussi à concevoir un intérêt commun avec le reste du monde. Vu la situation du monde, c’est assez étrange pas vrai ?

Pour ne rien arranger, je ne suis pas vraiment un mec qui attire. Je suis même plutôt l’inverse, la répulsion incarnée dans un tas de boue comme celle qui traine à mes bottes. Une grande taille, avoisinant aisément le mètre quatre-vingt, je surplombe pas mal de gens d’une bonne tête. Proportionnellement, j’ai eu la chance d’avoir de la nourriture à foison tout comme la boisson. Alors évidemment, je suis devenu quelqu’un de bien portant. Et comme j’ai une vie tout à fait active, je garde une ligne impeccable. Planter des piquets, pousser les vaches, tenir les chevaux… et assister aux Hunger Games, à se trimballer à droite et gauche en se démenant comme un diable pour les jeunes. Ouais, je suis bien conservé pour mon âge quoi. A la limite, ça pourrait être la seule chose attrayante chez moi. Parce que le reste, à mon avis, ça craint. J’ai de longs cheveux, souvent gras et emmêlé. Des yeux gris sous des sourcils broussailleux. Je ne me rase plus depuis des lustres, et une grande partie de mes poils sont déjà grisonnants. Je m’habille comme un vieux sac, avec ce qui me tombe sous la main. Il n’y a que pour les jeux que je fais un effort vestimentaire. Le reste du temps, ce sont les vieilles fringues de mes ancêtres que je porte. Pantalon, bottes, vieille chemise et vieux chapeau. Souvent agrémenté d’un reste de cigare entre les lèvres. Tout sauf un modèle pour les jeunes et surement pas l’image d’un bon père de famille tu me diras. D’autant plus que je ne possède que trois expressions faciales : le regard neutre, le regard spécial « gueule de bois » et le regard assassin. Un bien piètre dessin de l’humanité…

Mais tout ça, ça cadre avec ce que j’aime et ce que je déteste. Si ma vie de loup solitaire s’accommode parfaitement, c’est parce que j’aime les grands espaces et le silence qui l’entoure. La nature, c’est le seul endroit où je réussi à reprendre des forces et de la motivation pour vivre dans un tel monde. Si vous voulez me détruire, il suffit de m’enfermer 24/24h sans aucune fenêtre, et je pèterai un câble en moins d’une semaine. Pas que je sois claustrophobe, mais je n’aime pas être entre quatre murs. Dehors, c’est le seul endroit où mes gouts ressortent aisément. Le vieux tabac que je fume, c’est mon addiction. Ça me fait souvent cracher ma salive sur le sol, mais on ne me dit rien dans le D10. C’est pour ça que j’aime ce sentiment de liberté à être seul. Parce que celle-ci a des limites. On me regarde, on me juge comme si j’étais un moins que rien, un impoli et un rustre. Je m’en fiche. Tant que je vis comme je le veux. L’alcool est ma seconde addiction. Oh je ne bois pas du matin au soir, ne vous inquiétez pas. Je bois plutôt du soir au matin. Le reste de mes goûts tiennent dans les doigts d’une main. J’aime à peu près tout ce qui vient de mon district. La viande. Rien de tel qu’un bon steak dans son assiette pour se sentir vivant. Travailler avec les animaux n’est pas une obligation à mes yeux, car je les adore. On a souvent moins d’emmerdes avec un cheval qu’avec un frère, croyez-moi. La dernière chose indispensable : roupiller. Au soleil. Dans un pré. Sous un arbre. Dans un pieu. Sur un cheval. Sur la table à manger. A même le sol. Dans le lit d’un hôte qui m’a invité à dîner. Sous une table. Dans la boue. Dans une étable. En séance de réunion… Je dors n’importe quand, n’importe comment, n’importe où. D’un sommeil tellement profond – généralement aidé par l’alcool, qu’il est difficile de m’extirper des bras de Morphée.

Ça ne fait pas de moi l’un des vainqueurs favoris du Capitole, j’en suis bien conscient. On m’a souvent demandé de faire des efforts, de paraitre plus convenable à l’écran, en tant que Mentor. Mais les habitudes sont difficiles à perdre. Si à mes premières années d’entraineur de tribut, ils étaient parvenus à me broder de haut en bas, plus je passais du temps chez moi dans le D10, plus j’arrivai de plus en plus crade pour les Hunger Games. Je crois bien que les gens du Capitole ne m’aiment pas. Et je crois bien que j’en ai rien à foutre d’eux. Je ne les aime, ni ne les déteste. Tant qu’il me laisse tranquille, je les laisse tranquille. Je les laisse faire leurs petits jeux, année après année, prenant des gosses de mon district comme chair à saucisses. Ça fait mal. Ou plutôt, ça faisait très mal de savoir que deux jeunes finiraient dans une arène à gouter au sang des autres – ou au leur. J’y suis allé moi. Les parents, grands-parents de ces gosses n’ont rien dit quand mon nom a été tiré. Mes propres vieux sont restés droits dans leurs bottes. Pourquoi me bougerai-je le cul pour eux ? Le monde tourne. Les années passent. Les tributs tombent. C’était comme ça avant ma naissance, ça le sera encore bien après ma mort.

about games and relative.


