petites annonces à ne pas rater
✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici.
✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6.
✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés !
✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir.
✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous:
rebelles. liam hemsworth
pacificateurs. boyd holbrook
district 13. cobie smulders & chris hemsworth
vainqueurs. gemma arterton & elle fanning
d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !

 

fermeture du forum
le forum ferme ses portes après six ans d'existence.
merci pour tout, on vous aime.

Partagez | 
 

 Do you laugh at me ? [ T i t u s]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité



Do you laugh at me ? [ T i t u s] Vide
MessageSujet: Do you laugh at me ? [ T i t u s]   Do you laugh at me ? [ T i t u s] Icon_minitimeVen 29 Juin - 0:17


Do you laugh at me ? [ T i t u s] 228752tumblrm342gmtVxK1qb9n2vo1500
Il fait chaud, beaucoup trop chaud. Malgré l’air conditionné et l’immensité de la salle d’entrainement -qui ressemble plus à un gymnase qu’autre chose- des petites gouttelettes de sueur perlent sur le front de Katell depuis plusieurs secondes. Elle ne se sent pas au meilleur de sa forme mais, il était hors de question d’annoncer ça à son équipe, juste avant son premier jour d’entrainement. Leur hôtesse était assez stressante comme ça, pas besoin d’en rajouter. Elle allait prendre sur elle, comme d’habitude. Katell n’a jamais aimé pas se plaindre ou gémir inutilement donc, ce n’est certainement pas maintenant qu’elle va commencer à le faire. Se tenant le ventre, elle avance timidement dans la salle, guettant les ateliers mis en place à la disposition des tribus. Combat, armes, course, agilité. Tout y est. On se croirait dans une cour d’école, avec les petits clans groupés qui vont avec. Elle cherche Maël du regard mais, je ne trouvant pas, elle renonce à s’entrainer avec lui. Elle se la jouera solitaire pour aujourd’hui, ce n’est pas un souci.

Katell passa d’atelier en atelier sans jamais trop se poser. Observer, voilà ce qui est parfois essentiel. Voir les autres jeunes s’entrainer lui permettait de savoir plus ou moins leur niveau mais, cela lui remontait surtout beaucoup de souvenirs, de moments passés avec ses frères. Un instant, elle se surprend à vouloir en savoir plus sur tous ces tribus. Elle sait que c’est une idée folle, complètement inutile mais… Comment en étaient-ils arrivés là ? Volontariat pour sauver un ami, une sœur ? Une envie folle de faire ses preuves ? Ses yeux se posent sur un carrière à cette pensée. Ils sont absolument tout ce qu’elle déteste. Hautains, surs d’eux, ils ont tous cette étincelle d’arrogance qui lui donne envie de vomir. Généralement, ils marchaient, mangeaient et dormaient en groupe –comme s’ils ne se sentaient pas si surs d’eux finalement- mais, celui-là… ce type là, il était seul. Seul à l’atelier de combat. Katell allait faire un pas en avant lorsqu’un groupe de jeunes la pousse maladroitement, la faisant trébucher vers l’atelier.

« …volontaire, enfin ! » « Hein ?! » Un entraineur a les yeux rivés sur elle, attend sans doute qu’elle approche d’avantage. « Je… je ne sais pas si… » « Je ne te demande pas de savoir Zacharias ! » Entendre son nom lui fait froid dans le dos. « Je te demande de te battre pour ta survie. Approche ! » Il lui fait signe d’avancer, ce qu’elle fait machinalement. Scrutant le jeune homme à côté d’elle, elle se demande surtout ce que l’entraineur leur demandera de faire. Vu la carrure de son adversaire, il faudra être agile et, aucunement plus forte que lui. En y réfléchissant, ce n’est pas plus mal de commencer par ce qu’elle sait faire le moins. S’entrainer au corps à corps était une chose qu’elle faisait avec ses frères mais, elle a toujours eu l’impression qu’ils prenaient des gants avec elle, peut-être par peur de lui casser un os et se faire engueuler par leur mère ensuite. Combattre un vrai adversaire lui permettrait de savoir ce qu’elle vaut vraiment, ce qu’elle a dans le ventre. Tant qu’on en parle ! Sa douleur est passée, bien qu’une légère nausée soit restée pour lui rappeler son malaise. « Qu’est-ce qu’on attend, alors ? » Elle ne sait pas par quoi on commence. Doit-elle lui mettre son poing à la figure ? Une nuance d’arrogance dans la voix, elle dit cela plus pour cacher son anxiété qu’autre chose. « Que tu te présentes pour commencer. » « Vous venez de dire mon nom, vous dev… » « Pas à moi, à lui. Question de principe et de respect… » Katell dévisage son adversaire, parti s’échauffer un instant, avant de reposer ses yeux sur l’entraineur. « Je ne crois pas que ce soit nécessaire. » « Ah bon ? Et pourquoi ça, Mlle Je Sais Tout ? » « Parce que dans l’arène, il n’aura certainement pas besoin de savoir mon nom si l’envie lui prend de me trancher la gorge. » Il sourit, elle fini par se détendre aussi. « Bien… » Katell n'a pas tord, il le sait. Elle avance de quelques pas, prête à faire ses preuves à présent. « Titus Chamberlain, approche un peu ! » Ce nom lui disait quelque chose, un des tribus du deux si sa mémoire est bonne. « Katell et toi allez vous entrainer ensemble pendant un moment. Montre-lui les échauffements que je t’ai montrés avant qu'on puisse débuter les choses sérieuses. » Pardon ? Elle ne put s’empêcher de hausser un sourcil. C'est à se tordre de rire. Lui, l’aider à s’échauffer ? Depuis quand les tributs sont sensés s’entraider aux entrainements ? Depuis quand les carrières et les autres s'entraident ?


