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fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
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| ASLANDER ∆ dans mes sombres pensées. | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: ASLANDER ∆ dans mes sombres pensées. Ven 13 Juil - 22:34 | |
| aslander nolan keynes❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ La vie. Elle était belle avant ? C'est ce que tu pensais. Avant justement. Tu étais naïf, tu te forçais à croire que le monde allait changer. Foutaises. C'était bien plus compliqué que ça et tu ne t'en rends que maintenant, Aslander. Oui, c'est bien ça ton prénom. Aslander. Aujourd'hui, tu le hais autant que tu te méprises, mais ce prénom, il est plutôt populaire et tu le sais. Il t'offre quelques - nombreux - avantages et tu ne peux pas dire non à tout ça. Après tout, tu l'as bien mérité, non ? Pauvre petit Aslander Keynes. Tu aurais voulu rester le fils à papa que tu as toujours été. Fils unique dans une famille aisée, les Keynes. De quoi tu te plains ? Vraiment ? Toi, tu n'as perdu aucun proche, tu es vivant et tu as tout ce que tu veux, alors franchement Keynes, de quoi tu te plains ? ... Oui, tu as souffert, oui, tu as vu la mort en face malgré ton jeune âge, 19 années, parce que tu as vu ce qu'on fait d'un tribut, ce à quoi il est soumis. Tu as été un simple bout de chair, pire qu'un porc qu'on élève pour aller à l'abattoir. Tu as été le tribut masculine du district 9 des 71ème jeux de la faim. Tu te souviens encore du moment où ton nom a résonné sur la place du district, de l'écho, de la stupéfaction, du soulagement des autres gosses et du cri de ta mère frappée par l'atroce nouvelle. Tu n'avais que quatorze ans, tu sortais à peine de l'innocence de l'enfance et tu as été confronté à la mort. Les mains tâchées de sang, ta vie a changé à jamais, pour le pire. T'aurais tellement voulu rester ce gamin brillant du district 9 en continuant ton aventure avec elle, mais non, tu as été tiré au sort et tu as été à la mort. Surprise ! Tu as gagné. Qui l'aurait cru ? Toi-même, tu ne pensais être gagné les Jeux de la Faim, mais tu n'as jamais baissé les bras, Aslander. Tu as fais ressortit toutes tes qualités pendant les jeux, sortant de l'enfance pour devenir, plus rapidement que prévu, un homme. Pendant les jeux, tu t'es montré particulièrement intelligent en réfléchissant à la meilleure stratégie à adapter pour duper les autres et t'en sortir. Ainsi, tu as été le grand stratège et manipulateur de l'édition. Bravo ! Tu as réussi à jouer des carrières pour avancer avec eux dans les jeux. Ils étaient ton bouclier et ils pensaient que tu étais trop faible. C'est vrai, tu n'étais pas une fine lame, tu savais cogner, mais pas de quoi détruire un crâne, mais tu étais doué pour observer et comprendre les autres. Tu as été très patient et calme, laissant les autres faire le sale boulot, jusqu'à ce qu'il ne reste que les carrières. Tu les as tué, tu as joué, tu as manipulé et tu te souviens encore des dernières paroles du carrière du district 2 a qui tu ôtas la vie avant de gagner les jeux. Tes mains serraient la gorge du garçon de deux années de plus que toi. Ses lèvres devenaient bleus, les vaisseaux de ses yeux explosés et il te suppliait d'une voix inaudible pitié, pitié... J'ai une famille... Mais toi aussi, tu en avais une, toi aussi. Égoïste et orgueilleux, la joie qui vivait en toi avant les jeux à laisser place à un être froid, détestable, taciturne et énormément méfiant. Désormais, cinq années se sont écoulées depuis ta victoire. Tu es passé par plusieurs étapes, changement dans ta vie. La dépression, la culpabilité, les remords, les souvenirs, l'envie de ne plus exister, d'être vide, une coquille simplement. Tes goûts ont changé. Tu n'aimes plus rien, ou presque. Les échecs et casses-têtes qui font travailler ton esprit sont encore à ton goût, tout comme le dessin qui te permet d'exprimer ce qui tu caches au fond de toi sur une feuille. Car oui, mon vieux, t'as toujours été doué pour donner un coup de crayon et reproduire un paysage. C'est pour ça et ton physique tr_s avantageux, ne cachons rien, que tu es connu désormais au Capitole, en dehors de ta victoire. Ces gens-là, tu les méprises très fort, mais ta capacité d'excellent orateur ainsi que celle de pouvoir manier avec aisance et souplesse les mots ont fait de toi, un champion très apprécié. Tu sais captiver la foule pour obtenir ce que tu veux et tu as compris que tu devais jouer à ce jeu, te donner en spectacle pour survivre au sein de cette élite. Néanmoins, ta situation offre quelques avantages. A ce jour, tu n'as jamais eu besoin de travailler. L'argent et la nouvelle demeure de ta victoire te sauvent et tu peux aider tes parents. Tu le fais, dans le silence le plus complet. Ils pensent même que leur fils est mort pendant les jeux, ce qui n'est pas faux. Aujourd'hui, Aslander, tu es particulièrement grand et séduisant. C'est indéniable. Tes cheveux sont châtains clairs, pratiquement blonds. Ils l'étaient d'ailleurs quand tu étais aux jeux. Des yeux en amandes reflétant le bleu des fonds marins, désormais vides d'expression. Tu aimes être habillé de la tête au pied, évitant de montrer ton corps et les vestiges de ta dépression. Mutilation, cicatrices, brûlures même ? Ils sont là pour te rappeler qui tu es, qui tu es devenu. L'ombre de toi-même derrière un visage d'ange. Tu es détruit, Aslander. Non, tu es brisé, même. about games and relative.
➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Ta mort. Tu pensais l'avoir déjà vu Aslander. Même si tes organes marchent encore, au final, tu es déjà mort à l'intérieur et rien n'arrive à te faire revenir. Peut-être que elle, elle aurait pu mais c'est trop tard maintenant puisqu'elle n'est plus là. Alors tu peux te considérer comme un être déjà mort à l'intérieur. Néanmoins, si ton corps devait lâcher aujourd'hui, tu n'imagines pas ça sans te battre. Tu as passé une partie de ta vie à lutter pour tenir cette foutue promesse, tu ne peux pas te permettre de flancher maintenant ! Aslander, t'es faible, mais fort à la fois. Alors si tu meurs, tu dois te battre, jusqu'à ton dernier souffle, juste pour faire plier le système, parce que tu dois bien ça, à tellement de monde, tellement de tribus morts et elle aussi, Kate. Tu tiendras ta promesse, jusqu'à la fin, il faudra t'achever car tu ne te laisseras pas faire.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Réfléchis Aslander, mais en as-tu vraiment besoin ? Bien sûr que non. Tu as déjà la réponse. Tu pourrais mourir pour ta famille, tes parents et pour rendre justice à tous ceux qui ne sont plus là à cause du système. Tu pourrais donner ta vie pour permettre à l'égalité et à la justice de prendre place et aux jeux, de disparaître. Aslander, ne te voile pas la face, t'es comme ça, mon vieux, tu le sais. Au fond, t'es un type bien, déchiré, mais bien et tu ne pourrais pas vivre si le système vit. Tu le feras tomber, quoiqu'il t'en coûte et pour défendre ce qui te reste. C'est si peu que la mort ne te fait pas peur pour leur permettre d'exister. Aslander, tu le sais.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? Hm. C'est une bonne question, n'es-ce pas Aslander ? Certainement. Qu'est ce qui t'as permis de vivre et de survivre dans les jeux pour finalement, en être le grand vainqueur à seulement quatorze ans ? Ta persuasion. T'as beau être une quiche dans tout ce qui concerne le maniement des armes, tu es très fort pour manipuler les gens et observer leurs réactions pour en tirer un avantage premier. Ainsi, le gosse que tu étais à réussi à duper les carrières (pas vraiment futés, faut le dire). C'est ça, ta principale force. T'es même un génie dans cet art, Aslander. Un fin tacticien, un type qui réfléchit rapidement et arrive à berner les gens pour diriger le jeu, car le jeu se résume à ça, un damier avec des pions, un fou, une tour, un cavalier, une reine et un roi à faire tomber. Ensuite, malgré ça, on peut noter que t'es un gars endurant. Tu sais encaisser, tu sais tenir bon, jusqu'au bout et c'est une force, malgré la douleur qui taraude tout ton être. T'es tout même souple et agile, tu sais cogner aussi. On peut aussi dire que tu as quelques connaissances de base en médecin, grâce à ton père. Ça t'as permis de te soigner d'une vilaine blessure dans les jeux et de survivre. T'es tout de même fort Aslander et tu as su être la surprise de ces jeux. Bravo. T'as juste perdu une partie de toi, c'était pas grand chose, en fin de compte.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Pas dans la famille non. Néanmoins, tu sais bien que oui, tu as des proches qui ont fait les jeux. Tu ne peux pas le nier. Au départ, il y a eu Zacary, un ami proche, que tu considérais comme le frère que tu n'as jamais eu, avec qui tu étais très complice enfant, qui est partit aux jeux une année avant toi. Le pauvre était issu d'une famille aisée, mais il est mort dans le bain de sang. Un carrière lui a tranché la carotide en riant et toi, t'étais debout devant ton écran, impuissant. Entant que mentor, c'est ce sentiment qui te hante car dès lors que tu as gagné la 71th édition des Hunger Games. T'as vu le frère de celle pour qui tu ressentais plus que de l'amitié mourir. Jeremiah Harper n'a pas tenu dans les jeux, malgré tout ce que tu as fais. Cette mort t'as rongé, elle t'as soulevé le cœur, te rappelant ta propre expérience dans les jeux, si traumatisante et puis, il y a elle, Kate. Elle aussi elle est tombée, pour ne jamais revenir. Elle aussi, le Capitole te l'a dérobé.
JE VIENS D'UN MILIEU favorisé., AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM N'Anombre de PLUS DE RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. JE N'EXERCE PAS DE MÉTIER MAIS J'AIME dessiner sur une feuille ou une toile ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'j'aime ça. JE SUIS DANS LE 9ÈME DISTRICT. AYANT 19 J'aie déjà PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'ai gagné la 71th édition. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
reality is here.