Vivre n’a rien de difficile. Dès l’instant où tu mets les pieds sur cette terre, tu n’as qu’à respirer pour éviter la mort. Le reste, c’est à toi de voir. Si t’en veux, si t’as la rage, tu t’en sortiras. Si tu dépends des autres, tu crèveras. Le monde est aussi simple que ça. Dans le D10, ou uniquement dans ma famille, on nous a appris à ne pas être dépendants des autres. Je pouvais m’en sortir sans mes frères. Je pouvais dégoter nourriture – même exécrable, et eau. C’est la vie. Une vie de merde, c’est vrai, mais la vie quand même. Pendant toute mon enfance, je n’ai jamais pensé à ma mort. Je savais bien que les jeux pouvaient nous l’enlever mais il y avait peu de chance que je sois tiré au sort. En revanche, quand mon nom fut tiré… Ça a été une autre paire de manche. J’ai rêvé plus d’une fois de crever sous les yeux de millions de spectateurs, la gueule ouverte, les larmes aux yeux. Mourir était nécessaire, mais c’était peut-être mieux que la vie finalement. Tout ça a bien changé. Du jour au lendemain, suite à la première gorge enfantine que j’ai tranché, j’ai quitté ces craintes du trépas. Pas question que je crève en public. Pas devant ces enfoirés de bourgeois. Pas devant ces privilégiés. Et surtout pas devant des inconnus qui souffleront de joie de ma mort, permettant à leur tribut d’avoir plus de chance de survivre. Je mourrai, c’est évident. Mais je mourrai quand je l’aurai décidé, comme je l’aurai décidé. C’est-à-dire seul sur mes terres. Bouffer par mes porcs, qui sait ?
Je ne suis pas naïf. Je sais qu’il y a peu de chance pour qu’on me foute la paix jusqu’à ce que je rende mon dernier soupir. Le district 13 d’un côté, le Capitole de l’autre, des têtes brûlés dans chaque district, des pacificateurs un peu partout… Si je ne me prends pas une bombe incendiaire sur le museau, je serai un sacré veinard. Mourir avant l’heure ? Ça risquerait d’arriver. Les choses changent tellement vite, les gens également. Je suppose qu’il ne me faudrait pas une seule seconde pour imaginer intervenir dans une exécution déloyale ou une rixe urbaine à sept contre un. A vrai dire, si je pouvais donner ma vie pour en sauver une autre, qui soit dans un sacré pétrin, je crois bien que je le ferais sans hésiter. Dans mes rêves les plus fous en tout cas. Pour le moment, j’observe les exécutions avec un fatalisme sans égal. Tu es coupable ? Peine de mort ? Bah… meurs. Adieu. J’irai mettre des primevères sur ta misérable tombe.
Quand il manque une bestiole à l’appel, on n’abandonne pas chez les Lustaker. Je me rappelle très bien que, pendant des nuits, avec mon vieux, on traquait l’animal disparu. Je pistai et piste encore très bien. Avec un seul paquetage sur le dos, quelques vivres, une gourde et c’était parti. Suivre les traces, même infime, n’était pas une mince affaire quand j’étais gamin. Ça c’est réellement développé quand je suis entré dans la salle d’entrainement des tributs des 53èmes jeux, puis dans l’arène. Ça m’a fichtrement bien aidé, je dois l’avouer. Et c’est resté. A croire que j’avais ça dans le sang, que c’était dans mes gènes de pouvoir suivre les animaux…. Ou les hommes. Je me suis rendu compte que c’était la même chose. Sauf qu’au lieu de quatre empreintes, il n’y en a que deux. De plus, l’Homme est plus facile à suivre car il n’a aucune gêne à saccager les plantes, les branches et les sols. Un sacré idiot, j’dois dire.
De ce que je me souvienne, non, il n’y en a pas. Avoir un ancêtre qui aurait participé au HG, ça se serait transmis de génération en génération non ? Comme la honte chez nous, ce n’était pas rare, je doute qu’un Lustaker mort pendant les jeux se soit vu rayer de l’arbre généalogique. Pas de famille. Pas d’amis non plus ayant participé. Faut dire, j’étais loin d’être le plus sympa du coin à l’époque. Et comme je vous l’ai déjà dit, personne n’a levé le petit doigt quand je suis devenu tribut. Même la tribut en face était contente que ce soit moi plutôt qu’un autre, pour vous dire l’intérêt qu’on me portait. La seule question que je me pose, c’est si les gamins qui m’ont eu pour mentor me considéraient comme un proche… J’étais présent pour eux – à ma manière, et je m’entendais relativement bien avec. De là à les considérer comme des proches, j’en doute. Peut-être au début, quand j’étais plein d’espoir suite à ma propre victoire, je leur ai fait une place dans ma vie. Ils ont disparu très vite. Mon envie de côtoyer les suivants également. Et ça ne s’améliore pas d’année en année…
Coin ? Quelle blague. Si le meneur du D13 porte un tel nom, avec quoi compte-t-elle se battre, des canards ? A chaque fois que j’entends son nom, ça me fait sourire. Elle n’a pas bougé son cul, ni son district n’a bougé le petit doigt depuis un moment. Et maintenant, il faudrait que ça change ? Je n’y crois pas une seule seconde. Je n’y prête pas attention, devrai-je dire. Me joindre à eux ne rimerait à rien. Je suis bien comme je suis. Je mène ma vie comme je l’entends, plus ou moins. Si un gars du district 13 venait à croiser ma route, je ne sais pas comment je réagirai. J’hésite entre lui cracher à la gueule, ou lui offrir une tasse de café. Ou l’amener au cimetière pour lui montrer le nombre de gamins morts pendant que sa chef prenait son bain avec son canard en mousse. Non. Si révolte il y a, je ne suis pas avec eux. Mais je ne suis pas contre eux pour autant. Je n’ai aucun intérêt à voir une révolte survenir. Pas plus que je n’ai d’intérêt à leur mettre des bâtons dans les roues. J’en sais rien… Je suis fatigué. Qu’on me laisse tranquille.




JE VIENS D'UN MILIEU assez modeste, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE était présente en nombre suffisant. DU COUP, MON NOM A peu de CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER D' éleveur bovin, mentor aux jeux ET POUR TOUT VOUS DIRE, JEm'en accomode. JE SUIS DANS LE 10ÈME DISTRICT. AYANT 44 ans J' ai déjà et ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.


Dernière édition par Midas C. Lustaker le Dim 26 Aoû - 12:21, édité 12 fois
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MIDAS™ ✻ One thing begets the next. Vide
MessageSujet: Re: MIDAS™ ✻ One thing begets the next.   MIDAS™ ✻ One thing begets the next. Icon_minitimeMar 21 Aoû - 20:34

tell us your story.