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité



Do you laugh at me ? [ T i t u s] Vide
MessageSujet: Re: Do you laugh at me ? [ T i t u s]   Do you laugh at me ? [ T i t u s] Icon_minitimeVen 29 Juin - 22:41


do you laught at me ?
Certain little boy i just stop deal withl

En plein dans l’œil. Mon couteau trône en plein milieu de la tête du mannequin en mousse, aux côté de la dizaine d'autres plantés à des endroits stratégiques : les mains, les épaules, les jambes, les flans. Aucuns de ces coups n'aurait pu tuer la victime ; aucun sauf le dernier que je venais d'envoyer, en plein dans la tête. Non, les autres ne servaient qu'à faire agoniser la cible, à la faire souffrir. L'agonie. Une chose tellement fascinante, que j'avais observée sur tant d'animaux, à la maison au Deux. J'aimais voir la peur dans leur yeux, les voir paniquer impossible de se relever après les blessures que je leur avais affligé. J'avais tellement hâte d'expérimenté cette agonie sur les humains. Et l'arène était sans doute l'endroit idéal pour ça. Lentement, l'air triomphant, j'allais décrocher mes couteaux un par un avant de le poser dans un bac sur le côté. Ils étaient semblables aux miens, si bien que je n'avais même pas eu besoin de m'entraîner avec ; je savais déjà parfaitement comment m'en servir. Si j'avais passé une bonne partie de la matinée sur cet atelier, c'était seulement pour frimer. Pour leur montrer que je savais m'en servir, que je ne ratais jamais. Pour décourager les moins ambitieux, et anéantir les espoirs de ceux qui pensait encore pouvoir rentrer chez eux.

Je quittai à contre cœur le stand des couteaux pour suivre les conseils de mon mentor. Azrael m'avait conseillé de montrer de quoi j'étais capable, de ma force physique, de ma facilité pour viser. Je devais les intimider. Pour ça, je décidai de me rendre vers le corps à corps. Il n'y avait pas grand monde ; apparemment personne ne portait cette discipline dans son cœur. Ce n’était pas mon cas non plus, je n'avais jamais égalé Rheagan dans ce domaine-là, mais ma carrure me donnait l'avantage sur la plupart des tributs de la salle. Je me dirigeai vers l'espace qui était réservé à la lutte d'un pas las, observant au passage les autres tributs. Pendu à un filet, un brun d'environ mon âge, gringalet, semblait à bout de force. Il laissait échapper des gémissements plaintifs, mais continuait d'essayer à avancer. Il me dit vaguement quelque chose, si bien que je décidai de faire le tour pour voir son visage. Je mis quelques secondes à placer un nom sur son visage : Aloysius. Mon souffre-douleur préféré quand j'habitais au Quatre. Un sourire alluma mon visage, heureux de le retrouver ici et surtout d'avoir l'occasion de le tabasser comme au bon vieux temps et ce en toute légalité. Je balai la salle du regard ; personne aux environs, pas d’instructeurs sur cet atelier. Rien qu'un idiot -l’épouvantail du Neuf il me semble- qui s'amusait à faire des roulades pour faire rire sa petite copine. Les autres sont occupés ailleurs. Je m'approchai doucement du tribut du Quatre avant de lui envoyer mon poing dans le dos. Il lâcha prise, lâcha une petite plainte de sa voix suraiguë, s'écrasant au sol dans un bruit lourd. J'explosai de rire devant Alo qui peinait à se relever, lui chatouillant les côtes avec la pointe de mon pied. “ District Deux ! ” Je sursautai, me retournant vers la source de l'appel. Un des instructeurs, celui de la lutte, me fixait d'un air grave, les sourcils froncés. Mon sourire s'évapora aussitôt. “ Viens plutôt faire quelque chose de constructif au lieu de t'en prendre aux autres tributs. ” Il m'invita d'un geste Comme un gamin à qui on aurait confisqué son jouet, je me dirigeai d'un pas lourd vers la zone du corps à corps. Je grimpai sur le tapis, m'étirant les muscles un par un. “ Bien ! Puisqu'on est que tous les deux, on va commencer par des échauffements. D'abord ... ” A peine avait-il commencé son discours que j'arrêtai d'écouter ; je me contentais d'imiter ses gestes, échauffant tel ou tel muscle, ne m'arrêtant pas sur les bienfaits d'un bon entraînement. Après quelques minutes qui me parurent interminables, une jeune blonde se retrouva projetée sur la zone d'entraînement. “ Une volontaire, enfin ! ” Je pouffai alors que la tribut dévisageait l'entraîneur d'un air effaré. Elle était si frêle, si petite, elle n'aurait jamais eu une chance de me mettre à terre. Un air de défi s'installa dans son regard pendant qu'elle se disputait avec l’entraîneur. Un air que je reconnaissais bien. C'était celui qui habitant en permanence celui de Rheagan. Tout à coup la ressemblance se fit choquante. Le même visage pâle, les cheveux blonds qui leur tombaient jusque dans le dos. Ce même air sur d'elle, déterminée. Soudain je ne me trouvai plus devant la tribut du Dix, mais devant ma Rhea. Je secouai la tête, essayant de chasser cette idée de mon esprit. Je ne devais pas me laisser avoir par une simple ressemblance. Qu'elle ressemble à Rhea ou non, j'allais devoir la tuer.

