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| | J2. SILKANSTIEL ♆ looks like someone took the slow train from misery. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: J2. SILKANSTIEL ♆ looks like someone took the slow train from misery. Mar 7 Aoû - 13:53 | |
| Lorsque j’ouvris les yeux ce matin-là, j’avais tout oublié. Oublié qui j’étais, où j’étais, et par-dessus tout ; l’horreur dans laquelle j’étais. Les derniers jours m’avaient semblés totalement abstraits, comme dans un songe, et pour moi, rien de tout cela n’avait pu se passer. C’était impossible n’est-ce pas ? Pourtant, la réalité m’éclata en pleine figure avec autant de douceur qu’une explosion. J’étais dans l’arène. J’allais probablement mourir. Tout ça était réel… J’étais vraiment là, blotti contre Silka, et ça non plus ce n’était pas un rêve. Elle était ma seule attache ici, et si je ne devais pas me battre pour notre survie à tous les deux, je n’aurai jamais eu la force de continuer.
Me dire qu’un de nous deux minimum devrait mourir ne m’aidait pas franchement à avancer. Je voulais vivre, vraiment, mais cela ne rimait presque à rien si je devais l’abandonner au passage. La vie aurait un petit gout amer sans elle, mais je préférais ne pas y penser pour l’instant. La journée d’hier avait été l’une des pires de toute ma vie. J’avais fui la corne en moins de trois secondes, j’avais ramassé des trucs inutiles par terre, je m’étais battu contre Frenchie que je croyais sympa, puis contre la carrière du 1 à qui j’avais échappé de justesse. Heureusement j’avais retrouvé Silka, et depuis, on ne se quittait plus. On avait trouvé à manger, un endroit chaud pour dormir grâce à son sac de couchage et à sa couverture, et puis, on avait simplement attendu toute la soirée blotti l’un contre l’autre, en essayant de trouver le sommeil, et sachant très bien que les jours à venir seraient bien pires. Par chance, personne ne nous avait trouvé cette nuit. Après les coups de canons annonçant la mort des tributs, nous avions dormi comme des marmottes jusqu’au lever du soleil. Et c’est tout naturellement que je me réveillai, la tête farcie, comme toujours.
Je n’étais pas du matin. Vraiment pas. Silka, en revanche, l’était beaucoup plus que moi. Quand j’ouvris vraiment les yeux, en comprenant ce qui m’entourait, je l’aperçus adossée à un arbre. Elle jouait avec mon petit couteau qui ne coupait pas. C’était notre seule arme, aussi nulle soit-elle, et j’avais peur qu’elle se blesse avec. « Salut ska.. t’as fait le petit déjeuner ? »tentai-je d’ironiser. Oui, c’était une tentative d’humour, et je connaissais déjà sa réponse ; « t’es con skann ». C’était sa réplique favorite, et entre nous, je comprenais qu’elle l’utilise avec autant d’abondance.
Je m’extirpai des milliards de couvertures qui m’entouraient. Heureusement qu’on avait ces machins… sans ça, on serait mort de froid cette nuit. Enfin, sans ça, et sans son corps chaud contre le mieux aussi. « Alors, bien dormi ? Tu veux qu’on bouge aujourd’hui ? On peut pas rester là deux jours de suite j’imagine ? Enfin bon, on fait comme tu le sens… c’est toi l’âme de la survie, je te suis. » Je plaquai une main dans mes cheveux. Des morceaux de glaçons c’étaient attachés autours, ce qui était vraiment bizarre. Un sourire débile m’échappa, parce que même dans l’arène j’avais le don d’être ridicule. Je me mis debout en tâtant mes poches pour vérifier mes armes. Le petit couteau, Silka l’avait, le sac était accroché à son dos, il fallait qu’on plie le sac et la couverture, le sifflet était en sécurité autour de mon cou, et les cailloux tintaient toujours dans mes poches. Ils me rajoutaient du poids, mais j’avais tellement de fois lancer des cailloux sur mes cibles, que désormais ils me paraissaient précieux.
