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Sujet: J1 ⊱ bloodbath – SAZEA vs. BLYTUS Sam 14 Juil - 15:38
5... Je me place en direction de la forêt, prête à courir pour ma vie, loin des horreurs qui se produiront ici, loin du sang qui giclera partout. 4... Le froid lacère ma peau comme des milliards d'aiguilles. Je m'attendais à frissonner, mais je me retrouve plutôt engourdie. Il faut rester éveillée. Alerte. Rapide. Mais ce froid est si pognant... 3... Je repense à mon chez moi. Mon père doit être rivé à quelques centimètres à peine de son écran, probablement chez l'oncle de Beauregard. Tous deux priant pour la survie de leur enfant. Ayden doit avoir fuit dans la forêt, fuit de cette vision d'horreur, ou regarder en silence, mutisme éternel. Dolce... Dolce doit être en train de détruire un mannequin à l'Institut illégal des carrières. Et Zoé... Dieu sait ce qui est advenu de Zoé. Non, revenir sur terre, Sage. Ce n'est pas le moment de s'égarer. Si je vais vers la forêt tout de suite, je n'aurai rien. Avec cette température, peut-être n'est-ce pas l'idée du siècle.2... BOUM. Je sursaute et horrifiée, assiste à mon pied tomber en-dehors de la plaque. Du moins je le crois. Je réussis à retrouver un équilibre précaire le temps que la dernière seconde passe. Qu'est-il arrivé? J'ai cru voir de la neige se soulever de l'autre côté de la Corne. Y'aurait-il eu un mort avant même le début des Jeux? Oh putain, ne me dites pas que... Non. Qui est l'idiot qui est parti avant le décompte? Je tangue entre le désir de rire et celui de pleurer. Je n'en reviens tout simplement pas.
Je fonce comme une flèche. Je vois déjà les objets devenir de plus en plus intéressants. Un sourire en coin naît lorsque je remarque que je suis l'une des plus rapides, l'une des seules à ne pas rester plantée là après le petit spectacle. On peut penser en courant, j'ai envie de leur dire. Sauf qu'à partir de maintenant, ce sont mes ennemis. Mes ennemis mortels.
J'arrive enfin près de la Corne. J'attrape un objet au hasard, qui s'avère être un petit sac jaune, et je le hisse par-dessus mon épaule. Les combats sont à peine entamés. Je remarque cependant que beaucoup se jettent sur les couteaux. Ça ne saurait tarder. Je m'arrête un instant, alerte. Je localise tous mes ennemis, prête à réagir en conséquence fâcheuse.
Je suis soudainement plaquée contre le sol, soulevée de plus de cinquante centimètres par la force de l'impact. J’atterris dans la neige plutôt durement, et l'air s'échappe en entier de mes poumons. Je recherche de l'oxygène. Vite, respirer. Je panique. Je ballote les bras autour de moi au cas où quelqu'un tenterait de m'avoir. Je donne un coup de pied dans le vide. Je retrouve peu à peu mon souffle, puis me relève. Je vois tout de suite ce qui m'a précipitée au sol. Titus. Et il fonce sur le seul arc qui reste. Rageuse, je fonce en sa direction. C'est mon arc. Le mien. Soudain je le vois encocher une flèche. Bander l'arc. Vers moi. Terrifiée, je me baisse de justesse, puis me réfugie derrière un bac de couvertures grisâtres. Je jette des coups d'oeil effrayés derrière moi, pour être sûre de ne pas me faire avoir par derrière.
J'écume de rage. Ce connard m'a piqué ma seule chance de survie dans ces foutus Jeux. J'aurais envie de lui réduire le crâne en compote à coup de pierres. Mais je sais bien que c'est dangereux. Il fait près de deux fois ma taille. Mais il n'est pas question que je parte d'ici sans rien obtenir. Je fonce donc à nouveau à la Corne, où les affrontements se déchaînent. Une giclée de sang tombe sur mon manteau alors que je passe derrière un tribut. Je repère un briquet par-terre, et je m'empresse de le ramasser avant de le fourrer dans ma poche. Il me faut une arme. N'importe laquelle. Je pense alors aller récupérer une épée en plein coeur du Bain de Sang. Puis je vois cette fille, celle du Deux je crois, qui garde farouchement son butin, et je me dis que je devrai me contenter d'un peu moins.
Je bute dans quelque chose, manque m'affaler une seconde fois par-terre. Je me relève prestement, et je vois ce qui m'a faite chuter. Un poignard. Planté dans la neige piétinée. Trop facile. Je le retire et l'agrippe de toutes mes forces. Ce n'est pas un arc, mais c'est déjà ça. Soudain, je vois Titus tout près de moi.