“ Parce que dans l’arène, il n’aura certainement pas besoin de savoir mon nom si l’envie lui prend de me trancher la gorge. ” J'émis un rire discret, gratifiant la jeune fille d'un regard entendu. “ Elle marque un point ! ” déclarai-je sur un ton ironique en lançant un regard à l'instructeur. “ Titus Chamberlain, approche un peu ! ” J’acquiesçai, m'approchant du centre de la zone de combat. “ Katell et toi allez-vous entraîner ensemble pendant un moment. Montre-lui les échauffements que je t’ai montrés avant qu'on puisse débuter les choses sérieuses. ” Je levai un sourcil, surpris. Ce n'étais pas mon job de faire ça. C'était le sien, il était probablement payé pour ça. Moi j'étais là pour apprendre, pas pour enseigner. Alors que je m'apprêtai à protester, l'entraîneur m'interrompit. “ Je … je reviens ... ”Il partit au petit trot vers le fond de la salle, où deux tributs commençaient à se battre. Je soupirai en me retournant vers Katell. Qu'est-ce que je devais faire de ça ? Je secouai la tête. “ Écoute, je suis pas là pour faire l'animation, alors, fait comme tu sens. ” Je croisai les bras contre ma poitrine, retenant un énième soupire.




Dernière édition par Titus A. Chamberlain le Dim 2 Sep - 17:19, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité



Do you laugh at me ? [ T i t u s] Vide
MessageSujet: Re: Do you laugh at me ? [ T i t u s]   Do you laugh at me ? [ T i t u s] Icon_minitimeSam 30 Juin - 0:24



