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fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Gladys Eloanne Auberlin Sam 2 Juin - 22:28 | |
| gladys eloanne auberlin❝ I hope you love birds too. It is economical. It saves going to heaven. ❞ Gladys E. Auberlin a 30 ans et réside au District 1, où elle est professeur. Fille du vainqueur des 38èmes Jeux, elle a toujours vécu dans l'abondance et n'a jamais manqué de rien. Son père l'a élevée comme une Carrière les dix-huit premières années de sa vie, mais toujours en lui interdisant formellement, le front sérieux et l'œil inquiétant, de se porter volontaire. Elle n'a jamais vraiment compris pourquoi, mais s'y est tenue.
Le sourire facile et le regard toujours pétillant, elle est très aimée de ses élèves comme de la plupart de ceux qui la connaissent : voisine charmante à la discussion légère, cliente adorable et généreuse, elle entretient de nombreuses relations amicales et cordiales. Elle ne vit plus dans le Village des Vainqueurs avec son père mais sa propre maison n'est pas moins luxueuse, et elle y tient régulièrement des réceptions, inspirées des banquets fous du Capitole, quoique bien sûr toujours à moindre échelle. Peu sont néanmoins ceux qui peuvent réellement se dire ses proches. Il faut dire que malgré son apparente philanthropie, Gladys a au fond d'elle un océan d'arrogance, qu'elle déverse une fois les portes closes. Seulement en présence de ceux du Capitole s'encombre-t-elle moins d'hypocrisie : parce qu'elle a trop vu leurs adorateurs baver aux pieds des vainqueurs, la hauteur qu'elle s'y donne lui paraît naturelle – et presque génétique.
Après avoir réalisé de brillantes études qui se sont conclues par l'obtention d'un diplôme au Capitole lui-même, elle a pourtant choisi de retourner enseigner aux adolescents de son district. Personne ne comprit ce choix, et elle n'en parle pas ; elle-même ignore à vrai dire ce qui l'a poussée à se cantonner à ce poste, sinon qu'elle ne se voyait nulle part ailleurs. Elle reste néanmoins en bons termes avec le Capitole, où elle retourne de temps à autres, et publie même régulièrement des articles dans quelques magazines spécialisés. C'est que personne n'ignore la verve pro-capitolienne de son enseignement ; et ses classes donnent les plus fervents volontaires. Certains lui en veulent pour ça, mais la plupart l'apprécient, jugeant qu'elle n'est pas responsable de ce qui est de toutes manières phénomène de société au district 1.
quelques questions.
➺ SA MORT, ELLE LA VOIT COMMENT ? Depuis les douze dernières années, depuis que l'horizon n'a plus la forme d'une arène, elle ne s'en soucie pas. Elle l'aperçoit encore, certaines nuits, la saisir dans un geste d'héroïsme, immobiliser à jamais l'image de ce geste, la couvrir d'honneurs pour la postérité. Ce n'est pourtant plus quelque chose d'envisageable dans sa vie actuelle. Pourtant elle se refuse à s'imaginer vieille, rendant son dernier souffle dans un râle que seul le temps lui aurait arraché. Elle mérite plus, elle veut plus. Mais ne sait pas quoi.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIT-ELLE MOURIR ? Pour une nouvelle chance de se porter volontaire, et pour les Jeux eux-mêmes, c'est certain. Mais ça n'est là qu'un fantasme qu'elle n'ose pas même formuler. De manière plus réaliste, elle serait prête, sinon tout à fait à mourir, du moins à subir toutes sortes de foudres pour protéger ses élèves. Rien de paradoxal à ses yeux à les aimer et vouloir garantir leur bien-être, et néanmoins les presser à sauter dans l'arène : les Jeux après tout ne sont pas une fatalité, seulement un risque à prendre pour accéder à tellement plus, tellement plus haut.
➺ QUEL PETIT PLUS L'AIDE DANS LA VIE ? Ayant été entraînée comme Carrière pendant son enfance et son adolescence, Gladys a gardé une bonne maîtrise de différentes armes, en particulier les couteaux, ainsi que de bons réflexes. Mais toute son endurance et sa force ont fondu pendant la dernière décennie, à se laisser aller au luxe et aux longues soirées contemplatives.