Quelques mois plus tôt. « REVENEZ ICI ! » Jeté au fin fond d’une grange, les portes closes pour éviter que je fasse encore plus de dégâts, les pacificateurs n’y ont pas été de mains mortes cette fois-ci. Être mentor ne permet pas tous les abus finalement, et surtout pas celui de cogner le leader de ces salauds. Une chance pour moi, le maire a réussi à mettre ça sur les conséquences de l’abondance d’alcool ingurgité en cette fête symbolique du Capitole. C’est vrai, j’ai picolé. J’ai picolé comme une ménagère qui doit encore coucher quatre gosses. C’est-à-dire pas beaucoup. Si encore l’autre s’en était sorti seul et m’avait foutu une raclée comme jamais je n’en ai reçu. Mais non, c’était une lopette. Une putain de lopette que j’ai dégommée en place publique. Il m’a mis quelques mandales, j’en suis sûr. Pourtant, je ne les sens plus. Je sens seulement le passage à tabac de ses larbins vêtus de blancs. Le temps pour l’autre de se remettre les idées en place, de proclamer la peine de mort et de me ligoter comme un jambon. C’est bon, je suis prêt. Tranchez-moi la gorge. Égorgez-moi comme un porc. Pendez-moi comme un coq. Otez-moi la vie. Je suis prêt. « JE SUIS PRÊT ! » Avec peu d’élan, je rassemble les quelques forces qu’il me reste pour marteler la porte en bois avec de violent coup de bottine. La talonnette claque fortement à chaque coup porté. Le bois se craque à chaque coup reçu. Enfoiré de maire. Ne voyait-il pas que j’étais enfin décidé à quitter ce monde ? De quoi se mêle-t-il ce fumier ? Ce ne sont pas ses affaires, bordel. Ce monde me fait chier. Le Capitole me fait chier. Les districts, les tributs, les petits oiseaux me font chier. Je me retourne, furieux contre le monde entier. Contre mes parents, ces Lustaker qui m’ont mis au monde. La mâchoire serrée, je revois chaque instant de ma jeunesse défilé sous mes yeux. Pourtant, je ne vais pas mourir dans l’immédiat. J’aurai dû. Mais ce n’est pas le cas. Ce n’est peut-être pas des conneries, de dire qu’on revoit sa vie avant sa mort. Dans mon cas, c’est surement l’appréhension. Lustaker père, me prenant dans ses bras. N’arrivant pas à m’endormir, il m’emmène voir les bovins qui eux, dorment à point fermé. Je les entends, la respiration calme. Puis les chevaux. Il m’apprend à monter, à trottiner, à galoper. J’ai sept ans, je suis déjà d’une bonne taille, je n’ai pas peur. Je n’ai pas à avoir peur. J’ai eu une belle enfance d’aussi loin que je me souvienne et pourtant, je suis furieux. Le petit garçon qui souriait en jouant avec les animaux est bien loin. Il ne reste qu’un homme plein de haine et de noirceur qui frappe désormais de ses poings sur le bois. « J’ETAIS PRËT ! VOUS M’ENTENDEZ ?! J’ETAIS PRET ! » Mais cet homme n’est pas plus fort que le bouleau. Et ses mains sont liées. Aussi lié que l’est l’enfant de douze ans avec ses frères et sœurs. Ses premiers Jeux de la Faim. Mes premiers Jeux. Je ne les comprenais pas à l’époque. On m’avait dit que ce n’était pas pour moi, que je n’avais pas à m’en faire. Lié à Rave, à Jazz, à Wester. Ils se trouvent dans la même colonne que moi, derrière. Je sens leurs regards, leurs présences. A Nyméria et à Dryzzle aussi. Elles n’étaient pas assez âgées, mais les bracelets que j’avais – que j’ai encore, à mes mains viennent de leur confection. Tout à l’heure, seul Dryzzle était présente. Jeune femme pleine de vie, rayonnante, le regard fuyant lorsque j’ai été mené ici. J’ai cherché son regard, elle m’a ignoré. Normal. Nous n’avons plus la même relation qu’auparavant. Jusqu’à mes seize ans – j’allais sur 17, nous étions inséparables. Toujours prêt pour aider l’autre, toujours prêt pour se battre au côté de Rave, l’aîné. Et tout à changer. « VENEZ ME CHERCHER ! VENEZ ! VENEZ ! » Mes poings se sont abattus une dernière fois. Et j’ai laissé le silence s’imposer… « Midas Lustaker ! » Un autre silence cette fois-ci, dans mon crâne. Mon cerveau se met sur pause, mes yeux restent ouvert et fixent le bois. Mon nom vient d’être appelé. 49ème Hunger Games. Il s’élève comme s’il sort du néant. Même les oiseaux ont arrêté de chanter. D’autres paroles me viennent en tête. « Ne t’inquiète pas, tu as moins de chance d’être tiré au sort que moi. Tout va bien se passer. » Rave. Mon grand-frère. Tu t’es trompé. Pour l’avoir si bien vu les dernières années, je sais ce que j’ai à faire. Je marche en silence, les regards rivés sur moi. Rave, aide-moi. Pitié Rave. Fais comme avec cet adulte qui a voulu prendre mon pain, une fois. Viens. Tu l’as promis. « RAVE ! » J’ai crié. J’ai crié intérieurement, mes lèvres pincées. Je ne peux pas crier aujourd’hui. Je ne peux plus rien faire, personne ne le peux. J’ai été tiré au sort sans qu’on lève le petit doigt pour m’aider, ni pour me supporter. J’ai été mené au Capitole. Personne ne m’y a apporté l’aide que je désirai. J’ai été dans l’arène, cherchant le soutien de la tribut du D10. Elle a essayé de me tuer. J’ai reculé de quelques pas, mes bottes trainant la paille et j’ai revu son visage maculé de sang. Le premier sang que j’ai versé : celui d’Opale Arthmore.