Non seulement il la force à écouter un type qu’elle préfèrerait empailler mais, l’entraineur les laisse en plan pour aller jouer la super nounou plus loin. Super… C’est le moment idéal pour filer en douce, pour filer à l’anglaise tant qu’il est tant. Son pied s’est à peine soulevé du sol pour partir que la voix de Titus l’interpelle. « Ecoute, je ne suis pas là pour faire l’animation, alors, fais comme tu le sens. » Comme elle le sent, vraiment ? Si elle fait ce que son cœur lui dicte, elle partirait d’ici sans hésiter, elle rentrerait chez elle -dans le douze- dans le premier train venu. Seulement, elle est trop fière pour lui cracher cette vérité là au visage, pas à lui, pas à un carrière qui s’empresserait de lui rappeler à quel point elle est fragile et bête de pas saisir sa chance de faire enfin quelque chose d’intéressant dans sa vie. « De toutes manières… je n’ai pas besoin de ton aide. » Elle le juge de haut en bas. « Je m’en sortirais sans toi, t’en fais pas. » Elle avance un peu, doucement, de façon à tourner un minimum sur Titus. Elle se baisse -comme qui voudrait toucher de bout de ses pieds- mais, au dernier moment, lui saute dessus. Oui, elle saute sur son adversaire sans prévenir, sans échauffement, sans rien. Elle avait fait ça des milliers de fois avec ses frères. Elle leur avait attrapé le cou par derrière, s’agrippant à leur dos de ses petites jambes mais… là, Titus a quelques centimètres de plus de ses ainés. Même Elliot, le plus âgé, n’est pas aussi grand et, résultat des courses, elle ne juge pas correctement son saut au moment de prendre sa cible au grippe et se retrouve le cul à terre, à défaut d’avoir agrippé son cou correctement. « Et merdeuhh… » Elle marmonne dans sa barbe les insultes les plus fous mais, bizarrement, ils ne sont pas destinés à Titus mais, à elle-même. Oui, elle le défie du regard, les quatre pates au sol mais, ce n’est pas à lui qu’elle en veut pour sa défaite. Elle aurait du attendre, mieux examiner son adversaire, s’échauffer, attendre des consignes… Non, elle n’aurait pas dû réagir aussi impulsivement. Cela aurait pu lui couter la vie si elle était dans l’arène. « Qu’est-ce qui a, hein ? » Elle se relève d’un bond, ignorant au passage les moqueries et les rires de Titus qui profite du moment. Certains des autres tribus la fixent et cela ne lui plait absolument pas. « Vous voulez ma photo peut-être ? Bande d’abrutis, va… » Non, elle n’est pas d’humeur et, c’est une des raisons pour lesquelles elle n’a pas envie de filer tout de suite. C’est avec cet état d’esprit qu’elle doit combattre, c’est dans cet état d’esprit qu’elle doit essayer de canaliser sa force. « Alors, on joue aux cartes ou on s’entraine, Mr Muscle ? » Debout devant lui, elle remet une mèche derrière son oreille. Elle est prête à reprendre le jeu, elle est prête à lui montrer qu’elle n’est pas une fillette qui lâche prise à la première défaite. « Tu viens ou, je dois faire le premier pas ? » Un sourire narquois peint sur les lèvres, elle lui lance un regard sous-entendu. Si son image est une chose qui peut charmer le capitol, pourquoi cela ne marcherait pas sur les carrières ? Shawn… Non, il ne faut pas penser lui, il ne faut pas penser à qui que ce soit ! Tout n’est qu’illusion, rien n’est vrai. Ici, elle ne doit penser qu’à elle, qu’à sa survie. Jouer sur les sentiments, sur ce qu’elle est, ce qu’elle ressent est une autre qu’elle devra apprendre bien trop vite. Les autres, les siens, elle aura le temps d’y penser lorsqu’elle sera revenue vivante de ses jeux. Impatiente, elle sautille sur place pour inciter son adversaire à approcher de lui-même mais, ne voyant pas la chose arriver –il est trop occupé à se moquer peut-être ?- elle lui lance un coup de pied là où ça fait mal, juste pour le réveiller un peu. Au moins, elle aura attiré son attention…


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité



Do you laugh at me ? [ T i t u s] Vide
MessageSujet: Re: Do you laugh at me ? [ T i t u s]   Do you laugh at me ? [ T i t u s] Icon_minitimeSam 30 Juin - 17:53

Je fixe la jeune blonde avec insistance. Il était hors de question que je lui montre l'échauffement, non. A vrai dire, je n'avais pas non plus envie de me battre contre elle. Il devait bien y avoir dans la salle un adversaire qui puisse faire le poids, non ? Malheureusement cette année, nous n'étions pas très gâtés au niveau des carrières ; j'allais devoir faire équipe avec ma co-tribut, peut-être la fille du Un. Le tribut mâle du premier district – celui qui avait pleuré lors du défilé parce qu'on touchait à ses cheveux – n'allait sûrement pas nous rejoindre ; du moins s'il essayait je l’accueillerais sûrement avec un couteau dans le crâne. Les tributs du Quatre non plus n'allaient pas rejoindre la meute. Aloysius n'avait jamais rien eu d'un carrière, et la fille ? Je ne l'avais pas encore vu. C'était dommage. J'avais toujours rêvé de monter un vrai groupe de carrière, pour pouvoir participer à un final haut en couleur. Mais le seul tribut qui pourrait éventuellement m'égaler n'avait pas l'air intéressé ; peut-être devrais-je aller lui en toucher un mot d'ailleurs, au tribut du Onze. Malgré tout il n'était pas là à ce moment. Et tout ce que j'avais c'était ce petit bout de blonde qui semblait hésiter à prendre les jambes à son coup. Elle ferait mieux.
 
