Lennon Oxalide Bukater

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(merci de répondre aux questions en suivant les indications de lignes. certaines questions sont seulement pour certains personnages, merci de supprimer celle(s) qui ne correspondraient pas au vôtre.)

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Tu ne te vois pas mourir en compagnie de quelqu’un. Ah ça non! Tu te vois crever en solitaire. Sans souffrir par contre. Tu veux une mort douce, rapide, en t’endormant serait la meilleure option. T’endormir pour ne plus jamais te réveiller. Tu ne veux pas mourir aux Jeux de la Faim. Non tu ne mourras pas de la main d’un inconnu. Tu mourras tranquillement, seule et sans souffrir. Ta mère serait sans doute la seule à tes funérailles, et elle ne verserait pas la moindre larme. Les gens se rappelleront de toi comme étant la guérisseuse du district onze, et pas comme étant Oxalide Bukater, la torturée. Puis, lentement, tu seras oubliée.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour qui? Absolument personne. Tu n’as pas de frères, pas de sœurs, ton père t’as lâchement abandonné alors que tu n’étais qu’un bébé, tu n’as ni tante ni oncle, alors ni cousins ni cousines. Tu n’as que ta mère, et jamais tu ne te sacrifierais pour elle, et jamais elle ne le ferait pour toi. Pour quoi? Ta liberté, sans doute. Tu serais prête à mourir cent fois plutôt que de passer ta vie en cage. Tu ne mourrais pas pour une cause comme la rébellion. Non, ce ne sont pas de tes oignons et tu préfères ne pas foutre ton nez là-dedans.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Tu es rapide et menue. De ce fait, tu sais te faire discrète et comment ne pas te faire repérer. Tu es agile, possédant un corps élancé, tu n’as aucune misère à rouler ou à sauter. Du à ton métier de guérisseuse, tu as de grandes connaissances médicales, et tu connais la plupart des plantes comestibles ou non. Il serait donc facile pour toi de piéger quelqu’un en l’empoisonnant, si jamais tu es moissonnée. Tu as une grande habilité à fuir le danger, étant rapide et rusée, tu sais comment l’éviter. Ta principale faiblesse est sans doute ta force physique. C’est simple, tu n’en possède pas. Tes meilleures chances dans l’arène ce serait de tuer discrètement, contre un adversaire plus petit ou égale à toi, et avec une petite arme, comme un poignard. Fuir, éviter la confrontation serait ta stratégie. Tu proviens d’un district pauvre. De ce fait, tu peux survivre pendant quelques jours sans nourriture, contrairement aux tributs de carrière, qui sont nourris à leur faim depuis toujours.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Comme tu l’as mentionné plus haut, tu n’as pas de familles à part la femme qui te sert de mère et que tu ne considères même pas comme étant un membre de ta famille. Tu n’as pas beaucoup d’amis, pour ne pas dire du tout. De ce fait, aucuns de tes proches n’a participé aux Jeux, puisque tu n’en a pas de proches. Les seules personnes auxquelles tu tiens vraiment ont étés épargnées. Tu as bien entendu vu quelques connaissances crever en direct aux Jeux de la Faim, mais pour être franche, cela ne t’as fait ni chaud ni froid. Après tout, tu ne les connaissais pas, ils ne te connaissaient pas eux aussi. Pourquoi pleurer la mort d’un inconnu?

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Honnêtement, tu ne fais rien du tout. Tu ne tenteras pas de stopper cette rébellion, après tout, comme pourrais-tu stopper une révolte comme celle-ci à toi seule? Tu n’es qu’une petite guérisseuse du district onze au final n’est-ce pas? Même si tes grandes capacités de guérisseuses seraient bien appréciées des deux camps. Tu n’iras tout de même pas te ranger aux côtés des rebelles. Qu'ils s’arrangent avec leurs propres problèmes. Après tout, le Capitole ne s’en est jamais pris à toi. Tu n’as pas été moissonnée cette année, alors pourquoi vouloir faire partie de la rébellion? Le Capitole ne fait que maintenir l’ordre dans les districts, sans cela, ce serait la zizanie. Tu es indifférente, pour ne pas dire indécise. Tu sais très bien que tu ne pourras pas rester neutre éternellement. Tu devras te ranger dans un camp tôt ou tard. Tu ne sais tout simplement pas lequel.



JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est plus ou moins abondante dans mon cas. DU COUP, MON NOM A six chances d'être tiré au sort . J'EXERCE LE MÉTIER DE guérisseuse ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime beaucoup. JE SUIS DANS LE 11ÈME DISTRICT. AYANT dix-sept ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Tu plaque ton oreille contre le bois et tu l’entends pleurer à travers la porte de sa chambre. Elle pleure chaque soir depuis son départ. Donc depuis que tu es bébé. Tu n’as jamais connu ton père. Il a quitté ta mère alors que tu n’étais qu’un bambin, et il est allé vivre avec une autre. Il n’a jamais fait le moindre geste pour reprendre contact avec toi, tu as attendu, espérer et jamais il n’a daigné t’écrire une lettre ou tout simplement montrer un signe de vie, te faire savoir qu’il pensait à toi. Jamais. Tu blâme la faute sur ta mère. Tu ne sais pas ce qu’elle a fait, mais ton père est parti, et tu es persuadée que tout ça c’est de sa faute à elle. Et puis elle ne t’aime pas, alors pourquoi la prendre en pitié? Elle t’a dit un jour que tu lui faisais trop penser à lui. Il faut dire que tu ne ressembles pas du tout à ta mère. Elle a de longs cheveux noirs et une paire d’yeux noisette, alors que toi, tu possèdes une chevelure châtaine claire, une peau blanche et laiteuse, et une paire d’yeux verts. Le portrait craché de ton père. Elle te regarde avec dégout pour cela. Tu n’as pas choisi ton apparence. Tu n’as pas choisi de ressembler à ton paternel non. Mais elle te regarde comme si tu étais une inconnue, tu lis de la tristesse et de la déception dans ses yeux à chaque fois qu’elle les pose sur toi. Ta mère ne t’a jamais démontré le moindre petit signe d’affection. Enfant, elle était froide et distante avec toi. Elle te repoussait et ne passait jamais de temps en ta compagnie. Il faut dire que tu as hérité du caractère de ta mère par contre. Froide, hautaine, solitaire et distante. Avec le temps, tu as compris. Elle ne t’aimait pas, point final. Tu t’es souvent demandé comment c’était possible de ne pas aimer la chair de sa chair. Alors tu as fait de même. Tu as commencé à la détester, à la mépriser et tu n’éprouves pas un seul remord. Tu te décolles de la porte et la laisse verser ses larmes. Tu n’as jamais pris le soin d’aller la consoler. Elle te repousserait de toute façon et tu n’as pas la moindre envie de la serrer dans tes bras Tu ne l’as jamais fait. Tu la trouve pathétique. Pleurer un homme qui l’a quittée même après dix-sept ans. Tu retournes lentement à la cuisine. Ta maison est petite, et craque de partout dû à la vieillesse du bâtiment, mais on pourrait la considérer comme étant jolie à comparer aux autres maisons du district onze. Ta mère est guérisseuse, et tu en es une aussi. De ce fait, vos talents sont très appréciés au district, et on vous paye souvent pour vous remercier. Tu ranges tes outils, pinces, linges propres, aiguilles, fils, alcool à friction, remèdes, bandages et autres dans la grande valise qui t’appartient, à toi et à ta mère. Tu venais tout juste de recoudre un homme, et comme à l’habitude, tu nettoie les dégâts. On dirait que c’est toi la mère dans cette maison. Pendant que l’autre passe son temps à se morfondre dans sa peine et son silence. Tu ne te rappelle même pas de quand date ta dernière vraie conversation avec elle. La plupart du temps, vous vous contentez de répondre par oui, par non ou par des phrases incomplètes. Après avoir nettoyé des tâches de sang sur la table, tu te laves les mains et va te coucher. Il est seulement vingt heures, mais pour toi, ta journée est terminée. Tu es épuisée, tu as travaillé toute la journée, et il faut dire que tu n’as pas d’amis avec qui sortir le soir. Tu es une solitaire, tu es hautaine, torturée, tu repousses les gens, et ils te méprisent ou t’ignore tout simplement. Ils ne t’adressent la parole lorsque tu les soignes. Et pour toi, la confiance est quelque chose qui se gagne, et personne ne l’a encore méritée. Tu aimerais bien avoir quelqu’un avec qui parler, te confier, mais tu es une solitaire et tu le seras sans doute toujours. Tu t’allonges donc sur ton matelas qui émet manifeste sa vieillesse et ferme les paupières en pousse un long soupire. Demain sera une autre grosse journée que tu devras malheureusement affronter, seule.