| Sujet: MILLA ♣ set fire to the rain Sam 9 Juil - 21:58 | |
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ludmilla charlee ameïthys ❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Ludmilla Charlee, dite Milla ou Chuck, Ameïthys est âgée de vingt-six ans. Issue du district six, elle a participé aux 62th hunger games, y a survécu, a gagné. Elle n'avait que treize ans, provenait d'un district nullement préparé au combat, il était impensable qu'elle survive ne serait-ce qu'au bain du sang du début des jeux. Milla représente l'une des plus jeunes gagnantes, ce sont sa tenacité, sa perspicacité et ses ruses qui l'ont maintenue en vie, bien qu'elle gagna les jeux à moitié morte. Ses connaissances en médecine l’ont préservée, celles des plantes l'ont sauvé. Connue pour ses dagues empoisonnées, elle apprit d'elle-même le maniement d'arme, principalement de ses lames qu'elle enduisait de baies mortelles écrasées. Elle n'a jamais su combattre, ne le saura probablement jamais. L'horreur des hunger games, à défaut du soulagement d'en ressortir vivante, la plongea dans une quasi dépression et fragilité émotionnelle. À sa sortie de l'arène, après qu'elle fut remise sur pieds, son était psychologique devint instable et elle s'en prit aux personnes qui lui tombèrent sous la main. Considérée comme nuisible pour le Capitole, afin de lui apprendre l'ordre et la soumission, on tua un a un les membres de sa famille et ses amis les plus proches. Trop jeune pour encaisser tant de pertes, elle commit un acte suicidaire en s'en prenant à un garde. Elle ne sut que plus tard qu'il faisait parti de la garde rapprochée du président Snow, mais ce fut trop tard. Treize ans, orpheline, détruite. Milla subit un lavage de cerveau, peut-être était-elle assez importante pour qu'on ne la tue pas et on la renvoya dans son district. Aujourd'hui, elle se souvient. Et n'en est que plus meurtrie. Mystère et secret qu'elle garde pour elle-même, ce qui l'a aidé à se faire une place au Capitole.
Ludmilla a une personnalité que l'on nomme bipolaire, nullement psychopathe. Au quotidien, Milla est une personne à l'apparence sûre d'elle, implacable, toujours en maîtrise de sa situation. Bien habillée, le regard impénétrable, un self-contrôle bien présent et, surtout, une tendance malsaine d'arriver à ses fins. Elle peut paraître distante et froide, jamais elle ne montrera une once de gentillesse si il n'y a pas d'intérêts personnels dissimulés. C'est ainsi, Ludmilla agit pour elle-même et n'hésitera pas à adopter toute sorte de masque pour y parvenir. À trop déchirer une enfant, quelques morceaux s'égarent à la reconstitution. Plus de famille, plus de proches, abandonnée. Elle a fermé l'accès de son coeur, refuse de s'attacher. Indépendante. Le loup déguisé en mouton de la bergerie. Seulement, cette carapace aussi solide possède une faille conséquente, une plaie béante. En plus d'être claustrophobe, traumatisée par les jeux de la faim, Milla a des absences. Des troubles psychologiques, lesquels la font rentrer dans une transe cauchemardesque où visions et peurs l'assaillent. Parfois, un simple mot à son attention ravive des souvenirs pourtant enfouis, et elle dérive. On la traite de folle, on s'éloigne d'elle. Elle se perd dans sa douleur. Durant ses moments, sa conscience semble disparaître.
Ludmilla ne dépasse qu'à peine les un mètre soixante. Enfant, toujours vue comme la plus petite, elle eut droit à de nombreux surnoms. Son apparence juvénile fait qu'on ne se méfie pas d'elle, ce qui vaut à beaucoup de nombreuses surprises. Des cheveux dorés qu'elle peut coiffer à sa guise, des yeux verts, or ce sont des prunelles qui ne gardent que peu de temps leur couleur d'origine, Milla portant souvent des lentilles aux couleurs multiples et variées pour rentrer dans le moule du Capitole.
about games and relative.
TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? La Mort, un bien grand mot. Périr des manières des plus cruelles, ou d'une manière douce et indolore. J'ai participé aux jeux de la faim, frôlé la mort maintes et maintes fois, mais survécu. Or, à bien y réfléchir, j'aurais préféré mourir durant cette période sous la lame ou le coup d'un adversaire, ou bien par mes propres mains. Ma tenacité m'a mené à la victoire, à ma perte. Je disparaitrais dans ma folie, dans mes peurs. Ce n'est plus une vie, mon subconscient aura raison de moi. J'aurais du mourir aux Hunger Games. POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Personne, si ce n'est moi-même. Ce n'est pas un acte d'égoïsme ou une preuve d'égocentrisme, il s'agit de l'appel de détresse d'une âme qui a tout perdu. Ma famille, mes amis, le moindre de mes proches m’a été ôté, enlevé, tué. Disparus. Ceci par ma faute, parce que j'étais jeune et imprudente, parce que je m'étais avérée être une plausible menace. J'avais treize ans, et j'ai tout perdu. Jamais je me battrais à en mourir pour quelqu'un, peut-être pour une quelconque paix. QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? Connaissances en médecine et plantes. AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? J'y ai participé moi-même, on a décimé ma famille, c'est amplement suffisant, trop même. APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? À chaque nouveau jeu, je me revois dans l'arène. Les bains de sang, les meurtres, les combats, les cachettes, la peur, les larmes. L'horreur. Chaque nouvelle édition des jeux apporte avec elle de nouveaux démons, de nouveaux remords. Les jeux me rappellent leur bestialité, celle que j'ai connu, que j'ai vécu, même pas sortie de l'enfance. Leur visionnage était d'autant plus dur quand il s'agissait des enfants dont, autrefois mentor, je devais aider. Apprécier le massacre de jeunes dont certains ne sont pas encore sortis de l'enfance est inhumain. Le monde est tombé bien bas. TU APPRENDS QU'UNE RÉVOLTE EST ENVISAGÉE PAR CERTAINS, TU RÉAGIS COMMENT ? Tout dépend des intérêts que je peux y porter, et si certains recherchent mon aide. Après tout, une journaliste troublée silencieusement par une vengeance, cela peut toujours être utile.
JE VIENS D'UN MILIEU plus ou moins défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende bien que présente. DU COUP, MON NOM N’A aucune chance d'être tiré au sort. J'EXERCE LE MÉTIER DE journaliste ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime ce métier, il m’offre de nombreuses opportunités. JE VIENS DU SIXIÈME DISTRICT, mais vis au Capitole. AYANT vingt-six ans J'ai déjà PARTICIPÉ AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story.
➺ JOUR DE LA MOISSON, IDYLLE DÉCHUE
« Ludmilla Ameïthys ! » Les jambes qui tremblent, le coeur qui palpite à ne plus battre, les larmes ravalées par la fierté. La jeune fille blonde s’avance, son regard est juvénile, innocent, marqué par la malice et la vie de son district. Elle manque de trébucher en gravissant les marches qui mènent à l’estrade, or elle est bien là, debout, son regard luisant face à l’assemblée du haut de sa petite taille. On parle à côté d’elle mais elle n’entend pas, son esprit est loin, déchiré. Elle ne fait plus attention, pas même au garçon nommé à son tour. Ses prunelles vertes ont vite fait de trouver ce qu’elle cherchait et, tandis qu’elle se mord les lèvres pour ne pas pleurer, Ludmilla affronte en silence le regard de sa famille. Sa mère, une jeune femme ravissante, toujours bienveillante et douce, a les joues humides. Milla le sait, personne de son âge ni de son district ne survit aux jeux de la faim. Son père lui adresse un bref signe de tête à son attention, son bras droit encadre d’un geste protecteur sa femme, tandis que repose dans le second une petite bouille blonde. Matthys, son petit frère, la regarde et tend sa main dans sa direction. Il n’a que quatre ans, il ne comprend pas encore, il ne sait pas que jamais plus sa soeur ne le prendra dans ses bras, le chatouillera. Ludmilla ferme les yeux un dixième de seconde et les rouvre sur une autre personne. Elle n’aurait pas du. Le regard horrifié et atterré que lui renvoie son meilleur ami, Sam, la cloue sur place. Sur ses lèvres, elle peut lire « Chuck » à son attention, son surnom, telle une promesse déchue. Sam n’a que deux ans de plus, lui aussi aurait pu être élu comme tribut mâle du district six, or ce ne fut pas le cas - au grand soulagement de Milla -. Sam, son meilleur ami, celui qu’elle aimera toujours plus que l’amitié ne le permet. Elle lève les yeux vers le ciel dans une prière muette, les rayons du soleil l’éclairent dans une dernière caresse de chaleur. Ludmilla n’a que treize ans, arrachée de son enfance, élue tribut femelle de son district pour les 62th Hunger Games.