Sans réfléchir, je lui assène un violent coup de couteau dans le visage, qu'il évite de justesse. Je réplique, mais cette fois-ci il me retient le bras, et lorsque je vois son visage, je me sens terriblement mal.
- Ezea? je demande, incrédule.
À dire vrai, je ne m'attendais pas à le voir ici. Encore moins à tenter de le tuer. Du moins, j'espérais qu'il aurait eu le bon sens de fuir de ce cauchemar. Quoi que je sois mal placée pour parler, moi qui a foncé tête baissée exactement là où tout le monde m'interdisais de m'approcher. D'ailleurs, il faut que je parte. Vite. Je n'ai pas envie de rester plus longtemps ici. En réalité, je crois que je souhaite fuir les visions des exécutions. Au-delà de l'épaule de mon allié, je vois la forêt. Il faut que j'y aille. Maintenant.
Dernière édition par Sagitta S. Chase le Dim 15 Juil - 5:48, édité 1 fois
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Sujet: Re: J1 ⊱ bloodbath – SAZEA vs. BLYTUS Sam 14 Juil - 22:08
Zéro. Je n'ai pas le droit d'hésiter. Un regard vers Blythe m'indiqua qu'elle était à quelques pas de moi. Je devais la retrouver, c'était notre arrangement ; mais avant, je tenais à récupérer quelques objets. La corne sonna, flottant dans l'air, annonçant le début du bain de sang. J'attendais ça depuis tellement longtemps.
Je sautai de ma plate-forme, et fonçai vers la Corne d'Abondance qui se tenait en face de moi. J'avais remarqué plusieurs choses essentielles : il y avait deux arc, à défaut de pouvoir en sauver deux, j'allais au moins essayer d'en attraper un ; une épée, car je n'étais pas le maître du corps à corps, autant limiter les risques ; et enfin, la chose la plus importante. Les couteaux. J'avais l'intention de les prendre. Tous. Autant pour avoir le plus d'armes possibles à lancer que pour empêcher les possibles lanceurs de me voler la vedette. Les couteaux, c'était mon truc. J'avais repéré es arcs, mais impossible d’apercevoir les couteaux. Je m'aventurai dans la bouche béante de la Corne ; j'étais un des premiers à y arriver, si bien que je n'avais pas vraiment à me soucier des autres tributs. Mes oreilles bourdonnaient, je ne tenais pas place. Je sautillai sur place face à tant d'armes réunis. Je m'avançai vers l'arc, un sourire béant sur le visage, quand une silhouette se jeta devant moi. A la façon où elle se dirigeait vers l'arme, je voyais bien qu'elle tentait elle aussi de saisir l'arc. Mauvaise idée. Je saisis par les épaules la jeune tribut et la soulevai du sol. Elle tentait de se débattre, mais je ne la laissai pas s'échapper. J'émis un rire bruyant. Si j'avais eu une arme, je l'aurais sûrement achevé, mais malheureusement, je n'avais rien sous la main. Je l'envoyai balader à quelques mètres derrière moi, où elle atterrit dans un bruit sourd. Je ne lui lançai même pas un regard ; je saisis cette fois l'arc, avant de l'armer. J'encochai une flèche, et décidai de l'essayer sur ma première victime. Ma toute première cible. Excité comme un gamin, je me retournai vers la brune. Elle s'était relevée. Elle s'était relevée et je pouvais enfin apercevoir son visage. Sagitta. La gamine du Quatre qui défendait toujours son frère, ou son cousin je ne sais plus, quand je me faisais un plaisir de le martyriser. Celle qui avait plusieurs fois eu le courage de me défier, tout ça pour que j'arrête de toucher à son précieux Alo. C'était plutôt ironique, en somme, de les voir réunit ici tous les deux. Je l'aurais d'ailleurs bien souligné, mais le bain de sang était une chose que je ne pouvais pas rater ; non pour rien au monde. Je relâchai ma flèche, mais elle l'évita de justesse, roulant de quelques centimètres. Je me serais fait une joie d'aller l'achever, mais je vis un gamin se ruer sur l'épée à quelques mètre de moi. Hors de question qu'on essaie encore une fois de me voler ce que je voulais. Je courrai vers le fond de la Corne ; c'était Aloysius justement. Apparemment c'était courant chez les habitants de Quatre de faire chier le monde. Je lui assénai un claque monumentale avant de m’emparer de l'épée. Plus que le couteaux, et j'allais pouvoir m'amuser. Après avoir remué un peu les tas d'armes à l'intérieur de la Corne, sans trouver ce que je cherchai, je décidai de sortir. Après tout, j'allais commencer par tirer mes flèches, puis je fouillerai quand les autres trouillards auront quitté la Corne.