14 ans plus tôt. La tête entre les mains, les doigts se glissant dans une chevelure emmêlée, j’avoue avoir de sacré difficulté à émerger ce matin. Quelle heure est-il ? 14 heures ? 15 heures ? Je préfère ne pas regarder. La seule luminosité qui perce à travers les rideaux me suffit à comprendre que la journée est déjà bien entamée. Pas question d’ouvrir les fenêtres. Cela signifierai se retrouver avec les rayons du soleil et je doute fort que ma gueule de bois me félicite pour la brillante idée. Alors. Quoi faire ? Je n’ai pas beaucoup de choix en fait. Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. Ça, je m’en souviens parce que le nombre de bouteilles vides ou entamées ne sont pas éparpillés dans le salon par hasard. Je l’ai fêté. Toute la nuit. Seul. Pour en revenir aux possibilités, c’est simple. Soit je reste là en espérant qu’on me laisse cuver. Soit je me trouve un autre endroit où j’espère qu’on me laisse cuver. Bref, pour ma 30ème année, je veux me cacher. Pour l’instant, tout se passe bien. Pas la peine de bouger. Ce n’est qu’en entendant les bruits de pas que je me mets à grogner. J’ai oublié une chose : la tentative annuelle de mes frères pour qu’on se réconcilie. La porte s’ouvre. Rave débarque, seul. Je souris. Dryzzle n’est pas là. Elle a rejoint les autres, Jazz, Wester et Nyméria qui eux, ont abandonné l’idée depuis déjà plus de deux ans. « Midas. On t’a cherché partout tu sais. Comment ça va ?» Il a toujours sa bonne humeur, mon aîné. Rave est le plus âgé de la fratrie. Il a pris les choses en main à la mort de maman et papa. Enfin, jusqu’à ce qu’il tombe amoureux. Je grogne sans lui accorder un regard et laisse mon visage glisser jusqu’à la table. Je garde les yeux fermés, répondant un simple : « Ça va. » « Je me disais qu’on pourrait se prendre une tasse de thé. » « Je ne bois pas de thé moi. Qu’est-ce que tu veux ? » Il fait quelques pas. Ses bottes frappent le plancher avec un bruit sec. Fumier. Il sait que je suis sensible au moindre bruit. Mais je suppose qu’il le fait exprès. « Tu ne veux pas qu’on aille prendre l’air, quelque part. » « Je suis bien comme ça. » « Ok…» Voilà. Je sais suite à ce simple mot que les choses vont changer. Pas besoin d’être devin. Je sais comment il fonctionne, je sais ce qu’il a sur le cœur. Mais je n’ai pas peur de ce qu’il va dire. Et ça m’énerve. Je dois avoir peur ! Je devrais avoir peur ! Pourtant, je me redresse lentement et colle mon dos au dossier de la chaise. Quelques longues mèches me retombent sur le visage et j’ouvre les paupières, trouvant immédiatement le regard de mon frère. Il commence. « Merde Midas, comment je pouvais savoir que ton nom sortirai ? J’ai été surpris, tu avais moins de chance que moi d’être tiré au sort. » « Je t’avais prévenu pourtant. Je t’ai dit que je n’avais pas de chance. T’avais été informé. » Il est gêné. Je sais à quoi il pense, et j’en souri mesquinement. « T’as choisi de rester avec les vieux… et la fille. » Comme je l’imaginai, il réagit au quart de tour. « Ce n’était pas n’importe quelle fille. Je me suis marié avec elle. C’est ma femme maintenant, regarde. » Il s’avance au moment ou j’attrape le vieux chapeau de grand-père, que je dépoussière en attendant. Il sort de son portefeuille des miniatures. Les photographies coutent un certain montant aujourd’hui, il a surement bossé triple pour s’offrir ce luxe. Vers moi, je vois se tendre deux images que je néglige volontairement. Il n’en démord pas pour autant. « Ça c’est Liana, et voici Emie et Daenie. » Je sens son regard qui alterne entre les photographies – elles le comblent de joie, ça m’horripile – et moi. Mes yeux gris optent pour plonger dans son regard azur. « Ce sont tes nièces Tommy. » « Je les connais pas. » « Ouais, c’est évident… » Dans un effort surhumain selon moi, je m’appuie sur la table pour me relever. Si Rave amorce un geste pour m’aider, il se reprend bien vite. Il sait que j’ai horreur de la pitié, surtout envers moi. J’en ai bien trop eu par le passé. « Bien sûr que tu les connais pas. » « Si je les connais pas, pourquoi je regarderai leur photo ? » J’ignore comment j’ai fait mon compte, mais je me suis retrouvé dehors sous un soleil de plomb. La chaleur m’étouffe déjà. Mes pas sont lents, incontrôlés. Mais je marche. Vissant mon chapeau sur la tête, je me dirige vers la clairière en direction du petit bois jonchant mon ranch. Rave, toujours à mes côtés. « Parce qu’elles sont ma famille. » « Et toi t’es qui au juste ? » Je lui réponds encore. « Je suis ton frère voyons ! » Il gagne. Je m’arrête net, je sens qu’il fait de même quelques pas derrière moi. Avec lenteur, je me retourne. Les bretelles de mon pantalon pendent de chaque côté, ma chemise est sale, puante. Je m’approche de Rave en évitant son regard. Je pose mes yeux sur ses lèvres, son menton, son nez, le col de sa chemise blanche impeccable. Et je m’arrête à quelques centimètres à peine de lui. « T’étais dans l’arène ? » Je fais mention à la 49ème édition