- Spoiler:
Désolée, c'est court et nul
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| Sujet: Re: J2. SILKANSTIEL ♆ looks like someone took the slow train from misery. Sam 11 Aoû - 13:20 | |
| C'est le blanc complet. J'écarquille les yeux et me redresse en sursaut. Oh putain, j'suis où là ? Où sont ma maison, le trou au dessus de mon lit, ma paillasse toute moisie et la grande soeur qui ronfle autant qu'une bouilloire ? Et puis brusquement, ça me revient. Ça me saute au visage. Un peu comme une grande baffe dans la gueule. Et je me souviens de tout. Le décompte. La corne. Le bain de sang. Mes retrouvailles avec Skann. Cette étrange bestiole qu'on a bouffé hier. Tout, tout me revient. Mais j'aurai préféré avoir tout oublié. Je jette un coup d'oeil à côté de moi. Skann dort. Il est mignon quand il dort. Je m'extirpe lentement du sac de couchage et je le regrette aussitôt. Le froid est mordant. Mes cheveux sont trempés à cause de la neige fondue et mes lèvres craquelés par le givre font ressembler ma bouche à un steak saignant. J'esquisse un sourire à cette idée qui se transforme en grimace. Mais ce n'est pas le moment de m'attarder sur des choses stupides. Il ne faut pas qu'on traîne ici plus longtemps.
Je rassemblai nos affaires dans le sac à dos jaune que j'avais réussi à chopper à la corne. Ce fut fini rapidement. Faut dire qu'on avait pas grand chose à transporter, mais j'avais tout de même gardé la flèche que le tribut carrière nous avait envoyé. C'était une bonne arme, et à vrai dire, c'était la seule. Si on exceptait le couteau de Skann. A cette pensée, j'attrape le petit silex et le fait rouler entre mes mains. Il fallait être vraiment sadique, à bien y penser, pour se réveiller un matin et se dire '' tiens, et si on distribuait à la corne d'abondance des couteaux qui coupent moins bien que des petites cuillères ? ''. « Salut ska.. t’as fait le petit déjeuner ? ». Je sursaute. « C'est ça. Allez, debout ma belle endormie, on se tire. ». Je lui adresse un sourire moqueur avant de me lever. Mon corps entier est endolori par la nuit que nous venons de passer et je me sens comme une vieille pleine de rhumatisme. Mais il faut y aller. Nous avons eu beaucoup trop de chance jusqu'à maintenant, c'est pas normal. « Alors, bien dormi ? Tu veux qu’on bouge aujourd’hui ? On peut pas rester là deux jours de suite j’imagine ? Enfin bon, on fait comme tu le sens… c’est toi l’âme de la survie, je te suis. » .
J'écoute sa tirade d'une oreille distraite, réfléchissant aux possibilités qui s'offrent à nous. « Je pense qu'on devrait.. ». Je m’interromps et tend l'oreille d'avantage. La neige crisse. Elle crisse sous des bruits de pas. Je jette un regard affolé à Skann avant de brandir le couteau devant moi et de reculer de quelques pas. Je ne sais pas qui et je ne sais pas où. Mais il y a quelqu'un. - Spoiler:
Navrée, c'est minable.
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| Sujet: Re: J2. SILKANSTIEL ♆ looks like someone took the slow train from misery. Lun 13 Aoû - 18:01 | |
| C’est étrange. A chaque fois que j’ai croisé la mort je n’en ai vu que l’ombre. A peine frôlé par un frisson, à peine dérangé par son odeur. Furtive et imprévisible elle a frappé son impact tout au long de ma courte vie sans que j’en vois plus qu’un drap blanc. Du blanc, toujours du blanc. Du blanc pour couvrir le cadavre de ma mère, du blanc pour les mains gantées qui emmenaient mon frère, du blanc des bandages qui couvraient mon corps. Toujours là pour en dérober les horreurs à mon regard, m’épargner le constat visuel de ce que chaque habitant de Panem redoute en son âme et conscience.