Je sortis au petit trop, repérant la chevelure rousse de Blythe. J'aurais pu lui envoyer une flèche en plein crâne ; j'aurais pu mais ça aurait gâché le plaisir, je voulais la voir souffrir, me supplier. Je voulais qu'elle s'excuse. Que Rhea la voit. “ Blythe ! ” Je bandai mon arc et tentai de trouver une cible. “ Putain Blythe, tu sais pas où sont caché les couteaux ? Impossible de mettre la main dessus ! ” Je vis un brun courir comme un débile au loin ; sûrement Loa, le taré du Neuf. Il était loin, mais c'était faisable. Je visai, et lâchai ma flèche qui atterrit à quelques centimètre de lui, lui éraflant quasiment l'épaule. Je jurai, me reconcentrant sur la réponse de ma co-tribut.
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Sujet: Re: J1 ⊱ bloodbath – SAZEA vs. BLYTUS Dim 15 Juil - 15:33
run, run, run away, buy yourself another day ... a cold wind is whispering secrets in your ear, so low only you can hear ...
La glace défile sous mes pieds. Je tente de ne penser à rien sinon à la corne. Je dois la rejoindre. Le plus vite possible. Tout se joue ici. Je n'essaie même pas de regarder à ma droite ou à ma gauche pour savoir si les tributs qui m'entouraient se précipitent dans la même direction que moi. Je ne vois qu'une chose : cet amoncellement de vivres qui me semble destiné. Si je parviens à attraper assez d'armes, alors j'aurai une maigre chance de survie. Mais je ne veux pas que mon passage dans les Jeux se résume à une dizaine de minutes sanglantes. Je veux pouvoir prouver que je vaux mieux que cela. Tout se précipite aux alentours : j'aperçois des tributs qui tombent près de moi, victimes de la neige glissante. Sans réfléchir, je les enjambe avec une facilité déconcertante, nonobstant le pantalon imposant qui entrave ma course. Je parviens soudain à la corne d'abondance plus vite que je l'avais prévu. Seuls deux ou trois tributs sont déjà ici, occupés à ramasser le plus d'objets possibles. Je fais de même, en veillant toutefois à jeter un coup d'œil autour de moi pour appréhender quelque adolescent belliqueux. J'ai le temps de ramasser deux couteaux qui s'offrent généreusement à ma vue avant qu'un poignard manque de me trancher la jugulaire. Le geste est rapide et sans équivoque – la personne qui a voulu me tuer sait ce qu'elle fait et a de l'expérience. Heureusement, je parviens à l'esquiver d'un furtif mouvement que j'ai appris au centre d'entraînement.
Je fais volte face pour éviter de me faire attaquer de la même manière, et découvre la tribut du Deux qui me fusille du regard. Les bras écartés, les genoux fléchis, elle est parée au combat et je parviens à deviner son faciès hargneux sous l'éclairage stellaire. Je ne peux pas envisager la fuite. Elle est trop près de moi. Sans attendre une seconde, j'essaie de l'atteindre au thorax à l'aide d'un de mes couteaux. Elle l'évite brillamment, et nous nous engageons alors dans une joute au centre de la corne d'abondance. Son poignard fend l'air et mes couteaux virevoltent sans même la toucher, nos souffles courts formant des volutes blanches dans l'air glacial. Sa chevelure flamboyante se pare de reflets surréalistes dans cette nuit aux couleurs hétéroclites. Tout le reste semble avoir disparu. Il n'y a plus que moi, cette fille, et notre instinct de survie. A un moment, un tribut me bouscule, et le poignard de Blythe – je me rappelle à présent de son nom – entaille mon blouson sans me toucher. Je réplique sans attendre, mais rien n'y fait : nous ne parvenons pas à nous démarquer. Nos allées et venues parmi les vivres qui traînent au sol sont vaines. Au bout d'une trentaine de secondes, je décide de m'éloigner d'un rapide saut en arrière. Je la jauge un instant, et son regard semble me susurrer : « Tu ne perds rien pour attendre. J'aurai ta peau. » Ce n'est pas une défection. C'est une promesse de mort. Cependant, elle se détourne avec détermination, et je fais de même.
Bon, je suis encore vivant, mais il faudrait que je songe à déguerpir séance tenante. Autour de moi, j'aperçois quelques tributs blessés, dont le sang gèle sur la neige dans un contraste de couleurs saisissant. D'autres se battent. Je me saisis d'un sac plutôt imposant que j'attèle à mon épaule, mais alors que je m'apprête à attraper une paire de lunettes que j'identifie immédiatement comme celles qui nous permettent de voir comme de jour durant la nuit dans le District Onze, un poignard manque de me tuer à nouveau. Blythe, encore elle ? Je suis furieux. Je m'apprête à lui assener un violent coup de couteau cependant que je viens de saisir son bras d'une poigne de fer, mais soudain, j'aperçois son visage et je me fige. « Ezea ? » me demande Sagitta, pantoise. Je suppose que la même expression d'incrédulité déforme mes traits. Mon alliée a failli me tuer ! Heureusement, son air circonspect m'informe que c'était fortuit. « Sagitta ! » Je lui lance sans pouvoir m'empêcher de sourire. C'est débile, étant donné que nous pouvons nous faire tuer d'une seconde à l'autre, mais bon. Je suis humain. Et cela me rassure.