des Jeux de la faim. C’est la première fois que je lui parle des jeux. C’est la première fois que j’en parle, tout simplement. « Quoi ? » « J’ai dit : je ne savais pas que t’étais dans l’arène. » « Je n’y étais pas du tout… » « Alors tu ne peux pas être mon frère. Mes frères étaient dans l’arène. » C’est une pensée extrême, je sais. Pourtant, c’est bien ce que je ressens pour ceux et celles qui sont mort dans mon arène, dans mon monde. Eux qui étaient piégés, tout comme moi, avec la mission de tuer les autres. Mon frère ignore où se mettre. Ni même quoi répondre. Parfait. Je reprends ma marche débonnaire, traversant une mare de boue. « Putain Midas ! Midas, j’avais 18 ans à peine. Qu’est-ce que je pouvais faire ?! » « Je ne sais pas ce que tu pouvais faire. » C’est vrai non ? Je ne suis pas dans sa tête. Je le connais. Il me connait. Mais ça s’arrête là. A moins que je sois coupable ? Non. C’est moi qui ai subis. Lui, il a juste regardé. « Pourquoi tu ne demandes pas à… ta petite amie ? » « C’est ma femme Mid’! » Il me rattrape et passe devant, marchant à reculons. Sa femme risque de l’engueuler au retour vu les belles chaussures qu’il vient de démolir. Son amour n’a pas de limite. Vraiment, ça me touche. « Alors c’est ça ? Je suis resté avec Liana alors je ne dois plus jamais te revoir non ? Pas un seul courrier, pas un seul mot ? Hein ? Même pas pouvoir passer une journée avec toi pour ton anniversaire ? » Je ronchonne en soutenant enfin son regard. Il pue l’incompréhension à dix mètres. « Bon sang. Je comprends rien du tout quoi… Tu ne veux pas nous pardonner à nous. Mais tu pardonnes au Capitole ?! » « Non, je n’ai pas pardonné au Capitole. Je fais ce qu’ils veulent et ils me foutent la paix. Le Capitole ne veut rien dire du tout pour moi. » Nous atteignons le sous-bois, ou j’ai installé un petit cabanon il y a deux ans. J’entre. Il me suit. On dégueulasse le plancher, génial. Il s’appuie sur la table alors que je m’assis sur une chaise, me servant un verre. Je ne lui en propose pas. « Mais j’ai su qu’il ne voulait pas dire grand-chose pour toi non plus. » « Quoi ? » « T’as les couilles de me demander de te pardonner Rave. » Enfin. Enfin j’entre dans le vif du sujet. Il ne m’aura fallu que neuf ans. « Ça n’a rien à voir avec le pardon. J’ai des enfants merde ! J’ai une famille à protéger ! Tout ce que je fais, c’est pour eux. J’ai pardonné au Capitole. Tout comme je t’ai pardonné à toi. » Alors là, je reste bouche-bée. Je ne touche plus à rien. « Tu m’as pardonné ? » « Ouais. » « Bah je ne suis pas surpris que tu sois là, t’es plutôt gonflé merde. » « Je suis tombé amoureux. Dis-moi comment j’aurai dû me comporter ? » Ni une, ni deux, je me lève en agrippant le rebord de la table et je la balance à plusieurs mètres. Elle atterrit dehors. Le verre se brise. La bouteille survit, mais se vide. Rave a juste eu le temps de reculer de quelques centimètres. Il évite la table mais se retrouve les fesses au sol, en dehors du plancher. En m’approchant, je pointe un index dans sa direction, et les dents serrées, je réponds. « Tu aurais pu prendre ma place. J’avais besoin de toi. Tu es mon grand-frère merde ! C’était ton rôle de me protéger. Mais tu m’as laissé tomber. Tu les as laissé me prendre ! » Le silence s’installe. Mes yeux le fusillent sur place. Rave se décompose. Mais je sais qu’il ne va pas rester comme ça très longtemps. Il avale juste la pilule. « Tu sais, je suis content que tu sois resté. Tout a bien marché pour toi. Tu me laisses partir, ça fait une bouche de moins à nourrir… Comme ça tu récupères quelqu’un d’autre. Une femme. Des gosses. Non, franchement. Félicitation Rave.» « Tu n’es pas le seul qui en a souffert Midas. » Il se relève péniblement. Sa défense est déjà prête, je peux le sentir. « J’avais peur bordel. Le Capitole. Les Jeux. J’avais peur de vous laisser tomber. Peur de mourir et vous laisser tomber ! Ton nom… J’ai été surpris, pris de court. » Rave s’avance à nouveau vers moi, se hissant sur le plancher. Mais je ne bouge pas d’un poil. Je ne décolère pas non plus. « Tu n’as pas le droit de nous empêcher de redevenir une famille ! Cette décision ne t’appartient pas ! » Il a raison. Il a foutrement raison. Mes yeux grisonnants face à ses yeux azurs. Il tente de me dominer. Je tente de le dominer. Le combat est psychologique. Il a raison, bordel. Mais je ne peux pas faire machine arrière. « Tu sais quoi ? Tu te ballades avec les photos de ta femme et de tes enfants et tu te ramènes avec tes : Je pardonne tout. Je pardonne à tout le monde. Mais tu sais quoi… Va te faire foutre. » Mes derniers mots sont sortis avec lenteur. Il fallait qu’il imprime ça. Il fallait qu’il me laisse. Il devait couper le cordon. Je n’avais pas besoin de parents, pas besoin de famille. Tout ce que j’avais n’existe plus depuis longtemps. « Dis, c’est bon Rave ? Est-ce qu’on a fini ? » Je suppose que oui. Il part vers la ville. Je pars vers le bois. Je ferme les yeux. Adieu, mon frère. Adieu.