C’est étrange, on a tous prétention de théories sur la mort. Jusqu’à passer à la pratique. Aujourd’hui encore je suis recouvert de l’immaculé. Aujourd’hui encore la faucheuse à fait effraction par deux fois dans le court des choses sans que je puisse la démasquer. J’ai l’impression d’être tenaillé par le poids de la réalité et pourtant il me parait flotter, libéré des entraves de mes membres comme un papillon qui s’extirpe hors de son étroit cocon. Je ne les sens d’ailleurs plus, mes bras et mes jambes, un duvet les a enrobés. Il va me pousser des plumes, c’est sûr. Peut-être qu’avec des ailes je pourrais aller rejoindre le ciel où s’est éteint son visage. Peut-être même que je vais me transformer en oiseau que mon frère se ferait un plaisir de chasser pour nourrir la maisonnée. Ils s’assoiront ensemble et elle plaisantera pendant qu’il découpe la viande brûlée comme toujours. Ils mangeront, ils ne crèveront pas de faim. Je me sacrifierais pour qu’elle ait l’estomac plein. … C’est vrai. Cybèline est morte.
J’ai perdu toute notion du temps. Des minutes, peut-être des heures restées là à fixer le plafond de l’arène. J’ai beau avoir compris que cette nuit est artificielle je ne peux m’empêcher de la contempler comme je le faisais là-bas dans le district cinq. Les programmeurs ont poussé le vice jusqu’à faire mourir aléatoirement des étoiles en de vives trainées et à faire palpiter la voute de manière réaliste. C’est beau, c’est vraiment un spectacle magnifique. Alors pourquoi des éclats de glace se sont formés en sillonnant le long de mes joues ? Cybèline est morte. Je peux encore voir son visage se dessiner comme une constellation. L’image s’est imprimée dans ma rétine comme lorsqu’on fixe trop longtemps une ampoule. Cybèline. Morte. Cybèline… Non, impossible. J’étais pas amoureux d’elle hein ? ... Je l’aimais.
Un autre visage familier était sûrement apparu dans le ciel après le sien. Mais cette fois-ci, je n’avais pas levé la tête au coup de canon.
Fenugreek.
Lentement je cligne des yeux. L’aube a commencé à se fondre dans la noirceur, les étoiles ont disparu pour laisser place aux nuages. Je n’arrive plus à bouger. Peut-être que moi aussi, je suis mort. A force de sentir la morsure du froid, je ne sens plus rien. Enfin, je ne sens plus rien qui vaille. Surtout au niveau de ma main gauche. J’extirpe ma tête de la couche de neige, réalisant que mon dos repose douloureusement sur mon arbalète. Celle-ci m’a d’ailleurs recouvert partiellement, masquant mes mains et mes pieds de même que mes affaires. Je n’ai pas bougé depuis hier soir, pas bougé depuis que Fenugreek est tombé.
D’un mouvement faible je tourne la tête. Ses affaires sont là aussi, entre moi et le vide, menaçant de tomber aussi. Entre moi et le néant qui l’a emporté. Comme pour m’empêcher d’aller rejoindre son funeste sort. Fenugreek. Par deux fois, il m’a sauvé la vie. Je ne le connaissais pas. Je n’aurais jamais cette chance. Il a disparu dans cette faille, comme si la terre l’avait avalé.
Petit à petit les sensations me reviennent. Je réhabitue mon corps au mouvement. Mon sang se réchauffe et je réussis avec peine à me redresser en position assise, bras ballants comme l’arbalète qui pend de mon épaule. J’esquisse un geste pour frictionner mes jambes. Ma main gauche ne répond plus.
Doucement je la porte à ma vue, mes yeux encore brumeux ne réalisent pas tout de suite. Mon cerveau ne répond plus.
De l’extrémité des doigts jusqu’au poignet, ma peau est blafarde, ma chair parfois bleue par endroits où se dessinent mes veines. Mes phalanges sont raides comme une branche. Encore du blanc.
J’aimerai crier mais aucun son ne sort de ma bouche tiraillé par le froid. Je n’ai rien sentit. Est-ce ce froid si fourbe ? Est-ce mon système nerveux défaillant ? Je viens de laisser une main au blizzard.