Maintenant que je l'ai retrouvée, nous devons fuir avant que Blythe me tombe dessus à nouveau. Cependant, il nous manque une alliée. Dans un souffle précipité, j'interroge Sagitta : « Où est Viha ? » Le temps nous est compté. Nous devons la trouver au plus vite et nous enfuir d'ici – Sagitta a récupéré quelques vivres qui me semblent suffisantes. Mais alors que je m'apprête à relâcher le bras de la jeune fille du Quatre que agrippe toujours, j'aperçois un poignard qui surgit derrière elle, à quelques centimètres de son visage. Et qui va la décapiter.
Dernière édition par Ezea Skeibury le Jeu 19 Juil - 17:24, édité 1 fois
so i try to hold onto a time when nothing mattered
Le compte à rebours prend fin, mon cœur rate alors un battement. L'heure est enfin arrivée. Ni, le froid, ni les tributs voulant ma peau ne m'effraie. Ces jeux, je les ai attendus bien trop longtemps pour les redouter à présent. Ma course folle débute. Mes pas s'enchaînent sans que j'ai à y penser, je n'ai cessé de répéter la scène dans ma tête depuis mon arrivée au Capitole, je sais ce que je dois faire ; récupérer tout ce qui me sera utile après et pendant le bain de sang. Après cela, je devrai rejoindre Titus comme nous l'avion convenu. Une alliance. Ces mots résonnent étrangement dans ma tête, il n'y a ni confiance, ni quelconque amitié naissante entre nous. Si la situation venait à le demander, ni lui, ni moi, n'hésiterait une seule seconde à achever l'autre. Notre marché ne tenait qu'à cette condition, personne ne tuera l'un avant l'autre. Son sourire satisfait ornerait sans doute son visage lorsque l'heure serait venue. A cette pensée, un mince rictus se dessine sur mon visage le temps d'une seconde, mais il disparaît rapidement lorsque j'entrevois au loin la lumière du ciel se refléter sur la neige, un poignard ou un couteau sûrement. J'accélère de peur de voir quelqu'un s'en saisir avant. Ma main frôle le sol et, rapidement, j'attrape la lame. Une première arme avant même d'avoir atteint la Corne. En soit, j'en ressors satisfaite, l'idée seule de pouvoir trancher des gorges me met déjà en joie. Autour de moi, je vois quelques tributs tomber au sol ou bien se jeter maladroitement sur quelques objets, je réprime mon désir de me jeter sur eux dès maintenant et tente de ne me concentrer que sur la collecte.
Arrivée à la Corne, je vois quelques rares tributs, trop occuper à ramasser un butin pour s'entretuer ou ne serait-ce que faire attention à moi. Tant mieux. Pour une fois, être le centre de tous les regards ne m'apportera rien. Il fallait me faire discrète, du moins pour un temps. Je balaie la place du regard à la recherche de tout et n'importe quoi. Dix-sept ans à regarder les jeux, j'ai appris à que dans l'arène absolument tout peut se révéler utile, alors je ne compte pas faire ma difficile. Si cette année, nous n'avions pas à survivre sur la banquise, je me serai sans doute jetée sur les armes au détriment des autres objets, mais c'est bien le cas et il faut savoir s'adapter.