➺ 62ÈME ÉDITION DES JEUX DE LA FAIM
Ludmilla tressaillit en attendant le coup de canon qui annonçait la mort du vingt-deuxième tribut. Terrée dans sa grotte camouflée, elle savait qui l’hovercraft avait emporté. En une quinzaine de jours, la totalité des participant avait été décimée. Un seul mourût des mains de Milla, trois sous ses lames, et un nombre inconnu par ses pièges et ses ruses. Pour chacune des vies enlevées, un profond remord. Elle n’était pas une machine de guerre, pas plus que tuer la réjouissait. Elle n’était qu’une enfant arrachée de sa terre et projetée dans un massacre perpétuité depuis des années. Au premier jour, elle s’était enfuie dés le début afin d’éviter le bain de sang habituel et donc, les mains vides. Tout au long du jeu, Milla avait observé ses adversaires, leurs comportements, leurs habitudes. Elle passait son temps à se cacher, sa petite taille et son agilité lui étaient favorables. Seulement, lorsqu’elle se retrouvait face à d’autres participants, elle n’avait plus d’atout. La jeune fille a encaissé, s’est soignée comme elle l’a pu, ses maigres provisions entretenues par des vols sur les autres, ou en fonction de ce qu’elle trouvait. L’arène où elle se trouvait était constituée d’une plaine rocheuse, composée de nombreuses grottes, au pied d’une montagne abrupte ; et, pour y accéder, il fallait traverser une forêt. C’est pourquoi le plus gros des affrontements se déroulèrent dans cette dernière. Ludmilla récupéra ce dont elle avait besoin sur des cadavres morts tout d’abord, quand les tributs n’avaient pas tout pillé. Ainsi, elle s’acquitta de deux dagues, et le fait qu’elle ne sache pas se servir particulièrement d’arme fut compensé par ses autres savoir-faires. Une bouillie de baies dangereuses, bien appliquées sur les lames, et voilà deux armes mortelles. Alors Milla avança, utilisant la ruse et ses connaissances plutôt que le combat. En ce quinzième jour, alors qu’ils n’étaient plus que deux, la blondinette du district six s’en sortait avec un poignet cassé, un oeil au beurre noir, le corps mutilé à divers endroit et une blessure à son bas ventre qui menaçait de s’ouvrir à nouveau à tout moment. Fragile pour son âge, elle avait perdu beaucoup de sang, la fatigue et le manque de nutrition l’a rendait cadavre ambulant. Elle n’avait aucune chance contre le tribut qu’il restait, un carrière du district deux qui s’avérait être excellent au combat. Evidemment, il s’agissait de lui qui avait tué la carrière du district un qui se terrait dans son ombre et sous sa protection. Face à celui qui se nommait Jill, Milla n’avait aucune chance. Seulement, il fallait en finir. Armée de son courage, de ses dagues, elle sortit de sa grotte afin de s’aventurer dans les plaines, à découvert. Elle n’avait pas la force de rejoindre la corne d’abondance et, pour cela, traverser la forêt. Jill la retrouva rapidement et il n’y eut qu’un semblant de combat, ce fut bref, fulgurant. Il la désarma en lui bloquant le poignet déjà blessé, la rua de coups, et elle s’écroula dans son sang sur le sol. Un bruit mat lui confirma que le corps massif de Jill venait de s’écrouler. Elle sombra.