Katell releva le regard et vint plonger ses yeux bleus dans les miens. “ De toutes manières… je n’ai pas besoin de ton aide. Je m’en sortirais sans toi, t’en fais pas. ” lâcha-t-elle me scrutant de la tête aux pieds. Je pouffai et commença sur un ton arrogant. “ Tant mieux pour toi Princesse. ” Princesse. Le dernier mot m'échappa, et sembla résonner dans l'air comme une fausse note. C'était Rheagan que j’appelais comme ça ; pas la première blondasse que je rencontrais. La ressemblante avait beau être troublante, je n'avais pas le droit de les confondre. Non. Elle, j'allais devoir la tuer. Je me ressaisis, essayant de chasser l'image de Rhea de ma tête. Katell commence à marcher doucement, me contournant, un air de défi dans le regard. Soudain, elle me sauta dessus ; s'accrochant de toute ses forces à mon dos, elle ne tint pas longtemps. Mauvaise erreur de calcul sûrement, elle n'avait pas réussi à agripper mes épaules. Si bien que mon tee-shirt lui glissa entre les doigts et elle s'écrasa par terre dans un son lourd. Je me stabilisai, avant de me retourner vers la jeune blonde, allongé sur le dos. “ Et merdeuh ... ” J'essayai de me retenir, sans succès. J'explosai de rire, ne tenant pas compte des regards noirs que me lançait Katell. “ Qu’est-ce qui a, hein ? ” Son air vexé ne fit qu'empirer mes éclats de rire. Autour de nous, quelques tributs nous fixent, alerté aussi bien par la chute de la demoiselle que par le bruit que je faisais. “ Qu’est-ce qui a, hein ? ” Elle se releva et vint se placer devant moi, à l'endroit qu'elle avait quitté quelque secondes auparavant. “ Oh nooon ! ” fis-je en essayant de retrouver mon sérieux. “ Pitié, la prochaine fois préviens moi avant de me sauter dessus, que j'ai le temps de préparer mes abdos aux éclats de rire qui vont suivre ! ” Je soufflai, essayant de me reconcentrer. Les sourcils froncés, la jeune femme me fixait d'un air déterminé. “ Alors, on joue aux cartes ou on s’entraîne, Mr Muscle ? Tu viens ou, je dois faire le premier pas ? ” Je basculai la tête sur le côté, un sourire malin sur le visage. Je lui fais signe de la main d'approcher. Elle replaça une mèche derrière son oreille. Elle était plus coriace que je ne l’aurais pensé. La plupart des tributs dans la salle se serait éclipsé discrètement après un échec aussi cuisant. Mais elle, elle était là, me défiant du regard. Cette flamme dans ses yeux, ce sourire narquois, n'étaient pas sans me rappeler quelqu'un, mais je m'efforçais d'ignorer la petite voix dans ma tête qui me criait son nom. Non ce n'était pas elle. Ni de près, ni de loin. Ne pas les confondre. Perdu dans mes pensées, je ne vis pas son pied partir. Ce dernier vint s'écraser entre mes jambes, m'arrachant un gémissement plaintif. Mes genoux plièrent sous la douleur, mais je savais supporter bien pire. C'était notre jeu avec Rheagan. Nous faire du mal était un passe-temps, et aujourd'hui, un gros plus. Dans l'arène je ne m'arrêterais certainement pas à cause d'un poignet foulé ou d'une mauvaise blessure. Mais ça, mon adversaire ne le savait pas. Je me redressai d'un bond, puis fonça sur elle. Je me baissai, de manière à percuter mon épaule contre son ventre. Je glissai mon bras autour de sa taille puis la souleva du sol, son buste dans mon dos, ses jambes battant l'air devant mon visage. J'explosai de rire encore une fois, devant ses maigres efforts pour se dégager. “ Alors Miss Zacharias ? On se dégage comme une grande ou je dois te reposer par terre moi-même ? ” Je balançai ses jambes au-dessus de ma tête, et attendis d'entendre son corps toucher le sol avant de me retourner. Je me penchais vers elle, admirant son visage qui se fermait sous le coup de la colère. “ Si tu veux on peut toujours aller se la faire, cette partie de carte ! ” dis-je, un grand sourire sur le visage.




Spoiler:


Dernière édition par Titus A. Chamberlain le Dim 2 Sep - 17:20, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité



Do you laugh at me ? [ T i t u s] Vide
MessageSujet: Re: Do you laugh at me ? [ T i t u s]   Do you laugh at me ? [ T i t u s] Icon_minitimeSam 30 Juin - 19:51