10 ans plus tôt. A bout de force, le souffle court, elle tente vainement de se relever. Nyméria, ma sœur, vient de recevoir un coup de couteau dans l’abdomen. Je suis là, à côté d’elle, pétrifié. Dois-je agir ? Dois-je la mener chez le médecin ? N’est-ce pas déjà trop tard ? Je sais que si. Je sais qu’il n’y a plus d’alternative possible. Ma petite sœur va mourir. Sur tous les niveaux, elle est bien meilleure que moi. Ce n’est pas à elle de quitter ce monde, c’est à moi. Mais moi, je m’obstine. Bordel. J’ai la gorge sèche. Je suis en compagnie de ma sœur, dans une ruelle de la ville principale du D10. Une patrouille vient de passer devant nous pour emporter les tributs de la 66ème édition. Nyméria a tenté de les en empêcher. Elle semblait tenir à la fillette de 12 ans tirés au sort. Je n’ai pas bougé. Je l’ai laissé faire. Même quand le pacificateur a sorti sa lame, je n’ai pas amorcé un geste. Elle était stupide d’agir de la sorte. Des filles se faisaient prendre chaque année, pourquoi réagir aujourd’hui, et seule ? Idiote. « C’est bon, laissez-là. » Des pacificateurs sont restés. Mais le gros de la patrouille est partie. Les tributs aussi. Les mecs en blancs se sont regroupés à une dizaine de mètre. Ils m’obéissent. Ils attendent son dernier soupir. Les salauds. « Oh… Oh Midas… »
Je fronce les sourcils. Elle ne devrait pas parler. Elle le sait, elle n’est pas guérisseuse pour rien. « Incroyable Midas… » Elle souffle. Ses mots ne sont que murmures et moi seul peut entendre ce qu’elle dit. « Tu te caches derrière ta honte. Tu as oublié à quel point ton âme est belle… » J’ai soif. Je ne peux quasiment pas parler. Mais je m’efforce d’ouvrir la bouche, ne serait-ce que pour faire plaisir à la condamnée. « Je ne comprends pas. » Je lui réponds avec sincérité. Que veut-elle dire ? Cela fait des années que l’on ne se parle plus. Elle sait que j’ai coupé les ponts. Elle sait que je ne veux plus avoir à faire à eux. Une seule chose me préoccupe. « Pourquoi tu es là ? Qu’est-ce que tu as fait ? » Dans un effort désastreux, ma sœur se redresse et m’adresse un visage souriant. Si belle. Le soleil agit sur ses cheveux, ses yeux bleus n’ont pas de larmes malgré la douleur qu’elle supporte. Le sang coule. Il quitte son corps. Ce n’est pas normal. « Je suis là pour toi Midas. » Pour moi ? Pourquoi ? Pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi spécialement le jour de la moisson ? Elle insiste. « Je suis ici pour toi. » « Pourquoi ? » La curiosité l’emporte. Je cède. Je ne lui offre aucun contact tactile réconfortant. « Pourquoi ? Qu’est-ce que tu veux de moi ? » Elle n’est pas comme ça. Elle ne veut rien de physique. Elle n’en a ni après mon argent, ni après la gloire. Elle a toujours voulu m’aider. Elle tend sa main et me saisit le bras. Elle regarde le bracelet. L’un des deux. C’est elle qui l’a créée. « Je ne suis que ruines, Nym’… » Je me mets à mon tour à murmurer. Son regard. Ses yeux. Elle est bien plus belle que toutes les femmes que j’ai croisé jusqu’alors. Je suis obligé de détourné mon regard sur le sol. Elle est plus forte. « Pourquoi ne le vois-tu pas ? Je ne suis que ruines… » Elle sourit, elle souffre. « Parce que j’ai choisi de voir celui que tu es sensé être. Pas celui que tu es devenu. » Elle a réussi. Une larme s’échappe de mes yeux et roule sur ma joue. Mais je m’évertue à regarder ailleurs, jusqu’à ce qu’elle m’interpelle à nouveau. « Quand vas-tu la reconnaitre ? Ton esprit est donc si corrompu ?» Mes yeux gris s’accrochent aux siens. Je hoche la tête. « Qui ? » Elle remue. Sa main se porte à son abdomen. Je vois. Je vois la flamme de ses yeux diminuer petit à petit. « C’est ce que tu pourrais devenir… C’est ce que tu vas choisir d’être, Midas… » Je baisse les yeux. Une mare de sang vient d’atteindre mes mains. « Tu ne dois pas choisir ça… » Ca tape. Ca tape à l’intérieur de mon crâne. Le liquide rougeâtre sur mes mains provoque un choc qui rend mes pensées de plus en plus floues. « Je ne comprends pas... » « Tu connais mon nom Midas… Mais pourquoi ? » « Parce que… Parce que tu es ma sœur. » Elle se laisse glisser sur le sol, recroquevillée sur elle-même. Mais je continue. « Parce que tu as toujours été là pour moi… Parce que j’étais là pour toi… avant… » Je l’observe rendre ses derniers souffles, et grave son image dans ma tête pour toujours. Ses mots résonnent toujours dans ma tête. En boucle. Sans arrêt. « Quand vas-tu la reconnaitre ? … Quand vas-tu la reconnaitre ? … Quand vas-tu la reconnaitre ? … » Mes mains se portent à ma tête. J'écarquille les yeux. Ça fait mal. Non. C’est impossible. Non… Suis-je ignoble à ce point ? Les souvenirs se chamboulent. Ils tambourinent à l’intérieur de ma tête. J’ai l’impression qu’elle va exploser. Puis soudain, j’entends le cri d’un nouveau-né dans le lointain, résonnant tel un écho. Une image. Une gamine aux cheveux blonds en couettes, courant autour d’un arbre. Et les verres d’alcool. Encore. Encore. Encore. Encore. Encore… Je n’ai pas rêvé. Sa petite main serre mon index. Si douce. Mes yeux se portent sur l’image des tributs, de la gamine, prise par le Capitole. Une gamine de douze ans, blonde, arborant des couettes. « Emma… » « Tu t’en souviens maintenant… Tu t’en souviens… » Elle sourit. Nyméria m’accorde une dernière image d’elle, radieuse. Elle vient de donner sa vie pour me rappeler les atrocités que je commet. J’ai laissé ma fille partir aux Jeux de la Faim. Ancrant le visage de ma sœur dans ma mémoire, j’ai reporté mon attention sur le groupe de pacificateur. Les émotions changent au quart de tour. Incompréhension. Tristesse. Honte. Colère. Une chose en entraine une autre. Ma haine surgit. Je me relève, les mains sanglantes, et j’attrape le couteau attaché à ma ceinture. Je vois la scène au ralenti. Les quatre pacificateurs ne se doutent de rien, me tournant le dos. Je tranche la gorge du premier, saisit son couteau de poche que je balance dans la visière d’un autre. Tournoyant sur place, j’agrippe la nuque du troisième en lui plantant la lame dans le cœur. Le dernier a eu le temps de dégainer. Il tire, atteint mon bouclier humain et finit avec mon couteau dans la jugulaire. Morts. Ils sont morts. Je suis mort. Pas physiquement. Moralement. Je tombe à genoux, observant le train qui file à vitesse rapide. Quelques habitants débarrassent les corps des pacificateurs. Quelques individus m’observent. Qu’importe. S’ils parlent, j’attendrai patiemment qu’on vienne me régler mon compte. La dépouille de ma sœur dans les bras, je quitte les lieux. Je suis détruit. Mes ruines s'effondrent.