➺ SIXIÈME DISTRICT, TERRE SEMI INCONNUE
Il fut dur de récupérer et remettre sur pied le corps de Ludmilla. Afin d’avoir une chance de gagner, elle s’était enduit le corps d’un poison assez violent, évitant toutefois les zones blessées. Jill ne se battait essentiellement qu’avec ses mains, des mains mutilées. Elle le savait, et le poison s’était répondu dans le corps de Jill par son sang, ce fut immédiat. S’en suivit les drames, la perte de sa famille, trop de mort, un semblant de vengeance. Le lavage de cerveau. L’oubli. On avait renvoyé Milla à son district, ce fut le boulanger qui la prit en tant que protégée. L’une de ses filles était la meilleure amie de l’enfant meurtrie, on l’avait tué. Alors la deuxième fille, plus âgée, s’occupait jour après jour de Ludmilla. « Il avait cinq ans, c’est ça ? » « Bientôt, oui. » « Pourquoi ? » Silence. Oui, pourquoi avait-on tuait ceux qu’on disait être sa famille, ce petit garçon qui ne connut jamais la vie ? Petit à petit, une bonne partie du district se mobilisa pour lui rappeler sa vie. Ses souvenirs revinrent aussi par rêve, au fur et à mesure. Sa mère, ravissante et douce. Son père, musclé et imposant, aimant sa femme comme nul autre. Matthys, petit enfant, joyeux et irrésistible. La musique de la petite cloche au seuil de sa maison. L’odeur du pain. Les fleurs coquelicots, rares, dont elle raffolait. Les soupes de sa mère. Le feu de bois. Les jeux, la joie, les sourires, les amis, les rencontres. La vie, sa vie. Sam, le beau Sam, son meilleur ami dont elle était secrètement tombée amoureuse, mort. Ils l’étaient tous, par sa faute. Le deuil.
➺ CAPITOLE, LORSQUE AGNEAU DEVIENT LOUP
Le temps passa, les brumes du cerveau s’effacèrent et Milla emménagea au Capitole. Aujourd’hui, elle est devenue une journaliste que beaucoup connaissent. Finie l’enfant fragile et meurtrie, elle est maintenant une jeune femme séduisante portant le lourd fardeau de son passé. Pour agir à sa guise, elle fait semblant de ne plus se souvenir, afin de ne pas attirer les soupçons aussi. Evidemment, tous savent que des parties de son passé lui sont revenues, elle ne le cache pas. Mais qui sait le désir de vengeance qui lui ronge le coeur ?
Un bruit de verre brisé attire l’attention. Ludmilla est recroquevillée sur le sol, les genoux repliés sur elle-même et elle se balance doucement d’avant en arrière comme une enfant. Son visage si impeccable abrite une terreur non fondée, aux premiers abords. À ses côtés, un de ses caméramans qui tentent d’empêcher la jeune femme aux cheveux arc-en-ciel de se pencher sur elle. Sa voix est aigue, presque stridente. « Ludmilla ? » Mais elle ne l’entend pas, le regard perdu, devenu fou, des paroles muettes sur ses lèvres. Son interlocutrice change de stratégie et semble récompensée. « C’est Sam. » Milla relève le visage vers la femme mais semble ne pas la voir. « Sam ? » Sa voix ressemble plus à un appel de torturée qu’à une simple interrogation. Seulement, avant que la femme ne puisse acquiescer, les yeux fous de Milla semble s’illuminer dangereusement. La femme à la perruque hideuse recule précipitamment mais pas assez vite, les mains de Ludmilla l’attrapent fermement et la secouent. « Sam est mort ! MORT ! » Des bruits de pas précipités, mais Milla n’est déjà plus là. Barricadée dans les toilettes, elle entend la femme qui l’avait abordée hurler de sa voix stridente. « C’est un démôôôôn, démon vous dis-je ! » La jeune femme inspire un bon coup, les mains crispées sur le lavabo après s’être aspergé" le visage d’eau fraîche. Enfin, elle se ressaisit, refait son chignon, enlève des traces de maquillages. Alors le miroir lui renvoie l’image d’une femme sûre d’elle. Elle sort d’un pas rapide de sa cachette, passe à côté de son équipe. « Milo, attrape cette caméra. Phill, bon dieu, mon emploi du temps. Dépêche-toi ! » Une voix sèche et maîtrisée. Ludmilla est de retour, et aux regards de son équipe qu’elle feint d’ignorer, elle leur répond par ce geste silencieux qu’il ne s’était rien passé. Une nouvelle crise ? Foutaises.
reality is here.
Toujours la même, Ell ici présente, toujours le même âge -je crois *out*-, et oui j’ai lu tous les livres (a) La preuve que MJ me plait encore, je débarque avec un 2è compte
FEATURING amanda seyfried © tumblr
hem, ça peut paraître long, mais ça ne l’ait pas quand on le lit ° °"
Dernière édition par Ludmilla Chuck Ameïthys le Dim 10 Juil - 16:56, édité 6 fois |
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