Plus jeune, lorsqu’elle avait essayé ce coup sur ses frères, ils étaient restés pliés en deux pendant plus de cinq minutes, au moins. Aucun homme -normalement constitué- ne peut supporter une douleur aussi intense que celle-ci et elle le sait parfaitement. Elle a cinq frères, elle a toujours su comment ils fonctionnent ou, du moins, à quelque chose près. « Mais ?! » Comment a-t-il fait pour se relever aussi vite ? Soit Titus est complètement insensible soit il n’est pas humain. Bon, il y a aussi la possibilité qu’il n’ait aucune virilité masculine à cet endroit mais, ayant visé juste, Katell ne peut que confirmer qu’il est bel et bien un homme accomplit. Cela lui arrache tout de même un sourire… Elle a réussi à frapper un carrière, à lui arracher un cri -aussi infime soit-il- de douleur. Elle l’a prise par surprise et, rien que ça, c’est une victoire à ses yeux. « On a perdu son san… » Elle n’aurait jamais du lui tourner le dos. Contente de sa connerie et prise d’une bouffée euphorique, elle s’était retournée pour voir si l’entraineur l’avait vu mais, il était encore trop loin et trop occupé pour voir quoi que ce soit. Vive l’entraineur du dimanche ! Malheureusement, Titus a profité de son manque d’attention pour lui foncer dessus et, la voilà les quatre fers en l’air. Youpi ! Si elle avait su que les entrainements étaient plus sensationnels que les montagnes russes, elle se serait portée volontaire pour les jeux bien avant…

Elle se débat, enfonçant ses petits poings dans le dos du jeune homme de toutes ses forces. « Laisse-moi ! Pose-moi à terre s’pèce de rrrrag ! » Elle tape, elle tape aussi fort qu’elle le peut. « Lâche-moi p’tit con ! » En soit, Titus ne lui fait si mal. Il la tient simplement pendue comme un lapin mais, cela suffit à la mettre hors d’elle. « Je vais te faire bouffer ton sourire si je t’attrape ! » Pathétique. Oui, elle est totalement pathétique. Prise au piège, elle ne réfléchie même pas à un moyen de se détacher. Elle ne pense qu’à taper sur le dos de Titus jusqu’à ne plus avoir de force, jusqu’à ce que ses poings tombent de fatigue. Cassant l’air avec ses pieds, elle espère lui foutre un coup au visage également mais, sans grande conviction. « Alors, miss Zacharias ? » « Ne me parle p… » « On se dégage comme une grande ou je dois te reposer par terre moi-même ? » Elle sent le sang lui monter à la tête et une autre nausée l’envahir. Stoppant net ses enfantillages, elle porte une main à sa bouche et n’a pas le temps m’amortir la chute lorsque Titus la relâche. Aie… Sa tête. Elle tombe directement sur la tête et sent une décharge électrique parcourir toute sa colonne vertébrale. Elle a mal. Elle le fusille du regard mais ne dit rien, ne trahit pas sa souffrance. « Si tu veux, on peut toujours aller se la faire, cette partie de carte ! » Des larmes s’invitent à la fête mais, elle lutte pour les faire rebrousser chemin. Il est hors de question qu’une seule larme coule sur son visage. Non, pas à cause de ce petit con ! Elle préfère garder sa salive et ne lui répond pas. Se relevant douloureusement, elle prend tout son temps. Dans l’arène, elle devra faire face à beaucoup pire. Elle ne peut pas se permettre de se plaindre pour si peu. Le tout, c'est d'apprivoiser la douleur…

Un genou à terre, elle se frotte l’arrière de la tête. « Très fort, vraiment. » Elle aurait bien aimé se révéler plus vite mais, il n’y a pas que sa tête qui en a pris un coup. Son ventre lui fait mal lui aussi. Pas spécialement là où Titus l’a frappé, non. L’endroit est douloureux certes mais, c’est bien plus bas que cela lui tire, au bas ventre. Une sueur froide lui fait tout oublier : l’endroit, les gens, les entraineurs, tout ! Elle a peur, une peur panique mais ne saurait mettre un nom sur ce qui la tétanise à ce point. « Bon ! » Elle se relève d’un bond. « Très sympa mais… » Elle se tient le ventre, juste avant de se rendre compte de son geste et retirer sa main aussitôt. « …à part des parties de jambe en l’air, qu’est-ce que tu sais faire d’autre ? » Elle n’est pas encore prête, elle n’a pas encore repris son souffre mais… peu importe. The show must go on…


Revenir en haut Aller en bas
Invité



Do you laugh at me ? [ T i t u s] Vide
MessageSujet: Re: Do you laugh at me ? [ T i t u s]   Do you laugh at me ? [ T i t u s] Icon_minitimeSam 7 Juil - 22:42