Un sac-à-dos jaune. Je m'étonne qu'il soit encore là, posé bien en évidence. Je ne sais pas ce qu'il contient, je ne pourrai vérifier son contenu qu'une fois le bain de sang passé. Je le mets alors sur l'épaule, avant d'apercevoir des couteaux. Parfait. Ils seront parfaits en compagnie de mon poignard. Je me remets à courir déjà prête à les saisir lorsqu'une silhouette apparaît de nulle part et s'en approche dangereusement. Hors de questions de les laisser filer. Un rafale de vent vient me frapper le visage, l'air glacial ne fait que me motiver qu'encore plus. Je tente de rattraper le tribut tout en resserrant ma prise sur ma lame. Parvenue à sa hauteur, je lui laisse à peine le temps de toucher les précieux couteaux et, approche mon arme dangereusement de son cou, prête à jouir de ma lame comme il se doit. Le tribut réussi cependant à m'échapper. Il m'attaque à son tour, tout aussi hargneux et déterminé de moi. J'arrive finalement à distinguer. Azea, Ezea, le tribut du onze. Nous guerroyons ainsi dans le froid, allons jusqu'à perdre haleine sans qu'aucun d'entre nous ne se détache durant notre lutte. Seule la chance me permet de l'atteindre un cours instant, il tituber suite au contacte d'un autre tribut, je saute sur l'occasion pour finalement ne lui effleurer que le bras. J'aurai pu ne jamais en démordre, le désir de le voir tomber m'obsède. Qu'importe le temps que notre joute durera, il succombera sous mes coups, je me le promets. Le voleur de couteaux ne s'en sortirai pas avec quelques égratignures. Prête à l'assaillir de nouveaux coups, il me surprit en reculant d'un bond pour finalement prendre ses jambes à son coup. Me retenant de hurler. Je me prépare à me lancer à sa poursuite, lorsque mon prénom feint l'air. « Blythe. » il s'agit de Titus, j'en suis persuadée. Je grimace, range ma colère et, fait quelques pas en direction de mon co-tribut muni d'un arc, prêt à s'en servir contre un tribut au loin « Le gars du onze a réussi à s'en approprier. Aucune idée de où sont les autres. » réponse donnée sur un ton sec, la fuite du voleur de couteaux m'est restée en travers de la gorge, j'ai bel et bien l'attention de le retrouver. Des cris viennent briser le silence alors que nous avançons, lui avec son arc, moi avec mon poignard, le bruit de nos pas aspiré par la neige. Nous avançons vers la corne dont je m'étais éloignée suite à mon affrontement précédent. Mes prunelles guettent chaque recoin de la Corne, prête à retrouver l'autre tribut. Le ciel semble avoir entendu mes prières. Non loin de nous, je revois le garçon du onze, aucun doute sur son identité, je reconnais son gabarie. Je n'ai pas le temps d'hésiter et, fausse compagnie un instant à Titus. Plus j'avance et, mieux je distingue ma cible. Ou plutôt mes simples. Ezea semble s'être trouvée une amie. Je la fille de bas en haut. A ma hauteur elle m'est plus accessible que le garçon du onze. Il attendra. Je m'élance sur la fille, attrape sa tête d'une main et place l'autre près de son gosier. Mon regard croise celui du voleur de couteaux, il m'avait vu bondir et s'y était préparé. Il se saisit de ma main armé, surprise je ne réagit pas de suite, et lui laisse l'opportunité de dégager la fille.
“ Le gars du onze a réussi à s'en approprier. Aucune idée d’où sont les autres. ” Je me tournai brusquement vers elle. “ Quoi ? Sérieusement ? ” J'émis un grognement de rage. “ Suit moi ! On va retrouver ce salopard !” Je ramassai l'imposante épée que j'avais laissé tomber à mes pieds, et commençai à avancer vers le centre de la Corne. Le froid commençait tout juste à se faire ressentir ; sûrement l'excitation du début qui retombait. Chacun de mes souffles dégageaient une épaisse fumée blanche, à la manière de celle d'Azrael. Où était-il, ce vieux drogué d'ailleurs ? Sûrement en train de me regarder m'énerver. Si je n'arrivais pas à mettre la main sur les couteaux, il avait intérêt à m'en envoyer le plus vite possible ! Je contournai la queue en métal de la Corne et débouchai sur .. Oh, le tribut masculin du Dix ! Le copain de Katell, ma chère petite Katell, celle avait qui je m'étais battu lors de l'entraînement. Dos à nous, il ne pouvait pas nous voir. Blythe ne sembla pas le remarquer, et continua directement vers l'intérieur de la sculpture en fer. Que devais-je faire ? La suivre et le laisser s'échapper ? Ou la prévenir, avec le risque que le tribut me remarque ? Je ne choisissais aucun des deux. Dans les deux cas, ça gâchait tout le plaisir. Je laissai ma co-tribut passer en tête, et me dirigeai doucement, sans un bruit, vers le garçon accroupit, au-dessus d'un sac. Je tentai de faire la moins de bruit possible, mais pantalon était tellement imposant que ça ne facilitait pas la tâche ; à chaque pas, sa matière imperméable frottait et faisait un boucan monstrueux. Mais avec un peu de chance, le vacarme du Bain de sang devrait couvrir mes pas. Lentement, j'enfilai mon arc en bandoulière et attrapait mon épée avec les deux mains. Ce coup-là, je savais que je le ratais souvent, mais c'était tellement tentant. Accroupis comme il était, ça allait être tellement facile. Je resserrai la prise autour du pommeau de mon arme, je soufflai en silence. Il ne m'avait pas encore vu. Dommage, j'aurais adoré voir son expression en me découvrant, épée à la main, prêt à l'achever. Sa tête d'animal effaré, me suppliant, peut-être, de l'épargner. J'adorerai, mais Blythe m'attendais et je devais faire vite. Je doucement levai les deux bras au-dessus de la tête, jouissant de chaque seconde. Un énorme sourire déformé mes traits ; ma première victime. C'était tellement bon.