    Aujourd'hui, je n'ai plus peur.


Ma salive atteint le sol. Je crache. Mon image est loin d’être excellente et malgré les conseils pour me ‘ civiliser ‘, je n’en fais qu’à ma tête. J’ai 44 ans. J’ai passé 16 ans de ma vie les pieds dans la boue, travaillant pour des personnes que je n’ai jamais vues de ma vie. J’ai participé à une édition des Jeux de la faim. Je suis rentré victorieux. J’ai gagné une renommée en perdant ce que j’avais. Mes frères. Mes sœurs. Des personnes entrent dans ma vie. D’autres en sortent. J’ai tout perdu. Personne n’a le droit de me dicter ma vie. Ce que je dois faire. Ce que je dois dire. Je respire. Je vis. Ici, dans le district 10, je suis dans mon monde. Je suis attaché à cette terre plus que je ne suis tiens à mon propre sang. Je n’ai jamais oublié l’odeur de la terre. Je n’ai jamais oublié la douceur de la rosée du matin sur mes doigts. Ces terres sont dans mes veines. Je leur dois tout. Pourtant, ceux qui portent leurs yeux sur moi pensent exactement l’inverse. Je soutiens le regard d’un jeune homme d’à peine vingt-ans, et je crache sous ses yeux. Il ne m’aime pas, ça se voit. Je souris en lui adressant un signe de tête, redressant mon chapeau pour laisser le soleil chatouiller mon visage.


L’hôtel de ville se dresse devant moi. Je n’ai pas pardonné au maire pour m’avoir tiré d’affaire il y a quelques mois. Je l’ai ajouté à ma liste des gens que je déteste. Il a rejoint les habitants du Capitole. Il a rejoint les habitants des districts. Il a rejoint mes propres frères. Je porte les restes d’un vieux cigare à mes lèvres et le serre entre les dents. Je l’allume. Inspire. Expire. Il se consume. C’est le moment de déserter. Les pacificateurs vont bientôt patrouiller et je ne tiens pas à les croiser. Le fleuve me parait une bonne alternative pour éviter les ruelles. Je longe la ville, une main sur la vieille arme de mon grand-père, qui la tenait lui-même de son grand-père. Une vieille arme qui date d’avant le Capitole. D’avant les districts. D’avant même le cataclysme qui nous a mené à ce merdier. Pourtant je ne crains rien, car c’est chez moi ici. Bien que les habitants du D10 ne m’apprécient pas, ils ne peuvent pas haïr un vainqueur des Jeux. Qui plus est, depuis qu’il a tué quelques mecs en blancs une dizaine d’année auparavant. Il me respecte. Mais je pense que ça s’arrête là. Pourquoi garder une main sur ce vieux colt, comme il s’appelle ? Parce que je me revois dans l’arène dès l’instant où je foule des espaces naturels. Je n’ai pas peur. Non. Je n’ai pas peur.

Stark me rejoint dès l’instant où il capte mon odeur. Une belle bête. Un cheval courageux comme il n’en existe plus dans les parages. Je lui flatte l’encolure, lui adresse quelques tapes amicales et lui offre une pomme. Je pense qu’il vit mieux que la plupart des gamins du coin. Je pense que les animaux vivent mieux que les habitants du district, exception faite des bovins qui finissent dans je ne sais quel assiette. Le vent frais de l’hiver se fait sentir. Il ne tardera plus. Une autre année se terminera. Une autre commencera. Avec elle, une nouvelle moisson, une autre année de jeu, d’autres morts. « Allez. Va. » Avec une tape plus prononcée, Stark file avec rapidité. Je ne vois bientôt plus qu’une trainée brune. J’enlève mon chapeau en me hissant sur les marches de la maison. Je suis bien ici. Je n’irai pas jusqu’à dire que j’aime ma vie, mais elle est plaisante. Il ne reste que la base du cigare, éteint depuis longtemps maintenant. Je le jette au sol sans regret en passant les portes de chez moi. Je tombe sur un bordel monstre. Tout est sens dessus dessous. Quelqu’un est passé pendant mon absence, cherchant visiblement un objet précis. Pas que la baraque soit nickel d’origine – je n’en prends pas grand soin – mais là, c’est extrême. Je ne suis pas étonné. Je ne prends pas de précaution en avançant à travers le bordel. Je renifle bruyamment. Une odeur de fleur imprègne les lieux. Je ne mets pas de parfum. Quelqu’un est toujours dans les parages, j’en suis sûr. Alors je rebrousse chemin. Je sors en marchant, prenant mon temps, et m’installe sur une des chaises du perron en attendant. Sagement. Jusqu’à m’endormir. Non, je n’ai pas peur. Je n’ai plus peur.


reality is here.

Salut, moi c’est… Hum… Disons le Cowboy, j’aime bien ça ! Je n’ai pas vraiment de pseudo – à part ceux de mes personnages sur les forums. Ce serait un pur hasard que vous en connaissiez, alors je ne vais pas les citer (a). J’ai plus de vingt-ans, je suis étudiant et j’ai lu les trois livres d’Hunger Games en moins d’une semaine. Donc oui, j’aime bien ce monde, et votre forum m’a fait de l’œil… Alors me voilà avec Midas MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 173490454

FEATURING Anson Mount © COPYRIGHT Camury pour l'avatar, merci à lui. Tumblr pour les multiples gifs.