Après tout, cet entraînement n'était peut-être pas si inutile. Faute de pouvoir m'apprendre quelque chose, puisque j'avais déjà étudié la plupart des sujets abordés dans les ateliers, je m'amusais bien. Et ça avait comme avantage de faire évacuer le stress. Pas que je sois véritablement stressé ; après tout, depuis le temps que je m’entraînais, je n'appréhendais pas l'arène comme le fait le gamin du Un, celui qui avait pleuré lors du défilé, ou ceux des districts périphérique comme le Douze. Mais même si j'avais hâte d'entrer dans le jeu, je ne pouvais pas ne pas me sentir stresser à l'idée d'être enfermé dans un endroit truffé de piège avec vingt-trois autres tributs près à tout pour vous faire tomber. Bien sûr, je mettrais au tapis la moitié d'entre eux avant même qu'ils n'aient eu le temps de faire un pas, mais tout de même. Malgré tout, je suis actuellement six pieds au-dessous du centre d’entraînement, je ne risque pour l'instant et rien et, putain, qu'est-ce que je me marre. Je vois la gamine -quoique, elle ne devait pas être loin de mon âge- se relever douloureusement. Les traits de son visage se crispe alors qu'elle peine à s'appuyer sur ses jambes. J'aurais aimé qu’Azrael soit là ; après tout, il partageait comme moi cette admiration morbide pour la douleur, pour la domination. C'était le seul que je considérais comme un ami. Ami dans le sens que c'était la seule personne que je supportais sans ressentir le besoin de l'étriper, ou dans le sens qu'il était peut-être le seul sur qui je pouvais compter – et encore, si en me rendant service il pouvait se trouver un quelconque bénéfice. Quoi qu'il en soit, j'aimerais qu'il puisse lui aussi profiter de l'expression de la jeune tribut du Dix à ce moment-là.
 
Un genou à terre, elle ne se releva pas complètement. L'aurais-je amoché si méchamment ? Après tous mes camarades de combats habituels, c'est à dire les autres carrières du Deux et généralement Rheagan, sont plus coriace que Katell. Bien plus. Peut-être qu'en la laissant tomber par terre je lui avais cassé quelque chose ? J'aurais dû la lancer dans ce cas, histoire de la blesser le plus possible avant qu'elle entre dans l'arène, qu'elle passe de blonde insignifiante à animal mourant sur mon baromètre du danger. “ Très fort, vraiment. ” dit-elle en un souffle. Je fis mine de m'incliner, exagérant une révérence, retenant un autre éclat de rire. “ Je ne m'attribue pas tout le mérite, ça n'aurait pas été si comique sans toi très chère. ” Je me redressai, les larmes aux yeux. Vraiment, rien de mieux de maltraiter une pauvre fille sans défense pour se détendre. Grâce à ça, je trouverais la force de supporter Hazel et l'hôte au nom bizarre un soir de plus, et pas me jeter du dernier étage du Centre d’Entraînement. “ Bon. Très sympa mais ...” Je reportai mon attention sur Katell, qui se releva d'un bon. Elle sembla porter sa main sur ses flans, mais se ravisa au dernier moment. Faute d'être très résistante, elle a au moins l'intelligence de ne pas montrer ses faiblesses. Elle semblait reprendre ses esprits petit à petit, mais était encore sonné alors qu'elle lançait “ …à part des parties de jambe en l’air, qu’est-ce que tu sais faire d’autre ? ” J'esquissai un sourire moqueur. Elle avait de la répartie, même sonnée. La ressemblance était peut-être même plus que physique après tout. J'entendais encore les répliques cinglante de Rhea alors que je venais de la mettre KO … Non, ne pas penser à elle.
 
Je passai lentement ma main dans les cheveux, prenant le temps avant de répondre, la dévisageant de la tête aux pieds. “ T'es coriace pour une petite blonde. ” Je fis craquer les os de ma main, un à un, sans la quitter des yeux. Une seconde, puis deux. Cinq, une dizaine. Je restai sans bouger, sans un mot, faisant craquer mes doigts. Puis soudain, je fonçai tête baissé vers elle.
 



Spoiler:


Dernière édition par Titus A. Chamberlain le Dim 2 Sep - 17:20, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité



Do you laugh at me ? [ T i t u s] Vide
MessageSujet: Re: Do you laugh at me ? [ T i t u s]   Do you laugh at me ? [ T i t u s] Icon_minitimeDim 8 Juil - 14:55