J’abattis lourdement l'épée sur la nuque du tribut. Sa tête roula sur quelques centimètre avant de s'arrêter ; le sang frais s'étala sur la banquise, tâchant la blancheur immaculée de la glace. J'explosai de rire, un rire lourd, qui couvrit le chahut des combats qui faisait rage derrière moi. Entre deux éclats de rire, je perçus une plainte. De l'autre côté de la glace, aux pieds des montagnes gelées, j’aperçus Katell. Elle se tenait debout, contemplant d'un air affolé le corps inerte de son allié. Je ris de plus belle, ne me calmant que pour lui lancer un sourire pervers, et un regard meurtrier. J'articulai de manière exagéré, sans un son. “ A la prochaine Zacharias. ” Je voulais qu'elle sache : c'était elle la prochaine. Elle qui m'avait fait passé pour un simple tribut lors de l’entraînement. Elle avait sûrement dû comprendre, puisqu'elle s'enfuit aussitôt. Encore hilare, je ramassai mon épée, et l'essuyai maladroitement sur le blouson du corps à mes pieds. Je me calmai, et retournai ledit tribut d'un coup de pied. Sa carcasse roula sur le côté, et je découvris l'objet qu'il tenta d'attraper. Un petit sac jaune. Juste ça. Pas de couteaux. Je donnai un grand coup dans le sac, qui vola à plusieurs mètres de ma victime. Je me retournai enfin, découvrant Blythe qui s’apprêtait à entrer dans la Corne. Je la rejoignis au petit trot, sans trop me presser. Je rattrapai mon arc d'une main, prêt à tirer au cas où.
Et j'avais eu raison. A peine j'eus contourné la paroi en fer, je découvris la scène. Un tintement de métal sur le sol. Sagitta était là, ainsi que ce putain de tribut du Onze, celui qui m'avait volé mes couteaux. Blythe se tenait là aussi, la main enfermé dans celle du blond. C'est sûrement lui qui l'avait désarmé. Je laissai tomber mon arme, et attrapai une flèche dans mon carquois. Elle était à moi, il n'avait pas le droit d'y toucher. C'est moi qui devais la tuer. Je bandai mon arc, et visa le garçon. Mais Blythe ne s'était pas laissé faire. Ils entamèrent un combat au corps à corps, roulant au sol, renversant les piles de vivre accumulé dans la Corne. Impossible de le viser sans blesser Blythe. “ Putain, Blythe, stabilise-le ! Je peux rien faire !” Je jurai encore une ou deux fois. Puis elle arriva ; l'occasion de l'achever. Ma co-tribut bloqua Ezea au sol pendant quelques secondes. Laps de temps suffisant pour que j'envoie ma flèche. J'avais visé son œil, pour le tuer sur le coup. Mais il se dégagea au dernier moment, et roula sur le côté. La flèche vint se loger dans épaule. C'était pas grand-chose, mais c'était un bon début. Il allait regretter de m'avoir volé mes couteaux.
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Sujet: Re: J1 ⊱ bloodbath – SAZEA vs. BLYTUS Mar 17 Juil - 11:09
run, run, run away, buy yourself another day ... a cold wind is whispering secrets in your ear, so low only you can hear ...
« Attention ! » ne pus-je m'empêcher de m'exclamer. Le geste, vif et précis, ne laissait pas grand place à l'imagination. C'était un coup parfait qui, si je n'agissais pas rapidement, allait mettre un terme à la vie de Sagitta – laquelle n'avait pas encore réalisé la sentence fatale qui planait sur elle. Blythe ne pouvait pas tuer mon alliée. Ç'aurait été trop simple. Je levai brusquement le bras et, par chance, me saisis du poignet de la carrière avant que l'arme qu'elle tenait ait pu atteindre sa cible. J'immobilisai l'articulation en la faisant légèrement craquer et, de ma main libre, écartai violemment Sagitta sur la gauche. Je retrouvai avec déplaisir le visage angélique d'une Blythe plus belliqueuse que jamais. Mon regard se figea dans le sien mais, sans attendre, je hurlai à l'intention de la tribut du Quatre : « Cours ! Déguerpis ! » Ce n'était pas un conseil : ma voix était impérieuse. Et malgré l'outrecuidance de mon alliée, je savais qu'elle était intelligente et qu'elle m'obéirait. Du moins je l'espérais. Derechef, Blythe m'agrippa l'épaule d'une poigne de fer et, sous l'impulsion de ses genoux, nous fit rouler au sol. J'avais rangé mes couteaux à ma ceinture, ainsi je ne pouvais espérer vaincre mon ennemie à l'aide d'une autre arme que mes mains. La rousse, en revanche, pointait toujours son poignard vers moi. Je pris grand soin de l'éviter et engageai un combat sans merci avec la jeune femme. C'était sans doute la première fois que je m'attaquais à une représentante du sexe féminin, mais après tout, nous y étions contraints. Et même si je le faisais par obligation, je devais dire que je ne me forçais pas vraiment. Cette créature n'était pas une fille : c'était un monstre. Cela me facilitait la tâche.
