Premier jour d’entrainement. J’ai décidée de ne pas me jeter sur Titus tout de suite. Il ne m’a même pas adressé un regard lors de la parade. M ‘a-t-il oublié ? Non, je ne pense pas, on n’oublie pas le visage de quelqu’un qui a représenter votre joujou pendant tant d’année. Alors est-ce le fait d’avoir grandi et changé ? Surement. En tout cas, j’ai décidée de le laisser tranquille, même si je dois fortement me retenir.

Quand j’arrive au Centre d’Entrainement, je suis une des premières. Seule sont les tribus du 4, Sagitta et Aloysius je crois, et la tribut du 5 à être arrivé. Je me félicite moi-même. Je n’aurai pas supporté que cette imbécile de Jackson-Butch soit là avant moi. Dans le District 1, pleuré en se faisant Moissonné, c’est une honte. Et c’est encore plus honteux quand personne ne se porte volontaire à ta place. Ce fils à papa mérite bien ce qui lui arrive. Il ne restera même pas 2 heures. Je suis sûre qu’il n’a jamais connu la douleur, aussi bien physique que moral. Tiens, quand on parle du loup. Le voilà qui arrive. Encore en train de se recoiffer. J’ai honte. Je baisse les yeux au sol et me mords la lèvre, en signe de déceptions. Si une alliance est créée, je sens que je vais m’évanouir. Déjà que c’est très peu probable avec Titus, mais si cet imbécile fait partie de l’alliance, plutôt me suicider. Je suis sûre qu’il n’a jamais tenue un couteau, même pour manger, de sa vie. Contrairement à moi ou Titus . Quand ce derniers arrive, j’essaie de lui décocher un regard noirs mais son absence de réaction à ma vue me met encore plus en colère et je détourne la tête. Je reste boudeuse tout le temps du discours de la chef du Centre. Elle nous explique que beaucoup d’entre nous mourrons de cause naturelle, du froid notamment. Est-ce un indice pour la prochaine arène ? Je pense, car je vois le regard des Juges remplis de reproche envers la fille. Mais je m’en fiche, je suis résistante au froid, moins qu’au feu mais quand même. Le feu, depuis que j’ai 5 ans, je n’en ai plus peur. Depuis que je suis tombé dans la cheminée en fait, pour être précis. Je m’en rappelle comme si c’était hier.

Je jouais avec ma poupée préférer à coter du feu. Doucement, je lui peignais les cheveux après les lui avoir teints. Je voulais que ma poupée me ressemble, au plutôt, ressemble à ma mère à l’époque, une dame absolument merveilleuse, e qui n’avait pas encore de ressentiments rebelle. Une femme que j’admirais, au point de vouloir que ma poupée lui ressemble. Ma mère, elle, a un roux vif que j’admire tellement, - le même rouge ardent que j’avais à la parade et que j’ai encore, suite à une demande à ma styliste- tellement au point d’avoir une idée à l’époque que j’ai jugé « fabuleuse ». Je me suis alors rapproché de l’âtre où les flammes dansaient et crépitaient sous mes yeux. J’avais toujours été fasciné par le feu, j’aimais la chaleur qu’il me prodiguait. M’assurant que mes parents ne regardais pas, je pris les cheveux alors jusque-là roux terne comme moi, et les plongeât dans le feu. Je les sorties bien vite, et quand je vis qu’au lieu d’être devenue rouge comme les flammes, mais noir comme l’ébène, je ravalai un sanglot de déception. Puis, je laissai ma colère intervenir et, sous l’emprise de se ressentiment, je trébuchai sur un jouet. En tenta de reprendre mon équilibre en faisait des moulinets avec mes bras, je tombai dans la cheminée. Les premières secondes étaient agréables, la chaleur m’enveloppait comme un duvet et l’envie irrésistible de m’endormir me vint à l’esprit. Puis je sentis des langues de feu mes lécher les jambes, les joues et mes bras. Je poussais alors un cri strident qui dû résonner dans tout le quartier. Ma mère accourus dans le salon telle une furie et me sortis du feu. Quelque seconde plus tard, je grelotais de froid, puis tomba dans les pommes. Quand je me réveillai, j’étais dans un lit d’hôpital avec des pansements partout.

Depuis ce jour, le feu ne m’effraie plus. Je regarde en direction de Titus. Il se dirige directement vers les couteux, le salaud. Moi je ne sais pas, j’hésite. Pus je vois le formateur de corps à corps. Je le connais, c’est un gars de mon district. Je me dirige vers lui. Lui, il ne se souvient pas très bien de moi mais la dernière fois que le l’ai vu, j’avais 6 ans, donc c’est normal. Après quelques banalités, il commence à m’apprendre les bases du corps à corps. Je suis de près ses mouvements quand je m’arrête. La petite du 7 me regarde bizarrement. Peut-être est-ce parce que je me suis jeté sur son mentor dès l’arrivé de leur train ? Peut-être. En tout cas, je ne fais plus attention à elle et je continue. Pourtant, je m’arrête de nouveau quelque minutes après. Je sens de nouveau son regard posé sur moi. Merde, qu’est-ce qu’elle me veut ?