KEUKEU moi, c'est quelqu'un et personne à la fois. Je suis une femme et sur la toile, j'ai comme pseudo, SYMPHONIE. c'est nul, je sais, bref, passons, j'ai connu le forum sous bazzart et j'ai toujours adoré ce scénario, toujours pris hélas sauf là ! pour mon plus grand bonheur, je le joue et j'en suis contente, j'espère pouvoir me faire une place parmi votre communauté donc voilà, un véritable coup de coeur pour ce scénario PARFAIT ouais parfait ! je ne trouve pas d'autre mot. Ce nouveau design est PARFAIT aussi et je vous aime, j'ai des bonbons, venez dans ma maison les enfants voir tonton sans prénom car je dois encore décidé des prénoms avec Kate FEATURING alex pettyfer © COPYRIGHT pettyfergifs
Dernière édition par Aslander N. Keynes le Sam 14 Juil - 13:59, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: ASLANDER ∆ dans mes sombres pensées. Ven 13 Juil - 22:35 | |
| I. INNOCENCE RIME AVEC ENFANCE.Le petit garçon ne cessait de regarder autour de lui. Du haut de ses huit ans, il se disait que ce n'était pas normal que Kathleen ne soit pas présente aujourd'hui. Pourquoi était-elle absente ? Les questions se bousculaient dans l'esprit du gamin blond. Il tournait vivement la tête vers la fenêtre, en espérant la voir débarquer en retard comme elle le faisait parfois, mais non. Toute la marmaille du district 9 était là, toute celle qui pouvait être là, nuance. Kathleen venait d'un milieu pauvre et elle luttait pour s'en sortir en aidant sa mère, Aslander lui, surnommé Aslan, venait d'un milieu riche. Fils d'un brillant médecin apprécié, même chez les Pacificateurs, il ne craignait pas la faim et ne manquait de rien. Mais Aslander était bien éduqué. Il n'était pas de ces gosses vaniteux qui prenaient les pauvres de haut, non, pas du tout. Lui, il était simple et gentil. Il apportait souvent ses billes pour jouer avec les autres. Certes, les filles tournaient autour de lui, le voyant comme un héros, mais il ignorait ça. Aslander se contentait d'apprendre, d'être un bon fils et il se posait souvent des questions. Pourquoi la Moisson existe ? Pourquoi des enfants partent sans revenir ? L'idée de la mort lui glaçait le sang et il préférait croire que le Capitole mettait les tribus perdant dans une prison. C'était plus agréable à l'oreille, mais totalement faux. Il était jeune Aslander, il était naïf, mais pas aveugle. Il savait voir la violence des Pacificateurs. Pourquoi ils étaient méchants avec les pauvres et pas avec lui ? L'argent dictait ce monde papa ? Papa ne répondait pas. ce jour-là, personne ne répondait pour l'absence de Kathleen qui chagrinait profondément le petit garçon. Certes, cette fille était différent de lui. Elle était souvent dans son coin et à part Billie Sweenage, elle ne fréquentait pas beaucoup d'autres enfants, mais Keynes voulait l'aider parce qu'elle était gentille et jolie, Kathleen. Toute la journée, le petit fut ailleurs. Katlheen absente, il n'arrivait pas à se concentrer pour ses leçons et quand la maîtresse l'interrogea sur un problème algébrique, il répondit faux et hors-sujet. Certains rigolèrent, d'autres ne firent pas attention. A la fin de la journée, c'était décider, elle ne viendrait pas. Pourquoi ? Aslander aurait aimer le savoir , mais il pensa à autre chose. Les devoirs. Billie Sweenage les avait prit, mais non, il voulait les apporter lui-même. A la sortie de l'école, le blondinet se mit à courir pour rejoindre Billie. « Attends ! Donne-moi les devoirs de Harper, je vais lui apporter. S'il te plaît. » La petite Billie considéra le garçon un long moment et ce-dernier se mit presque à genoux pour qu'elle accepte et... Elle accepta finalement !! Aslander, un sac à la main, se mit à courir rapidement en manquant de trébucher - il était maladroit ce petit - et toqua à la porte d'une petite maison miteuse. En ouvrant, Aslander montra ses dents blanches à Kathleen en tendant un sac. La surprise se lisait sur le visage de la gamine et tout ce que le blond trouva à dire : « Bonjour Kate. Comme tu n'es pas venue, je viens t'apporter tes devoirs. J'espère que ça ira car j'ai bien l'intention de jouer aux billes avec toi la prochaine fois. » C'était qu'un gamin. Il ne comprenait pas la souffrance des autres et ce qu'elle devait endurer. Bientôt, son heur s’effondrerait comme un château de cartes après une bourrasque de vent.
II. PRIS DANS LA MOISSON. Cela faisait deux années que Aslander pouvait participer aux jeux, mais tous les ans, il y allait le cœur pratiquement léger. Son nom n'y était quand faible fois et puis il y avait pire. Ceux qui avaient les tessares. Non, Aslander ne pouvait pas aller aux jeux ! C'est ce qu'il se répétait du haut de ses quatorze ans, tout comme sa mère. Aleema Keynes servait le dernier repas avant la moisson des 71th Hunger Games. C'était assez silencieux et Judas Keynes, son paternel, mastiquait sa viande tout en lisant un livre sur la médecin. Tout ceci était pesant, mais après tout, c'était la moisson. La seule chose qui préoccupait Aslander, c'était elle. Kathleen Harper. Elle pouvait aller aux jeux et tous les ans, il priait n'importe quelles pseudos divinités pour qu'elle n'y aille pas et depuis qu'ils pouvaient aller aux jeux, être moissonnés, ça marchait. Mademoiselle Harper, parlons en d'ailleurs. Qu'est ce qu'elle était devenue ? Dès lors que Aslander était venu lui donner ses devoirs des années auparavant, ils avaient apprit à se connaître, à sympathiser. Même si ils venaient de deux mondes différents, ils s'appréciaient et en grandissant, cette amitié était devenue autre chose. Un flirt ? Oui. Après tout, Kate était très mignonne et le blondinet était un garçon séduisant qui allait devenir un futur bel homme. Il était normal qu'ils soient passés de la rigolade, aux quelques baisers sauvages dans un coin, s'enlaçant l'un contre l'autre. Aslander ne savait pas ce que cette relation, si on pouvait dire ça, allait devenir. En fait, ça cet âge là, on y pensait vraiment pas. Le jeune homme vivait au jour le jour, sans se dire que tout pouvait basculer du jour au lendemain.