Cet affrontement s'avérait plus ardu que je l'avais présagé. Blythe semblait s'être entraînée au corps-à-corps toute sa vie – et c'était sans doute le cas. Nous roulions parmi les provisions sans réellement prendre le dessus l'un sur l'autre. J'éraflai parfois son cou en essayant de le saisir pour l'étrangler, mais mes tentatives se soldaient toutes par des échecs. Sous le poids de l'énergie dépensée, mes pensées commençaient à s'emmêler et mes gestes n'étaient plus aussi précis qu'auparavant. Au bout de quelques minutes de combat, j'entendis une voix masculine qui hélait mon adversaire près de l'embouchure de la corne d'abondance. Un autre carrière ? A l'idée de la menace qui me guettait, je paniquai. La tribut du District Deux en profita et parvint à me clouer au sol. Je la dévisageai, le regard venimeux, et tentai de calmer mon anxiété. Je me demandai ce qui avait pu transformer cette si gracile adolescente en une machine de guerre assoiffée de sang. Du sang qui n'allait pas tarder à couler si je ne trouvais pas une solution dans les plus brefs délais, car je sentais le poids du poignard tranchant contre ma gorge. Je n'allais pas permettre à Blythe de jouir de mon meurtre. Elle ne le méritait pas.
Soudain, je concentrai toute la force qui me restait et roulai sur le côté en repoussant mon adversaire sur le côté. Un instant, je crus que j'allais pouvoir m'enfuir sans attendre. Rejoindre Viha puis courir : voilà tout ce qui m'importait désormais. C'était avant qu'une douleur des plus intenses me saisisse à l'épaule. Violemment. Je ne compris pas. Des points multicolores apparurent dans mon champ de vision, qui n'avaient cependant rien à voir avec les étoiles illuminant le ciel. Tout mon crâne s'embrasa en un instant, en écho au mal qui tétanisait mon épaule. J'agrippai la source de cette douleur et mes doigts se saisirent d'une longue tige enfoncée de plusieurs centimètres dans ma chair. Une flèche. Je la déplantai d'un coup sec, sans pouvoir m'empêcher de grimacer. Pendant une seconde, tout le reste sembla disparaître. Mais alors que je me mordais l'intérieur de la joue pour m'éviter de crier, je me souvins que j'étais dans les Hunger Games, que le bain de sang battait son plein autour de moi, et que des carrières voulaient ma peau, dont un archer sans doute prêt à tirer encore et encore sur la cible facile que je représentais.
Je me relevai en faisant difficilement passer ma douleur au second plan, et jetai un œil meurtrier à Blythe. Elle se tenait face à moi, le poignard en avant, prête à m'abattre. Et même si cette vision était légèrement floue dû au choc précédemment encaissé, je me rendis compte que la lame de son arme scintillait un peu trop près de moi. Je ne pris même pas la peine de calculer le temps nécessaire à la saisie de mes couteaux. Je savais déjà que c'était peine perdue. Dans un frisson, mes certitudes vacillèrent. Je titubai en arrière et, sans réfléchir, me jetai au sol, derrière une sorte de gros sac.
Dernière édition par Ezea Skeibury le Mer 18 Juil - 20:45, édité 2 fois
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Sujet: Re: J1 ⊱ bloodbath – SAZEA vs. BLYTUS Mar 17 Juil - 15:42
on the ice, in a heartbeat
- Attention!
J'entends un sifflement bourdonner tout près de mon oreille et sens quelque chose de dur et glacial effleurer mon menton alors qu'Ezea me tire brusquement en sa direction. Je manque tomber une seconde fois dans la neige, mais j'arrive à retrouver mon équilibre, consciente que je dois jeter une bien piètre image de moi-même. Surtout que je suis presque certaine que nous sommes en gros plan présentement.
Je déglutis lorsque je découvre la fille du Deux, ses cheveux flamboyants ballottés dans le vent mordant, le bras retenu par celui d'Ezea, armée d'un long couteau effilé. Je comprends alors ce qui a touché ma mâchoire. Je porte instinctivement mes doigts au lieu où je fus touchée et ai accueillie par la brûlure typique des égratignures. Ils reviennent avec un peu de sang.
- Cours! Déguerpis!