➺ A-T-ELLE DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Son père a gagné les 38èmes Jeux, après s'être porté volontaire. Elle en regarde régulièrement la rediffusion et connaît par cœur chaque phrase clé, chaque rebondissement – ce dont le concerné ne sait rien. Ce dernier a entretenu sa célébrité, et fait régulièrement des apparitions au Capitole, où il a toujours une solide base de fans. La fortune et la renommée familiales gardent donc toute leur prospérité, malgré le passage des années.
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. ESSAIE-T-ELLE DE SE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, FAIT-ELLE TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ? Cette rébellion, c'est une tragédie. Ne se rappellent-ils pas comment les choses se sont finies, la dernière fois ? Gladys voit comme un énorme gâchis toute cette fougue dirigée contre un gouvernement certes imparfait, mais qui ne mérite pas à ses yeux une telle rage. Ils devraient plutôt garder leurs forces pour les Jeux, où ils ont réellement l'opportunité de changer les choses, de s'aider eux-mêmes et leur district. Quel besoin de remuer les cendres du 13 et d'appeler le peuple de Panem à se faire massacrer ? Elle n'a pour les rebelles ni haine ni exaspération, juste une compassion triste. Elle n'en dénoncera pas si elle peut l'éviter, mais ne fera certainement jamais rien pour les aider.
Gladys vient d'un milieu favorisé, aussi la nourriture est pour elle abondante. Elle exerce le métier de professeur, qu'elle aime beaucoup. Elle réside dans le 1er district. Ayant 30 ans, elle ne peut plus participer aux Hunger Games.
re-coucou
Hello, ou plutôt re-hello : vous me connaissez déjà sous le nom de Timothy Coldbeck ♥ (oui, j'ai cédé à la MJ-addict attitude et commence à me reproduire, faites gaffe). Rien de neuf depuis la dernière fois, si ce n'est que j'ai enfin presque fini les bouquins !
FEATURING Eva Green ; citation d'Emily Dickinson
Dernière édition par Gladys E. Auberlin le Dim 3 Juin - 19:28, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Gladys Eloanne Auberlin Sam 2 Juin - 22:29 | |
| an evening of thoughts unleashed. Dans la lueur tamisée de son salon, qu'elle a préféré ce soir à celle bien plus vive de son bureau, Gladys travaille. Fait comme si, du moins ; elle est bien plus occupée à fixer d'un air songeur la tapisserie qui lui fait face. Le cours qu'elle prépare, si passionnant soit-il, n'arrive pas à accrocher son intérêt très longtemps. Le stylo en l'air, en train de danser doucement entre ses doigts, elle réajuste de sa main libre le peignoir qui glisse sur ses épaules, le serre à la gorge. Il fait froid dehors, mais elle a laissé une fenêtre ouverte, par besoin d'air. La brume humide, qui recouvre le district depuis plusieurs jours, s'insinue à l'intérieur. C'est l'hiver en train de s'évaporer, songe-t-elle distraitement. Bientôt le printemps. Bientôt la moisson.
Elle pose le stylo qu'elle était en train de rogner et repousse son paquet de feuilles. Rien à faire, ce soir.
Elle pense à ses élèves. Passe leurs visages devant ses yeux, se demande si l'un d'eux, cette année, va être désigné, ou va se porter volontaire. Elle essaie d'imaginer leurs airs déterminés, dans leurs beaux habits de moisson, le charme de leur jeunesse rendu plus éclatant dans le feu du danger. Comme ils resplendiraient au Capitole...
Un coup de vent plus fort qu'un autre ébranle violemment la fenêtre et vient lécher son cou de son haleine glacée. Elle se lève pour aller la fermer, mais s'attarde finalement au bord, à respirer à pleins poumons l'air de la nuit. Ses mains jouent sur la tringle des rideaux, tandis que de petite gouttes viennent du dehors lui picorer la peau. Dans la rue se presse une silhouette encapuchonnée, qui lève la tête en passant devant la maison et la salue avec enthousiasme. Dans le brouillard, Gladys ne parvient pas à identifier de qui il s'agit, et ne s'en soucie à vrai dire pas. Mais elle répond elle aussi en agitant le bras, son sourire, à pleines dents, comme un éclat de ces paillettes que les Capitoliens jettent dans les foules.
Après encore un moment de rêverie, elle finit par fermer la fenêtre, et va se faire un thé à la cuisine. Elle le boit tranquillement, du bout des lèvres, en pensant à cette soirée en solitaire qu'elle a choisie pour aujourd'hui, juste elle et son travail. Elle n'en a pas l'habitude, elle qui s'entoure toujours tant, et la solitude est quelque chose qu'elle supporte mal ; mais de temps en temps il lui faut respirer.