Après le repas, Aslander enfila une magnifique chemise en soie bleu-claire ainsi qu'un pantalon noire. Il glissa une main dans ses cheveux moins blonds qu'avant. En grandissant, sa blondeur avait laissé placé à un châtain clair. Le garçon les ébouriffa, mais sa mère le corrigea d'un coup de peigne, l'air sévère avant de lui embrasser le front. C'était l'heure, il fallait y aller et le coeur léger, mais serré pour Kathleen, il avança avec sa famille. Les deux files, garçons et filles, étaient là. Aslander rentra dans la sienne, se séparant de ses parents qu'il promit de revoir d'ici vingt minutes maximum. Du regard, il chercha la jeune femme, Harper et arriva à la voir. Elle était droite, silencieuse. Aslander serra les poings, ignorant l'autre bonne femme peinte du Capitole qui se dandinait sur l'estrade. Le garçon n'était pas à l'attention. Il entendait un son lointain, la voix suave de Tita Reywalker, la déléguée du Capitole. Elle tira le nom d'une fille. « Pas Kathleen... » marmonna-t-il d'une voix pratiquement inaudible et la sentence tomba. « Zynnaida Forester » Great ! Le garçon ferma les yeux et soupire. C'était bon. Mine de rien, il tenait énormément à Kathleen, même si il savait que c'était un flirt, non! Il se confortait dans cette idée, ignorant la véritable nature de ses sentiments pour la belle brune. Soulagé et content, il ne fit pas attention au second nom et leva les yeux quand un silence de plomb s'installa dans l'assemblée. Quelques regards se tournèrent vers lui où on lisait le pardon et puis un cri déchira ce silence. Sa mère. « NON PAS MON FILS ! » Aslander se tourna vivement et croisa le regard de son fils. Sa mère était entraînée plus loin par un groupe de pacificateurs, pour la "calmer". Alors, la voix très reconnaissable de Tita qui s'agaça seule en fixant Aslander de ses yeux trafiqués. L'un était bleu, l'autre vert et elle n'avait plus de sourcil, mais des implants en fer à la place. « Aslander Keynes, je répète ? Viens, mon chou. » Non. Non, non non ! Aslander sentit le sol se dérober sous ses pieds. Il tremblait, il était figé, sa gorge se nouait, ses entrailles se tordaient, que faire ? Il se fit bousculer en avant par un pacificateur qui lui fit signe d'avancer. Aslander était le tribut, Aslander était perdu, Aslander était condamné.
III. ÊTRE TRIBUT. Sitôt les adieux faits, sitôt on embarqua le garçon de quatorze ans dans un train. Ses affaires ? Il ne gardait rien, on allait évidemment tout lui fournir, à sa taille. Pendant les adieux, Aslander avait vu sa mère en larmes et elle lui avait dit que quand il rentrerait, elle ferait son plat favori. Des macaronis à la moutarde. Mais l'enfant avait lu dans le regard de sa génitrice, qu'elle savait qu'il ne reviendrait pas. Son père s'était contenté de lui qu'il l'aimait et qu'il comptait sur lui en le serrant dans ses bras. La surprise - ou pas - était l'arrivée de Kathleen. Elle le prit contre lui et ils parlèrent. La seule chose qu'elle lui fit promettre, c'est qu'il devait revenir. Sans savoir pourquoi Aslander, certainement sous le coup de l'émotion répondit « Je te le promets, Harper.» et il goûta ses lèvres, comme dans un mauvais film romantique car au fond, c'était la dernière fois qu'elle le voyait vivant. Dans le train, le trajet fut silencieux. Aslander ne parlait pas. Il ne déserra pas les dents, se contentant de serrer dans sa main, un anneau en argent simple que son père lui avait confié. Un bijoux sans valeur, mais qui datait de l'époque de son arrière-arrière grand-père. Il y tenait et son père lui avait ordonné de revenir pour lui rendre. Sa promesse, il n'allait pas pouvoir la tenir. Il éclata en sanglots dans son lit le soir venu, caché sous sa couette. Pourquoi lui ? Pourquoi... Pourquoi.