Je prends un moment avant de comprendre que mon allié me parle à moi, son regard étant intensément plongé dans celui de la fille du Deux. Mais je n'ai pas envie de partir! Pas avant de lui avoir réglé son compte, à cette garce. Et puis, mon arc se trouve toujours là-bas, quelque part, et, sans lui, mes chances de survie se réduisent plutôt à néant. Or, le ton impérieux, presque désespéré, du jeune homme me poussent à écouter la petite voix dans ma tête qui me dis qu'il est plus important de survivre. Ezea est fort, il saura casser la gueule de la salope qui a essayé de me tuer.
Je me retourne vers le lac, puis fonce. Mes pas s'enfoncent dans la neige folle, m'empêchant d'aller à pleine vitesse et m'épuisant rapidement, mais je ne me permets pas de repos. Je cours, cours vers l'avant. Vers la forêt. J'entends les cris des tributs, au loin, à la Corne, mais je ne peux pas me retourner. Pas maintenant. Je dois rester concentrée. Réellement. Une question de vie, ou de mort.
Soudain, j'entends un hurlement, un hurlement familier. Ezea? ... Aloysius? Je me fige. Je halète, tombe à quatre pattes dans la neige, puis me retourne vers la Corne, désormais trop loin pour que je puisse y discerner quelque chose clairement. Un de mes alliés a des problèmes. J'ai peur. Très peur. Mon coeur bat à la chamade, de la neige rentre dans mes gants et mes bottes, me fait frissonner. Je la retire prestement, confuse à l'idée qu'Ezea ou mon cousin -car c'était un hurlement masculin- ne soit en danger. L'humidité de la neige gèlerait dans mes vêtements, alors je me concentre un instant là-dessus, histoire de ne pas penser à rien. Je recouvre mes bottes de mes pantalons que je resserre d'un noeud, bloquant l'accès à l'extérieur. Je jette un dernier coup d'oeil aux affrontements, effrayée, puis m'élance comme une flèche vers les forêts montagneuses.
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Sujet: Re: J1 ⊱ bloodbath – SAZEA vs. BLYTUS Dim 22 Juil - 12:40
run, run, run away, buy yourself another day ... a cold wind is whispering secrets in your ear, so low only you can hear ...
Alors que je me jetais au sol dans un mouvement vif et désespéré, Blythe lança son poignard. La trajectoire était parfaite. L'arme scintillante fila droit vers moi, mais heureusement, j'atterris derrière le sac au moment même où la lame allait me toucher. Cette dernière se ficha dans le bagage providentiel qui me protégeait. Un bagage qui émit une plainte sonore. Il me fallut moins d'une seconde pour réaliser que ce que j'avais cru être un sac était en réalité un tribut. Horrifié, je jetai un coup d'œil à la masse de chair difforme qui m'avait préservé d'une mort douloureuse. C'était la fillette du Cinq, cette minuscule créature sur qui personne n'avait semblé miser à l'entraînement. Et les cruelles présomptions des sponsors s'avéraient désormais fondées. Elle allait mourir lors du bain de sang, et par ma faute. Le poignard de Blythe s'était enfoncé loin dans sa cage thoracique, tout près du cœur. La petite fille s'était sans doute prostrée ici dans l'espoir que les carrières ne lui tombent pas dessus... J'essayai d'éviter son regard, mais je le croisai malgré moi ; faible, fragile, suppliant. Elle sanglotait si faiblement que son souffle n'embrumait plus l'air glacial.
Tout autour de moi avait disparu : ne restait plus que cette fillette que j'avais involontairement mutilée, et dont la chevelure auburn formait un joli contraste avec la neige aussi blanche que sa peau. Ses larmes commençaient à geler sur ses joues haletantes. Je devais l'achever. C'était la règle. C'étaient les Hunger Games. Je me saisis du poignard de Blythe toujours enfoncé dans les côtes de la fillette du Cinq, et sans attendre, égorgeai ce corps frêle en serrant les mâchoires. Voilà, c'en était fini pour elle. Je lui avais épargné des souffrances inutiles. Ç'avait été mon devoir. Toutefois, quand je me redressai, je pris soin d'éviter de contempler mon œuvre sanguinolente.
Je n'avais pas desserré les mâchoires. La scène avait duré trois ou quatre secondes, pas un instant de plus. Ç'aurait été suffisant pour m'envoyer une seconde flèche éventuellement mortelle, mais l'archer semblait avoir disparu. Je ne tentai même pas de me confronter une nouvelle fois à Blythe et m'enfuis parmi les provisions en emportant le poignard de la carrière avec moi. Mon esprit était embrouillé par des pensées et des sensations confuses ; j'avais mal à l'épaule, j'avais froid, je venais de tuer une fillette, j'espérais que Sagitta fût saine et sauve et loin d'ici. Ne me restait plus qu'une chose à faire avant de quitter la corne : retrouver Viha.