La panique me prend et j’éloigne mon membre mort de mon visage, arrivant enfin à hurler tout mon saoul. En d’autres occasions j’aurais apprécié cette adrénaline qui m’est offerte. Mais je réalise que j’ai déchanté dès l’instant ou mon compagnon d’infortune est tombé dans cette crevasse, dès l’instant même où j’ai posé un pied au Capitole. Je me suis mentit à moi-même en croyant que j’étais heureux de venir ici.
C’est étrange, je le savais pourtant. La mort, c’est la fin de tout.
Je me débats de toutes mes forces, roulant sur le côté en manquant de tomber moi aussi dans le trou. Qu’est-ce que je dois faire putain. Putain. PUTAIN. C’est une blague hein ? C’est ça ? Mon autre main rencontre le petit couteau laissé par Fenugreek, l’empoignant avec toute ma rage je le plante dans mon poignet, m’arrachant un hurlement. C’est une blague hein ? C’est pas pour de vrai. Si je fais comme la mort et que je fais disparaitre les preuves, ça sera pas pour de vrai si il reste aucunes traces ? Si je saigne, ça voudra dire que je suis toujours vivant hein ?
Cette douleur, est-ce que je la ressens enfin ? Ou est-ce mon imagination ? Je ne la ressens plus depuis mon accident. Je l’imagine juste hein ? J’ai pas mal hein ? C’est qu’une égratignure, c’est pour de faux.
J’ai mal putain. J’ai si mal.
Swain. Cybèline. Fenugreek.
Je m’acharne dans un vacarme de gargouillis et de pleurs, achevant de sectionner mon poignet dans un flot de sang. Mon corps tressaute, mon moignon pourpre ramené contre moi. J’halète, entrecoupé de gémissements. Les mots ne me viennent plus. Ils ne suffisent plus à exprimer la douleur. J’ai envie de vomir, j’ai envie de dormir. Je pourrais m’abandonner à un petit somme moi qui n’ai pas fermé l’œil. Mon sang s’écoule doucement comme s’il voulait me bercer. J’ai sommeil. Non. Si je m’endors, c’est fini. Mais si je dors, j’irais la rejoindre. Cybèline. Non. Swain. Swain m’attend.
Je rampe près des affaires en équilibre précaire de Fenugreek. Il ne m’en voudra certainement pas de les récupérer. De ma main valide gantée j’agrippe la couverture de survie soigneusement roulée, me servant de mon coude gauche et du couteau pour un déchirer un morceau. L’hémorragie est inarétable, si je n’y remédie pas vite je risque de me vider comme du gibier. Par chance il me semble me souvenir d’avoir déjà vu Thybalt, le guérisseur du cinq faire un garrot à un blessé. J’ai presque envie de sourire à la pensée que lui aussi m’a sauvé la vie. Décidément, j’ai trop de dettes. Trop de dettes qu’il faut que je rembourse. C’est un peu tard pour que je m’en rende compte ceci dit. Avec difficultés j’enroule la pièce de tissu autour de ma blessure, rageant, crachant, gémissant. D’un nouveau coup de dent je parviens à le serrer de toute mes forces, échappant un soupire bruyant. Voilà, ça roule maintenant Castiel.
Une grimace de douleur fend mon visage, manquant de faire chanceler mes jambes tremblantes alors que je tente de me redresser. J’ai la tête qui tourne et les orteils engourdis. Merde. A quand remonte la dernière fois que j’ai mangé quelque chose ? Il doit bien y avoir quelque chose à bouffer dans ce bordel histoire de me remettre de mes émotions. Je fais rapidement l’inventaire. Arbalète. Briquet tempête. Sac de couchage. Couverture. Couteau. …Le sac jaune. Je me rue dessus, découvrant avec bonheur qu’il contient quelques provisions et une bouteille d’eau. J’en vide la moitié du contenu, me goinfrant comme un affamé de deux barres bizarres qui avaient un goût que je n’avais encore jamais expérimenté de ma vie. Après un regard plein d’envie à la troisième, je lâche un soupire en la fourrant dans ma poche. Swain devrait adorer ces trucs.