Elle décide d'abandonner la préparation de son cours, qui ne la motive décidément pas, et de s'adonner plutôt à la rédaction d'un article qu'elle prépare depuis bientôt trois semaines. La date de rendue n'est pas avant le mois prochain, mais il l'inspire. Elle finit d'un trait sa tasse, indifférente à la brûlure du liquide sur sa langue et dans sa gorge, la repose et va prendre ses recherches, qu'elle installe à la place des précédentes feuilles sur la table du salon.
C'est un article sur un poète du Capitole, qui en vantait, il y a de cela plus d'un demi-siècle, l'explosion de couleurs et de vie. Rien de bien original dans le fond ; mais la forme, toute en sobriété, lui plaît et lui parle. Elle ressent ce même amour pour les foules bigarrées, les bâtiments immenses et miroitants, la perfection de ces corps pourtant tous différents, si uniques – chacun une pierre précieuse façonnée à sa manière, chacun un éclat de personnalité dans le flux de la ville. Elle aimerait y plonger, et ces poèmes, qu'elle décortique avec délectation, lui donnent cette illusion.
Dans la réalité ce n'est pas si simple.
C'est qu'elle est à la fois et en même temps remplie d'admiration et de mépris pour le Capitole. Elle sait qu'elle ne pourra jamais réellement s'y intégrer, qu'elle est trop marquée par ses origines, et elle ne le veut même pas vraiment : elle aime trop son district et la vie qu'elle y mène, où ses privilèges sont tellement mieux mis en évidence. Mais elle a conscience aussi que tout ce luxe dans lequel elle se baigne n'est rien comparé à ce qu'elle pourrait avoir, si elle était née là-bas, si elle avait choisi d'y vivre. Aussi elle en envie le moindre habitant, tout en trouvant ridicules bon nombre de leurs habitudes et se plaisant à les critiquer en elle-même – est rongée par une jalousie maladive à leur égard qu'elle n'assume même pas.
Si, comme son père, elle était sortie victorieuse des Jeux de la Faim, tout aurait pu être différent. Mais elle n'est qu'enfant de vainqueur, et malgré le statut privilégié que cela lui procure, ce n'est jamais assez. Elle n'a pas, elle, toute une armée d'admirateurs qui paieraient pour le seul plaisir de sa compagnie, pour l'entendre parler en tête à tête de son temps dans l'arène. C'est pourtant un jeu auquel elle se prêterait plus volontiers que son père. Elle se dit quelquefois qu'il ne mesure pas sa chance.
Elle s'en rendait bien compte, de fait, quand, lors de ses études au Capitole, elle entendait dans les couloirs souffler le nom de Logan Auberlin. On ne la connaissait que pour lui, on ne l'aimait que pour lui, on ne voyait que lui en elle. Elle sut en profiter, se faire des relations basées sur la promesse, à peine formulée, que ses connaissances auraient le privilège de le rencontrer. Et tout ça pourtant des décennies après sa victoire. Mais l'amour des Vainqueurs ne meurt jamais vraiment ; la rediffusion des anciennes victoires se charge assez de remettre à jour leurs succès.
Gladys le sait bien : elle n'en manque jamais une. C'est qu'en vérité, elle a gardé, depuis toute petite, une fascination absolue pour les Jeux. Trop imprégnée par leur éternelle présence et la gloire qui en est le synonyme, elle y associa un enchantement qui, à peine transformé, la suivit à toutes les étapes de sa vie. Lors de son adolescence, elle espéra plus qu'elle ne craignit d'entendre résonner son nom. Pour sa dernière année d'éligibilité, elle faillit même se porter volontaire, malgré l'interdiction de son père – une aberration qu'elle ne s'explique toujours pas. Elle n'en fit rien cependant et, quoiqu'elle ne l'admette pas et prétende considérer avoir fait le bon choix, des regrets étouffés la suivent et la hantent chaque jour. C'est d'ailleurs à cause de la sensation d'échec que lui procura cette ultime moisson qu'elle se jeta à corps perdu dans les études, où elle mit toute sa fougue à grimper jusqu'au Capitole à défaut d'y être menée glorieusement par un mentor.