Dès l'arrivée du train à la gare, Aslander regarda les habitants du Capitole et resta plonger dans un mutisme profond. Il n'avait pratiquement pas parlé durant le trajet et là, encore moins. Il n'avait jamais eu affaire au Capitole et pour lui, c'était un univers totalement inconnu et voir ça... Le blondinet avait l'impression d'avoir affaire à des créatures venus d'un autre monde. Ils étaient bizarres et extravagants. C'était Tita, mais en pire ! Oui, tout à fait, Tita déjà insupportable et bien, elle avait des petits, beaucoup plus pires, rien qu'à les voir. Aslander était dégoûté et sortit toujours sans parler. Il devait pourtant se réveiller. Au fond, ses méninges travaillaient sans cesse, mais il se gardait bien de le dire. Comprenez qu'il y avait eu le passage du choc. Logique. Il fallait accuser la nouvelle, mais depuis ce-matin, il réfléchissait à plusieurs scénarios pour s'en sortir. Il avait cette détermination, comme les autres et il devait élaborer la meilleure stratégie possible pour s'en sortir avec ses compétences. Aslander était jeune et les armes, ce n'était pas son truc, autant le dire. Force ? Il était un jeunot encore. Non, son truc lui, c'était sa grande maturité. Il était autonome et il pouvait jouer des autres si il comprenait bien la situation. On entraîna immédiatement les deux tributs du district 9 dans un bâtiment et le garçon fit la connaissance de Adonis, son styliste. C'était un grand homme à la peau mâte avec des yeux d'un vert étrange. Il était chauve, mais une longue et unique tresse se trouvait en plein milieu de son crâne et frôlait le sol. Il prit soin de l'épiler, de lui faire les sourcils en lui disant qu'il était vraiment un très beau garçon, ce qui amusa Aslander. Cible une, Adonis et lui sous-tirer des informations. « Merci monsieur. Dites-moi, vous auriez un conseil pour le défilé... ? » après tout, cet homme d'une quarantaine d'années environ, allait gérer avec l'autre styliste, Ultia, le défilé et c'était la première étape pour se faire apprécier ou pas. « Et bien, déjà, il ne faut pas baisser la tête. Pour avoir des sponsors, montre-leur que tu en veux ! Que tu seras le meilleur. Il faut ça se sente mon petit. En plus, avec Ulita, nous vous avons préparé des costumes ma-gni-fiques ! » Ca, Aslander en doutait. L'année précédente, les deux tributs portaient des costumes de blé et c'était immonde. Mais ça ne devait pas l'arrêter. Son jeune âge, son côté angélique, tout ça... Il devait en jouer pour attirer la sympathie des gens du Capitole. Pour sa survie.
Aslander était dans sa chambre, au centre d'entraînement. Il restait toujours silencieux. Tita et son mentor s'inquiétaient pour lui. Etaient-ils tombés sur un muet ? Non, mais le garçon ne parlait pas exprès. Il réfléchissait. Le temps jouait contre lui et il devait retrouver à l'avance, comment agir sur du long terme. Il ne pouvait pas s'alarmer sur son sort tout le temps si il voulait tenir sa promesse et retrouver sa vie. Le défilé. On l'avait habillé pour qu'il ressemble à un fermier, rien de bien glorieux, mais, la fourche à la main, il fit face à la foule en les saluant, pour sympathiser. Certes, ce n'était pas le grand succès comparé aux carrières, mais qu'importe, c'était déjà bien. Dans sa chambre, Aslander pensait en fixant la fenêtre, silencieux. Les carrières étaient plus âgés, costauds et forts. Comment les vaincre ? Il ne pouvait pas. Une alliance ? Mais comment ? Demain, l'entraînement allait débuter et le blondinet se disait qu'il allait devoir cibler précisément les ateliers. Il devait aussi s'assurer que les carrières le prennent pour un faible, un minable qu'ils pouvaient tuer à la fin. C'était son plan. « Je tiendrai ma promesse » dit-il en serrant l'anneau dans sa main. Il devait également trouver le sommeil. Ce n'était pas négligeable car dans l'arène, il ne dormirait que très rarement et la fatigue pouvait s'avérer fatale. Aslander se coucha et se força à trouver le sommeil, ce qui fut difficile ce soir-là. Dès le lendemain, Aslander se gava au petit déjeuner et chaque repas qui suivait. Il avait prit cette décision. Prends de la graisse avant l'arène pour avoir des réserves. Il mangea jusqu'à la dernière miette de pain et des aliments précis. Il évitait les sucres rapides et préféra les sucres lents, toujours sans parler. Il écoutait d'une oreille absente son mentor, c'était un incapable et il préférait faire son propre chemin. Lors du premier entraînement, le jeune garçon détailla les carrières. Les deux filles étaient petites et l'une était rousse, le regard sévère et très proche de son confrère du district 1, le grand favori, Tevens. Un grand gars qui s'était porté volontaire, noir avec un petit bouc. Visiblement, c'était lui le leader de la petite bande. C'était donc lui que le garçon devait approcher. Aslander privilégia en premier, l'atelier de poids et fit exprès de rater (il n'aurait pas réussi grand-chose, entre nous) et subit les moqueries des carrières. Il les fixa, l'air penaud avant de prouver son savoir à l'atelier des plantes et de la médecine. C'était son point fort et il étonna un instant Tevens qui s'y était rendu deux fois seulement, privilégiant les armes. Parfait, le leader avait retenu les très bonnes compétences du garçon comme soigneur. En dehors ça, Aslander essaya de manier un arc, échec. Il testa l'épée, un peu mieux, le javelot, identique. Rien de bien glorieux, mais ses atouts étaient ailleurs. On remarqua qu'il grimpait facilement et que sa souplesse était de très bon niveau. Il restait l'évaluation des juges. Le soir avant l'évènement, Aslander était encore pensif. Quelle stratégie devait-il choisir ?
