Hunter Blackbird-Crowley △ correspondances : 700 △ points : 0 △ multicomptes : alexiane, pepper-swann (leevy) △ à Panem depuis le : 13/07/2011 △ humeur : opportuniste △ âge du personnage : trente-quatre ans △ occupation : général et connard en chef de panem
| Sujet: LANDON&LEVI&HUNTER ► the pain is just the beginning. Mar 18 Oct - 11:51 | |
| Les forêts du neuf ont toujours été particulièrement denses et étendues. Il faut de longues heures pour arriver au bout de ses hectares. C'est un véritable terrain de chasse géant. Les proies se perdent dans l'immensité de cet endroit. Les proies, qui sont la plupart du temps des animaux sans défenses. Aujourd'hui, cela n'allait pas être le cas. Ma proie n'allait pas être un animal. Ce serait un humain. Et pour cela, Landon m'aiderait à accomplir ma tâche. Landon, l'un de mes collègues Pacificateurs. Enfin, ça, c'est son titre officiel. Officieusement, il est aussi doux qu'un agneau. Je n'ai jamais compris comment il était arrivé à finir sa formation de Pacificateurs. Cela restait l'un des grands mystères de la vie. Les autorités de Panem n'ont aucunement besoin d'un pauvre homme qui a pitié de tout le monde. C'est un désastre, ce type. Vraiment. Il faut l'endurcir, ce petit, et vite. Pourtant, personne ne semble y prêter attention. Comme si c'était normal d'être Pacificateur et d'avoir de la compassion. Ces deux mots n'ont jamais été faits pour être ensemble. Et j'allais me charger personnellement de prouver à Landon que c'était bel et bien le cas. Depuis le message de Coin révélant l'existence du district treize, les autorités de Panem étaient sous pression. Une rébellion pouvait avoir lieu à tout moment et il fallait tout faire pour empêcher cela. Le nombre de Pacificateur dans les districts avaient considérablement augmenté, sans parler de la quantité de jeunes hommes appelés en urgence pour entamer une formation à La Noix. Par un heureux hasard, Landon et moi étions appelés à régner durant quelques jours dans le district neuf. C'était parfait. Lui, moi et personne pour contrarier mes plans. Rien qu'à ces pensées, un sourire malsain étira mes lèvres.
Il était encore très tôt quand je quittai la maison que le maire nous avait permis d'utiliser. Landon dormait toujours. Il faut dire que j'avais peut-être légèrement forcé le destin en versant un peu de sirop endormissent dans son verre de la vieille. Oh, je suis sûr qu'il ne m'en tiendrait pas rigueur, et qu'il ne le remarquerait même pas. Je m'étais équipé d'un sac noir avant de quitter la maison. Rempli de cordes, de scotch, de fouets, de couteau, et d'autres armes utiles à infliger la souffrance, armes qui n'allaient probablement pas servir. En premier lieu, je m'étais rendu dans les rues bordant les habitations du district neuf. Je passai au peigne fin toutes les personnes que je rencontrai. Je devais m'assurer de trouver une proie dont la disparition passerait inaperçue. Et c'est alors que je l'aperçus. Sourire aux lèvres, j'attrapai la corde dans mon sac avant de me diriger dans sa direction.
Quand je revins dans la maison en sale état que j'occupai avec mon collègue, ce dernier était réveillé. Parfait, tout se passait comme prévu. « Habille-toi, nous avons du travail. » Ma voix était sèche, froide et autoritaire. Je devais bien lui faire comprendre qu'il n'avait pas son mot à dire, qu'il devait me suivre sans émettre d'objection. De plus, j'avais parlé de travail. Je savais l'admiration et la loyauté que Landon ressentait pour notre Président. Il ferait n'importe quoi pour ce dernier. Je ne doutais donc pas une seule seconde de la réaction de mon collègue. Il n'allait pas rester là, les bras croisés, mais me suivre tel un gentil toutou. Le chemin jusqu'à l'entrée de la forêt n'était pas particulièrement long, et nous y arrivions assez rapidement. Cependant, depuis là, les choses devenaient plus compliquées. La forêt était très dense et étendue. Heureusement que j'effectuai mon travail depuis de nombreuses années et que je savais me repérer assez facilement. Sans un mot, Landon et moi nous enfoncions jusqu'à un coin reculé de la forêt, un coin que je savais peu fréquenté et donc où nous avions aucun risque d'être surpris par un visiteur indésirable.