Peut-être est-ce pour ça, aussi, qu'elle encourage tant ses classes à participer : pour rattraper à travers eux ce rêve qu'elle laissa échapper. Elle sait en tous cas que rien ne la rendrait plus fière que la victoire d'un de ses propres élèves. Alors elle continue à exciter au volontariat, toujours subtilement, toujours avec le sourire – malgré l'inévitable chagrin de voir ceux qu'elle a poussés dans l'arène y périr, et qui la ronge toujours davantage. Seulement de ça on ne parle pas.
Elle se rend compte qu'elle n'a presque rien écrit pour son article. Elle a la tête ailleurs : à la moisson, toujours. Cette excitation sourde et presque sensuelle qui gronde en elle à l'approche des Jeux l'habite trop, ce soir. Tant pis : elle ira se coucher, et s'envelopper dans les fantasmes sans fin de cette arène où elle n'ira jamais, et autour de laquelle pourtant tourne son monde.
Dernière édition par Gladys E. Auberlin le Dim 3 Juin - 22:38, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Gladys Eloanne Auberlin Sam 2 Juin - 22:35 | |
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| Sujet: Re: Gladys Eloanne Auberlin Sam 2 Juin - 22:36 | |
| Re-bienvenue, koupains du D1 ! Mon Compte principal et Gala voudront un lien tous les deux! |
| | | Gemma K. Mubstin △ correspondances : 4141 △ points : 0 △ multicomptes : Ø △ à Panem depuis le : 16/04/2012 △ humeur : Floue. △ âge du personnage : Vingt-et-un △ occupation : Danseuse.
| Sujet: Re: Gladys Eloanne Auberlin Sam 2 Juin - 22:40 | |
| Gladys Ton début de présentation dépote Bon courage pour la suite, hâte de voir ce que va donner son histoire |
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| Sujet: Re: Gladys Eloanne Auberlin Sam 2 Juin - 22:46 | |
| Merciii Katell : wi, Eva me fait baver aussi Gala : dûment noté ! aurais-je donc déjà une élève en prévision, et tribut en plus de ça ? (Gladys va la supporter à fond la caisse /o/) Gemma : |
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| Sujet: Re: Gladys Eloanne Auberlin Sam 2 Juin - 22:50 | |
| Oh yeah ! Et à mon avis,tu vas être sa prof préférer, elle adore les mots Glam'! |
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| Sujet: Re: Gladys Eloanne Auberlin Sam 2 Juin - 23:01 | |
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| | | Silk Preston △ correspondances : 1057 △ points : 0 △ multicomptes : Fenugreek (✝) Auden (D2) △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ âge du personnage : 32 ans
| Sujet: Re: Gladys Eloanne Auberlin Sam 2 Juin - 23:04 | |
| Re-bienvenue |
| | | Adonis Nightsprings △ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
| Sujet: Re: Gladys Eloanne Auberlin Dim 3 Juin - 0:10 | |
| Bienvenue ! |
| | | Alexiane R. Hawthorne △ correspondances : 11154 △ points : 75 △ multicomptes : hunter, pepper-swann (leevy, ivory) △ à Panem depuis le : 08/05/2011 △ humeur : indifférente △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : mentor
| Sujet: Re: Gladys Eloanne Auberlin Dim 3 Juin - 1:19 | |
| Rebienvenue parmi nous et bonne chance pour cette fiche Je t'ai réservé Eva pour la semaine, très bon choix Et j'ai été répondre à tes questions |
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| Sujet: Re: Gladys Eloanne Auberlin Dim 3 Juin - 9:30 | |
| Re-bienvenue !!! oooh la sorcière de Dark Shadow |
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| Sujet: Re: Gladys Eloanne Auberlin Dim 3 Juin - 9:54 | |
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| Sujet: Re: Gladys Eloanne Auberlin Dim 3 Juin - 10:31 | |
| EVAAAAAAAAAAAA Je t'aime toi Bienvenue |
| | | Thybalt M. Homens △ correspondances : 8988 △ points : 29 △ multicomptes : raven, gwendal, eurydice (denahi) △ à Panem depuis le : 22/12/2011 △ humeur : désabusé △ âge du personnage : trente quatre ans △ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles
| Sujet: Re: Gladys Eloanne Auberlin Dim 3 Juin - 10:57 | |
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| Sujet: Re: Gladys Eloanne Auberlin | |
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