Les notes étaient tombées. Six. Aslander fixait l'écran, satisfait, mais sans rien exprimer de part son visage. Son mentor l'ignorait totalement, supportant uniquement Zinnaida, mais qu'importe, le blondinet s'en fichait. Il était content. Il avait fait peu de choses, il montrait ainsi aux carrières qui avaient des scores de 9 à 10, qu'il était faible et donc, aucunement une menace. Sur ces mots, le garçon partit dans sa chambre en silence. Tevens avait eu la meilleure note, évidemment. C'était lui, le pion que le garçon devait manipuler pour arriver le plus loin possible et... Gagner ? La prochaine étape serait l'interview auprès de la légende vivante du Capitole, Monseigneur Flickerman. Une nouvelle étape et la dernière avant l'arène. Étrangement, il ne pensait pas à l'arène, aux combats, au bain de sang et à la mort. Enfin, il y pensait, mais il ne stressait pas. Il arrivait à dormir, à manger. Aslander croyait en son plan et il savait que demain, il devait envoûter la foule. Raconter une belle histoire pour les tromper. Ces gens-là étaient friands de ça et il fallait les appâter pour les avoir dans la poche. Le public devait l'aimer à tout prix et le remarquer parmi les autres. Ainsi, on retrouva le jeune garçon dans un costume particulière classe, dans un fauteuil et près de Flickerman. « Alors Aslander, tu te sens comment, à une journée du début des jeux ? » débuta l'homme qui avait choisit de porter une teinture pourpre cette année-là. « Et bien, je suis assez nerveux. Qui ne le saura pas ? » il rit un peu et la foule le prend au jeu. Plus les minutes s'écoulaient, plus on était surprit. Aslander rigolait, il faisait des clins d'oeil complices à l'assistance qui s'était attaché. Ça marchait, sa cote grimpait ! Il ne restait plus qu'une étape, à savoir, amadouer le public avec une histoire triste et il s'excusait auprès de Kathleen, mais il n'avait pas le choix. Dans l'ombre, les carrières rangés. « Et dis-moi, Aslander. Pourquoi tu dois gagner les jeux ? » lança l'homme avec un sourire réellement chaleureux. « Et bien parce que je l'ai promis à quelqu'un. » « Quelqu'un ou... Une petite-amie ? » le garçon plissa les yeux en souriant, l'air béa (exprès) essayant de rougir. Le public se mit à rire, attendrit. « En effet... Kate... C'est... Ma petite-amie et je compte bien revenir parce que je l'aime et que je lui ai promis. Un homme doit toujours tenir ses promesses. C'est mon père qui m'a apprit ça et c'est ma philosophie de vie. » dit-il parlant avec une aisance impressionnante pour son âge. Il ne manquait qu'une question et quand Flickerman la posa, Aslander jubilait au fond de lui. La réponse ? Elle était pour les carrières. « Alors tu devras rentrer pour Kate, mais Aslander, dans l'arène, cet amour qui te guide, cette promesse ne sera pas ta force. Tu as eu un petit 6 hélas, tu penses vraiment revenir ? » « Bien sûr. Je ne suis pas un bretteur excellent, les armes, ce n'est pas mon truc, mais mon père est médecin. Je sais soigner, je sais ce qu'on peut manger ou non dans la nature. J'ai des atouts et il faut savoir se débrouiller en milieu hostile non ? Pas uniquement tenir une épée. Je suis un atout malgré mon âge. » et le message était clairement envoyé à l'intention des carrières. Qu'ils tombent dans le piège, par pitié.
IV. DANS L’ARÈNE. La nuit avant l'arène fut la plus longue que Aslander vécu. Il n'arriva pas à trouver le sommeil, si ce n'est, en quelques brides trop courtes. Il mangeait un peu, il buvait beaucoup, il passait aux toilettes, mais au fond, la peur était là. Il avait mit son plan à exécution. Il s'était fait passer pour faible, il avait pratiquement hurlé aux carrières ses compétences dans la médecine (alors qu'elles n'étaient pas glorieuses) et maintenant, il devait prier tous les dieux possible pour que ça se déroule comment il le désirait. Mais le moindre détail pouvait tout faire rater. Et si, Tevens le tuait ? Et si il mourrait pendant le bain de sang ? Tant de questions et les réponses arriveraient bien assez tôt. Dès le lendemain en fait. Aslander était toujours silencieux. Il n'avait pas parlé une seule fois à son mentor, à quelqu'un d'autre. Il resta muet dans le vaisseau qui conduisait les tributs vers l'arène. Ses mains tremblaient, mais il essayait de le cacher. Il croisa le regard de Tevens avant de grimacer quand on lui injecta une puce pour toujours savoir sa position. L'arène. Comment allait-elle être ? Il plissa les yeux en descendant du véhicule. Son styliste était là, jusqu'au tube. Il lui donna une veste noire, simple avec une capuche et lui souhaita bonne chance. Hm. Magnifique. Dans le tube, Aslander tremblait de tout son être, il vit la lumière et... Le voici dehors. Autour de la corne, en plein milieu d'une... Pyramide ? Il tourna la tête. Ils étaient en haut d'une grande pyramide dont le toit était plat et ils étaient en haut. Le garçon regarda rapidement autour de lui, pour voir en bas, une sorte de forêt, de... Jungle ? Il repaira un lac au loin, enfin, ce qui semblait en être un. Le soleil frappait fort et Aslander ne voyait rien. Il fronça les sourcils. Dix, le compte à rebours ! Neuf Le garçon se prépara. Que faire ? Fuir ou essayer d'attraper un truc à la corne ? Huit. Non, il ne sait pas Sept. Merde, il faut faire quoi ! Six, cinq, quatre, c'est trop rapide, Aslander est dépassé trois, deux... BOUGE !Un, ZERO. Un gros bruit résonne et sans savoir comment ni pourquoi, la réflexion laisse place à l'instinct. Le garçon saute de son socle et s'élance non pas vers la corne, mais vers le bord de la pyramide pour voir sous ses yeux, des escaliers. Ils menaient vers une ville détruite qui s'étendait sur au moins, deux kilomètres avant de voir une grande forêt ou jungle. Le blondinet tourna la tête vers un tribut du district 11 qui commença à descendre les marches avant de s'écrouler, traverser par une flèche. Okay mec, pas le temps de réfléchir. Aslander se mit rapidement à descendre les marches très raides en bétons en essayant de ne pas tomber. Il esquiva une fille du district 5 qui trébucha et dégringola comme une poupée désarticulée jusqu'en bas, inerte et les membres en miette. Ceci arracha un haut au coeur au blondinet, mais il s'efforça de retenir son estomac. PAS MAINTENANT, MERDE !