Il était toujours là. Attaché à son arbre, à peine conscient. Un homme que je connaissais, mais donc j'ignorais le prénom. Un traître. Un Pacificateur de formation qui a préféré fuir. Aucune famille, aucun proche, aucune femme. Sa disparition passerait totalement inaperçue, ce serait comme s'il n'avait jamais existé. Cela, c'était au cas où les choses tourneraient mal. Il n'allait pas mourir, simplement souffrir. La mort est une solution trop facile pour se délivrer des souffrances. Je n'allais pas lui donner ce plaisir. Il a beau faire une ou deux têtes de plus que moi, il avait perdu la main. Peu habitué à utiliser ses anciennes capacités, je suppose. Par contre, il était lourd. Je m'étais fatigué à le traîner jusqu'ici après l'avoir assommé. Une fois attaché et bien serré contre son arbre, il n'avait plus rien de dangereux. Il était simplement une marionnette qui allait passer entre les mains de Landon. Oh, j'aurais adoré m'occuper de cet homme, de ce traître, mais je n'étais pas là pour ça. C'était bien dommage. Cependant, donner les ordres est aussi très intéressant, n'est-ce pas ? Je me retournai vers Landon tandis que notre victime entrait dans notre champ de vision. « Très cher Landon, voici une surprise spécialement pour toi. » Je tendais mon bras en direction de l'homme, tout en affichant un sourire carnassier. Nous nous rapprochions encore plus, pour finalement nous retrouver à quelques centimètres de l'homme. « Il est bien attaché rassure-toi. » Sa musculature était impressionnante, il fallait l'admettre, mais j'avais spécialement veillé à ce qu'il ne puisse pas bouger. Je me retournai vers mon collègue, mettant mes mains sur ses épaules et le regardant dans les yeux. « Mon grand, il est temps pour toi de devenir un véritable Pacificateur. Et en adorable ami que je suis, je vais t'y aider. » Je jetai un coup d’œil à notre victime avant de m'adresser à nouveau à Landon. « Notre ami qui est là, attaché à cet arbre, s'est gentiment proposé de nous aider. Et ce serait irrespectueux de ta part de refuser son offre. » Je relâchai ma pression sur les épaules de Landon. « Pour te faire respecter, il va falloir que tu t'endurcisses. Et cela passe par la souffrance infligée aux humains. Cette souffrance, tu vas l'infliger à notre ami ici présent. » Mon sac contenant toutes sortes d'armes et d'outils utiles étaient à quelques pas de nous. « Là-dedans se trouve un arsenal d'armes en tout genre. Mais tu les utiliseras qu'en dernier recours. » Je marquai une pause de quelques secondes. « Je veux que tu utilises tes mains. C'est un outil incroyable, le savais-tu ? Mieux que les poignards, flingues et autres objets de tortures. En plus, c'est terriblement amusant, car tu es bien obligé d'être créatif pour ôter la vie à l'aide de tes mains. » L'homme attaché à l'arbre commençait à émettre quelques grognements, signe qu'il se réveillait. Parfait, pile à l'heure. « Ne t'en fais pas, il n'y aura pas mort d'homme. » Je savais que Landon était très peu barbare et sanguinaire, donc il fallait bien le rassurer sur ce point. « Je vais être honnête avec toi. Si tu refuses d'accomplir cette tâche, je serais très déçu. Et le Président Snow le sera encore plus. » Une nouvelle fois, j'avais pris une voix autoritaire qui ne lui laissait pas le choix. Ce n'était pas une mission du Président Snow, mais je prenais Landon par les sentiments. Je me réjouissais déjà des agréables moments que j'allais passer en compagnie de cette victime et de mon élève. |
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