Dernière édition par Midas C. Lustaker le Dim 26 Aoû - 11:59, édité 23 fois
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MessageSujet: Re: MIDAS™ ✻ One thing begets the next.   MIDAS™ ✻ One thing begets the next. Icon_minitimeMar 21 Aoû - 20:39

VIENS DANS LE 10 (ou le 9) MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 173490454 !!!

Ok, je sors =>

Mais avant, je te souhaite quand même la bienvenue :crazypom:
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Miléna E. Andréis-Wheeler
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MessageSujet: Re: MIDAS™ ✻ One thing begets the next.   MIDAS™ ✻ One thing begets the next. Icon_minitimeMar 21 Aoû - 21:30

Bienvenue donc chou chou chou
Le 1, on manque de vainqueur carrières MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 1559427923
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MessageSujet: Re: MIDAS™ ✻ One thing begets the next.   MIDAS™ ✻ One thing begets the next. Icon_minitimeMar 21 Aoû - 22:04

Où que tu ailles je te trouverai MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 1300397132
Où que tu ailles je te gnutgnuterai parce que tu as la classe crac crac
Sinon... Bienvenue MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 1147778360
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MessageSujet: Re: MIDAS™ ✻ One thing begets the next.   MIDAS™ ✻ One thing begets the next. Icon_minitimeMar 21 Aoû - 22:24

WELCOUUUME MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 2774444739
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MessageSujet: Re: MIDAS™ ✻ One thing begets the next.   MIDAS™ ✻ One thing begets the next. Icon_minitimeMer 22 Aoû - 10:50

bienvenue parmi nous officiellement MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 173490454

je vais te réserver Anson pour la semaine MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 1147778360MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 4205929361

HELL ON WHEELS FTW MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 173490454MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 846282082

bon courage pour ta fichette MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 173490454MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 173490454
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http://www.mockingjay-rpg.net/t9145-harper-congratulations-you-re-still-alive http://www.mockingjay-rpg.net/t9156-harper-we-knew-wed-die-before-we-lived
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MessageSujet: Re: MIDAS™ ✻ One thing begets the next.   MIDAS™ ✻ One thing begets the next. Icon_minitimeMer 22 Aoû - 11:43

Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche I love you
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http://www.mockingjay-rpg.net/t6442-get-along-with-the-voices-inside-of-my-head-alexiane http://www.mockingjay-rpg.net/t152-11-this-is-survival-of-the-fittest-this-is-do-or-die-alexiane
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MessageSujet: Re: MIDAS™ ✻ One thing begets the next.   MIDAS™ ✻ One thing begets the next. Icon_minitimeMer 22 Aoû - 12:03

Midas c'est pas une marque ?MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 3997798681 Arrow
Bienvenue sur MJ et bonne chance pour la suite de ta fiche I love you MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 173490454 chou
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MessageSujet: Re: MIDAS™ ✻ One thing begets the next.   MIDAS™ ✻ One thing begets the next. Icon_minitimeMer 22 Aoû - 13:50

KATELL - Je viens dans le 10, je viens dans le 10 MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 173490454 Mais Katell risque d'y passer non? On n'auras même pas le temps de se connaitre MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 4209083858

MILENA - Navré, mais non. Je me ferai pardonner MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 2166578461

VALKYRIE - Owii, gnugnut moi MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 173490454 MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 173490454

JADEN - Cillian *bave* Quel choix *o* Je l'avais jamais vu avant sur un forum MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 876725680

KATHLEEN - Oh, merci MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 876725680 Et wuii, HoW rules MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 175176866 Surtout son anti-héros mégagénial MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 3686848491

ALEXIANE - Pas trop dur la vie de paysanne dans le D11 ? MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 1632170600 *dixit le mec qui va finir dans l'élevage de porc T_T *

CYBELINE - Ha... Fallait pas le dire MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 3181402168 Si, c'est une marque de garage auto... Mais c'est aussi un roi antique et héros légendaire (Tout comme le sera mon Midas MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 3516571458 )

Merci à tous pour votre accueil MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 239769179 MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 3458505197
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MessageSujet: Re: MIDAS™ ✻ One thing begets the next.   MIDAS™ ✻ One thing begets the next. Icon_minitimeMer 22 Aoû - 13:59

Comment ça, je risque d'y passer Mad ?
L'espoir fait vivre et... dans l'arène, il en faut XD

On pourra toujours se faire des flash-back si je meurs MIDAS™ ✻ One thing begets the next. 1881463262
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MessageSujet: Re: MIDAS™ ✻ One thing begets the next.   MIDAS™ ✻ One thing begets the next. Icon_minitimeMer 22 Aoû - 15:45

Ah oui au fait... Bienvenue dans le club des vieux qui assument :gny:
T'as fait l'édition juste avant mon Riri qui va bientôt avoir quarante ans What a Face
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MessageSujet: Re: MIDAS™ ✻ One thing begets the next.   MIDAS™ ✻ One thing begets the next. Icon_minitimeMer 22 Aoû - 19:29

Bienvenue parmi nous I love you
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MessageSujet: Re: MIDAS™ ✻ One thing begets the next.   MIDAS™ ✻ One thing begets the next. Icon_minitimeMer 22 Aoû - 19:29

bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: MIDAS™ ✻ One thing begets the next.   MIDAS™ ✻ One thing begets the next. Icon_minitimeMer 22 Aoû - 20:28

Omg ma série de ma vie. WESTERN HELL YEAH. *sort*.

Bienvenue. J'ai hâte de lire ta fiche *-* !
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MessageSujet: Re: MIDAS™ ✻ One thing begets the next.   MIDAS™ ✻ One thing begets the next. Icon_minitime

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