Une fois les deux ou trois cents marches descendues, Aslander manqua de tomber en trébuchant sur le corps de la pauvre fille. Il déglutit en voyant ses os sortirent de son corps et s'éloigna rapidement dans les rues de la ville détruite. Pendant un long moment, il ignora où il allait, totalement déboussolé. Les jambes tremblantes, les larmes serpentant le long de ses joues. Non, il ne pourrait jamais tenir sa promesse ! Il avait été trop confiant avant, lors de la préparation, c'était juste impossible. Derrière lui, le rire des carrières résonnait. Ils étaient à la corne, le bain de sang se terminait et Aslander était en vie. Il s'écroula à genoux et éjecta tout son repas du soir. En se levant, le garçon manqua de tomber. Il chancela autant que possible jusqu'à un mur et s'y cacha. Il se laissa glisser le long du mur pour se calmer. Son regard se porta vers le ciel artificiel. Au loin, il voyait des branches, un oiseau. C'était donc ça l'arène. Une ville détruite, une pyramide très haute visible loin et le tout, entouré dans un milieu plus que hostile, une jungle. Le bain de sang se termina, les coups de canon ne tonnaient plus. La sensation était affreuse, mais il devait vaincre. Il serra dans sa main sa bague avant de la remettre à son doigt. Aslander chercha un point haut et arriva à se hisser sur le toit d'une maison semblant solide. Rampant en silence, il pouvait voir de son angle, la pyramide, mais par chance, un autre toit le couvrait un peu. Les carrières étaient au nombre de quatre. Les deux du 2 et les deux du 1. On pouvait apercevoir Tevens qui donnait des instructions sur les armes. Hm. La rousse avait prit un arc. Elle avait excellé lors de l'entraînement avec et semblait viser comme une experte. Tevens avait une sorte de longue épée, l'autre garçon, Zed, avait un arsenal de diverses arches et la dernière fille, une arbalète. Aslander, rien. Il devait se la jouer fine. Il descendit de toit et attendit. Une heure après, les carrières commencèrent la chasse. Ils étaient tellement bruyants, que savoir dans quelle direction ils allaient était un jeu d'enfant. Maintenant, tout se jouer. Le blondinet hocha la tête et pria avant de sortir pour faire face aux autres. Rapidement, la rousse ou Leema, banda son arc, prête à décocher une flèche mortelle avec une sourire perfide sur les lèvres. Aslander leva les bras et débita rapidement ses paroles. Il devait convaincre le chef ! « Ne me tuez pas, je veux m'allier à vous ! Je peux vous être utile ! Je connais des choses en médecine, mon père est médecin et j'ai vu que tu étais blessé, Tevens ! » En effet, dès lors que les carrières s'approchaient, il était facile de voir que le chef boitait. Il avait une entaille peu profonde qu'un tribut du district 4 lui avait faite avant de succomber et pour cacher le tout, le jeune homme avait mit un bout de tissu dessus, faute de savoir utiliser une trousse de secours. Alors que Leema allait tirer, Tevens leva la main pour l'arrêter, plantant son regard dans celui du garçon. « Une alliance ? Avec... Toi ? » « ne l'écoute pas, Tev ! il veut juste nous tuer dès que possible. » cracha Leema sans baisser son arc. « La ferme. Parle, toi. » C'était son heure. Aslander devait faire mouche. Il garda les mains levées, pour bien prouver qu'il était sans défense. De la sueur perlait sur son front, mais il ignora. « Je ne sais pas me battre et... Vous l'avez vu, je suis vraiment nul, trop jeune et je viens d'un milieu pauvre. Vous n'avez rien à craindre de moi. Je veux seulement faire équipe avec vous et aller le plus loin possible car je l'ai promis et je sais que quand j'ai dis à ma mère que je rentrerai, ça serait faux... Mais j'aimerai aller loin. Je ne peux rien contre vous alors si je peux vous aider et profiter de votre sécurité plutôt que de crever comme un chien... Voilà. Je vous demande juste une chose. Quand il ne restera que moi avant vous... Donner moi une mort rapide. Pour mes parents, ma famille. » Le silence s'installa chez les carrières. Leema était réellement contre l'idée et les deux autres, mitigés. Tevens soupira un peu. Il ne pouvait ignorer les compétences en médecine du garçon et il se doutait qu'il ne représentait pas un réel danger. Il lui lança un glaive qu'il n'attrapa même pas ce qui exaspéra l'équipe. « Ca marche. Tu vas faire équipe avec nous pendant la chasse et tu vas nous soigner, gamin. Mais dès qu'on sera plus que nous, je t'égorge. Et n'essaie pas de nous la faire à l'envers, sinon, je te brûle sous les yeux de ta mère. » Aslander hocha la tête alors que Leema grogna. C'était bon. La première étape était là. Maintenant qu'il était infiltré, il devait... Pas le temps de réfléchir que déjà, Leema envoie flèche qui fuse et fend le vent pour se loger dans l'épaule d'un gamin de douze ans du district 12. Ce-dernier s'écroula plus loin dans la poussière. « Il pensait fuir pendant votre petite conversation, je vais l'achever. » lâcha la rousse, sèchement. « NON ! Leema, le tue pas. » Aslander se figea, crispant ses doigts contre le manche de son glaive quand le leader posa son regard d'aigle sur lui. « Toi. Va le tuer. » Sept minutes plus tard, un coup de canon retentit et le groupe s'éloignait d'un cadavre qui continuait de se vider de son sang.