Je mets quelques minutes à rassembler mes esprits et mon attirail de survie non sans une pensée pour le garçon disparu dans le vide. Et s’il était encore en vie ? Et s’il avait survécu à la chute ? C’est stupide de penser ça je le sais, c’est vraiment stupide d’autant plus qu’ils ont annoncé sa mort et que j’ai vu sa main glisser de la mienne en emportant mon gant gauche. Et si ils se trompaient ? Et si c’était un mensonge ? Fenugreek, et si il était encore en vie ? Et si Cybèline…?
Non, au fond de moi je le sais, ils sont bien morts. Alors pourquoi une fois mes affaires hissées sur mon dos je me tiens au bord du gouffre comme s’il allait m’appeler à l’aide ? Sans un mot je sors le petit couteau de ma poche, tendant le bras au-dessus de la crevasse. Après un instant d’hésitation je le lâche, le regardant disparaitre dans le noir bleuté des eaux glacées.
« Merci… Fenugreek. Pardonne-moi… »
Mort ou vivant, je ne pouvais rien y faire. Mort ou vivant, cette crevasse serait une tombe. Je n’ai plus rien à faire ici.
Interminable chemin, je me traine sur le lac gelé, plus à cause de la douleur qui lancine par moments ma blessure que par précautions. Une chance que mes nerfs soient endommagés et rendent la fièvre plus supportable. Le sac est lourd mais c’est surtout l’arbalète flanquée sur mon épaule qui rend la tâche ardue. J’aimerai l’abandonner, la jeter au loin. Mais à chaque fois que cette pensée m’effleure l’esprit, elle est aussitôt balayée par une vision de Swain. La neige a recouvert la glace, comme pour mieux surprendre les malheureux. Mais elle ne m’aura pas deux fois. Levant la tête du sol je réalise que j’ai presque atteint l’autre rive et cette vision me donne plus de courage pour avancer. J’aurais presque couru encore si je n’avais pas un moignon sanglant à la place de la main gauche. Ça va être dur de draguer maintenant. Putain d’merde.
La terre ferme, enfin. A l’horizon le plus proche s’étend une forêt qui ne me dit rien qui vaille. Et entre moi et cette forêt…
Mon corps se fige.
Il y a deux personnes en face de moi. Là, à quelques mètres seulement. Deux. Une panique soudaine me prend à l’idée de leur surnombre et de ma faiblesse. Tout le monde ne sera pas aussi pacifique que Fenugreek. Je ne veux pas me battre. Je ne veux pas verser le sang pour le Capitole. J’ai déjà gaspillé du mien, je ne veux tuer personne. Je n'ai pas peur de mourir. Pourtant… je ne veux pas mourir.
« B…bougez plus ! »
Ma voix est moins assurée que je le voudrais entre mes halètements. Mon ombre est moins grande que je le voudrais. Avec un fracas je fais tomber l’arbalète dans la neige, peinant à la soulever pour l’armer à une seule main malgré l’aide de mon pied. Je m’empêtre avec ridicule, finissant enfin par réussir à les mettre en joue. Ce qui consistait ici à simplement pointer vaguement le carreau dans leur direction faute de mieux. N’est pas Swain qui veut.
« Je… j’veux pas vous tuer. Alors approchez pas et… et laissez-moi passer ! »
Les yeux rivés sur la pointe je la regarde osciller entre leurs deux silhouettes à mesure que je les contourne lentement. Ma vue a du mal à se concentrer, sûrement à cause de la fièvre qui brûle mon front. Cramponné de toutes mes forces à l’arme je finis par lâcher, incapable de la tenir plus longtemps dans ces conditions. Tous mes muscles flanchent et mes genoux rejoignent bientôt le sol.
Swain. Cybèline. Fenugreek.
Je ne veux pas mourir. - Spoiler:
Désolé les cocos, ça craint. C'est super long. Vous avez le droit de me lyncher. Cas' avait des choses a dire. Désolé ;A; Je ferais plus court au prochaine promis
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| Sujet: Re: J2. SILKANSTIEL ♆ looks like someone took the slow train from misery. | |
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