Je rêve ou… il me sourit ? Serait-ce donc une manie chez lui, de sourire à tout bout de champ ? Aurait-il un bug ou un tic qui oblige ses muscles à avoir un air de déluré vingt-quatre heures sur vingt-quatre ? Je croyais que l’on entrainait des carrières dans le deux, pas des sourire-man ! A moins qu’il soit sponsorisé par une de ces marques de dentifrice à la con, tiens… « T’es coriace pour une petite blonde. » « Je ne suis pas pet… » Attends deux minutes… Si, il a raison, je suis petite. Je fais une tête de moins que lui donc, pourquoi ne pas en profiter ? Je vais pour lui répondre lorsque je le vois courir vers moi comme un veau qui se prend pour son père. Leçon numéro une : arrêter de vouloir toujours discuter avant de frapper. J’esquive son coup en me projetant au sol, à ma droite. Il me l’a déjà fait une fois, pas deux. Je sens encore un picotement à mon ventre, juste à l’endroit où il m’a frappé mais, déterminée à ne pas y faire attention, je me redresse sur mes mains, prête à me révéler pour contrattaquer. Debout, je le vois continuer sa course folle jusqu’à heurter un des mannequins de combat qui nous entoure. « Joli… » Il aurait surement dû prendre moins d’élan le petit. Aurait-il surestimé ma force ? J’en souris malgré moi. « Tu viens ? Je pense qu’il n’a pas envie de jouer avec toi ce monsieur. » dis-je en désignant le mannequin d'un oeil amusé. A défaut de me faire véritablement peur, Titus me fait carrément rire. Sa détermination à vouloir me ridiculiser me pousse à croire qu'il n'est pas si sur de lui. Pourquoi voudrait-il faire ses preuves, montrer qu'il est le plus fort ? S'il se sent si fort et conquérant, pourquoi perdre son temps avec le petit peuple ? Enfin bref. Lorsqu'il se tourne vers moi, je lui fais un petit coucou de la main, juste pour l'inciter à approcher de nouveau. Je ne foncerais pas tête baissée dans la gueule du loup, je ne me mettrais pas à courir vers lui comme une forcenée qui trahirait son désespoir... Non, moi, j'attends que l'ennemie soit à proximité pour attaquer. Je joue les inoffensives pour frapper un bon coup, lorsqu'on s'y attend le moins. Cela marchait parfaitement sur mes frères, même le plus âgé, pourquoi cela ne fonctionnerait pas avec un carrière ?

Je marche doucement vers lui, l'air de rien. S'être ratatiné contre le mannequin devant tout le monde n'a pas dû laisser son ego très intact mais, contrairement à tout à l'heure, il prend son temps avant de foncer. Leçon numéro deux : réfléchir avant de frapper, pas l'inverse. Nous sommes souvent trop pressés d'en finir, ce qui nous pousse à faire des erreurs de jugement ou de tactique. Comme deux lions en gage, nous nous tournons autour, attendant que l'autre fasse le premier pas. Je m'arrête soudain, ce qui doit le surprendre l'espace de deux secondes, assez pour me donner une opportunité de foncer. Tête baissée -faut dire ce qui est- je cours vers lui, sachant pertinemment que je n'ai pas assez de force pour le clouer au sol. Lorsque mes bras viennent entourer son corps, c'est comme si je venais de butter contre un mur à 350 kilomètres à l'heure. Aie, ce n'est pas gagné... Leçon numéro trois : ne pas s'attaquer à plus grand que soit avant d'avant un plan, un vrai. Je ne panique pas mais, je perds pied, encore une fois et, cela me rend furieuse. Je hurle en essayant pousser, de le forcer à reculer, en vain. Trop préoccupée à chercher quoi faire, je ne vois pas le coup venir et me retrouve à nouveau à terre. Super... « Je vois qu'on s'amuse bien par ici. » « Roooh, ça va hein ! On vous a pas sonné vous ! » « Au contraire Zacharias, je crois que Titus n'est pas un adversaire à ta taille. A moins que... » Je me retourne vers l’entraîneur, une lueur d'espoir et curieuse dans le regard. « Tiens ! » Il me lance un outils de combat que je rattrape au vol. Une épée en bois ?! Il est sérieux ? Nous sommes à l'atelier du corps à corps, non ? Ce n'est pas comme ça que j... « Lorsqu'on n'arrive pas à avoir sa cible par un même moyen plusieurs fois de suite, on change de tactique Mlle Zacharias. » Je me relève, pas très convaincue par sa tactique à lui d'apprentissage. Je fais tourner la lame de mon épée devant moi, me disant qu'après nous, ne n'est pas si différent d'une lance. Il lance une épée, une vraie, à Titus. « H E Y ! C'est pas juste ! » « Qu'est-ce qui sera juste hein ? Lorsque tu auras à faire à un adversaire dans l'arène et n'auras qu'un bout de bois dans la main, comment te battras-tu pour ta survie ? Montre-moi ! » Je fixe Titus. Ce n'est pas une blague alors ... ? « Titus ! Arrête de jouer le gentil avec elle, tu veux ?! » Pardon ? Parce qu'il était gentil jusque là ?!
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Do you laugh at me ? [ T i t u s] Vide
MessageSujet: Re: Do you laugh at me ? [ T i t u s]   Do you laugh at me ? [ T i t u s] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Do you laugh at me ? [ T i t u s]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MOCKINGAY - rpg inspiré de Hunger Games ::  :: Archives :: Volume 2 :: 76th HG :: rps avant et pendant les jeux-
© MOCKINGJAY-RPG.NET (2011-2017)
L'INTÉGRALITÉ DU FORUM APPARTIENT À SON ÉQUIPE ADMINISTRATIVE.
TOUTE REPRODUCTION PARTIELLE OU TOTALE DE SON CONTENU EST INTERDITE.