Les jours suivant furent les pires de la vie du jeune garçon. Aslander devait regarder les carrières tuer les autres tributs.
V. LA VICTOIRE ET LA PROMESSE. tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test
VI. ÊTRE BRISÉ. tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test
VII. DOUBLE-FACE. tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test tes test
Dernière édition par Aslander N. Keynes le Dim 15 Juil - 17:02, édité 20 fois |
| | | Miléna E. Andréis-Wheeler △ correspondances : 5888 △ points : 1 △ multicomptes : (l. c. meery) △ à Panem depuis le : 04/09/2011 △ humeur : cruellement arrachée à sa famille △ âge du personnage : vingt sept ans pour toujours
| Sujet: Re: ASLANDER ∆ dans mes sombres pensées. Ven 13 Juil - 22:36 | |
| UN NOLAN Je vais te surveiller, fait gaffe à ce que tu fais avec ma fille adoptive |
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| Sujet: Re: ASLANDER ∆ dans mes sombres pensées. Ven 13 Juil - 22:37 | |
| NOLAAAAAAAN j'espère vraiment que cette fois-ci, tu es le bon Bienvenue et bon courage pour ta fiche - tu vas faire une heureuse |
| | | Thybalt M. Homens △ correspondances : 8988 △ points : 29 △ multicomptes : raven, gwendal, eurydice (denahi) △ à Panem depuis le : 22/12/2011 △ humeur : désabusé △ âge du personnage : trente quatre ans △ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles
| Sujet: Re: ASLANDER ∆ dans mes sombres pensées. Ven 13 Juil - 22:40 | |
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| Sujet: Re: ASLANDER ∆ dans mes sombres pensées. Ven 13 Juil - 22:53 | |
| Bienvenue sur MJ |
| | | Kathleen S. Harper △ correspondances : 11512 △ points : 1 △ multicomptes : ◭ silver & asha △ à Panem depuis le : 21/05/2011 △ humeur : ◭ lasse. △ âge du personnage : ◭ vingt-quatre ans.
| Sujet: Re: ASLANDER ∆ dans mes sombres pensées. Ven 13 Juil - 23:32 | |
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| | | Adonis Nightsprings △ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
| Sujet: Re: ASLANDER ∆ dans mes sombres pensées. Ven 13 Juil - 23:47 | |
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| Sujet: Re: ASLANDER ∆ dans mes sombres pensées. Sam 14 Juil - 0:04 | |
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| Sujet: Re: ASLANDER ∆ dans mes sombres pensées. Sam 14 Juil - 0:34 | |
| Nolan c'est un peu comme le cours de défense contre les forces du Mal de MJ en fait BIEN LA VENUE PAR MINOUUUUUS |
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| Sujet: Re: ASLANDER ∆ dans mes sombres pensées. Sam 14 Juil - 2:15 | |
| Bienvenue sur MJ |
| | | Silk Preston △ correspondances : 1057 △ points : 0 △ multicomptes : Fenugreek (✝) Auden (D2) △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ âge du personnage : 32 ans
| Sujet: Re: ASLANDER ∆ dans mes sombres pensées. Sam 14 Juil - 4:45 | |
| Bienvenue |
| | | Gemma K. Mubstin △ correspondances : 4141 △ points : 0 △ multicomptes : Ø △ à Panem depuis le : 16/04/2012 △ humeur : Floue. △ âge du personnage : Vingt-et-un △ occupation : Danseuse.
| Sujet: Re: ASLANDER ∆ dans mes sombres pensées. Sam 14 Juil - 10:46 | |
| Welcome C'est classe Aslander, ça ressemble à Aslan |
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| Sujet: Re: ASLANDER ∆ dans mes sombres pensées. Sam 14 Juil - 11:26 | |
| Aslan, c'est mon surnom MERCI A VOUS ! J'ai hâte d'être beige et de vous rejoindre Kate, toi et moi, on va rugir ensemble |
| | | Aiden S. Bregstone △ correspondances : 1696 △ points : 2 △ multicomptes : - j. baÿs-galor △ à Panem depuis le : 09/10/2011 △ humeur : - découragé, désemparé et plein d'autres rimes tarées. △ âge du personnage : - vingt-quatre ans. △ occupation : - (ancien?) chef rebelle du district neuf, pilier d'infirmerie
| Sujet: Re: ASLANDER ∆ dans mes sombres pensées. Sam 14 Juil - 13:34 | |
| Nolan ( J'avais un lien avec l'autre d'ailleurs, et on s'entendaient pas beaucoup beaucoup ) Bienvenu par ici et bonne chance pour le reste de ta fiche, qui est déjà bien avancée |
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| Sujet: Re: ASLANDER ∆ dans mes sombres pensées. | |
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| | | | ASLANDER ∆ dans mes sombres pensées. | |
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